- Alors... Faites un truc, une radio ou je ne sais pas! Je n'ai pas envie qu'il arrive quelque chose à mon bébé, menaça la noiraude. Ou sinon, je vous assure que le jour où je pourrais remarcher, vous allez le regretter!
- J...je vais chercher la médecin, fit l'infirmière, effrayée.
Elle ressortit prestement pendant que Mikasa se tordait de douleur. On se sentait complètement impuissant Livai et moi. Je lui tenais la main et tentais de toujours lui faire la conversation.
La docteure rentra dans la chambre et enfila un gant.
- On va écouter le cœur de votre bébé. Ne vous inquiétez pas, Mlle Ackerman. Messieurs, si vous pouviez sortir, s'il vous plait.
On lança un regard à Mikasa avant de s'exécuter à nouveau. Livai fit le long du couloir avant de revenir, les bras croisés et le regard dans le vide. Il était particulièrement nerveux.
Puis d'autres personnes vinrent pour rentrer dans la chambre, cela nous inquiéta encore plus. La docteure vint vers nous. Je pus entrevoir Mikasa dans la chambre en train d'être endormie.
- Qu'est-ce qui lui arrive?
- Le cœur du bébé s'affaiblit.
Je mis ma main sur ma bouche pour m'empêcher de crier.
- Quoi?
- Nous allons lui faire une césarienne car elle n'est pas assez dilatée pour accoucher par voie basse. Nous n'avons pas le choix si nous voulons la prendre en charge la plus rapidement possible et que sa vie ne soit pas en danger.
- Je vous préviens, s'il lui arrive quoique ce soit...
- Livai, fis-je en le retenant. La médecin doit savoir ce qu'elle fait.
- On la prépare à l'opération.
- Ca va être long?
- Presque une heure.
- On ne peut pas lui parler? Demandais-je.
- Non. Le temps est compté. Je dois y aller.
Elle repartit vers la chambre. On resta tous les deux seuls dans le couloir. Le matin pointait le bout de son nez et je remarquai que je n'avais pas dormi de la nuit.
- Bordel de merde! S'exclame Livai en s'éloignant.
- I...il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Une césarienne est une opération assez commune. La médecin doit avoir l'habitude.
Mais j'avais l'impression que mes paroles ne le rassuraient pas. J'essayai de le suivre à travers le couloir.
- Son cœur était en train de s'arrêter! T'imagine! Si cette gourdasse n'avait pas réagi, je... Elle...
- Calme toi! Calme toi...
- Putain, s'il lui arrive quelque chose, je ne sais pas ce que je ferais sans elle, murmure Livai à voix basse.
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