Besoin de certitude (4)

- Je ne sais pas si j'aurai le temps. Mais j'avoue que je ne dirai pas non à un petit cocktail. Vu que je vis avec une femme enceinte et un alcoolique, l'alcool se fait rare dans mon organisme. 

- Ah... Je te reconnais bien là, ricana Hanji. On sortira juste pour se déchirer la gueule, je te le promet! 

- Merci, ça c'est une bonne amie. 

- Et...  avec Livai? 

- Hein? Oh... rien. Des baisers par-ci par-là mais rien de bien concret. 

- Vous vivez dans la même maison, maintenant. Ca devrait laisser des ouvertures à des...

- Habiter ensemble nous a plus éloignés, j'ai l'impression. Je pense qu'il couchait vraiment avec moi pour s'occuper. C'était un accord commun! Ca m'arrangeait aussi. 

- Tu étais ok pour juste coucher avec lui? 

- Oui! 

- Pourquoi j'ai l'impression que c'est un mensonge? 

Je lui fis un sourire un peu faux, sachant pertinemment qu'elle ne me croyait pas. 

- Eren, si ça se trouve, il attend que tu fasses le premier pas. 

- Je l'ai déjà fait le premier pas. 

- Ah oui?! 

- Je... En fait, je lui ai dis que je.... je l'aimais. 

- Oh, c'est trop bien! Et il a dit quoi?! Il a dit quoi?!

- Rien. Ah si: qu'il "savait". 

- Arg, ça lui ressemble... 

- Donc voilà, ça ne lui a rien fait. Et je ne veux pas paraître pour le gars désespéré. 

- Moi, je n'abandonnerai pas. Tu n'as rien à perdre et tu mérites d'être aimé, Eren. 

- Pourquoi tu me pousses absolument vers ton meilleur ami? 

- Justement parce que je sais qu'il ne trouvera jamais quelqu'un qui le regarde comme toi tu le fais. 

- Tais-toi, espèce de folle. 

- Hé hé! 

___

- Mikasa, j'ai loué un DVD sur la relaxation! Fis-je en lui tendant l'emballage. 

La noiraude leva le nez de son projet pour le regarder. 

- Peut-être tout à l'heure. Je dois finir ça dans les temps. Et j'aimerai bien dormir un peu cette nuit. 

- J'ai l'impression qu'ils te donnent beaucoup trop de devoirs. 

- C'est l'école d'arts, c'est normal. 

- Je suis d'accord avec Eren, fit Livai. Tu travailles trop. 

- Toi aussi, pesta Mikasa en regardant son frère. 

- Oui mais moi, ma santé s'améliore alors que la tienne se dégrade. 

- Je n'en suis qu'à mon 5e mois! Je n'arrêterai pas la fac tout de suite. 

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