Bataille de finance (2)
- Allo? Fis-je en grinçant des dents.
- Eren Jaeger? Fit une voix que je ne reconnaissais pas.
- Lui-même.
- Je voudrai vous parler au sujet de votre client, L.A.
- Heu... Oui, bien sûr, dis-je étonné en regardant celui-ci se lever à l'aide de sa canne.
- Je m'appelle Aaron Shimon. Je suis réalisateur et j'aimerai beaucoup obtenir les droits d'auteur pour faire un film sur le Commissaire Johnson.
- Quoi?! M'exclamais-je.
- J'ai déjà contacté M. Smith de l'agence et il m'a dit de me tourner vers vous car vous êtes son éditeur et proche de lui.
- Heu... J'en parlerai à L.A. C'est une très grande offre. Merci beaucoup!
- C'est moi qui devrait le remercier, il est un de mes auteurs les plus inspirants. J'ai laissé mes coordonnés à l'agence. Recontactez moi quand vous l'aurez mis sous confidence.
- Bien sûr, au revoir. Bonne journée.
- Au revoir.
Je raccroche et reste sans voix. Livai était à côté entrain de faire du thé noir.
- Qu'est-ce qu'il se passe? Le chat de ta grand-mère est mort?
- On a une proposition de film.
- Alors, je suis désolé de te le dire mais je nous vois mal dans une carrière d'acteur. Ce serait un moyen de retomber dans la cocaïne et avec toi en prime.
- Livai! C'est sérieux. Quelqu'un veut faire un film d'un de tes livres!
- Lequel, fit-il nullement enthousiasmé?
- Sur le Commissaire Johnson!
- D'accord. Tu pourras rappeler ce type pour lui dire que je refuse de donner mes droits d'auteur à qui que ce soit.
Je restais abasourdi pendant qu'il passa à côté de moi, sa tasse à la main.
- Livai, c'est une proposition en or!
- Tu ne connais pas le nombre de scénaristes qui ont fait de la merde avec les livres qu'ils avaient devant eux. Je refuse que mes livres soient tournés pour faire des machines à fric.
- Tu vis bien de ton écriture, fis-je décontenancé.
- Justement, c'est mon travail! Et je n'ai pas envie de leur avoir prémâcher pour qu'ils l'adaptent à leur sauce.
- Ca nous ferait une publicité d'enfer!
- Je n'en ai pas besoin.
- Ok... Je ne pensais pas qu'on en arriverait là mais bon... Je te rappelle qu'on a fait un prêt qui va nous prendre des années à rembourser. Mikasa ne travaille plus, c'est toi qui me verse mon salaire plus les 500 misérables dollars de l'agence. Tes livres rapportent mais on a besoin d'argent.
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