Chapitre 6 - Mauvais Souvenirs


Hello mes chats !

Bon non seulement j'ai énormément de retard et en plus wattpas beug et refuse de me laisser faire ce que je veux. Bref, je suis désolé pour ces quatre jours de retard, mais j'ai été débordé et ce chapitre est tellement important que je voulais pouvoir prendre le temps de vous le mettre en page ! (Déjà que je bâcle la correction étant donné que mon ordinateur s'est éteint pendant que j'étais en train de la faire et qu'il est bien trop tard pour que j'ai le courage de tout refaire !

Donc comme je le disais, chapitre important vu qu'on en apprend plus sur Louis. J'espère vraiment qu'il vous plaira ! Je tiens au passage à vous remercier pour vos visites, vos votes ainsi que vos commentaires, ça me motive toujours un peu plus de savoir que l'histoire vous plait !

J'espère aussi que vous avez passé une bonne rentrée pour ceux qui la faisait aujourd'hui ! Je vous dis à la prochaine fois, en espérant sans retard cette fois ci !

Je vous embrasse !

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Le lendemain de l'incident Louis ne s'était pas vraiment senti mieux. Il avait réussi à dormir, mais ne s'était pas levé pour se préparer et se mettre au travail comme il le faisait d'habitude. A la place il était resté dans son lit et n'en était sorti que vers midi pour s'enfiler toutes les cochonneries qu'il pouvait trouver dans son placard, puis était retourné se mettre sous la couverture dans son canapé.

Au milieu de l'après-midi, il s'était décidé à prendre son téléphone, ignorant complètement les notifications provenant du site de rencontre et avait ouvert le message de Niall pour lui répondre. Un peu honteux, il lui avait tout de même expliqué en détail le déroulement de la soirée, se sentant de nouveau sur le point de pleurer en y repensant. Visiblement, son ami dût comprendre qu'il pourrait avoir besoin de quelqu'un, car il l'appela, évoquant brièvement les événements, avant de complètement changer de sujet pour distraire Louis et tenter de le faire rire un peu. Niall ne le connaissait pas depuis longtemps, mais ils avaient assez bavardé ensemble durant des jours entiers et par moment de longues soirées, pour savoir comment fonctionnait le jeune homme et savoir qu'il allait avoir besoin d'aide pour se sentir mieux. Il avait voulu faire de gros efforts et ça avait été un échec, mais il ne voulait pas qu'il en fasse une généralité. Alors, sous forme d'anecdote, il se décida de lui raconter ses expériences, désastreuses ou pas, en espérant, qu'il comprendrait que ça n'arrivait pas qu'à lui et que par moment les choses ne se passaient pas toujours mal.

« Tu es sérieux ? » s'exclama Louis à la fin d'une énième histoire de son ami.

« Mais oui, je suis arrivé pour notre premier rendez-vous, j'étais sur mon trente et un avec bouquet de fleurs et bouteille de champagne et elle, elle m'a ouvert en nuisette et j'ai à peine eut le temps de dire bonjour qu'elle me sautait déjà dessus pour m'arracher mes fringues ! »
« Et bien je n'aurais jamais pensé que tu sois un tel sexe symbole au point que les femmes se jettent sur toi ! »
Le jeune homme riait à présent en imaginant la scène digne d'une série B.
« Déconne pas, j'étais trop mal moi, je sais pas on pouvait manger et apprendre à se connaître avant quand même... En fin de soirée je dis pas... Je suis un homme et elle était plutôt jolie alors si elle y tenait tellement, je me serais dévoué ! Mais là non, elle était trop sauvage pour moi ! »
« Comment tu t'en es sorti ? »
« Par la porte d'entrée,  je lui ai jeté mon bouquet et je me suis tiré en courant, j'ai pris mes jambes à mon cou et le pire c'est qu'elle m'a suivi jusqu'en bas des escaliers ! »
« Comment c'est censé me rassurer ça dis moi ? »
Malgré tout, Louis était à présent hilare et commençait à avoir des crampes d'estomac à force de rire autant.
« C'est juste pour te dire que tu n'es pas le seul à avoir de mauvais rendez-vous ! Au pire tu n'accroches pas et le rendez-vous prend fin rapidement ! Mais le plus souvent, c'est le début d'une belle histoire, par moment ça s'éternise même avec des draps froissés et des corps en sueurs ! Depuis quand tu ne t'es pas retrouvé en sueur dans des draps froissés avec un corps chaud à côté de toi ? »
« Mon chat ça compte ? »
« Mon dieu... Ton cas est encore plus critique que je ne le pensais... Louis je t'en supplie ne laisse pas cette mauvaise expérience te dégoûter, tu vas redevenir puceau à force ! »
« Je ne suis pas spécialement à l'aise avec cette conversation vois tu ! »
Dit il en espérant changer de sujet, même s'il avouait s'amuser toujours de la bêtise de Niall.
« Oh arrête, je suis sûr qu'un cochon sommeil en toi ! Ça fait combien de temps que personne n'a visité ta caverne d'Ali-baba ? »
«Mon dieu je ne vais pas répondre à ça... Je vais te laisser, tu deviens obscène ! »
« ça veut dire très longtemps ça... »
« Au revoir pervers ! »
« Combien ? Un an ? Deux ans ? »
« Un an et bientôt trois mois ! »

Avant de raccrocher, Louis eut juste le temps d'entendre Niall crier un « Oh mon dieu ! » quel idiot... Mais il le faisait rire, même si c'était à cause de son absence de relation sexuel. Mais il ne voulait pas du sexe pour du sexe, sinon évidemment, il aurait sans doute pu depuis longtemps. Non lui il voulait un homme qui l'aime, le prenne dans ses bras et le fasse vibrer, qu'il ne soit pas juste là pour quelques heures de plaisir, programmé. Non lui il ne voulait rien de programmer, il voulait être pris par surprise, avoir quelqu'un pour faire l'amour quand il en avait envie, mais aussi être là pour le reste.

Il soupira, voilà qu'il se sentait frustré à présent, il ne lui manquait vraiment plus que ça. Il posa son téléphone avant de se lever pour se diriger vers la douche. De toutes façons il en avait besoin, il ne s'était pas lavé aujourd'hui, alors autant faire d'une pierre deux coups.

Il en ressorti une demi-heure plus tard, propre et calmé de ses ardeurs. Il enfila un nouveau tee-shirt et un jogging et se traîna jusqu'à sa cuisine. Il allait encore manger le premier truc qui lui passait sous la main ce soir. Il s'apprêtait à attraper un paquet de chips et un pot de mayonnaise quand on frappa à sa porte. Il était presque vingt heure, ce n'était donc pas son facteur, ni le livreur et Harry venait plus tôt en général. Il soupira, s'approchant de sa porte et s'éclaircit la voix pour parler à travers celle-ci.

« Qui est là ?
« C'est Harry et je ne suis pas venu les mains vide ! Tu me laisses entrer ? »

Savoir que Harry lui rendait visite le fit se sentir d'un coup plus joyeux, mais encore une fois, son allure laissait à désirer, décidément, lui qui voulait paraître présentable devant lui, c'était une nouvelle fois raté. Remettant ses cheveux en place il déverrouilla sa porte et l'ouvrit pour laisser entrer le grand bouclé.

« Pourquoi tu ne regardes jamais dans le judas plutôt que de demandais à chaque fois ? » Demanda le jeune homme, entrant et se dirigeant dans la cuisine pour aller y déposer un sac en papier.
« Je suis trop petit pour regarder dedans, le propriétaire ne doit penser qu'aux géants ! » répondit-il en bougonnant et le rejoignant.
« C'est la chose la plus mignonne que j'ai jamais entendu ! » Harry se mit à rire devant Louis qui le regardait à présent d'un air boudeur et se dirigea vers le réfrigérateur pour en sortir une canette. « Comment tu te sens aujourd'hui ? »
« ça peut aller... »

Il ne voulait pas rentrer dans les détails et raconter qu'il c'était senti comme la pire des merdes... Mais il était rassuré que Harry soit là, qu'il agisse comme d'habitude, qu'il n'ait pas pitié de lui et surtout qu'il veuille toujours le voir.

« J'ai ramené des sushis,  je me suis dis qu'on pourrait manger ensemble, ça te va ? »
« C'est carrément la meilleure proposition que j'ai eu depuis longtemps ! »
s'exclama Louis à l'entente de sushis et d'une soirée avec Harry. Il se dirigea vers le sac et regarda à l'intérieur. Il y en avait assez pour tenir un siège...
« Je ne savais pas ce que tu aimais alors j'ai pris de tout ! »
« Et bien j'aime tout alors c'est bien joué, tu as même gagné le droit de venir t'installer avec moi dans le canapé ! »

Il adressa un sourire au grand bouclé et attrapa le sac de sushis pour se diriger dans le salon et s'installer pendant que Harry prenait deux canettes de soda pour venir le rejoindre, accueillit par le chat qui arriva pour réclamer des caresses avant de se placer à côté de lui et de le fixer sans détourner le regard ce qui avait le dont de le perturber étant donné qu'il faisait ça dès que Harry s'installait.

« Ton chat me perturbe trop à me fixer sans bouger à chaque fois que je suis là ! »
« C'est parce qu'il t'aime bien, prend ça comme un compliment ! »

Répondit Louis sans vraiment s'en soucier. La fixette de Harry sur son chat avait tendance à beaucoup l'amuser, mais il n'était pas vraiment d'humeur à se moquer de lui aujourd'hui, alors à la place il installa leur repas, ouvrant les boites de sushis et prenant les paires de baguettes avant de mettre une chaîne au hasard. Ça venait assez naturellement avec le bouclé, il n'avait pas trop besoin de réfléchir. Celui-ci savait comment le prendre, comment lui parler et le mettre à l'aise. Mais le jeune homme n'était pas complètement stupide, il savait que Harry voulait des réponses et s'il était ici, c'est que Louis se sentait prêt à lui en donner certaines.

Le silence régnait à présent dans la pièce, seul la télévision en fond sonore et les bruits que faisaient les deux jeunes hommes en mangeant se faisaient entendre. Après plusieurs minutes de silence, quelques sushis avalé et s'être assuré que Louis allait bien, Harry s'éclaircit la gorge peu sûr de lui.

« J'ai cherché sur internet hier soir ce que tu avais... tu sais, peur de sortir de chez toi ! C'est bien ça ? Je ne me trompe pas ? Enfin tu te fais tout livrer à domicile, tu fais du sport chez toi, tu n'oses même pas aller sur le pallier... C'est bien ça Lou ? Tu es agoraphobe ? »

Louis laissa tomber le sushi qu'il tenait entre ses baguettes, bu une gorgée de sa canette et se tourna ensuite calmement vers Harry.

« Je trouves que tu t'intéresses beaucoup à moi pour connaître mes habitudes, fais attention je pourrais commencer à m'inquiéter... Mais oui tu as deviné, je souffre d'agoraphobie ! »

Dit-il en soufflant. Il ne savait pas s'il devait être soulagé ou non. C'était stupide après tout, personne ne se sentait soulagé d'admettre sa peur des araignées... Personnes ne se sentait honteux de l'admettre. Mais se n'était clairement pas pareil. Lui avait peur de sortir, il devait avoir l'air d'un sacré énergumène aux yeux des personnes « normales » et pourtant Harry ne le regardait pas différemment d'avant. Il semblait même comprendre, sûrement pourquoi Louis avait toujours refusé d'échanger les rôles et d'aller chez Harry en retour.

« Qu'est-ce qu'il t'est arrivé Louis ? Désolé, mais je me suis un peu renseigné... Sur l'agoraphobie et j'ai lu que les symptômes, si je peux appeler ça comme ça, se déclenchaient après un traumatisme, un accident...Alors dis moi, que t'est-il arrivé ? »

« Tu es bien curieux Harry, on ne te l'a jamais dis ? »
« Si... Mais je veux t'aider et pour ça, je dois savoir pourquoi tu en es arrivé à être effrayé de sortir de chez toi ! »
« M'aider ? Comme c'est chevaleresque... Mais c'est un combat sûrement bien trop important pour toi ! »
« ça c'est à moi de le décider ! »

Louis jaugea le bouclé du regard, essayant certainement de savoir s'il pouvait lui faire assez confiance ou non et finalement il soupira, prenant une longue gorgée de son soda avant de poser son verre sur la table basse et de se réinstaller dans son canapé, s'enfonçant dedans et relevant les jambes pour s'installer en tailleur.

« D'accord, je vais te raconter, mais je t'interdis d'avoir pitié, j'ai assez honte de moi comme ça, je n'ai pas envie de me dire que si tu es là c'est parce que tu as pitié de la pauvre chose que je suis. »
« Je suis là parce que je t'apprécie et je serais là après pour les mêmes raisons ! »

Le plus petit pris une grande inspiration, fermant les yeux quelques secondes avant de se concentrer.

« Bon... Avant de me retrouver enfermer chez moi par ma phobie, j'avais une vie comme tout le monde. J'étais pas quelqu'un qui aimait spécialement sortir et me saouler, j'avais pas un million d'amis, j'étais pas le genre baroudeur, mais c'était bien. Un jour dans une soirée entre amis, avec des amis d'amis, bref tu vois le genre ! J'ai rencontré un garçon, le genre qui attire l'attention sur lui, qui ne parle pas beaucoup, mais qui en impose juste par sa présence. J'ai parlé avec lui, mais sans chercher à plus, je le pensais pas du tout intéressé par les hommes. Mais je me suis trompé. Il m'a demandé mon numéro,on a commencé à se parler par SMS et une chose en entraînant une autre, on a commencé à sortir ensemble. Au début tout été parfait, on avançait doucement, on se voyait chez lui ou chez moi parce qu'il m'avait confié ne pas être encore sorti du placard.C'était frustrant, mais j'acceptais et j'ai continué à accepter pendant plus d'un an. »

Louis marqua une pause, reprenant son verre pour boire du soda et se calmer, posant ses mains sur ses genoux pour les empêcher de trembler. Harry le remarquant, décida d'attraper l'une d'elles et de la serrer dans la sienne pour lui montrer son soutien.

« Je disais donc...On sortait ensemble depuis plus d'un an et ce soir-là, on avait décidé d'aller en boite, j'étais pas vraiment chaud, mais lui avait insisté et je pouvais rien lui refuser. On a donc passé la soirée ensemble, à danser et il commençait même à avoir quelques gestes plus qu'amicaux à mon égard alors je pensais vraiment qu'il commençait à prendre confiance et à s'assumer. Mais à la sortie de boite, on est tombé sur des amis à lui, visiblement très éméchés... Les gars qui étaient avec nous la première fois qu'on s'est vu... Ils ont commencé à nous embêter, moi surtout, en me disant qu'ils n'avaient rien dit la première fois parce que j'étais avec des amis, mais que là ils pouvaient se lâcher. Ils ont commencé à m'insulter de tous les noms parce que j'étais gay,à me faire des propositions obscènes... J'ai pas voulu me laisser faire, j'avais pas honte alors je voulais pas me laisser insulter, puis ils ont commencé à s'en prendre à Cody, c'est le prénom de mon ex. Ils lui ont demandé si lui aussi c'était un sale PD et il s'est tout de suite défendu en disant que c'était pas le cas, qu'il trouvait sa dégueulasse. Je l'ai insulté tellement j'étais blessé et ses amis ont commencé à me bousculer, puis à me frapper, jusqu'à ce que je tombe dans les pommes. »

La voix tremblante, Louis fit une pause, se concentrant sur le pouce du bouclé caressant le dos de sa main.

« Je me suis réveillé quelques jours plus tard à l'hôpital et devine qui était là ! Cody ! Il était assit sur un des sièges et attendait que je me réveille comme si rien ne s'était passé. Je crois qu'il espérait que je ne me souvienne pas, mais se n'était malheureusement pas le cas. J'avais des côtes et un poignet cassé et des bleus et des blessures absolument partout, mais c'était toujours moins douloureux que de savoir qu'il les avait regardé sans rien faire. Il s'est excusé un million de fois, en me promettant que plus jamais ça n'arriverait, qu'il avait eu la trouille et tout un tas de conneries... Après plusieurs jours, je l'avais pardonné.C'est lui qui est venu me chercher et qui m'a ramené chez moi. Après ça, j'ai commencé à avoir de plus en plus peur de sortir. Je le faisais, mais j'avais toujours cette boule au ventre, puis je ne pouvais plus quitter mon appartement seul, ensuite il fallait que ça soit obligatoirement en journée et finalement un beau jour, je me suis retrouvé incapable de sortir de chez moi. Cody a été super avec moi au début et j'ai vraiment cru qu'il faisait tout pour se faire pardonner, il m'aidait beaucoup et été souvent chez moi, donc je me sentais pas trop mal, je me disais juste qu'il me fallait du temps pour m'en remettre. Et puis il a commencé à être de moins en moins présent, des soirs il venait tard ou pas du tout, je ne savais pas où il allait. Mais  j'ai fini par découvrir qu'il me trompait. Il avait une petite amie au grand jour, pour faire bien devant ses copains et la nuit il venait me baiser moi. Il a tenté de m'expliquer que c'était qu'une couverture pour faire bien devant ses potes, les fameux potes à cause de qui je ne pouvais plus sortir de chez moi... Mais cette fois ci j'ai pas écouté. Je l'ai foutu dehors et j'ai fini par appeler la police parce qu'il menaçait de ne pas bouger et de défoncer ma porte. Après ça, ça lui est arrivé de venir frapper chez moi, tout les jours, puis toutes les semaines,ça fait huit mois que je ne l'ai pas vu. »
« Quel connard ! »
Fut tout ce que Harry fut capable de dire, les jointures de sa main valide commençant à blanchir tellement il serrait sa tasse sous l'énervement.
« Tu veux savoir le plus drôle dans tout ça ? »

Le bouclé hocha doucement la tête, même s'il ne voyait pas vraiment ce qui pouvait être drôle dans tout ce qu'il venait d'entendre.

« Comme excuse pour m'avoir trompé, il m'a dit : Mais bébé, elle je la baise juste, toi c'est de l'amour... J'ai vraiment hésité entre rire de sa connerie ou pleurer de la mienne en entendant ça. »
« Je lui aurais mis mon point dans la gueule pour ma part ! »
« Il l'aurait mérité pour tous les coups que je me suis pris à cause de lui... »

Louis baissa la tête et regarda sa main tenue par Harry, souriant légèrement, il se sentait triste, car cette histoire faisait remonter de mauvais souvenirs et une période de sa vie où il s'était senti tellement mal, qu'il s'était laissé coulé. Mais c'était agréable de se sentir soutenu par un ami.

« Voilà, tu connais maintenant la cause de ma phobie... A présent ça fait presque deux ans que je ne l'ai viré, j'ai jamais regretté, la seule chose que je regrette c'est de lui avoir laissé une seconde chance. Mais maintenant, j'ai toujours aussi peur de sortir, de retomber sur lui ou un de ses amis. Quand je l'ai quitté, j'avais même peur d'ouvrir la porte et qu'il se trouve derrière. »

« Il ne te fera plus de mal Louis, à partir de maintenant, tu vas aller de l'avant et je vais t'y aider et il ne sera plus jamais devant ta porte sous peine de connaître vraiment la définition de la douleur. »

Louis sourit à ses mots, Harry ne savait pas dans quoi il s'engageait et lui non plus d'ailleurs, mais il se sentait aidé, apprécié et cela faisait tellement du bien d'avoir un ami à ses côtés.

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