Chapitre 47.
Samedi 8 février.
PDV Mélanie.
10h.
Je n'ai toujours aucune nouvelle de Raphaël. J'ai un peu peur qu'il lui soit arriver quelque chose.
Quand j'essaye de lui téléphoner, je tombe directement sur sa messagerie.
Soit il m'évite, soit n'a plus de batterie, chose peu probable pour lui, soit il lui est arriver quelque chose.
Je tourne en rond, je fais les cents pas dans tout l'appartement.
-Tu vas faire un trou si tu ne te calme pas. Rit Maxime.
-C'est pas drôle! Je suis stressée.
-On avait pas remarqué mais il doit y avoir une explication valable. T'en fais pas.
-J'en sais rien, je vais aller prendre une douche pour me détendre.
-Je te dis si j'ai des nouvelles.
-Merci.
***
Je sors de la douche, je suis pas vraiment mieux qu'avant.
Les garçons sont la tous les deux et essaie de me changer les idées.
11h
Mon téléphone sonne.
Je me précipite pour répondre.
~Conversation téléphonique~
-Allo?
-Mél' c'est Arnaud, tu vas bien?
-Ah c'est toi. Je vais bien et toi?
-Super, je peux raccrocher si tu veux.
-Non, je ne m'attendais pas à ce que tu appelle. J'attends des nouvelles de Raphaël.
-Ah propos de lui, Jonathan m'a dit qu'il est dans un sale état.
-Quoi? Comment ça?
-J'en sais pas plus, il devait raccrocher.
-C'est pour ça que tu m'as appelé?
-Oui, je pensais que tu savais où que du moins tu devais être au courant.
-Merci, je vais aller voir tout de suite. Encore merci.
-Je t'en pris, et fais attention à toi.
-Promis.
~Fin conversation téléphonique~
Je cours chercher mon sac et des chaussures. J'attrape les clés de voiture à Ethan.
-Attends, tu vas où comme ça?
-J'en sais rien, je vais chez Jonathan c'est tout ce que je sais.
-Je viens avec toi.
-Non, tu reste ici. Je te tiens au courant dès que j'en sais plus.
-Ok, mais fais doucement et calme toi.
-Promis. Je fais beaucoup de promesses en ce moment je trouve.
-Allez file!
Je salue les garçons et fonce vers le commissariat. Ça fait plus de trois ans que je n'y ai pas remis les pieds, c'est étrange.
***
En arrivant, je constate que pas mal de chose on changé. Les murs ont été repeints, des rideaux ont été installés, la disposition des bureaux ont également changé de place.
Je passe devant mon ancien bureau, j'ai un léger pincement au cœur en repensant à tous les moments passés ici.
Des tas de souvenirs reviennent en moi. Tout particulièrement mon premier jour, j'étais perdu, seule. Je marchais à travers le hall tout en m'habituant à cet endroit, j'ai fait connaissance de l'équipe et surtout de Jonathan.
J'ai traversé ses couloirs presque toute ma carrière de flic. Je regrette vraiment de ne plus faire partis de l'équipe, le travail sur le terrain commence à me manquer.
Après la minute nostalgie, je rejoins le bureau de Jonathan.
-Salut, je suis venu aussi vite que possible. Lui dis-je.
-Pas de problème, installe toi quelques secondes.
-Non je vais bien, merci. Il se passe quoi avec Raphaël?
-Ah Raphaël, il a passé sa soirée dans un bar. Ses vieux démons l'ont rattrapé je supposes, il voulait reprendre sa voiture mais le barman lui a pris ses clés. Raphaël n'était pas dans son état, il s'en ai pris au barman et il a appelé la police. Au final, tout va bien, il est dans la cellule en bas, le temps qu'il dé soûl.
-C'est pas vrai, il recommence. Je pensais que son problème d'alcool était réglé.
Je m'assois lourdement sur la chaise. Je pose ma tête entre mes mains.
-Ce n'est pas de ta faute. Il ne faut pas t'en vouloir. Me rassure t-il.
-Si c'est de ma faute, j'aurais pu éviter ça. Il était chez moi hier, on aurait dû sortir tous les deux pour se donner une autre chance. Mais Édouard, un ancien collègue de Miami est arrivé et à dit n'importe quoi juste pour le rendre jaloux. J'ai voulu expliquer la situation à Raph' mais il a dit que je devais régler mes histoires et qu'on avait le temps de ce réconcilier. Je ne pensais pas qu'il boirait à nouveau, à cause de moi. Quand je suis remonter j'ai donner une leçon à Édouard, je ne veux plus jamais le revoir!
-Bon écoute, ce n'est pas ta faute. Il a trouvé du réconfort dans la boisson pendant presque trois ans, c'est normal que maintenant il est du mal à sans détacher. Je vais t'emmener le voir et si il est dans son état normal, je le laisse partir avec toi, d'accord?
-Merci John' qu'est ce que je ferrais sans toi?
-Allez vient, suis moi.
En arrivant dans les cellules, je regarde autour de moi. Rien n'a changé ici contrairement a l'étage.
Et Raphaël apparaît devant dans une des dernières cellules.
-Je vous laisse tous les deux seuls, pas de bêtise. Et quand tu auras fini tu viendras me rendre la clé.
-Tu ne le sors pas de la?
-À toi de voir comment il va, si tu juge qu'il doit rester, il restera sinon, il pourra sortir.
-D'accord, merci.
Je rentre dans la cellule, Raphaël me regarde approcher.
Ses yeux sont vide de toutes émotions, je ne le reconnais plus.
-Tu joues à quoi? Demandais-je.
-Rien, il fallait que je me vide la tête.
-En buvant? Je pensais que tu avais arrêter!
-Tu pense mal. Il faut dire qu'au bout de trois ans d'absence tu as oublié pas mal de chose sur moi.
-Ne dis pas ça. Je suis déçu de toi.
-Et ben tu seras pas la seule, je suis aussi déçu que toi. Tu veux peut être repartir à Miami?
-Tu reviens sur le sujet? T'es sérieux? Apres tout ce que je t'ai dis tu n'as toujours pas compris?
-Je sais pas, ton copain a dit autre chose, Ethan n'a jamais dit que vous resteriez.
-Tu veux que je partes? Dis le moi franchement!
-Je m'en fou, tu es parti tellement longtemps que ça me ferrait ni chaud ni froid.
-Tu es vraiment sérieux? Dis-je au bord des larmes.
-Va rejoindre ton Édouard!
Je lui mets une gifle et ressors de la cellule. Je ne lui lance même pas un dernier regard et part d'ici, j'en ai assez entendu.
Je monte chez Jonathan, lui rend les clés et part sans dire un mot. Je pense qu'il a compris que j'étais mal.
Je rentre directement chez moi, à l'appartement je trouve les garçons entrain de jouer à la play.
Je ne dis pas un mot et vais dans la chambre de Maxime. J'ai besoin d'être un peu seule.
***
PDV Ethan.
On passe un bon moment, ça fait du bien de se retrouver entre mec.
À fond dans notre jeux, on ne voit pas le temps passer.
La porte de l'appartement s'ouvre puis se referme. Maman entre dans le salon, elle semble triste et va s'enfermer dans la chambre de Max. Bizarre!
-Il se passe quoi tu crois? S'inquiète Maxime.
-Je suis sur que ça a un rapport avec mon père et tu peux être sûr qu'il va le regretter.
-Ne fais pas quelque chose que tu risque de regretter, c'est ton père après tout.
-Pour l'instant elle a besoin de nous.
On rentre dans la chambre, elle est allongée dans le lit. Déjà elle pleure pas, c'est pas mal.
-Maman, tu veux en parler?
-Non, j'ai besoin d'être seule. Répond t-elle sèchement.
-Hors de question de te laisser seule, on est avec toi. C'est la faute de Papa?
-Je veux pas en parler.
-Je vais aller lui dire deux mots! Il a pas à te rendre aussi triste, il a aucun le droit de faire ça.
-Non! Ce n'est pas ton problème. Je veux que tu reste ici.
-Pourquoi tu le protège?
-Je ne le protège pas, ne perd pas ton temps avec lui. Passe le avec Jane elle en a plus besoin que ton père. Et puis c'est mon problème pas le tient, tu me laisse gérer ça, d'accord?
-Et toi tu vas faire quoi?
-J'en sais rien... J'ai besoin de temps.
***
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