Chapitre 38..
PDV Ethan.
Le grand moment est arrivé, je gare la voiture devant l'entrée et nous sortons de la voiture.
Je dois avouer, que je suis aussi stressé, peut être pas autant que ma mère mais j'appréhende quand même leurs réactions.
-Bon, je rentre en premier. Je laisse mon téléphone allumer et quand je dis "j'ai une surprise pour vous" vous rentrez, d'accord?
-Oui, c'est bon. On a expliqué le plan une centaine de fois et encore avant dans la voiture.
-C'est juste pour être sur. Prêt?
- Oui, vas-y au plus vite. Dit ma mère.
Je souffle un bon coup et entre dans la maison.
Quand je rentre dedans, personne n'est dans l'entrée. Je continue et aperçois ma famille dans le salon qui se dirige vers la salle à manger.
-J'arrive au bon moment? Dis-je.
-Ethan! Répond ma petite sœur.
Elle se jette dans mes bras, en nous séparant elle fronce les sourcils et comme pour la rassurer, je lui fais un grand sourire. Je ne sais pas ce qu'elle a compris mais en tout cas elle sourit un peu.
-Mon grand garçon! S'écrit mon père. Tu m'as tellement manqué! Poursuit-il en me serrant dans les bras.
-Je suis content de rentrer. Avouais-je.
-Tu comptes rester longtemps?
- Je ne sais pas, tout dépendra...
Les grands-parents eux aussi me prennent dans les bras. Je suis heureux de les retrouver et bizarrement mon stresse est parti.
-On rajoute une assiette?
-Oui, avec plaisir.
-Et moi? Tu ne me dis pas bonjour? Comment on t'a éduqué? Dit Amandine en se dirigeant vers moi.
-Non, je ne te dis pas bonjour. Je ne t'aime pas et c'est hors de question que je passe pour un hypocrite.
-Ethan! Hurle mon père.
-Je dis ce que je pense, j'ai changé pendant ces quelques mois, j'ai mûris. Je ne l'appréciais pas avant et aujourd'hui ça n'a pas changé, surtout avec l'histoire de l'internat et Sarah.
-Faut toujours revenir sur le passé! J'ai fait ce qui été mieux pour elle, elle n'écoutait pas tant pis pour elle. S'exclame t-elle.
J'ai juste envi de répondre, de la faire taire mais je me contiens et l'ignore. Malgré la colère je souffle un bon coup, je respire et je continu ce pourquoi je suis la.
-Enfin, j'ai une petite surprise pour vous. J'espère que vous ne m'en voudrez pas et que ça vous ferra plaisir.
À cet instant, je croise les doigts aussi forts que je peux. Je crois que je retiens même mon souffle.
La porte s'ouvre et se referme et ma mère passe le bas de la porte.
-Oh mon dieu. S'écrit ma grand mère. Ce n'est pas possible...
Sarah ne perd pas de temps et court vers ma mère. Elle s'agrippe à elle et pleure contre elle.
Je ne pensais pas qu'elle allait en pleurer, je suis sur qu'il se passe quelque chose d'autre qu'elle ne nous a pas dit. Nous y reviendrons plus tard.
C'est ensuite au tour de mes grands-parents qui se lèvent et vont embrasser leur fille.
Pendant ce temps, je guette la réaction de mon père.
Il n'a pas bougé, sa main est crispé, son regard vide.
Jonathan vient aussi la saluée même si il l'a vu hier, je sais qu'elle a besoin de réconfort.
Une fois que tout le monde à un peu près réaliser ce qu'il se passe, Amandine décide d'intervenir.
-C'est une blague! Dites-moi que je rêve! Frapper moi, faites quelques choses. Hurle t-elle.
Je veux juste lui répondre quand me mère dépose sa main sur mon bras.
Elle à raison, il faut que je me contienne, je pourrais la démonter un autre jour.
***
PDV Mélanie.
Raphaël n'a toujours pas bougé ni même dit un mot. Je commence vraiment à m'inquiéter.
En tout cas mes parents sont heureux de me retrouver tout comme ma Sarah.
Ce qui est bizarre c'est qu'elle est venue directement dans mes bras et qu'elle est pleurée. Ce n'est pas du genre à pleurer surtout qu'elle savait que je n'étais pas morte.
-Comme c'est possible? Murmure Raphaël.
-Je vais tout vous expliquez c'est promis.
-J'ai besoin d'être seul. Dit-il en se levant et en allant dehors.
-Super! Tu es là depuis deux minutes et tu fou déjà la merde! On avait pas besoin de toi ici, repart d'où tu viens et ne reviens plus. Peste Amandine.
-Je voulais rester poli mais c'est un peu compliquer. Je suis pas venu foutre la merde, si tu n'es pas d'accord je pense que tu sais où se trouve la sorti parce que ce n'est sûrement pas moi qui vais partir. Et si jamais tu restes, je ne veux pas t'entendre.
-Et pourquoi donc? Tu es chez moi, c'est donc moi qui décide, jusqu'à preuve du contraire. J'ai plus d'autorité que toi.
Honnêtement?
Je boue littéralement, j'ai envie d'exploser, de lui mettre une gifle qu'elle sentira pendant quelques jours. Au moins mon stresse est parti! Je me retiens quand même un minimum.
-Tu es peut être chez toi mais ce que tu as fait à mes enfants ça je ne le conçois pas. Je n'ai vraiment pas digérer le fait que tu envois Sarah dans un internat, je l'ai eu en travers de la gorge pendant quelques semaines.
-Et Alors, tu n'étais plus là pour assurer ton rôle de mère, il fallait bien que quelqu'un te remplace!
Je pète un plomb, elle s'aventure dans un terrain très dangereux, une pente très escarpée et épineuse. Il ne faut pas me parler de l'éducation de mes enfants, surtout pas. Je n'ai pas choisi de partir trois ans comme ça sur un coup de tête du jour au lendemain, j'y ai été obligé.
Je regrette tous les jours ce choix, le choix le plus dur de ma vie.
-Bon, c'est bon! S'interpose Ethan en voyant de la fumée sortir de mes oreilles. Tu n'as pas à lui parler comme ça, c'est ma mère peut importe ce qu'elle a fait, tu ne sais pas pourquoi elle est partis alors franchement ferme la. Tu n'as pas non plus à parler d'éducation parce qu'à la moindre difficulté tu as envoyé Sarah dans un internat, c'était juste une adolescente blessée, qui avait perdu sa mère, elle cherchait juste du réconfort et de l'amour. Poursuit-il.
-Maman, je passerais ce soir pour tout vous expliquez, je pense que c'est mieux. Dis-je en les embrassant.
-Je pense que pour toi Amandine c'est pareil, si tu pouvais nous laisser. Intervint Jonathan.
-Je n'ai pas d'ordre à recevoir de vous dans ma propre maison! Crie t-elle.
Sans que je comprenne quoi que se soit Sarah court vers l'étage. Les garçons me regardent et je leur fait un signe de tête qu'ils l'a suivent.
Jonathan me fait un signe pour que j'aille parler à Raphaël, la discussion tant redoutée.
***
Je vais dehors, Raphaël est assis sur les escaliers en train de regarder dans le vide.
-Je veux être seul! Râle t-il.
-Je le sais, mais j'ai besoin de te parler. Dis-je.
-Tu as besoin de parler? Tu étais morte, depuis trois ans je suis au plus mal et maintenant tu veux parler? Dit-il en se retournant vers moi.
-Tu ne sais pas les raisons qui m'ont poussé à partir. Je n'avais pas le choix et crois moi j'ai cherché des solutions.
-Je te comprends plus, j'étais tellement mal. J'ai du préparer ton enterrement qui au final n'était qu'une cérémonie parce que je voulais retrouver ton corps. Je me suis enfermé dans ma chambre pendant plus de quatre mois. J'ai délaissé les enfants, je n'ai pensé qu'à moi. Et maintenant tu reviens et le jour de Noël en plus.
-Je ne voulais pas te gâcher la journée, je ne m'attendais pas non plus que tu me comprennes et que tu me pardonnes comme ça. Je vais tout t'expliquer et ensuite je partirais.
- Vas-y donne moi ta version alors! Plus vite c'est finit plus vite je pourrais aller réfléchir à tout ça.
-Il y a trois ans, j'ai reçu un message d'un inconnu qui me donnait un rendez vous et que je devais en parler à personne. Je me suis méfié ce jour la, il y avait un type qui m'attendait. Il m'a dit que j'avais trois jours pour me préparer à partir, sans rien ne dire à personne. Je n'avais pas le droit d'emmener quoi que ce soit et que j'aurais de l'argent sur un autre compte. Je n'ai pas su qui c'était. Si je ne les écoutais pas, ils vous auraient fait du mal. J'ai pris sur moi et je suis parti. Ces trois ans était dur, je pensais à vous tout le temps. Et puis un jour, Ethan est venu dans mon cour, parce que oui j'étais devenu prof pour former des agents. Il m'a donné de vos nouvelles et il a pris contact avec Jonathan, Sarah aussi le savais depuis que Ethan est parti chercher Sarah de l'internat. Il a eu l'idée de chercher qui était responsable de mon départ, de ma fausse mort. Je ne voulais pas qui m'aide et qui mette en danger sa vie, au final, on l'a retrouvé. Je me suis blessé plutôt gravement et aujourd'hui je suis la. Maintenant, tu sais tout.
-Pourquoi tu n'es pas revenu un mois plus tard, pourquoi ne pas nous l'avoir dit qu'il fallait que tu partes pendant quelques temps?
-Si je prévenais qui que se soit, je vous perdais. Mon téléphone était sur écoute et je suis sur que les votre aussi, il avait mis des micros dans la maison j'en suis sur. Il me surveillait même une fois que j'étais loin de vous.
Il se rassit sur les escaliers et je m'assieds à côté de lui. Je reste silencieuse le temps qu'il digère toutes ses informations.
***
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