Chapitre 21..
PDV Narrateur.
-En revoir! Dit une voix.
Un coup de feu retentit.
Une personne tombe à terre.
Le silence règne pendant quelques instants le temps que tout le monde reprennent ses esprits.
PDV Judith.
Je pensais que c'était la fin pour moi. Je relève la tête et découvre que c'est mon fils qui a tiré sur cet homme.
-Ethan! Qu'est ce que tu fais ici? Articulais-je difficilement en me tenant le bras droit.
-Je suis venu te sauver la vie et j'ai bien fait. Tu es blessée?
-Je t'ai demandé de rester avec les autres, en plus tu es sorti sans gilet par balle. Tu m'as peut être sauvé la vie mais je suis à la fois énervé contre toi et soulagée de ne pas être morte.
-J'ai toujours dit que je ferrais mon possible pour qu'il ne t'arrive rien. J'ai entendu les coups de feu alors je suis sorti je n'ai pas cherché à comprendre, ils ont essayés de m'en empêcher mais c'était peine perdu.
-Ne refais plus jamais ça, tu n'es pas assez entraîner et c'est trop dangereux. Je ne veux pas que tu risque ta vie.
-Arrête de parler et viens je vais appeler une ambulance. De toute façon tu ne m'empêcheras pas.
-Et c'est bien ça qui me fait peur, tu me ressemble tellement.
Je perds du sang, j'ai essayé de faire une compression mais je ne sais pas si c'est suffisant. Nous nous dirigeons vers la salle de classe pour dire à tout le monde que nous sommes en sécurité à présent.
La plupart des élèves trouvent ça cool que j'ai une balle dans l'épaule.
Personnellement, je ne trouve pas ça très marrant, ni même cool. Ça fait un mal de chien alors que je ne bouge presque pas le bras.
Les ambulanciers me prennent en charge, ils m'installent dans leur ambulance et me font un garrot pour perdre le moins de sang possible.
Je me sens toute pâteuse, je me sens presque partir, peut être dû à la morphine ou du sang que j'ai perdu.
PDV Ethan.
Ma mère est partie avec l'ambulance. Tout le monde est en sécurité, heureusement il n'y a pas eu de mort mais juste quelques blessés légers et quelques traumatisé.
Je ne m'inquiète pas trop pour elle, je sais qu'elle est forte.
Je rejoins Maxime et décide de rejoindre ma mère a l'hôpital histoire d'être la quand elle sortira de la salle d'opération.
Quand nous arrivons, la salle d'attente est assez pleine. On demande des nouvelles et tout ce qu'on nous répond c'est:
-"Elle est en salle d'opération, le médecin vous tiendra au courant dès qu'il pourra, en attendant veuillez patienter dans la salle d'attente."
***
PDV Judith.
Je me réveille doucement, mes yeux s'adaptent doucement à la lumière de la pièce. Je tourne légèrement la tête et découvre une personne.
Je crois halluciner en reconnaissant cette personne.
J'essaye de me frotter les yeux mais en bougeant mon bras droit je me rappelle pourquoi je suis ici.
-Salut! Comment tu vas?
-Qu'est ce que tu fais la? Qui ta prévenu? Articulais-je.
-C'est l'hôpital, j'ai pris le premier avion. Je n'y ai pas cru au début, je leur ai dit qu'ils se trompaient mais j'ai quand même préférer venir voir par mes propres yeux si c'était bien toi.
-Ethan est au courant que tu es la?
-Oui, il a était surpris mais il m'a dit que j'avais bien fait de venir.
Je le regarde longuement, son visage n'a pas changer, il a toujours le même visage, les même yeux, le même sourire hypnotisant.
Je n'y crois pas pourtant Raphaël se trouve bien devant moi.
-Des que tu sortiras de cet hôpital, tu rentreras à la maison. Dit-il.
-Je ne peux pas, j'ai construit une vie ici. Je ne peux pas sortir du jour au lendemain, et puis il y a Maxime et toi tu as Amandine.
-Tu pourras la reconstruire près de moi, Maxime viendra avec nous. Et Amandine, je ne l'aime pas, je m'en fou d'elle, c'est une connerie que j'ai faites. Je t'en pris rentre!
-Je ne veux pas être entre vous deux. Elle s'est attaché à toi, je vous ai fait souffrir, tu devrais m'en vouloir.
-Tu avais de bonne raison, je ne t'en voudrais jamais. Je t'aime et ça depuis que je te connais.
-Je t'aime aussi, mais il faut que tu réfléchisses d'abord. Ne prend pas de décision sur un coup de tête.
***
PDV Ethan.
Je me suis assoupi sur le fauteuil près de ma mère. Une main sur la sienne pour que je sois au plus près, pour que je sente qu'elle va bien.
Je sens sa main bouger, je relève la tête et m'adapte à la lumière éblouissante de la pièce.
Ma mère grogne également en ouvrant les yeux. Maxime se tient juste en face de moi et nous nous regardons soulagés qu'elle aille bien et qu'elle se réveille.
-Tu vas bien? Demandais-je.
-Ca va, j'ai mal au bras.
-Je vais aller prévenir une infirmière. Prévient Maxime.
-Je suis content que tu ne sois rien de grave, j'ai eu très peur.
-Je sais... Je peux te poser une question? Dit-elle.
- Oui, vas-y.
-Ton père est la?
-Non pourquoi? Tu m'avais dit qu'il ne devait pas être au courant que tu es en vie et puis c'est trop dangereux, surtout après ce qui vient de se passer. Sarah n'a rien dit non plus.
-J'ai rêve de lui, sûrement à cause de la morphine, de l'opération. Je ne sais pas, en tout cas cela me paraissait tellement réel. Il me manque...
-Il n'y a qu'une solution alors, il faut qu'on retrouve qui t'a fait subir tout ça. Il faut les retrouver et leur faire payer, ensuite on pourra rentrer.
-Tu ne t'impliqueras pas dans cette histoire. C'est beaucoup trop dangereux, tu es jeune et je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit, ce n'est pas ton histoire mais la mienne alors laisse moi gérer, s'il te plaît.
-Comme tu veux, mais sache que si tu es en danger je n'hésiterai pas une seule seconde pour te venir en aide. Je t'ai perdu une fois, et je ne compte pas te perdre une seconde fois.
-Tu ne me perdras plus, je compte bien rentrer un jour. Si ça se passe bien je resterais vivre à Chicago près de vous, sinon je reviendrais ici.
-Il n'y pas de raison que cela se passe mal!
***
Vendredi 31 octobre.
Le lendemain.
Maman a eu le feu vert pour sortir à la fin du week-end.
Des élèves sont venu la voir toute la journée, elle est beaucoup appréciée par tout le monde.
Quand à nous, on n'était pas obliger d'aller en cour. Ce qui m'arranger fortement, je préfère mille fois rester au près de ma mère que d'aller en cour.
Maxime rentre dans la pièce avec des boissons et des biscuits.
-Ah, j'ai appelé Sarah elle était très inquiète pour toi, je lui ai dis que tu l'as rappellerais aujourd'hui pour lui dire que tout va bien. Dit Maxime.
-Tu l'as prévenu? Qu'est-ce qu'elle a dit? S'inquiète-elle.
-Elle était triste de ne pas être la mais je lui ai promis de lui donner des nouvelles toutes les heures. Continu t-il.
-Pourquoi tu l'as prévenu? Elle n'était pas obliger de savoir ce qui c'est passer, et puis ce n'était pas à toi d elle faire, c'est ma sœur, je suis son frère et c'est à moi de le faire! M'énervais-je.
-Je pensais qu'elle devait être au courant, c'est tout. Se défend t-il.
-Et bien tu n'avais pas besoin, la prochaine occupe toi de toi!
-Ethan! Sa suffit maintenant, il a fait se qu'il lui semblait juste. Sarah a autant le droit de savoir ce qui m'arrive que vous deux. Arrête de t'en prendre à lui, tu ne pourras pas la protéger éternellement.
-Peut être mais il est trop tôt! Je lui aurais dit quand tu serais sortir de l'hôpital!
-Et elle t'aurait reproché de ne pas lui avoir dit plus tôt!
-Qu'est-ce que t'en sais? Tu ne l'as connais pas autant que moi, je te rappelle que j'étais la pendant ses trois dernières années et toi pas! M'écriais-je encore plus fort.
-... C'est bien de me reproché des choses alors que je n'avais pas le choix. Tu ne peux pas te mettre à ma place, tu ne peux pas comprendre. Dit-elle tout bas.
Je pense que j'ai merdé, sous le coup de la colère j'ai dit des choses que je ne pensais pas.
Je n'arrive pas à me retenir quand il s'agit de ma sœur. C'est un sujet très sensible. Je sais que Maxime y est aussi attaché, qu'il la voit comme sa petite sœur, je sais aussi que maman n'avait pas d'autre solution que de partir c'était pour notre bien à tous.
Je m'en veux tellement, parfois la colère peut nous faire dire des choses atroces que l'on regrette tout de suite après.
-Mince! Je suis un idiot! Je ne pensais pas ce que je disais. Je m'excuse Maxime, je sais que tu veux protéger Sarah peut être même autant que moi. Elle mérite aussi de savoir ce qui se passe ici. Maman je suis désolé, je ne pensais pas ce que je t'ai dit, je sais que tu n'avais pas d'autre choix. Tu ne m'as pas élevé comme ça, j'ai merdé!
Aussitôt je me lève de mon siège et sors de la pièce, j'ai besoin d'être un peu seul.
Je veux retrouver ma vie d'il y a 3 ans, quand je me disputais avec Sarah, quand les parents s'aimaient comme au premier jour, c'était la joie à la maison tous les soirs.
Je remonte dans la chambre une bonne heure plus tard. J'hésite un moment avant de toquer mais décide finalement de le faire.
Je rentre et reste près de la porte en attendant de voir leurs réactions.
-Tu en as mis du temps, on t'a attendu pour appeler ta sœur.
-Je suis désolé pour ce que je vous ai dit. Murmurais-je.
- Viens-la! Annonce ma mère. C'est oublier, j'ai passé trop de temps éloigné de vous, je ne veux pas que une bêtise nous éloigne. Je t'aime mon fils.
-Je t'aime encore plus maman.
-J'ai aussi le droit de me joindre à vous, ça à l'air super les câlins collectifs. Rit Maxime.
-Avec plaisir, il reste une petite place. Taquinais-je.
-Viens par ici mon nouveau bébé! Sourit-elle.
Au bout de quelques minutes de câlins collectif. Je lâche tout le monde et prend mon téléphone, au moment où je m'apprête à faire le numéro de Sarah. Je décide que c'est Maxime qui doit le faire.
-Maxime appelle Sarah, elle sera contente de t'entendre mais je veux aussi lui parler!
-Tu peux le faire aussi tu sais?
-Je veux que tu le fasses, elle peut compter sur toi aussi à présent.
Il me sourit et compose son numéro, je peux voir de la fierté dans les yeux de ma mère. Je pourrais presque voir une larme au coin de son œil, je la prend dans mes bras et lui embrasse le haut du crâne.
À cet instant, je me demande comment j'ai fait pour vivre autant de temps sans ma mère, elle est tellement importante à mes yeux. Elle m'apprend énormément de chose, je suis fière d'être son fils.
***
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