5h06

L'aube se lève et aveugle quelque peu l'ex espion. 

5h07

Clint écoute la radio dans sa voiture banalisée. C'est une chanson française, une vieille chanson des années 60. Il reconnaît certains mots. Natasha connaît cette chanson par cœur, elle l'avait chanté dans un bar à Budapest dans une de ses missions. C'était une de leur première mission ensemble, ça faisait des années. Elle était brillante dans son rôle de chanteuse française.

Son téléphone vibre. Enfin.

5h08 

Il démarre le moteur de la voiture, bientôt Natasha écoutera cette chanson avec lui. 

Déjà sur place...

6h30

Steve Rogers dans sa tenue de soldat entre par la porte arrière du bâtiment, d'après les informations trouvées par Stark, elle devrait être ici. Le bâtiment semble vide, sans bruit. Une sensation étrange le prend, comme s'il était tombé dans un piège. 

6h40 

Selon le plan de Tony qui s'affiche sur son téléphone, Steve est maintenant au coeur du bâtiment pourtant il n'y a rien ni personne. On dirait une vieille usine désaffectée. Son coeur bat fort dans sa poitrine, et s'il ne retrouvait pas Natasha ? Notre héros national avait beau être un optimiste de nature, il connaissait la peur et tout ceci lui semblait trop étrange. Il essayait d'éloigner de ses pensées le visage de Natasha, et si elle était blessée ? Il essayait de toute force de repousser sa peur de la retrouver morte. Il perdrait les pédales. Il en serait incapable. Il ne pouvait pas encore perdre une amie.

6h50 

"Clint. Elle n'est pas là." La voix de Steve est professionnelle, comme si ce n'était pas son amie qui était retenue quelque part.

"Le signal dit quoi ?" Demande celui-ci bien plus impatient. Steve entend une musique derrière lui et quelque klaxons.

"J'y suis. Tout est vide et épuré." Répondit Steve la voix tendue, tous ses sens en alerte. Il entendit Clint pester et jurer. Pour une fois Steve ne se permit pas de le reprendre. Il avait lui aussi envie de casser quelque chose. 

"Steve. Il doit avoir un souterrain !"

Et l'espoir revient et vous prend au tripes.

Et soudain on est plus fort et on fonce vers la lumière.