CHAPITRE 8

MIKE

Après tant de temps dans les ténèbres j'émerge enfin... et je le regrette aussitôt. Ma poitrine me fait mal, mon œil peine à rester ouvert, mon corps est trop faible pour faire le moindre mouvement. On dirait un légume, bon un très appétissant légume. Quelqu'un me serre la main. Je tourne la tête pour apercevoir la chevelure blonde de Marty en dormi sur le drap. Petit à petit je prends conscience de ma situation. Perfusion dans le bras, lit médicale, patchs et lourd bandage dans la poitrine : on m'a tiré dessus. Bizarrement ça fait le même effet qu'une bonne grosse cuite. Je dois à être à New York dans un appartement en sécurité. Je vais pouvoir me laver, rasé cette horrible barbe, revoir Lincoln et ne plus jamais les quitter. Mais les souvenirs que je tente d'oublier reviennent. Je ne suis pas à la maison. Les murs de bétons, l'éclairage pourri, les barreaux et l'odeur de la prison. Je suis de nouveau un animal en cage et Marty avec moi. Bordel mais qu'est-ce qui fout là ? Délicatement je le réveille. J'ai besoin de réponse. Il grogne, mécontent qu'on le sorte du sommeil, mais lorsque ses yeux se posent sur moi il sourit. Instant j'oublie la merde dans laquelle on est. Il n'y a que lui et moi.

— Putain de bordel de merde, tu es réveillé, me dit-il en me prenant dans ses bras.

Je grimace et le sers contre moi.

— Moi aussi je suis content de te voir, je réponds.

Nous restons comme ça quelques instants. Son odeur, sa peau, sa présence m'ont tellement manqué. Il m'a tellement manqué. Notre étreinte prend fin pour que nos bouches se lient. Comment fait-il pour m'apaise et m'inquiéter ? Comment fait-il pour me faire ressentir autant de chose alors que j'ai tout enfermer ? Comment fait-il pour que je l'aime et le déteste ? A contre cœur nous reprenons notre respiration et tête contre tête je lui demande :

— Que s'est-il passer ? Qu'est-ce que tu fous ici ? je murmure.

Il m'apprend ce que je sais déjà : son idée foireuse de l'échange, la fusillade et la balle que j'ai pris.

— ... et on s'est fait enlever.

Se "on" me rend fou. Il aurait dû m'écouter et fuir quand je lui ais dit. Il aurait dû me laisser mourir. Mais on s'est tout les deux que c'est impossible. Malgré la colère en moi, je n'ai pas envie de m'emporter contre lui. Pas maintenant. Pourtant il faudra qu'on parle et de beaucoup de chose.

Pour l'instant on va se contenter de survivre, de se reposer et de s'aimer...

Quatre jours passent. Ils ont viré le lit médicalisé au bout deux, mais ils m'ont laissé sous perfusion sous les ordres de Marty. D'après lui il me faut encore quelques jours de médicament, avant d'être totalement remis sur pieds. Ce matin il vérifie mes plaies, les nettoie et enlève enfin ses points de sutures qui me grattent. Je profite de ce moment pour lui poser une question qui me taraude l'esprit depuis quelques heures, ce matin au réveille un souvenir m'est revenue. En plus de Lincoln et Marty, un lieutenant de police était avec eux pour me sauver.

— Qu'est-ce que vous faisiez avec le lieutenant qui m'a mis en taule ?

Il s'arrête surpris par ma question et se remet aussitôt au travail.

— C'est un vieil ami à moi, il s'appelle Andrew et je l'ai convaincu de nous aider. A l'heure actuelle, il doit être avec Rick tentant de trouver un moyen pour nous sauver.

— Pourquoi tu ne me l'a pas dit plus tôt, genre il y a deux ans quand je l'avais au cul ?

Je tente de rester calme, mais ma respiration saccadée, mes sourcils froncés, mes poings serrés et le ton froid de ma voix ne trompe personne.

— Tu veux vraiment qu'on parler de ça. Il a beau être mon ami il reste un flic et je ne peux pas m'en servir quand ça te chante. Sérieusement qu'est-ce qui t'arrive ?

Mes phalanges deviennent blanches et je retiens toute les mauvaises choses que je veux lui balancer à la figure.

— Rien, je suis désolé. Je suis un peu sur les nerfs en ce moment.

Je n'étais pas tout à fait sincère, il avait bien quelque chose qui me ronger depuis des mois, un comportement qui me blesser et qui s'était transformé en colère depuis que j'avais disparu. Il avait été ma boue de sauvetage à certain moment et dans d'autre je lui en voulais. Il finit le bandage tandis des coups de matraque nous font relever la tête en direction des barreaux. A chaque fois je frisonne, la dernière fois que quelqu'un à pénétrer dans ma cellule je suis ressortie avec un œil en moins. La porte s'ouvrit et la peur s'accroche à mes tripes, jamais, malgré tout ce que j'avais enduré, je n'ai connue une angoisse pareille. Six gardiens pénètrent dans la cellule et celui qui semble être le chef prend la parole.

— J'ai assez attendu et j'ai besoin de réponse. Vous semblez assez en forme pour parler et cela suffira.

Je n'aime pas ce qu'il sous-entend. Rapidement nous sommes saisi, je tente de me défendre mais ma perfusion m'empêche, tandis qu'une chaise est déposer. On m'installe de force m'attachant les pieds et les bras alors que je me débats.

— Qu'est-ce que vous lui faites ? je ne cesse de répéter pendant qu'il serre ses liens.

Marty est pendu par les poignets, ses vêtements sont arrachés, il ne reste que son caleçon. Ils n'ont pas le droit de faire ça, ils n'ont pas le droit d'exposer ma faiblesse comme un putain de trophée. Je ne cesse de gigoter au point qu'ils sont trois pour maintenir la chaise. Je comprends enfin ce qu'ils s'apprêtent à faire. Un fouet fait son apparition dans les mains de notre ravisseur, amplifiants ma rage qui se bat en duel avec ma terreur.

— Ne faite pas ça ! C'est moi qui est les réponses pas lui ! je crie.

— Jay écoute-moi, ça va allait, me rassure Marty.

Non rien ne va, il ne connait rien de la douleur. Il ne sait pas comment la gérer, ni la surmonter, il ne sait pas ce que ça fait quand une balle vous traverse, ni la brûlure d'une lame d'un couteau. Je sais que c'est un moyen pour lui de me dire de ne pas parler, de me rassurer, mais ça ne marche pas. Au premier coup son corps se tend, il est hurle et une marque sanguinolente à fait son apparition sur sa cuisse gauche. Je vois les larmes rouler sur son visage tout comme je sens les miennes. Il me fixe avec une détermination qui me brise. Je continue de me débattre et cette fois j'arrache presque ma perfusion.

— Putain de merde qu'est-ce que vous voulez ?! je hurle.

— Très bonne question. Je veux savoir où est le bunker de l'organisation Watson.

Kaitlyn m'avait emmené là-bas à l'âge de seize ans, un an après mon arrivé, elle me confier le plus gros secret de l'organisation. La plupart des agents n'était pas au courant de ce complexe souterrain. Je n'ai jamais su pourquoi elle avait une confiance aveugle en moi, pourquoi elle voulait faire de moi son bras-droit ? Pour se rendre là-bas on avait pris un avion et atterrir dans un désert sableux. Une grange dont il suffisait de montrer son œil, sa main, faire entendre sa voix finissait par se déverrouiller. Bien sûr, elle avait fait rentrer mes empreintes dans le système, grosse erreur puisque quelqu'un a finit par découvrir que j'étais l'un des seul à pouvoir l'ouvrir. A l'intérieur des rayons d'armes trônaient, tous les types de couteaux, de mitraillette, de bombes il était exposé. Elle m'expliqua que c'étaient tous ce qu'on ramener des missions, qu'on les protéger. Mais maintenant je sais que c'était une sécurité, un moyen de faire pression sur le gouvernement si il venait à découvrir ce qu'elle faisait. Là dedans il avait assez pour sauter plus d'un pays, pour tuer des millions de gens. Elle m'a fait promettre de garder le secret, c'est surement le seul que je n'ai jamais révéler, trop dangereux. A l'heure d'aujourd'hui j'aurais préférer tout ignorer de cette endroit.

Un claquement sourd suivit d'un crie étrangler me ramène violemment à la réalité. Une nouvelle entaille s'étend le long de son abdomen. La sueur et le sang coulent sur son corps, il ne cherche pas à se défendre et ça me tue. Le bourreau comprend à mon regard que je ne répondrais pas, même si les mots veulent franchir ma bouche et arrêter cette horrible torture. Les coups recommencent, ils se succèdent dans des bruits macabres, mon corps est tendue je n'arrive plus à me débattre, ni à crier pour que tout ça ne cesse, ni à détourner l'œil. Je préfère subir toutes les horreurs du monde que devoir la détresse, la peur, la douleur déchirer son visage à chaque nouvelle plaie. Je ne sais pas si je serais capable d'endurer ça encore longtemps, le voir s'affaiblir et tenter de relever la tête vers moi, son courage et sa détermination me brise.

— A ce que je vois il ne tient pas suffisamment à toi pour parler, chuchote le chef.

— Vous... vous ne le connaissez pas, répond Marty dans un rire.

J'ai envie qu'il me supplie de parler, mais il ne le fera pas et moi non plus. Je ne veux plus le décevoir, je ne veux plus voir un sentiment de trahison dans ses yeux. Je tente de lui faire comprend que je ne peux plus supporter tout ça, que j'ai le pouvoir de tout arrêter.

— Tu dois tenir... bon, dit-il entre deux coups qu'il défigure un peu plus le corps.

— Si vous le tuer, vous n'aurez plus aucun moyen de me faire parler.

Le bourreau s'arrête nette, il sait qu'il tient entre ses mains le pouvoir de m'anéantir et comme tout bon tortionnaire il fera en sorte que l'agonie soit long et douloureux. Il doit me pousser à bout et me faire parler avant de le tuer devant mes yeux. Je sais comment ça marche et mes paroles ont suffi à lui montrer que ça ne sera pas facile.

— Détachez-le je me suis assez amuser pour aujourd'hui.

Le corps de Marty tombe comme une pierre contre le sol et il gémit, se recroquevillant sur lui-même les larmes ne cessent de couler. Une fois la moitié des hommes partis je suis libérer comme un animal dans un zoo, l'un d'eux me dompte avec un taser faisant en sorte que je reste passible. Au contraire de mes autres ravisseurs, ils sont conscients de ma dangerosité et ce n'est pas à mon avantage. Une fois seuls, je me précipite sur Marty tandis que des compresses, du désinfectant et des bandages me sont balancés. Après ça ils vérifieront la cellule et plus encore pour vérifier que rien n'a disparu.

Je redresse mon compagnon mes mains de chaque côtés de son visage, avant de le serrer doucement contre moi, ses bras meurtrie m'entourent malgré la douleur. Le soulagement de sentir son cœur battre contre mienne m'arracha quelques larmes. Un instant je me sépare de lui et nos lèvres sellent nos corps à nouveau. Je lui transmets tout l'amour et la peur que j'ai eu de le perdre, je ne veux plus revivre ça, plus jamais.

Après avoir retrouvé nos esprits, il insiste pour soigner seul ses blessures et j'accepte. Je ne supporte pas de voir ce que le fouet à fait à son corps. Je m'assois dans un coin, loin de ses grognements de douleur et fixe les barreaux. J'ai fait en sorte que mon œil droit ne puisse pas le voir.

— Pourquoi Marty ? Pourquoi tu m'as obligé à ne rien dire ? je demande froidement n'arrivant plus à contrôler ma colère.

— Ils nous auraient tué tout les deux si tu avais parlé.

— Et il n'aurait pas pu te torturer si tu t'es barré comme je te l'avais demandé !

— T'aurais préférer que je te laisser mourir, je ne peux pas faire ça et tu le sais très bien ! s'emporte-t-il à son tour.

Je me lève brutalement faisant face au mur avant de me tourner vers lui, mon œil bleu n'étant plus qu'une mer déchaînée.

— Parce que tu m'aime c'est ça ? Arrête de te foutre de moi Marty, si m'aimais tu serais resté à Philadelphie comme je te l'ai supplié tellement de fois de le faire !

Il rit sans joie, seulement de la tristesse comme si il venait de comprendre quelque chose.

— Le problème depuis le début c'est ça, ce n'est ni Andrew, ni le fait que je t'ai sauvé la vie, c'est que tu crois que je ne t'aime pas, que je te blesse par plaisir. (ses yeux sont devenus rouges) Tu te trompes, ça me fait mal autant qu'à toi, Jay. J'ai eu beaucoup de temps pour réfléchir à la peur que j'avais de m'engager de nouveaux avec toi, pourquoi je préférer fuir et nous blesser plutôt qu'on soit ensemble. En effet je suis effrayé que ça merde de nouveau, la première fois ça m'a brisé et j'ai peur de ne pas me relever si je te perds encore. Je ne suis pas parfait Jay et tu ne l'est pas non plus. J'ai toujours était plus doué pour cacher mes sentiments que pour les dires et tu devrais le savoir. Souviens toi la première fois que tu m'as dit je t'aime j'ai paniqué, mais tu étais là pour me dire que j'avais tout mon temps pour le dire, que tu voulais juste que je sache ce que tu ressentais. J'aurais dû t'en parler plus tôt, mais j'en n'ais pas eu le courage, ni la force. Alors maintenant, est-ce que tu voudrais me donner une seconde chance ?

Je me rapproche de lui, ses paroles ont fini par m'apaiser et j'ai compris. On avait perdu du temps à se blesser sans prendre la peine d'en parler. Je le brusquer et ne pensais qu'à moi. Je ne ferais plus cette erreur. Je m'agenouille afin d'être à sa hauteur et je presse mes lèvres contre les sienne. J'étais plus que partant pour tout recommencer, plus que partant pour passer ma vie à ses côtés. Ses mains se posent de chaque côtés de mon visage, approfondissant le baiser, liant nos langues ensemble. C'est comme une long valse, où nos lèvres se mouvant et s'emboîtent comme des danseurs ne voulant plus quitter la scène. Pour la première fois depuis qu'on m'avait enfermé je ressentais de nouveau du plaisir et je ne vais pas m'en plaindre. Mes bras resté le long de mon corps, j'aimerais tellement le toucher, calmer mon impatience de ne faire qu'un, mais je ne veux pas prendre le risque de lui faire mal. Je mordis sa lèvre inférieure et un gémissement roc passe sa bouche, ce doux son m'avait manqué et renforce mon érection. Marty me repousse doucement, du désir dans ses yeux marrons.

— Aide moi à finir mes bandages, me demande-t-il tentant de reprendre sa respiration.

— Est-ce qu'après tu me laisseras te donner du plaisir ? Tu me laisseras prendre ta douleur ?

Il sourit.

— Je ne sais pas si tu as remarqué mais nous sommes dans une prison.

Je commence à désinfecter, recouds les plaies et les bander avec tendresse tout en lui répondant.

— Je n'ai pas envie de mourir sans l'avoir fait une dernière fois.

— Pourquoi dans ta bouche ça sonne tout sauf romantique ?

Nous explosons de rire, décompressant de tout le stress, l'inquiétude que nous avons éprouvée aujourd'hui.

Marty a fini par m'enlever ma perfusion sous les ordres du ravisseur. De mon côté, j'ai terminé ses bandages qui couvre presque la moitié de son corps, il m'a fallut tout mon courage pour ne pas déclencher une bagarre quand les gardes sont venus tout récupérer, vérifiant que rien ne manquer. Une fois seul, je prend le drap qui nous sert de lit et trouve un moyen de l'attacher. Les gardiens me regardent méfiant et je leur fait un sourire malicieux à défaut de pouvoir leurs faire un clin d'œil. Ils n'ont pas mis longtemps à comprendre ce qu'on allait faire et je souris à la tête qu'ils font. Obligé de rester ici, ils ne pourront pas fuir les gémissements et les cris, rien que cette idée me remplit de joie.

Après avoir fini mon installation, je me tourne vers Marty, il n'a pas quitté la caisse en bois, ni remis ses vêtements au contraire il me sourit, du désir dans les yeux et écartant les jambes comme une invitation. Il est l'homme le plus courageux que je connaisse, il est traumatisé et les cauchemars ne tarderont pas à arriver, mais il ne montre rien et je ferais en sorte d'être là le moment où il aura le plus besoin de moi. Je m'approche, l'excitation ayant pointé le bout de son nez, je m'accroupis devant lui et me mord la lèvre quand il descend son caleçon. Bordel son engin dur et humide m'a manqué. Mes mains s'appuient sur le bord de la caisse, mais il les déplace sur ses cuisses blessées. Avec lenteur je m'approche de son sexe et il grogne d'impatience quand mon souffle chaud le caresse. Ma langue se pose enfin, ses mains agrippent mes cheveux et je le sens se cambrer tandis qu'elle lèche chaque partie de son membre. Puis ma bouche s'empare enfin et goûte au désir que je lui provoque. Son sexe pulse dans ma bouche. Ma barbe de trois jours taquine ses cuisses. Je sens son bassin m'imposer un rythme tandis que ses gémissements me font bander à m'en faire mal, mais ça en vaut la peine. Je m'applique faisant en sorte que le plaisir dure le plus longtemps possible, qu'il remplace la douleur. Je sens du liquide pré-éjaculatoire sur ma langue tandis qu'il tire mes cheveux en arrière. Un dernier coup. Un gémissement. Et je me retire. Je le regard : il est haletant, en sueur, son sexe toujours en érection et ses yeux qui en réclame encore. Putain comment fait-il pour être si beau ?

— Pourquoi tu m'arrête ? je demande d'une voix roc de désir.

— Parce que je veux venir en toi espèce d'idiot.

— T'es conscient qu'on a rien pour se protéger ou pour se laver ?

— Je sais, mais tu es le seul avec qui j'ai couché et même si tu es allé voir ailleurs je sais que tu t'es protéger. Et pour être honnête le lavage s'est pas ma priorité, alors t'attend quoi bordel, me supplie-t-il.

J'enlève mon tee-shirt, en voit valdinguer mon jean et mon caleçon. Mes cicatrices sont au grand jour et je ne peux m'empêcher de penser au nombre de fois où sa langue, ses mains sont passés dessus. J'aime la façon dont il me regarde. J'aime la réaction de son sexe qui se durcit encore et son regard qui perd patience. Je l'embrasse avec passion et fougue. Nos barbes se frottant l'une contre l'autre. Nos lèvres en sont rouge et gonfler d'avoir été malmené. Ses mains se posent sur mes fesses et taquine mon entré m'insistant à faire quelques chose. Je gémis, avec douceur et prudence je mets à califourchon sur lui, sentant son sexe me pénétrer. Mes yeux se voilent de plaisir, ma respiration s'accélère tandis que mes mains décoiffent ses cheveux et que mes lèvres refusent de quitter les siens. Les va-et-vient commencent nos torses se frôlant à chaque coup, je sens ses doigts s'enfoncer dans mon dos. J'y vais doucement pour éviter d'arracher les bandages, pour ne pas brûler ses cuisses, mais il mord le lobe de l'oreille je gémis plus fort.

— C'est tous ceux dont tu es capable, me provoque-t-il dans un murmure.

J'accélère la cadence, ne laissant aucun temps de repos, je monte et descends sur son membre. Je le vois perds pieds, ses hanches suivant mon tempo, ses yeux se volant tandis qu'il se cambre, tout en serrant mes fesses et que ma bouche lèche et embrasse sa pomme d'Adam. Je sens son liquide se rependre entre mes cuisses tandis qui jouit mon prénom et avec quelques va-et-vient sur mon membres j'atteins l'orgasme, mon sperme sur son ventre s'étalant entre nos corps. Je me presse contre lui, épuiser, tandis que nos bras nous enserre. Nous restons comme ça, aucun de nous n'a envie de bouger voulant être prisonnier de ce moment à jamais...

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