CHAPITRE 3
LINCOLN
— Voilà mon appartement, nous annonce Andrew, je prendrais le canapé, Marty tu auras ma chambre et Lincoln la chambre d'amis. Vous faites comme chez vous à condition de ne pas foutre le bordel.
Son regard froid à mon égard veut tout dire. A la moindre erreur, il me renvoie en taule. Nous avons accepté d'habité chez lui à contre cœur, en tout cas pour ma part. Marty semble ravi et rassuré. Andrew n'a cessé de nous répété que c'était pour notre sécurité. Je n'en crois pas un mot, il me veut garder à l'œil. Je comprends sa méfiance en vers moi. J'ai tué pour survivre et recommencerai si c'est nécessaire. Moi non plus je ne me ferais pas confiance, si j'étais à sa place. Mais lui comme moi on va devoir surmonter nos désaccords. Retrouvé Mike est notre priorité et notre petit guerre passe au second plan. La moindre hésitation aura des conséquences.
Nos quelques sacs à la main nous finissons par rentrer dans l'appartement. Andrew nous fait rapidement visite
— A droit il y a vos chambres, à gauche la salle de bains. Toute les pièces sont reliés au salon et de l'entré vous pouvez voir la cuisine.
La décoration est simpliste, des murs blanc, un parquet noir, quelques plante pour donner un peu vie et deux, trois photos aux murs. L'une d'entre elle retient mon attention. Il sourit. Cet homme est donc capable d'être heureux. C'est grâce à la jeune femme aux cheveux châtains court et à l'homme d'âge mûr à la barbe grisonnante que ce miracle est possible. Tout les trois abordent l'uniforme de police et les deux plus jeunes tiennent un diplôme dans leur main. Le jour où le lieutenant Andrew Stephen est rentré dans la police.
— Qui est-ce ? j'ose demande.
— Ça ne te regarde, me répond-t-il froidement la retirant aussitôt du mur.
Il l'a regarde à peine et la range dans un tiroir. Je ne m'attendais pas à une autre réaction de sa part. Mais à son grand regret, j'ai perçu la tristesse dans son regard. Apparemment j'ai réveillé de vieilles blessures.
Le seul point où nous sommes en parfait harmonie, c'est notre inquiétude en vers Marty. Depuis que de nouvelles informations son rentrer en compte, on a tout repris à zéro et il n'arrive plus à se détacher de son ordinateur. Je le vois à peine manger et il a définitive renoncer au sommeil. Il va finir par se tuer s'il continue comme ça, mais à chaque fois que j'essaye de lui en parler, il me devance tentant de me faire culpabiliser.
En début d'après-midi, après avoir démissionné de mon emploi à Philadelphie, Marty et moi tentons de faire une liste des kidnappeurs potentiels. Ils doivent tous avoir un rapport de près ou de loin avec l'organisation Watson. La tâche s'avère plus que fastidueuse. A la fin de l'après-midi je suis censé transmettre une liste à Andrew qui est retourné au poste. C'est alors qu'on sonne à la porte. Après un échange de regard inquiet, j'indique à Marty de se cacher. Je m'empare de mon arme et regarde par le judas. Il n'y a qu'un colis posé sur le paillasson. Avec prudence je le rentre à l'intérieur. Le carton ne porte aucune inscription. Je ne sais pas ce qu'il y a dedans mais la bombe est écarté d'office, le paquet n'est pas assez lourd et trop petit pour en contenir une.
— Marty tu devrais venir voir, je l'appel après l'avoir délicatement ouvert.
— Qu'est-ce qu'y encore ?
Avec inquiétude je lui tends la cassette qu'il y avait à l'intérieur. Son nom est marqué dessus avec du sang. En a un regard on s'est tout les deux ce qui nous attend.
— On n'est pas obligé de la regarder, lui dis-je.
— On doit savoir ce qui lui ait arrivé.
— Tu ne penses tout de même pas qu'il est mort.
Il me regarde tristement, pour la première fois je le vois perdre espoir. Je ne peux pas y croire, je connais Mike, il est comme MacGyver il est capable de se sortir de n'importe quel situation. C'est le souffle court qu'il met la cassette...
MIKE
Une pièce, sombre, froide, attaché depuis des jours. Voilà où j'en suis. Le corps plus que meurtries, pas un bout de peau ne leurs à échapper. Malgré ça ils ne sont pas parvenus à me briser, la torture mentale, physique j'ai donné dans le passé. Ils parviennent juste à me faire rire, rire d'une situation dans lequel je me suis mis tout seul. Je me revois encore m'écraser sur le trottoir, sentir mon corps endolorie par le choc et jurer comme pas possible. Avec difficulté je me suis relevé, des bouts de verre partout et un équilibre plus que douteux. J'aurais bu quelques bouteilles de vodka, j'aurais été dans le même état. Des voix s'élevaient de la fenêtre, rapidement ma situation me revenait en mémoire et je me suis collé contre la façade du bâtiment. Je pouvais déjà les entendre me chercher et avant d'être vu je suis m'engouffré dans une ruelle sombre. Je me suis empresse de sortir mon téléphone. J'étais naïf de penser qu'il avait survécu au choc. Dans le coltar j'ai eu la bonne idée de retourner à ma voiture pour pouvoir rentrer à Philadelphie, il me fallait plus de matériels et l'aide de Lincoln. Bien évidemment il m'attendait, j'étais trop faible pour me battre et je les ais suivi sans rechigner. J'ai eu mille occasions pour me sortir de là mais je n'y pas penser une seconde.
Et maintenant que c'est impossible j'essaye en vain de m'échapper et j'enchaîne les échecs. Une seule fois j'y suis parvenue. Le plan était simple.
— Garde est-ce que vous pourriez m'amenez mon fan numéro un s'il vous plaît. Je sais qu'il a très envie de jouer avec moi.
— Non, me répond-t-il sèchement.
Il ne perdait rien pour attendre.
— OK, vous préférer que je vous décrive dans les moindres détails ce que je vous ferez subir une fois sortit. Commençons...
J'avais à peine évoqué l'idée de l'écarteler qu'il faisait entrer l'obsédé dans ma cellule. Si son boss l'avait laissé faire, je ne pourrais définitivement plus m'assoir.
— Alors prêt à connaitre le coup de ta vie, me dit-il.
— N'exagérons pas non plus, je doute que tu puisses battre mon ex et mon meilleur ami.
Apparemment il avait l'air décidé de me prouver le contraire. Il me dégoutait, il bavait littéralement, on dirait un affamé qui n'a pas manger depuis dix jours. Même moi je n'étais pas dans cet état de manque. Il finit par défait sa braguette.
— Avant d'enfoncer ton engin dans les profondeurs de mes entrailles, tu ne voudrais pas que je te fasse une petite gâterie.
Existé et pousser par ses pulsions, il me détacha. Quel abruti. Il s'empressa de baisser son pantalon, j'en profité pour l'assommé avec sa propre arme. Pour être sûr que son pénis reste dans son pantalon, je lui brisai la nuque. Putain ce que cette sensation m'avait manqué. Je le dépouillais de toutes ses armes, prend les clefs de la cellule et s'est partit. D'un coup de couteau j'ai tué le premier garde avant de partir à l'aveuglette. J'essayais de chercher Marty, il devait être quelques part dans cet immeuble abandonné. L'endroit avait été aménagé pour ressemblé à une prison, l'homme qui m'a kidnappé devait avoir pas mal d'ennemis. J'ai fait chaque cellule, j'ai égorgé, poignardé tous ce qui se trouver sur mon passage. Le sang giflait mon corps et mon visage et ce n'était que le revers de la médaille de tous ce que j'avais subi. Certains tenté de m'arrêter, d'autre ne me voyait pas venir. Je leurs ais posé à tous les mêmes questions :
— Où retenez-vous Marty Cadwell ?
Ils répondaient tous la même chose :
— Je ne connais pas je jure.
Puis quelqu'un à donner l'alerte et une multitude d'armes se sont pointés sur moi. Je n'avais nulle part où me cacher et j'ai lâché mes armes. On m'a ramené violemment en cellule après m'avoir passé à tabacs et taser. Là-bas ils m'ont solidement attaché à une chaise et un colocataire pas très bavard m'a rejoins. Armé jusqu'aux dents, il reste dans un coin comme un I. A leurs yeux je suis leur petite pute, dès qu'ils ont besoin de se défouler j'accepte les coups s'en rechigner, parfois il m'arrive même de tendre la joue.
La porte de ma cellule s'ouvre m'aveuglant au passage, décidément je ne m'habituerais jamais à la lumière divine du couloir. Aujourd'hui il n'est pas tout seul ils sont trois.
— T'as ramené des amis, ça ne devait pas rester entre nous, je me moque.
— Tu vas moins rire dans un instant, me répond leur chef.
Un plateau de torture, une caméra, un drap noir et des lumières sont installés dans la pièce. C'est cool je vais devenir le héros de mon propre film. Justement le tournage commence et le grand méchant répond aux questions que je lui ais temps de fois posé.
— Salut Marty, ça fait longtemps. Qu'est-ce que ça te fait de voir ton petit-ami dans cette état ?
— C'est ex-petit ami, je précise, mais ce n'est qu'un détail. Je vous en pris continuer.
L'homme me fusille du regard et je lui fais mon plus beau sourire d'hypocrite. Je finis avec une nouvelle blessure et du scotch sur la bouche, il aurait dû commencer par ça.
— Tu dois ressentir beaucoup de haine, de triste. Mais le pire l'attend et tu vas savoir ce que j'ai ressenti.
J'étais calme jusqu'à ce qu'on me maintenir la tête sur ma chaise. Je me débats voyant l'un d'eux s'approcher de mon œil avec une petite cuillère. Cette fois je ne rie plus du tout, ils vont beaucoup trop long. Ma tête est maintenu et je bouge autant que possible pas question que je leur facilite la tâche. Malheureusement pour moi il parvient à m'immobiliser. Je hurle, mon corps se contracte quand il commence l'extraction. Le sang coule le long de ma joue. J'ai du mal à respirer. Mon œil se rapprocher de la sorti. Je commence à perdre la vue à gauche. La douleur est insupportable. Mon corps se décontracte. Mon œil valide à dû mal à rester ouverts. Laisser moi m'endormir ! Quand je pense toucher au but une décharge électrique me garde en éveille, quand ce cauchemar va-t-il s'achever ? Dans un hurlement monstrueux le nerf optique est coupé. Une énorme migraine me vrille le crâne, ma paupière se ferme pour de bons quand l'œil est enfin sorti. Ils s'amusent avec, se le jettent comme un putain de jouet. L'estomac en vrac, je me vomis dessus avant de m'évanouir...
***
Le visage flouté du bourreau revient à l'écran.
— J'espère que ce joli spectacle t'a plus. Tu trouveras au fond du carton son œil, c'est la seule chose que tu récupéras de lui, termine-t-il.
LINCOLN
La vision d'horreur cesse enfin et j'ai du mal à croire ce que je viens de voir. Je me précipite vers le paquet. Ils n'ont pas pu lui faire ça.
— Rick ce n'est pas une bonne idée.
Trop tard la vérité m'explose en pleine face. Mon poing trouve le mur de l'entré dans un juron. Je pose ma tête contre le mur, ses cries, son visage déformé par la douleur me reviennent en mémoire. A-t-il pu survivre ça ? Je croyais pouvoir m'échapper de ces images, mais le son de la télé me ramène dans le cauchemar.
— Marty est-ce que tu fous ? La première fois ne t'a pas suffit.
Il ne m'écoute pas, je m'approche de lui. La table basse est couvert de papiers et il vient de passer la vidéo au ralentit. Il recommence, je me mets devant la télé :
— Rick pousse toi.
— Ça suffit rien là-dedans ne nous permettra de le retrouver.
— Qu'est-ce que t'en sais ?! Les gens font des erreurs, laisse des traces. Il suffit de piraté l'irl de la vidéo et...
— T'entends ce que tu dis ! Crois-moi ils n'ont rien laissé au hasard ! On va perdre du temps à chercher des choses qui n'existe pas !
Il me regard froidement :
— Dégage de là ! crie-t-il en se levant du canapé et en renversant la table basse.
Le premier coup me surprend, mais je me laisse faire. Marty a besoin de se défouler alors autant que ça soit sur moi. J'encaisse sans broncher, malgré la douleur de mon visage, ma tête qui me lance et le goût de fer dans ma bouche.
— Marty arrête ! crie Andrew qui vient de franchir la porte.
— Laisse...le faire, je parviens à articuler.
Petit à petit les coups sont de moins en moins fort, il revient enfin à la réalité, ce n'est pas trop tôt. Il me regard effrayé par ce qu'il vient de me faire, mais je le rassure d'un sourire.
— Oh mon dieu, Rick je... je suis désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris.
— Ce n'est pas grave, tu en avais besoin. Je vais vous laisser discuter.
Dans la salle de bains je désinfecte mes plaies. Mon reflet dévoile celui que je suis à l'intérieur, un être brisé. Le sang coule comme des larmes, mon frère, mon premier assassinat et mon meilleur ami forment le tableau de ma culpabilité.
Andrew me rejoins :
— Tu es là pour jubiler ou tu veux m'en mettre une aussi, je demande froidement.
— Je suis désolé, pour Mike et toi. Vous ne mérité pas ça.
— Apparemment ta franchise à des limites. Alors retourne voir Marty je n'ai pas besoin de toi.
— J'essayais seulement d'être gentil, mais ce mot à l'air d'échapper à ton vocabulaire.
Puis il claque la porte. Je l'ai vexé, fais chier. Il va être beau le travail en équipe maintenant.
ANDREW
Un instant, j'ai eu des remords sur ce qui était arrivé à Lincoln, mais vu la façon dont il s'est comporté je n'en ais plus aucun. Je peux comprendre qu'il soit en colère après moi, cependant il n'était pas obligé d'être désagréable.
— Il va bien ? me demande Marty.
Il a repris des couleurs, quand je l'ai quitté il était encore pâle, sa main tremblé sur le verre. Frappé Lincoln a été comme un électrochoc, il avait dépassé les limites du possible pour retrouver Mike, quitte à repousser tout aide, parce qu'il se sentait coupable.
— Si être un trop con signifie qu'il va bien, alors oui il pète la forme. T'as une liste de suspects pour moi. Des gens qui pourraient t'en vouloir. Je vais faire le tour de mes indiques pour voir si ils n'ont pas quelque chose.
— Après ce que tu nous as dit j'étais prêt à supprimer toute nos recherches. Mais j'ai gardé ceux qui pourraient me faire du mal au cas où. Tu penses que l'un d'eux à un rapport avec les mercenaires ?
Je hausse les épaules tandis qu'il m'envoie le mail.
— Cette histoire va mal tourner Andrew, je le sens. Enfin bref, tu trouveras dans les dossiers leurs photos et les raisons pour lesquels ils pourraient être mêlés à tout ça. Au fait n'en veut pas trop à Rick pardon Lincoln, il a besoin d'un coupable à tous ceux qui arrive. Laisse-lui une chance.
Alors lui aussi à changer de noms, je crois que je vais avoir quelques petites recherches à faire. Je hoche la tête et j'examine rapidement les profils. Je vais avoir besoin d'un beau costume. Sans perdre de temps j'en enfile un et me dirige vers la sortie.
— Oh fait merci de nous aidé, me dit Marty.
Je souris et rejoins ma voiture. Avant de démarrer, j'envois des messages à mes contactes pour qu'ils surveillent les autres.
— Tu compté partir sans moi.
Je sursaute, Lincoln vient s'installer à côté de moi. Sa chemise est moitié boutonner laissant les poils de son torse dépasser, ses lacés sont défaits et sa cravate n'est pas mise.
— C'n'est pas possible vous ne pouvez pas rester tranquille cinq minutes.
— Marty m'a dit que t'étais parti, alors je me suis dépêcher de te rejoindre, et puis tu aime me garder à l'œil, je me trompe ? S'il a une info il nous l'enverra. M'informe-t-il en finissant de se préparer.
Il ne veut pas être mis sur la touche, je le comprends. Je déteste quand on m'enlève une affaire parce que j'y suis lié d'une manière ou d'une autre. On sent impuissant et on lutte pour ne pas franchir les limites. Cependant Lincoln n'est pas un policier, c'est criminel qui s'en fout royalement des lois comme il me la prouver à de nombreuses reprises, en l'emmenant avec moi c'est prendre le risque qu'il dérape.
— T'attend quoi pour démarrer ?
Je sors de ma contemplation et me mets en route. Celle-ci se fait en silence, crée des liens avec lui ne m'intéresse pas, je fais mon boulot et je l'emmène en taule.
— Au fait je suis désolé, finit-il par dire.
— Marty m'a demandé d'être indulgent alors j'accepte
— Au fait comment tu l'as connu ?
Je souris en y repensant.
— C'était il y a quatre, cinq ans je crois. Je venais de passer lieutenant et ma première affaire est tombée. Ce jour-là j'ai connu mon baptême du feu, une fusillade a éclaté dans Hell's kitchen au The Press Lounge. On y a mis un de ses bazars, les vitres étaient à remplacés, les fauteuils de la terrasse à rachetés et les clients avaient besoin d'un bon psy. Il y a eu quelques blessés léger, mais on été parvenu à évacuer. Cependant notre seule piste avait une balle dans le ventre. Il répété : "Emmenez-moi à Marty Cadwell". On a finit par accepter, il nous a fallut que quelques minutes pour arrivé à son appartement. Il a été très clair, il le soigner et on faisait profile bas sur ces activités. A contre cœur on a accepté. Il l'a sorti d'affaire et nous l'a remis. Avant de partir, il nous a dits que maintenant on avait une dette en vers lui. Je lui est proposé de devenir mon indique, il a refuser, mais il est revenu sur ses paroles. Occasionnellement il nous a donné des tuyaux sur des pédophiles, des violeurs et autres gens de ce type. Et on a fini par devenir amis. A toi maintenant pourquoi tu as suivi Mike ?
Depuis que je l'avais interrogé, je n'ai cessé de me poser la question. Pourquoi est-il prêt à tout pour lui ? Je tourne vers Washington Park quand il me répond.
— Je l'ai suivi parce qu'il est mon meilleur ami depuis mes quinze ans. Je l'ai vu avec et sans Marty, je l'ai vu se battre pour vivre, je l'ai vu m'apprendre tout ce que je sais. Il ne m'a pas en traîné avec lui, il m'a toujours protégé. Les gens pensent souvent qu'on a toujours été comme ça, des meurtriers. On a toujours fait des choix qu'on pensait juste pour survivre.
Voilà d'où venait leur complicité et leur loyauté. Les pièces du puzzle commencent tout doucement à se mettre ensemble. Mais les zones d'ombres persistent. Nous arrivons enfin au Royale Casino. Nous descendons de la voiture ajustant nos costumes et nous dirigeant vers l'entrée.
— Tu sais au moins qui on cherche, je lui demande
— Le mec qui gère l'endroit et qui a eu Marty comme médecin.
— C'est un beau résumé.
La musique, les cries de joies et le bruit des machines nous entourent quand nous rentrons. La moquette rouge, les chandeliers et les moulures au plafond montré toute la richesse dont avait bénéficié l'endroit.
Nous marchons dans les allées faisant le tour du propriétaire. Je compte une dizaine hommes de la sécurité posté entre chaque table de jeux, trois qui se promène dans les allées de machines à sous et deux postés devant un escalier. C'est là-haut qu'on doit aller, Ferederik Falon, le patron, doit si trouver. Je préviens Lincoln.
— C'est quoi ton plan ? me demande-t-il.
— T'es fort en jeux d'argent ?
— Non et je ne sais pas tricher non plus.
— On passe au plan B. Une embrouille ça marche toujours, je l'informe.
L'idée à l'air de lui plaire et nous nous dirigeons vers le bar. Objectif : Boire, faire semblant d'être saoul, draguer outrageusement la barman.
— J'espère que tes techniques de dragues sont toujours opérationnelles, me dit Lincoln.
— C'est ce qu'on va voir.
Nous défaisons nos cravate, c'est le moment d'être dans nos personnages, chancelant nous asseyons.
— Oh vous êtes belle, tu ne trouve pas Lincoln.
— SPLENDIDE même, dit-il écartant les bras.
Elle sourit exaspérer et nous passons commande : deux shot de tequila. Je le vide d'une traite, je le regrette, c'est fort.
— Joli décolleté, dis-je séducteur. Je pourrais mettre ma tête dedans tellement c'est confortable,
Elle m'ignore et nous ressert, Lincoln lui arrache la bouteille des mains et commence à la vidé. Bordel mais qu'est-ce qui fait ? Après une bonne gorgée il l'a repose.
— Viens Andrew, on y va tu vois bien qu'elle ne veut pas de toi.
La sécurité nous barre le chemin, parfait.
— Vous devez payez la bouteille et vous excusez auprès de la barman, dit l'un d'eux.
Nous refusons et ni une, ni deux nous sommes maîtrisés, désarmer et poussé dans le bureau du boss. L'endroit est intimidant, que ce soit l'homme en costume, où les murs aux couleurs des samouraïs, avec une collection impressionnante d'armes traditionnel, certaines ont l'air d'avoir déjà servit. Je déglutis péniblement, Marty s'est comment choisi sa clientèle. Avec brutalité nous sommes assis sur les chaises, un canon froid poser sur la tempe. Gardant la tête haute et les visages durs, Ferederik Falon prend la parole.
— Alors comme ça on fout le bordel dans mon casino.
— Oui mais pour une bonne raison, je l'informe, on voulait vous parlez.
— Oh je vois et quand vous souhaitez parler à quelqu'un vous saccager son appartement.
Lincoln et moi nous regardons, il n'a pas tord, mais montrer ma plaque aurais mis Marty en danger. Il pourrait penser que ce dernier à divulguer la liste de ses clients à la police, ou pire à des concurrents.
— On n'a pas eu le choix. En ce moment nous tentons de retrouver Mike Jones (il semble surpris) vous avez dû entendre parler
— En effet les journaux ont en parler, il était doué je me demande comment il s'est débrouiller, mais quel est le rapport avec moi ?
— Votre lien n'est pas avec lui mais avec un de nos amis, il me semble que vous le connaissiez bien. Marty Cadwell, votre médecin pendant quelques années que vous avez menacé de représailles, je réponds.
Son regard nous foudroie et ses poings se serrent. Les armes, elles, s'appuient un peu plus sur nos tempes.
— De un Cadwell n'avait pas à vous racontez ça, de deux vous pensez sérieusement que j'aurais perdu mon temps à enlevez quelqu'un pour le faire souffrir. Si je lui voulais du mal, c'est lui que j'aurais kidnappé, et encore, une balle dans la tête aurait suffit.
Nos tempes peuvent respirer quand les pistolets sont posés.
— Maintenant dégager de mon établissement.
A la suite de ça, les interrogatoires se suivent et se ressemble, tout les suspects prétend ne rien avoir avec cette enlèvement. Certain ne voient pas le rapport entre Marty et Mike.
Nous sortons du dernier établissement de ma liste. Je regarde mon portable aucun nouvelle de mes indiques. Lincoln sort toutes les insultes de son vocabulaire et balance sa cravate par terre. Il est frustré et je le suis tout autant.
— Et s'ils avaient tous menti, me dit-il.
— Je ne pensais pas, si l'un d'eux savaient où est Mike on aurait déjà une balle dans la tête.
— On fait quoi maintenant hein ?
— On rentre et on attend des nouvelles de mes indiques. Cette idée ne te plaît pas je sais, mais nous n'avons pas le choix, je lui réponds...
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