CHAPITRE 11

MIKE

— Tendez les mains, nous ordonnes le gardien.

A tour de rôle nous glissons nos mains dans la trappe et les menottes se referment dessus. Ils nous avaient laissé un jour de repos, si on peut appeler ça comme ça. A mon sens c'était plus un moyen de nous faire croire que le pire était passé, mais je sais qu'aujourd'hui on va en baver. J'aurais aimé avoir eu la force de pouvoir m'évader. Je n'en reviens pas que j'abandonne. Ça ne me ressemble tellement pas. Même Marty attend que ça se termine lui qui toujours eu la détermination dans la peau. Je suis fatigué de me battre, peur que mes actes est des conséquences sur Marty. Peut-être que c'est pour cette raison que j'attends que mon heure arrive.

La cellule s'ouvre enfin et deux gardes nous tiennent fermement les bras pendant que deux autres nous tiennent en joue. C'est la première fois qu'on nous sort de notre cellule, cependant je n'ais pas eu l'occasion contrairement à Marty de visité la prison. On est dans le bunker des prisonniers de l'organisation Watson, l'un des nombreux complexes que comptait l'agence. Kaitlyn m'avait expliqué qu'ici on gardé des otages pour l'antiterroriste. Je sais à présent que c'est faux, on l'embauché pour kidnappé des gens et les soldats les plus rebelles se retrouvés derrière ses murs. Au cœur même de ce labyrinthe de cellule on y trouvait une arène. Faite de béton, de murs de grillage et de barbelé. C'était le défouloir des agents, un compte à réglé, un prisonnier qui tente de s'échapper et un combat était déclenché. Quelques fois je me suis retrouvé dans l'arène, j'en suis ressorti à chaque fois. C'est justement là où on nous emmène. Plus on approche plus je me débats et sent l'angoisse arrivé. Je n'ai pas peur de me battre, mais j'ai peur que Marty sois ma cible ou pire qu'il me voit tuer.

— Jay tu dois te calmer, tente de me rassurer Marty.

— T'a aucune idée de ce qui nous attend.

A peine arrivé je suis jeté à l'intérieur tandis qu'il le maintient à l'extérieur. Je suis sur mes gardes, prêt attaquer.

— Qu'est-ce que vous attendez de moi ?! je crie.

— Tu le sais très bien.

Le connard qui nous fait office d'hôte se montre enfin, Marty retenu à ses côtés. Ce que je redoute le plus est en train de se produire. Il n'a jamais vu la violence dont j'étais capable. Il va me détesté et s'enfuir. Je n'ai pas le temps de protester que trois hommes baraqué rentrent dans l'arène. Leurs yeux sont assoiffés de sang et ils pensent pouvoir me battre alors qu'ils le fassent. Je ne bougerais pas, je les laisserais me tuer.

Les premiers coups tombent. Ils attaquent en même temps. Ma pommette se déchire. Mon estomac manque de se vider. Ma lèvre pisse le sang. La violence est telle que je me retrouve propulser au sol. Je souris.

— Jay s'il te plait. Bats-toi. Ils vont te tuer.

Ils ne peuvent pas. Ils ont besoin de moi. Je suis désolé Marty mais je n'ai pas le choix. Je reste à terre et mes côtes sont prises d'assaut. Je sens qu'elles vont céder. Ma tête est comme une balle de ping pong. Malgré la douleur je continue à sourire. Le goût de sang emplie ma bouche et je leur crache à la gueule les énervant d'autant plus.

— Ça suffit ! crie leur chef.

Ils s'arrêtent et moi je reste à terre éclatant de rire. Soudain il pointe une arme sur la tête de Marty. Ses yeux s'écarquillent sous la peur qu'il tente de dissimuler. Je me redresse rapidement. Le corps tendus de colère, mon regard lançant des éclaires. J'aimerais pouvoir masquer cette rage en moi, cette peur. Mais j'en suis incapable quand il s'agit de Marty.

— Tu as trois options : soit tu parles, soit tu te bats, soit je le tue. Qu'est-ce que tu choisis ?

Mon sang ne fait qu'un tour et la rage bouillonnante je me tourne vers mes adversaires. Mes yeux sont froids toute empathie les aillant quitté. Il veut un carnage, je vais lui donner. Ses hommes, retissant, se jettent de nouveau sur moi. Je broie le poing de l'un d'eux qui gémis. Propulse un autre d'un coup de pieds dans l'estomac et déboite l'épaule du troisième. Tout les trois à terre je m'approche du moins blessé pour l'achever. Je suis une machine. Une putain de machine.

— Jay tu n'es pas obligé de les tuer.

J'ai oublié sa présence, mais je ne parviens plus à lutter contre le monstre en moi. Pourtant elle essaye de me raisonner, criant que je le perdrais si je les tuer. Mes mains se posent sur la tête de l'homme. Il tente de se débattre, je lui fous un coup dans l'entre jambe pour le calmer. Puis avec force je lui éclate le crâne par terre à plusieurs reprises. L'os finit par se briser et son cerveau se répand sur le sol. Les deux autres tentent de s'enfuir. Il n'en ais pas question. Mon âme se détruit, l'image qu'à Marty de moi s'anéantis. J'en attrape un et lui brise le cou.

— S'il vous plait... me supplie le dernier.

Je le frappe au visage à plusieurs reprises. Il tombe au sol. Mon pied lui écrase la trachée. Il se débat. Agonise. Mais je n'en démords pas. Je le regard suffoquer avec plaisir et dégoût jusqu'à ce que ça craque.

Mon œil se tourne vers Marty et pour la première fois il a peur de moi. Pire, je le terrifie. A cet instant le monstre me quitte me laissant brisé et anéanti par ce que j'ai fait. Je me déteste. Je hais ce dont je suis capable et la facilité avec laquelle je le fais. Je tombe à genoux, le corps tremblant et les yeux rouges incapable de regarder ailleurs que l'horreur que commise. Je n'avais jamais ressenti autant de détresse après avoir tués.

MARTY

Je suis paralysé devant le massacre de Jay. L'instant d'avant il se laisser faire le sourire aux lèvres et il avait suffi d'une arme sur ma tempe pour réveiller le pire en lui. Son regard était vide seule une infime partie de son être tenter de se battre. Quand le travail fut terminé il me regarde et s'effondre. J'avais déjà vu les dégâts dont il était capable mais jamais je n'y avais assisté. Est-ce qu'il était pris de remords parce que j'étais là ? J'aurais parié que oui, on l'avait entrainé à ne plus rien ressentir mais apparemment j'étais le seul capable de réveiller l'humain en lui. Je veux qu'une chose le prendre dans mes bras et lui dire que je l'aime toujours. Mais l'arme contre mes côtes m'en empêchent.

— Pourquoi vous l'avez obligé à faire ça ? je demande froidement.

— Pour que vous voyez le monstre en lui et que ça le brise.

— Il n'a rien d'un monstre contrairement à vous, parce que lui différencie le mal et le bien.

Il rit avant que deux hommes s'emparent de moi. Je me débats un instant avant de comprends où on m'emmène. Je suis jeté dans l'arène, à peine la porte fermé je me précipite vers Jay. Accroupie devant lui, je prends son visage entre mes mains.

— Je suis désolé, ne cesse-t-il de me répéter.

Pour toutes réponses je l'embrasse avec amour et pardon. Pardon qu'il est eu à faire ça pour me protéger, pardon de mettre retrouver mêler à tout ça. Nos lèvres se quittent enfin tandis que les trois cadavres sont évacués.

— Marty.

Son regard est affolé, il avait prononcé mon prénom avec tant de panique comme si ma présence ici était mauvais signe.

–– Jay qu'est-ce qu'il y a ?

— On doit...

— ...vous entre tuer mais si Mike nous donne les infos votre mort sera rapide.

Il me regarde tristement, il ne pouvait pas donner ses informations et encore moins me tuer. Je commence à paniqué quand un couteau est jeté dans l'arène. Aucun de nous ne peut le faire, mais je sais ce qu'il a derrière la tête. Nous nous relevons, Jay l'arme à la main. Ses yeux reflète l'amour qu'il éprouve, les regrets qu'il l'a et à qu'elle point il est désolé pour son acte.

— Fais pas ça, ce n'est pas la seule solution, je le supplie.

Il observe l'arme avant de poser la pointe de la lame contre son cœur.

— Marty on ne peut pas sortir d'ici, tu ne peux pas me tuer et je ne peux pas tuer. C'est la seule solution.

— Ne m'abandonne pas, dis-je les larmes aux yeux.

— Je t'aime.

MIKE

Je grave son visage dans ma mémoire avant de commencer à enfoncer le couteau. Ma peau se déchirer, le sang chaud dégouliner sur mon torse et ma poitrine tambouriner sous la douleur. Je me concentrer sur la lame et non sur son regard qui me supplie d'arrêter, parce que j'aurais céder. Je le fait souffrir j'en suis conscients. J'en viens à me demander si c'est la bonne solution. Si je meurs qu'à deviendra-t-il de lui ? Je ne sais pas si Andrew et Lincoln le retrouvons à temps. Parce qu'une fois passé l'arme à gauche il mourra dans la souffrance. Tandis que mon cerveau essaye de m'arrêter, mes mains continuent d'appuyer. Je sens que je faiblis et tombe à genoux. Ma respiration devient laborieuse. Mon instinct de survie me balance des images d'un Marty torturer, en sang et cessant de se battre avant de me rejoindre de l'autre côté. Le couteau tombe et ma tête pend.

— Laissez le partir et je vous emmène au bunker.

Dans un rire glaçant notre connard de ravisseur prends la parole.

— Je savais que tu serais incapable d'aller jusqu'au bout, parce que tu ne peux pas lui infliger ça.

Je relève avec difficulté la tête, Marty me regarde les larmes aux yeux complètement effondré. Je suis horrible. Je n'allais pas commettre l'irréparable pour nous sauvé, mais pour me délivrer moi. Les mains contre ma poitrine je tente d'arrêter l'hémorragie, la plaie est profonde mais je devrais m'en sortir.

— Par contre Marty va rester un peu avec nous.

— Non, je ne vous ais jamais mentis alors laisser le s'en aller.

— Tout le monde à besoin d'une assurance, si vous nous menez en bateau nous le torturons de la pire des manières.

Mon petit ami me sourit tristement et me prend dans ses bras.

— Ne t'inquiet pas pour moi et fais ce que tu as à faire. Rick et Andrew me retrouvons.

— Rappelle-toi qu'à la fin de cette histoire je t'emmènerais au Texas, en pleine cœur du désert.

Je l'embrasse et de force nous sommes séparons, aucun de nous ne lutte et nous regardons tristement l'autre parti pour je l'espère mieux se retrouver.

C'est le cœur lourd que je suis tiré jusqu'à l'infirmerie. Le médecin observe le cratère de mon œil gauche avant de m'offrir un cache œil. Puis il attaque les points de suture, comme à mon habitude je refuse l'anesthésie locale. J'ai besoin de la douleur pour me pardonner mes actions. Une dizaine de garde me tiennent en joue, ils ont peur de moi et ça me plait, car si je le voulais je pourrais tous les tuer.

— Alors comment va mon patient préférer ?

— Pourquoi vous voulez les armes ? je répond en grimaçant.

— Elles me permettront d'accroire ma puissance sur cette putain de ville. Elle deviendra mon royaume de terreur.

Un rire nerveux m'échappe, il me faut vraiment un plan parce qu'il n'est pas question que ça arrive.

— Vous m'en croyez incapable ?

— Non, mais si vous y parvenais vous m'aurez pour ennemis.

C'est à son tour de rire, il croit pouvoir se débarrasser de moi, jusqu'à maintenant personne y est parvenu. Les points terminés je suis trainé comme un prisonnier à l'arrière d'un fourgon.

— On doit prendre un avion si vous voulez aller là-bas, dis-je.

Sans un mot il ordonne au conducteur de prendre la route d'un aéroport privé. Et c'est avec tristesse qu'on m'éloigne du bunker. Je me fais alors la promesse de ne plus jamais être séparer de Marty...

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