Chapitre - 5
Étant donné que ça fait super longtemps j'ai décidé de réunir 2 chap. Du coup il y aura 2 pdv.
Ce chapitre est très nul, je l'avais écris il y a plus de 3 mois et c'est une catastrophe. Je me rattraperai au prochain :)
Point de vue Eren
2 mois se sont écoulés. Durant ces 2 mois, tout s'est passé très rapidement.
Le nouveau, Livaï, fait désormais parti des populaires. Il fait parti de ce groupe qui a fait de moi un paria dans cette école.
Moi qui pensais qu'il serait différent. Du genre beau gosse au grand coeur.
Au final il a choisi ses amis, son camp.
Ce n'est pas moi qui lui ai fait visité l'école ou qui mange avec lui à la cantine.
En faite je ne suis rien pour lui.
En réalité on ne se parle pas. On se voit juste de tant à autre lorsqu'il passe avec sa nouvelle bande devant la mienne.
Bon ok ma bande ne comporte que 3 membres dont moi mais voilà c'est quand même une bande.
Nous sommes à côté dans la majorité des cours et pourtant il n'y a eu aucun rapprochement.
Le deuxième trismestre vient tout juste de débuter, les vacances de Noël se sont tout juste terminées.
Aujourd'hui j'ai décidé d'aller en cours en avance, ayant marre de ma routine habituelle.
Lorsque je suis arrivé dans la classe quelques personnes étaient déjà présentes.
- Yo, Eren ! S'écria Hansi.
Hansi est une populaire qui aime trop se faire des potes. Elle est populaire juste parce que c'est la fille de la prof la plus terrifiante du lycée aka Hansi. D'ailleurs ça ne choque personne le fait qu'elles ont le même prénom...
- Salut. Marmonnais-je.
Je m'asseyai à ma place.
Les minutes défilèrent et petit à petit la classe se remplissait.
Soudain mon attention fut captivé par un individu de petit taille. Il se distinguait toujours des autres, soit par sa façon de marcher très désinvolte ou par son regard aiguisé.
Dès qu'il franchit le cadre de la porte Hansi qui se trouvait à ma droite sauta sur ses jambes.
- Hey!!!! LILIIIII-CHAN. S'écria Hansi.
Je ricanai fort à l'entente de ce surnom ridicule.
- Tch. Change de ton, Hansi. Pareil pour toi gamin, t'fous pas d'ma gueule. Cracha le nain.
- À vos ordres... Lili-chan ? Répondis-je, provocateur.
Son regard s'assombrit, et je regrettais d'avoir pris la confiance. J'me sens trop frais ces derniers temps, j'ai l'impression je vis dans le danger.
- C'est Heichou pour toi. Murmura, Ackerman sûrement de sorte à ce que je sois le seul à l'entendre.
Enfin je crois qu'il a voulu murmurer sauf que vu qu'il n'est pas doué niveau discrétion du coup tout le monde a entendu.
C'était super gênant parce que de 1 toutes les filles me regardaient méchamment, et de 2 bah mon pantalon était devenu un peu serré... et pourtant j'ignore la signification de ce qu'il a dit.
Je jetais un regard vers Livaï, un sourire satisfait avait pris place sur son visage. Ok il l'a fait exprès.
Après ça Livaï ne m'a plus adressé la parole de la journée.
Mine de rien je fais quand même un peu pitié à continuer d'espérer quoi que ça soit avec Livaï au bout de 2 mois alors que c'est clair et net qu'il s'en fou de moi.
On dirait trop je suis le petit gay, bizarre et pourri qui n'a que 2 potes.
Bon ok, si on relit depuis le début et bien c'est vrai.
Les cours ont pris fin sans autres événements inhabituels.
Alors que je rentrais chez moi tout en réfléchissant au sens de la vie et au fait que je suis un minable je me suis cogné à un poteau.
C'est vraiment pas mon jour de chance.
J'étais dans la dernière intersection avant d'arriver chez moi mais je n'avais plus la force nécessaire pour continuer d'avancer.
Et là vous vous dites que je suis ridicule parce que je me suis juste pris un poteau dans la tête. Sauf que il faut voir au plus profond des choses : ça se trouve j'ai une hémorragie interne.
Puis même s'il n'en est rien je vous rappelle que je suis un faible.
Vu que je suis un faible mais un homme quand même, j'ai continué d'avancer mais en rampant.
Tout à coup j'entendis quelqu'un ricaner derrière moi, genre les ricanements flippant de la méchante reines dans Blanche neige. Je me suis retourné et je le vis.
Livaï était en train de me suivre.
- Euh... qu'est-ce que tu fiches là ? Dis-je, avec le peu d'énergie que je possédais.
Livaï fut étonné d'être découvert. Il regarda à droite, puis à gauche. Il courut jusqu'à un poteau (celui que j'ai percuté) et se cacha derrière.
Ok.
Le poteau était genre à 5cm de moi parce que je rampe du coup j'avance à genre 10cm/h et là ça fait seulement une demi heure.
- Tu t'es cru dans un film où le héros est trop con et se fait tué parce qu'il n'a pas regardé derrière le poteau ?
- Que je sache tu n'es pas le héros, tu es con et puis d'ailleurs les héros ne sont pas censé mourir... Au faite tu n'as pas regardé derrière le poteau.
Pas faux. Je rampai jusqu'à arriver derrière le poteau. Enfin j'essayais sauf que vous savez je rampe pas super vite.
C'est seulement à la tombé de la nuit que j'ai réussi à atteindre le dos du poteau.
Évidemment Livaï n'était plus là, je ne l'avais même pas vu s'enfuir.
Fatigué je me suis endormi au sol.
Le lendemain comme les miracles n'existent pas je me suis réveillé sur le béton.
Alors que j'étais en train de me relever car j'avais récupérer des forces durant la nuit, j'entendis la voix de mon père au téléphone, provenant de la rue d'en face.
- Comment ça tu ne sais pas où est mon fils ?! Hurlait mon père.
- Bah c'est à dire que... il était bizarre, allongé au sol comme une merde la dernière fois que je l'ai vu. Je pensais qu'il s'amusait à faire de l'escalade inversée mais qu'il rentrerait quand il aurait fini...
C'était la voix de Livaï.
Pourquoi mon père parlait avec mon camarade ?
Pourquoi la nature de leur relation ne me choque que maintenant alors que Livaï a dîné chez nous il y a 2 mois ?
(Au faite vous devez trouver étrange le fait que j'arrive super bien à entendre leur discution, c'est tout bête c'est parce que mon père est un peu sourd du coup il crie quand il parle et il appelle en haut-parleur.)
Alors que j'étais debout et que j'allais enfin me diriger vers la distance qui me sépare de mon foyer, j'entendis mon père dire quelques chose de vraiment vraiment chelou.
- Je ne te paie pas pour aller au lycée et jouer le populaire que je sache. Je te paie pour aider mon fils.
Dites moi que c'est caméra caché ?
Point de vue Livaï
Je sais ce que vous vous dites : que je suis nulle comme agent secret.
Vous n'avez pas totalement tort. Mais la faute à qui ? La faute à dame nature évidemment car si elle n'avait pas fait de moi un dieu vivant je n'aurais pas subi le barrage de populaire et aurais pu poursuivre ma mission sans encombre. C'est ma première mission sous couverture soyez indulgent.
Après que mon patron M.Jäger m'a traité de bon à rien, je suis parti à la recherche du gamin.
Je l'ai retrouvé au même endroit que la veille, il semblait m'attendre.
- Oï Eren, tu fous quoi ? Tes parents risquent de s'inquiéter. Lâchais-je au morveux.
Son regard semblait étrange, il avait l'air sacrément en colère. Peut-être faisait-il une crise d'adolescence ?
- Comment tu connais mes parents ? Questionna Eren.
- Comme ça. Répondis-je du tac-au-tac.
- Puis pourquoi t'es là ? Je te rappelle qu'on n'est pas amis à ce que je sache tu es populaire et moi non.
- Et alors ? J'fais c'que j'veux gamin. Si j'veux m'inquiéter, je m'inquiète et si...
- Arrête de mentir. Mon père te paie. Je sais tout. Coupa le brun.
Comment ça il sait tout ? Il est au courant que je suis un agent secret et que mon vrai prénom est Olivia ?
Livaï --->Olivia, vous faites le lien ?
Ouais j'suis au courant que c'est la honte.
- T'es au courant que je m'appelle Olivia ? Murmurais-je, honteux.
- Euh...nan Enfin maintenant oui. Mais je ne pense pas que mon père te paie pour avoir un prénom aussi laid.
- Merde. Ah t'es au courant que je suis un agent secret, t'aurais pu le dire avant que je révèle mon fardeau sale môme.
- Ouais. Quoi attends une minute... t'es un agent secret bordel ?! S'écria Eren.
- Bah oé. Mais si t'étais pas au courant pour ça non plus, ça veut dire que tu savais rien en faite...
- J'ai cru que t'étais la pute à mon père. Enfin que mon père te payais pour être ma pute ou mon pote. Révéla le beau brun.
- Ah ouais chaud t'as trop regardé petits secrets entre voisin...
- Mais pourquoi mon père a engagé un agent secret ?
Il me croit direct. Chaud j'aurais pu inventer une excuse. Tant pis.
- Tu veux vraiment savoir ?
- ÉVIDEMMENT QUE JE VEUX SAVOIR POURQUOI MON PÈRE A ENGAGÉ UN PUTAIN D'AGENT SECR...
- tch, ta gueule. Grognais-je.
J'accompagnai ma phrase d'un coup de poing dans sa mâchoire.
Il tomba et s'évanouit. Depuis quand je suis aussi violent, bruh ?
Mais qu'est-ce que ce gamin a de spécial qui puisse me rendre aussi faible ? Je n'avais jamais succombé à la panique ni même à mes pulsions.
Je suis tout de même Livaï Ackerman l'élite des agents.
Mais face à ce môme j'ai l'impression d'être un adolescent de 18 ans comme les autres. Un adolescent qui pique des crises, qui a des amis... qui pourrait tomber amoureux.
Ça ne me plait pas du tout.
FIN DU CHAPITRE.
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