Depuis que tu es parti, tu as laissé une place libre, un fauteuil hanté par un fantôme. Je sais que de là haut tu nous guide, même quand je vois ton siège vide. Je sais c'est difficile à dire,  tu as perdu la partie. Malgré tout ça, tu nous a quitté comme un artiste. Et moi qui t'entendais dire "le meilleur est à venir"... toujours optimiste mais qu'attendais tu pour mon avenir?    Mon père excusez le, il ne croyait pas en dieu, mais je suis sa chair, s'il vous plait dites moi que son âme vaut chère et que maintenant il repose en paix lui qui a trop été malheureux en clair toujours en guerre. J'espère qu'il me voit, qu'il m'entend, rit et lis ce que je lui écris dans les cieux. M'a t'il vu pleurer quand pour la dernière fois il a fermé les yeux? Je lui ai pas assez dis je t'aime, est-ce qu'il m'en veut? 

Pour te ressusciter j'orrai appeler tous les marabouts et les druides qui m'avaient suscités toutes les envies et les doutes pour rejoindre les bouts, papa dis moi s'il te plait, pourquoi t'es tu suicidé? Mais bon on fait tous des fautes moi le premier et ça ça se saura, un père comme toi je ne le serai pas, alors qu'est ce que ce sera quand je le deviendrai si tu n'est pas là? moi j't'en veux pas tu le sais, t'es mon père et tu le restera à jamais. 

De la cuisine au salon, de Paris jusqu'à la Chine en passant par tous les avions, de ta barbe jusqu'à tes cuisses avec ton ton pâlichon et livide... Tes coups de poker, tes décisions, tes affirmations, la vie que tu as connue acide comme le citron, ta haine contre les patrons sans jamais prononcer un pardon pour pas te rabaisser toi tu augmenter le son mais aujourd'hui tu as laissé un siège vide! J'me souviendrai du père que tu as été, on va pas se mentir, t'as pas été parfait, t'as fais le con et tu le sais mais quand on es gosse c'est dur à se rendre compte. Mais maintenant j'en suis sûr, je suis fier d'avoir été ton fiston, la tu été en devenant mon daron? 

J'entend encore la mort qui te dis "suis moi, par ici la sortie" en voyant: toi qui la suit sans résister contrairement à ton habitude, t'aurai pu essayer, t'aurai pu rester mais finalement la douleur à gagner et tu es parti dormir à ses côtés et elle n'a pas persister, elle qui dans ta vie avait fini par s'incruster comme un coquillage sur un rocher  . Alors vas y mais sois prudent et reviens vite, y a tellement de chose que tu m'as appris et que tu m'apprendras, pour ça on prendra le temps tu verras! Je chanterai ton nom sur ta tombe et à Olympia. J'entend encore tes conseils qui me guident dans l'obscurité pour mieux me diriger, afin de tout digérer tu me demandais de t'oublier... J'te revois assis là en train de prendre du bide sans bouger mais aujourd'hui papa... tu as laissé un siège vide.

https://youtu.be/e2IjEi6BnH0