Chapter 8✔

Je ne sais pas trop comment je me sens aujourd'hui... Épuisé? Je me suis réveillé vers 9h. Après avoir mangé, j'ai préparé mon horaire de travail. Le Mercredi après-midi, le Vendredi matin, et le Samedi toute la journée.

Aujourd'hui, je ne sais pas trop quoi faire, Sarah n'était
pas là à mon réveille. Je téléphone à Jesy, et elle accepte d'aller en ville avec moi. Nous allons voir un film, manger et nous passons le reste de la journée à marcher au parc. Une journée calme. Lorsque je
rentre le soir, je fais mes devoirs de cette semaine et Sarah est dans son lit.
—Hey, une survivante!
—Pardon?
—Charles se demandait où tu étais. Il pensait que tu étais morte.
Elle éclate de rire et je remarque Charlie sur mon lit. Il se lève et
me serre dans ses bras.
—J'ai essayé de t'appeler aujourd'hui, mais je suis tombé sur ta boîte vocale, explications.
—Euh...J'ai échappé mon portable dans une flaque hier.
—Oh, je suis désolée.
—Ça va, je vais m'en acheter un lorsque j'aurais assez d'argent pour.
—C'est cool. Tu as manqué une sacré fête hier! Dommage que tu n'es pas venue! Harry n'était même pas là pour te déranger.
—Ouais....j'étais occupé.

C'est sûr, il était avec moi!

—Sinon, tu me passerais bien un coup de main pour mon devoir? elledemande en mordillant son stylo. J'accepte volontier et je passe la soirée avec elle et Charlie.

Le lendemain, je me lève de bonheur. Je me sens d'attaque pour cette journée. J'enfile un pull mauve et un jean. Je fais une queue de cheval et je me précipite à la cafétéria afin de commander mon petit-déjeuné. Après avoir engloutie un café et des oeufs, je me rends
à mon cours. J'ai une demi-heure d'avance et je m'installe dans la
salle afin d'écrire dans mon carnet. Je parle de Samedi, de ce que Harry a fait. Lorsque le cours commence, il n'est pas là, je m'attends à ce qu'il arrive en retard comme d'habitude, mais non. Je ne le vois pas
de la journée. Jesy remarque que je suis pertubé alors elle me demande des explications.
—Bah, ce weekend, il s'est passé un truc entre Harry et moi, là il
n'est pas là. Je m'inquiète.
—Vous avez couchés ensemble? elle demande, ébahis.
—Quoi?! Non! On s'est disputé, j'ai échappé mon portable dans une flaque et je lui ai dit d'une certaine façon de sortir de ma vie, c'est ce qu'il a fait à ce que je vois. Mais avant de partir, il a dit
"Ça été cool de te connaître, Grondin. Change pas, reste aussi bornée que tu l'es." Je m'inquiète.
—Se pourrait-il qu'il se soit suicidé?
—Nan, je ne suis pas assez importante pour lui pour qu'il fasse ça juste parce que j'ai dit ça.
—Alors j'en sais rien, je ne le connais pas, mais je sais qu'il a un caractère, alors... Peut-être ça a fait mal à son ergo.
—Mmm.

Lors de la fin de la journée, j'entre dans ma chambre et je trouve un paquet sur mon lit. Un papier est scotché sur la boîte blanche, l'écriture est belle, l'encre est noire.

"Voici un cadeau pour me faire pardonné de mon attitude de l'autre jour. Encore une fois, désolé.  -Harry."

J'ouvre la boîte et découvre
un portable neuf. Un iPhone plus précisément. Une autre note est
placé. "Parce que les iPhones sont mieux que les Samsung." Il vient de se moquer de mon ancienne marque. Je secoue la tête. Pourquoi a-t-il fait ça?

Se rend t-il compte que la marque Apple, c'est cher, et qu'il
vient de dépenser ça pour moi? Je le branche et lorsqu'il s'ouvre, je rentre mes contacts. Voilà un bon exemple de retenir par cœur les numéros est important. Je transfert ma carte dans mon nouveau portable et appelle chez mon fournisseur de mon compte afin de régler mon forfait d'appels limités et de textos limités. Surprise, un certain
Harry aurait appelé quelques heures avant pour demander un forfait appels et textos illimités. Pourquoi fait-il cela? Et en plus, il a donné son numéro de carte afin que ce soit lui qui règle le paiement à chaque mois. Attend que je lui parle à celui-là.

Lorsque Sarah rentre, je me tourne vers elle.
—Tu as le numéro d'Harry?
Elle s'arrête et un énorme sourire naît sur ses lèvres.
—Pourquoi? T'a déja laissé tomber Ced?
—Nan! Je veux juste lui parler, il a fait quelque chose.
C'est alors qu'elle remarque le portable dans ma main.
—Oh! C'est pour ça qu'il en a acheté un!
—Attend, quoi?
—J'étais avec lui lorsqu'il est allé l'acheter, il a jamais voulu me
dire pourquoi, je pensais qu'il en voulait deux, mais maintenant je
comprends.
—Et toi, tu ne l'as pas empêché?
—Hein?
—C'est un peu à cause d'Harry que j'ai échappé mon portable dans l'eau. Alors il m'a acheté ceci en signe d'excuse. En plus, il a changé mon forfait et il va le payer. Tu te rends compte que c'est cher Apple, et qu'en plus, appels et textos illimités c'est hyper cher?
—Attend, tu te plains pour ça? Si je serais toi, j'en profiterais,
c'est pas tout les jours qu'on se fait payer notre portable.

Je pousse un soupir et me rend à la bibliothèque afin de travailler
calmement. Sarah avait mis sa musique rock, alors aurevoir la
concentration. Je ressors de là quelques heures plus tard. Je me rends en ville afin d'aller manger avec Jesy. Après avoir dégusté des nouilles, mon portable sonne. Je réponds tandis que nous embarquons dans la voiture.
—Allo?
-Lili! Il y a une fête ce soir à la résidence afin de célébrer le
début des cours, alors toute l'école doit y être, je t'ai mis des
vêtements et ma trousse de maquillage sur ton lit. Sert-toi. Le
directeur va être là, afin d'évaluer combien d'étudiants va être là, tu viens. Compris?
—Quoi? Mais je...
—Nan, tu viens!
—D'accord.
Je raccroche et Jesy me jete un regard interrogatoire.
—Il y a une fête, toute l'école va y être. On est obligées d'y aller.
—Génial! elle s'exclame.

Nous retournons à ma chambre et je trouve des robes sur mon lit. Une mauve - la première que j'ai porté - une noire - celle de la dernière fête - et une bleu nuit. J'opte pour la mauve, mais elle a dû rétrécir au lavage, elle est plus courte que la dernière fois. Je prends la bleu, mais elle est en dentelle. Trop sexy pour moi, je décide alors de prendre la noir, moins courte que les autres. J'enfile les talons qu'elle me prête et Jesy me maquille. Un smokey eyes, un trait d'eyeliner et du rouge à lèvre, un coup de parfum, des bijoux et nous
sommes prêtes. J'avoue que Jesy est beaucoup plus équipé que Sarah.
Elle porte une robe noire elle aussi, mais son décolleté est plus
intense que le miens. Son maquillage est plus précisé et elle est magnifique. Nous sortons et elle conduit jusqu'à la résidence
universitaire. Nous entrons et je souffle. Sarah avait raison en
disant que toute l'école était pour être là. Il y a tellement de
monde, que nous devons être collé les uns sur les autres, profitant de l'odeur d'alcool et de sueur. Je repère la chevelure verte de Sarah et la salue. Elle porte une robe blanche courte, mais pour une raison qui
m'échappe, elle est trempée, du coup elle est transparente, révélant ses sous-vêtements.
—Euh... Tu es tombée dans un bain?
—Non, je viens de sortir de la piscine.
—Habillé?
—Ouaip! Tu veux un verre?
—Juste un.
—Ouais, tu devrais boire plus afin de t'habituer à être ivre après plus d'un verre.

Elle ricane, se moquant du fait qu'après environ un verre, j'étais déja ivre. Mais soyons d'accord, la Vodka, c'est fort. Elle me fait un Margarita et je le trouve délicieux. Jesy s'en tient à la Vodka.
—Qui est le prochain?
Un homme hurle par dessus la musique et j'interroge du regard Sarah.
—Ils jouent au jeu Bière Pong. Tu connais? Il y a de la bière dans
chaque gobelets. Sur la table est placé 20 gobelets, dix devant chaque équipe, c'est-à-dire, aux deux extrémités. Le but est de lancer la balle de ping-pong dans les gobelets adverses. À chaque fois que la balle tombe dans l'un des verres, l'équipe à qui appartient le gobelet doit le boire et le retirer du triangle. Une fois tout les gobelets vides, l'équipe perdante doit boire tout les verres restants de l'équipe gagnante.
—Oh, un jeu stupide.
—Mais marrant.

Sarah hurle un "moi" bien précisé et je grimace. J'y crois pas, elle va y jouer. L'homme lui demande:
—Qui joue avec toi?
—Lydia.
J'ouvre en grand les yeux et secoue la tête.
—Non je joue pas!
Elle passe son bras autour de mes épaules et m'attire vers la table.
—Si! Regarde, Charles et Jesy jouent ensemble! Ils sont l'équipe
adverse, on doit les battre. Alors aide-moi.

Mon esprit compétitif sort malgré cela et je décide de laisser Sarah commencer. Elle m'indique que le verre qui est devant nous est rempli
d'eau et qu'il serre à rincer la balle. Elle lance la balle qui
atterrit dans un gobelet. Jesy le prend et le boit. Charlie lance la
balle et atteint son but. Sarah le boit. Elle m'approche de la table
et me dit:
—Si tu lances et que tu renverses un verre, tu dois le remplir et le
boire. Bonne chance.
D'une main tremblante, je lance la balle qui renverse un gobelet. Je fais une moue avant de boire le verre. Le liquide est horrible, mais une fois avalé, je suis mieux. Après quelques coups, ma gorge me brûle. À force de lancer, mon tir s'est amélioré, du coup je ne bois que lorsque Jesy ou Charlie réussi. Jesy rate son tir et doit boire son verre. J'éclate de rire, finalement ce jeu est génial. Je m'éclate bien. Moi et Sarah gagnons et elle me tape dans les mains. Une foule s'est formée autour de la table et nous encourage de faire une
deuxième partie. J'accepte après un coup d'oeil vers Sarah. J'avoue, elle a bu plus que moi, du coup je vais devoir boire plus ce coup-ci, sinon elle risque de tomber dans un coma éthylique. L'homme demande qui veut jouer contre nous et Zayn et Louis se portent volontaire.
Nous jouons depuis quelques minutes, j'ai ingurgité plusieurs verres et je me sens bien. J'arrive pour lancer la balle, la foule crie mon nom et je tourne la tête, souriante, et remarque Harry au loin.

Il m'observe, les bras croisés. Je fronce les sourcils et demande à Jesy de me remplacer. Je laisse le jeu continuer sans moi. De toute façon, j'ai assez bu comme ça. Je me rends vers lui, mais il n'est plus là.

Je tourne sur moi-même, le cherchant du regard lorsque le directeur prend le micro du DJ et parle.
—Un moment d'attention je vous prie. Je vous remercie d'être ici ce soir afin de célébrer le début des cours et comme je le vois, beaucoup est sur la fête, alors j'imagine que cela risque d'être dur pour eux demain, alors je vous annonce: Pas de cours demain!!

Tout les étudiants se mettent à crier et je grimace lorsqu'une fille me souffle dans le visage. Je continue de chercher Harry, mais le trouve guère. Je recule lorsque je trébuche sur le pied de quelqu'un. Mon dos heurte le torse d'un gars et je me retourne.
—Tu peux pas faire attention, non!!
Je souris en voyant Harry.
—Aussi désagréable à ce que je vois.
Il baisse le regard et aperçoit que ce n'est que moi. Son regard s'adoucit.
—Qu'est-ce que tu veux?
—Je veux te parler.
-Pour quoi faire?
Une fille me hurle dans l'oreille et je ne cesse de bouger dû au fait des étudiants qui dansent et m'entraîne dans leurs mouvements.
—On peut pas aller dans un endroit plus calme? je hurle par dessus la musique qui fait vibrer tout mon corps et il roule des yeux avant de me prendre la main et de me tirer vers sa chambre. Il ferme la porte
et cela couvre la musique. Je soupire de soulagement et en voyant l'air dur de Harry, je me stoppe net.
—Allez, accouche.
—Euh...je voulais savoir pourquoi tu m'as acheté ce portable? Et pourquoi cette marque qui est beaucoup trop chère? Et au sujet du nouveau
forfait que tu payes, c'est quoi tout ça?
—Putain, tu peux pas poser moins de question? il semble agacé.
—Réponds!
—Je t'ai acheté un nouveau portable parce que le tien était fichu, et je voulais me faire pardonner en changeant ton forfait. Et je me
sentais mal de le changer, mais de te laisser payer tout ça, alors
j'ai donné mon numéro de carte.
—Et pourquoi Apple?
—Samsung, c'est de la merde.
—Non, pas pour moi en tout cas.
—Je m'en fous littéralement de ce que tu veux.
—Je ne comprends juste pas pourquoi tu as fait tout ceci pour moi, nous ne sommes même pas amis et tu es égoïste.
—Écoute, quand on reçoit un cadeau, on est censé remercier la personne et ne pas se plaindre. Alors tu pourrais me remercier. Et si t'es pas contente, donne-le moi et je vais le retourner.

Ses traits m'indiquent qu'il est en colère alors je chuchote rapidement.
—Merci.
—Bien, et puis oui, tu as raison, nous ne sommes pas amis, mais je me sentais mal, car j'ai un cœur.
—Pourquoi tu n'étais en cours aujourd'hui?

Je ne pouvais pas m'en empêcher, cette question me brûlait la langue depuis ce matin.
—J'avais pas envie​, de toute façon, qu'est-ce ça peut bien te faire? Ma vie ne te regarde pas!

Je recule de quelques pas face à sa colère.
—Allez, déguerpis maintenant.
Je sens les larmes venir. Je sais que vous trouvez que je suis
pleurnicheuse, mais je déteste lorsqu'on me cri dessus.
—Pourquoi, pourquoi dois-tu être aussi horrible avec les gens? je demande doucement, fronçant les sourcils.
—Je t'ai déja dit que je ne voulais pas de toi lorsque tu étais ivre
dans ma chambre!

Il hurle et frappe contre le mur, où il laisse un trou. Apeuré,
j'accours de l'autre côté de la chambre. Je fais maintenant dos à sa commode. Debout devant la porte, il observe le trou et pousse un juron.
—Putain! T'a vu ce que tu m'as fait faire? Bordel de merde!!

De plus en plus en colère, il pousse tout ce qui était sur son bureau de travail au sol. Ces choses s'écrasent dans un bruit sourd et je plaque mes mains contre ma bouche. Il lève son pied et le balance contre
sa bibliothèque, auquel des livres s'écroulent.
—S'il te plaît arrête!
Ma demande n'était qu'un murmure dans la tempête qui trône dans la chambre. Dans sa tempête. Mais il s'arrête. La respiration haletante,
il me tourne le dos. Et doucement, il se retourne vers moi. Voyant les
larmes qui ce sont échappés de mes yeux lorsque j'avais peur, il
avance lentement vers moi, les sourcils froncés.

Incapable de me contrôler, les larmes dévalent mes joues et j'essaie de m'arrêter, mais j'ai perdu le contrôle. Je suis effrayé, fâché qu'il soit toujours en train de me crier dessus et triste qu'il soit toujours aussi horrible. Ma respiration est saccadée, des sanglots me secouent, mais je continue de le regarder. Les bras le long de mon corps, j'ai les poings serrés. Il s'approche tout en détaillant mon visage. Seul la lumière de la lune éclaire son visage qui m'observe.
Comme si j'étais différente de lui, que j'étais une créature, il
observe ma réaction avec curiosité. La tête incliné sur le côté, les sourcils froncés, sa bouche entre-ouverte. Il s'arrête devant moi.

Lentement, il approche sa main de mon visage. Tout en essuyant une larme qui roulait, il dit:
—Pourquoi faut-il que je te fasse toujours pleurer?
Sa voix était si basse qu'elle était plus rauque qu'à l'habitude.
—Parce que tu es un être horrible, qui fait du tort aux gens. Tu as un de ses caractères...tu es si arrogant, égoïste, impoli et grossier. Tu
n'es pas capable de passer une journée sans blesser quelqu'un ou être normal. Il faut toujours que tu sois avec cet air dur ou renfrogné. Pourquoi es-tu sans âme?

Il se radoucit et se redresse. Il avait plié les genoux afin d'être à
ma hauteur. Il est si grand qu'il doit penché la tête afin de me
regarder dans les yeux. Il m'observe sans dire un mot, comme s'il en apprenait un peu plus sur moi à chaque geste que je fais. Incapable de
le voir me dévisager comme ça, je tourne la tête et ferme les yeux.

Une main se pose sur mon menton et il tourne ma tête vers lui.
—Regarde-moi.
Il souffle ces simples paroles. J'ouvre les yeux. Sa peau est si
rugueuse. Avec son pouce, il essuie une nouvelle larme et je détourne le regard. Son regard de couleur Jade est si intense que je me perds dans celui-ci. Sans m'en rendre compte, il s'était rapproché de moi. Il est
si proche, que je vois parfaitement son visage. Les détails... Je
baisse le regard sur ses mains. Elles ont pleins de cicatrices sur les jointures et il porte plusieurs bagues.
—Ce n'est pas mon intention, tu sais, de te faire pleurer...Je suis
comme ça. Un horrible être sans âme.
Il parle si bas, c'est impressionnant. Il pose ses mains sur la commode derrière moi et je retiens ma respiration. Il est beaucoup plus proche et je suis coincé, je ne peux partir ou m'éloigner.
—Tu...euh..voulais pas que je quitte ta chambre?
Je demande, mal à l'aise, mais je n'obtiens aucune réponse de sa part.

Il est si proche que je n'ai autre choix que je de le regarder droit
dans les yeux. Il lèche ses lèvres et je descends mon regard sur ses
lèvres charnues et roses. Son souffle chaud sur mon visage, nos respirations saccadés... On dirait que ma respiration a augmenté depuis qu'il est plus proche, et lui aussi d'ailleurs. Sans que je ne m'y attende, il pose ses lèvres sur les miennes et je retiens mon souffle. Je le repousse après quelques secondes, et demande, à bout de
souffle:
—Tu n'étais pas en couple?
Il secoue la tête vivement tout en gardant le regard sur mes lèvres.
—Non.
Lui aussi est à bout de souffle. Il réavance son visage, mais il est
interrompu par des coups sur la porte.
—Harry, Niall est là!
—Putain, j'te jure.
Il part aussi vite qu'il m'avait embrassé et je reste là, dans le
noir, collé contre la commode, le souffle saccadé.

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