Nous montons des escaliers, mais cela nous prend un temps fou avant d'atteindre l'étage. Dû à mon manque d'équilibre, je n'arrête pas de tomber et à la dernière marche, je tombais sur les fesses. Je
rigolais, mais pas Charles.
—Lydia! Tu vas vomir d'une seconde à l'autre, ce n'est pas le temps de
rigoler! il me releva en tirant mon bras et nous entrons dans une
pièce. C'est la salle de bain. Je m'agenouille devant la bol de
toilette et je déverse le contenue de mon estomac dans les égouts.
Charles me tient les cheveux. Lorsque j'ai fini, je me laisse tomber
sur les fesses, toujours à côté de la toilette.
—Tu vas mieux?
—Oui. je dis en fermant les yeux.
—Je crois qu- il fut interrompu par quelqu'un qui cogna à la porte.
—Occupé! il cri et il se retourne vers moi pour parler, mais la
personne ne lâche pas, elle tambourine contre la porte. Il jure.
—Charlie! On a besoin de toi en bas! Zayn se bat! dit la personne de
l'autre côté.
—Merde, (Charles se tourne vers moi) je reviens dans trente petites
secondes! il dit avant de sortir. Je baisse le regard vers mes mains
et compte dans ma tête.

1...2...3...4...5...........30! Lorsque je compte trente, j'attends
quelques secondes afin de voir s'il va arriver, mais non. Je me lève
donc, non sans manquer de tomber dans les toilettes, et je sors la
tête par l'embrasure de la porte. Je regarde à gauche, puis à droite.
C'est un long couloir et il y a des adolescents qui sont sur la fête.
Je dois voir si Charles est là. Je sors et marche vers la droite, mais
j'arrive aux escaliers et je m'arrête, les fixant.

Elles me défient, mais c'est peine perdue, je sais d'avance que je
vais les écrouler si je tente de les descendre seule. Je retourne donc
vers le couloir. Lorsque je passe devant la salle de bain, un gars est
à l'intérieur et je l'entends jurer parce que la personne d'avant n'a
pas tiré la chasse d'eau. Et bien sûre, c'est moi!

Je plaquais une main sur ma bouche afin de retenir mon rire et
j'avance dans le couloir. Parmis toute les têtes blondes que je vois,
aucune d'entres elles ne ressemble à Charles. Peut-être est-il dans une chambre?
Je tourne le regard vers les portes. J'en ouvre une au hasard. Vide.
Une autre, vide. Une autre.
—Chaaaaaarleeees?
Personne. Lorsque j'ouvre l'autre, je fais quelques pas dans la pièce.
Personne, mais comme j'arrive pour sortir, je remarque qu'il y a
quelqu'un. Elle me tourne le dos puisqu'elle est à son bureau. Je
m'approche de celle-ci, d'après ses épaules, c'est un gars et il a une
chevelure brune et bouclés. Je me mets à ses côtés.
—Que fais-tu? je demande et la personne sursaute. Elle se tourne vers moi et découvre le visage mécontent d'Harry. Oups.
—Ça se voit pas, non? Je dessine! il dit d'un ton brusque.
—Que dessines-tu?
—Rien. il dit en cachant la feuille de ses deux bras. Je roule des
yeux et il me montre la porte d'un signe de tête.
—Quoi? je demande, ne comprenant pas ce qu'il veut.
—T'es conne ou quoi? SORT!
—Ok ok! dis-je en levant les mains, d'un signe innocent, je sors, mais
je m'arrête. Il ne m'a pas dit ce qu'il dessine. Je retourne à ses
côtés.

—Mais que fais-tu encore ici?!
—Tu n'as pas répondu à ma question!
—Je m'en contre-fiche de tes interrogations!
—Bien, alors si tu refuses de me le dire, je vais regarder par
moi-même! Je me mets sur la pointe des pieds afin de voir ce qu'il
dessine, mais il me cache.
—Je t'ai demander de sortir!
Je soupire et marche vers la porte. Je ferme la porte, mais reste dans
la chambre. Il croit que je suis sortie, mais je vais être derrière
lui afin de voir. Je me place donc derrière lui, mais il est trop
grand, je me lève sur la pointe des pieds. Je manque d'équilibre et je
tombe, mais me rattrape à sa chaise, malheureusement, je n'ai pas été vraiment discrète. Il me fusille du regard et je parviens à voir.
—Un arbre!!
—Eh oui, félicitation, tu sais c'est quoi, maintenant, dégage! Hors de ma vue!!
—Non, pas tout de suite, il faut que tu me montres comment tu fais! Je
suis une merde pour dessiner un arbre, alors...
—Dégage!!!
—Mais......mais.....mais..
—Mais quoi?!
—Je voulais simplement savoir si tu avais vu mon ami. je dis, en
faisant une moue.
—Tu as des amis? Ça me surprend, pour une cinglé comme toi!

Je grogne et tourne les talons, je m'apprête à sortir, mais dans mon
hélan, je tourne trop vite et le sol recommence à tourner. Je m'arrête
et m'aggripe au mur.
—Ça va? Harry demande en tournant la tête vers moi.
Je ne lui répond pas, à quoi bon? Je l'entend souffler et se lever.
—Est-ce que tu vas bien? il demande d'un ton impatient.
—Est-ce que j'ai l'air d'aller bien?! Le sol bouge!!
—Mais qu'est-ce que tu racontes, le sol ne bouge pas!
—Si!!
Il fronce les sourcils et avance le visage vers le mien.
—Woh! Qu'est-ce que tu fais?! je m'exclame en reculant.
—C'est bien ce que je pensais! Tu as bu! C'est normal que le sol bouge.
—Hein? Comment tu sais que j'ai bu? Tu m'espionnes?!
—Ton haleine empeste l'alcool, tu as de la difficulté à tenir debout
et du rigole à rien.
-Même pas vrai. dis-je en rigolant. Il haussa un sourcil et je fermais
les yeux. Le sol tourne vraiment beaucoup.
—Sort.
—Mais....et le sol?
—Débrouille toi! Tu as quoi? 17 ans? Tu es capable de marcher toute seule!
—18.
—Pardon?
—18, j'ai 18 ans.
—Je m'en bat les couilles.
—Comme moi je m'en bat les ovaires.
—Lydia! Mais où étais-tu passée?! Je t'ai cherché partout! dit Charles
en entrant dans la chambre
—Toi où tu étais passé?! Tu m'as dit que tu revenais dans 30 secondes
et 30 secondes après, t'étais toujours pas là! Alors je suis partie à ta recherche!!

Harry ricane et je tourne brusquement la tête vers lui.
—Qu'est-ce qui te fait rire, bouffon?
—Lydia! (Charles tourna ma tête vers lui) C'était une façon de parler!
—Désolé de vous interrompre dans vos chicanes de bébés, mais
j'aimerais que vous sortiez de ma chambre ou sinon, j'appelle la
sécurité.
—Vient Lydia, on doit partir, de toute façon, ta soirée ici est
terminé, il dit avant de placer son bras autour de mes épaules.
—Quoi, mais pourquoi? demandais-je d'un ton pleignard.
—Parce que tu es soûle!
—Même pas hic vrai.
—Aller, vient, je te conduis chez toi, il dit et m'entraîna en dehors
de la chambre de Harry.

Une partie de moi voulait rester ici pour avoir du fun, mais une autre, la vraie moi, voulait aller retrouver
son lit douillet afin de dormir. Je me laissais donc faire et il
s'arrêta devant les escaliers. Je les regardais en plissant des yeux.
—Vient, il se tourna vers moi en ouvrant grand les bras.
—Tu....veux que euh....on s'enlace? je demande, gênée de sa demande.
—Non! Je vais te prendre dans mes bras pour ne pas que tu ne déboules les marches!
—Oh! je m'approchais de lui et il me pris dans ses
bras comme une princesse. Je souris et il descendit les escaliers. Il me déposa sur le sol et je soupirais. J'aurais bien aimé qu'il me porte jusqu'à la voiture.
—Où est Sarah? je demande en tournant la tête vers le grand divan qui était vide.
—Elle est partie avec Louis.
—Oh! Et tu sais lorsqu'elle va revenir?
—Sûrement demain pendant la journée, enfin.....cette après-midi, il
est 1h30 du matin.
J'ouvris en grand les yeux et plaça ma main devant ma bouche.
—Oh!
—Quoi? il demande en me regardant.
—Je ne me suis jamais couché aussi tard! je tournais la tête vers lui, ma mère va être fâchée!
—Comment le saurait-elle?
—Bah.....je sais pas......que toi tu lui dises.
—Je n'irai pas le lui dire, promis.
—Pour de vrai? demandais-je, pleine d'espoir.
—Oui.
—Toi t'es le meilleur! je m'exclame en le serrant dans mes bras.
Encore une fois, il fut pris par surprise et se figea.

[...]
Charles me déposa devant ma porte de chambre et s'assura que je fus entrer à l'intéreur avant de partir. Il est vraiment gentil, je
devrais me tenir plus souvent avec lui. Je me tournais vers mon lit et
je secouais la tête en l'entendant m'appeler. Je me laissais tomber
dessus et ferma les yeux.
Merde, je suis encore en vêtements.
Je grognais et me leva afin de me mettre en pyjama. Une fois plus
confortable, je retournais dans mon lit. Malheureusement, j'ai beau
tourner et tourner, compter 300 moutons, faire le vide dans mon esprit ou penser à de bonnes choses, je ne trouve pas le sommeil. Pourtant je
suis si fatigué!
Peut-être qu'une petite douche m'aiderait? Après tout, je suis en
sueur tant il faisait chaud dans la maison où la fête avait lieu.

Je me levais et pris ma serviette avec ma trousse de toilette avant
d'aller aux douches. À cette heure-ci, elles sont vides. Personne, je
vais avoir la paix. J'entrais dans l'une des cabines et déposa ma
serviette sur le poteau à l'extérieur de celle-ci. J'ouvris l'eau et
je mis mon visage sous, cela servi à me désoûler. Je me frottais les
yeux et commença à fredonner.
J'arrêtais lorsque j'entendis quelque chose tomber. Je sortis la tête
du rideau et eu le temps de voir une fille partir en courant.
Depuis combien de temps elle est là, elle? Cela suffit pour m'arrêter là, je sais qu'habituellement je reste
longtemps sous le jet, mais je suis gêné qu'elle m'ait entendue. Je
mis de nouveau mon pyjama et retourna à la chambre. Quelques minutes plus tard, je dormais dans un sommeil agité.

[...]
Je me réveillais lorsque le bruit d'une porte qui claque fortement me fit sortir de mon sommeil. Oh! Quel affreux sommeil j'ai eu cette
nuit! J'avais chaud et là, je suis en sueur, sans parler de ma bouche
complètement sèche. Je me redressais, ma tête commença à tourner et un horrible mal de crâne fit surface. Je grognais et me leva doucement.
Pourquoi je suis comme ça déja? Ah oui, à cause d'un morron. Je partis
faire une petite visite aux douches et me lava les cheveux. Lorsque je
revenus dans le couloir, je me sentais beaucoup mieux, du moins, je ne me sens plus autant sale. Je veux dire, j'ai retirer toute l'odeur de
sueur et d'alcool de sur mon corps, pour le mal de crâne et les
étourdissements, ça c'est toujours là.

Je m'apprêtais à ouvrir la porte lorsque des voix de l'autre côté me
fit froncer les sourcils. Je collais mon oreille sur la porte. La voix
de Sarah! J'ouvris la porte et je fis surprise de voir Louis et Harry
dans la chambre. Cependant, Harry était assit sur mon lit.
—Eh bien! Une revenante! Tu sais que tu peux faire ton lit le matin?
Parce que j'ai pas envie de le faire à ta place, il dit en me
regardant durement.
—Roh! Harry! Veux-tu bien la laisser tranquille? C'est sa première
brosse et je ne pense pas qu'elle ait envie de se faire tomber dessus
comme tu le fais.
Je souris intérieurement que Sarah ait pris ma défence.
—Je ne faisais que lui faire la remarque, rien de mal, pas vrai
Grondin? il tourne la tête vers moi et m'adresse un sourire narquois.
Je soupire et m'approche de mon lit, je le pousse, mais il ne bouge
pas d'un poil.
—D'où tu me touches?
—D'où tu t'asseois sur mon lit? je demande d'un ton bête.
—Le lit de Sarah est trop petit et je ne voulais pas me retrouver sur le sol!
—Eh bien, tu aurais pu aller t'asseoir dans la poubelle, c'est ta maison, non?
Sarah et Louis gloussèrent. Harry les regarda durement et ils cessèrent.
—Aller, pousse-toi de mon lit, Styles.
—Styles? il semble surprit.
—C'est bien ton nom de famille, non?
—Si, mais comment tu le sais? Je veux dire, je ne me suis même pas
présenter à toi! il semble en furie de ne pas comprendre.
—Disons que j'ai des sources, dis-je en souriant à Sarah. Je
m'assoyais et il se leva brusquement.
—On y-vas? il demande en regardant Sarah.
—Ouais, heu, Lydia? Nous allons manger au restaurant, ça te dit de venir?
—Non, je suis désolée, je n'ai pas trop faim, mais merci pour l'offre,
dis-je en lui souriant. Harry se pencha et chuchota à l'oreille de
Louis.
—De toute façon, t'as vu ses fringues? Elle nous aurait fait honte.
Je baisse le regard sur ma tenue. J'ai décidé de m'habiller
confortablement aujourd'hui, alors je porte un pantalon molletonner et
un pull. Mes cheveux sont coiffés en un chignon maladroit. Je boue
intérieurement.
—Bon ben, on se voit plus tard Lydia! lança Sarah avant de sortir de la chambre. Le silence, enfin. Je m'allongeais sur mon lit et pris mon
téléphone avant de l'ouvrir. Je fis de gros yeux en voyant qu'il était
3h de l'après-midi et que j'avais 3 appels manqués de ma mère. Je
l'appelais.
—Allo?
—Oui, maman? Tu m'avais appeler? dis-je maladroitement, si elle venait
à savoir où j'étais hier, cela chaufferait.
—Oui, je voulais savoir comment tu allais. Tu vas bien?
—Oui.
—Bien, je sais que ça devait être dur pour toi hier d'être
seule......tu as fait quoi de ta soirée? elle demande et mon coeur
cesse de battre.
—Euh.....je suis sortie avec Sarah, elle voulait que je me fasse des amis.
—Oh! Elle est si gentille! C'est une bonne amie pour toi, elle veut te
faire amie avec des gens.

Oui, mais le problème c'est que ces gens sont désagréables et qu'ils
sont des punks. Il faut que je change de sujet, tout de suite!
—Et papa?
—Quoi papa?
—Comment il va papa?
—Tu le connais, lorsqu'il ne travail pas, il va dehors pour prendre
soin de la cours arrière! Là, il sirote une bonne bière au soleil.
C'est une petite pause, il nettoyait la piscine.

Lorsqu'elle mentionna le mot "bière", j'eu un haut le coeur.
—Lydia? Es-tu correcte?
—Oui, je.....viens de péter et ça pu.
—Ah.....je dois te laisser ma puce, je dois aller faire les courses,
ta soeur vient manger à la maison ce soir!
—D'accord, tu lui diras bonjour de ma part.
—Okay.
—Bye.
—Bye.
Je raccrochais et je soufflais. Je pris une grande inspiration.
Merci maman! Déja que je me sentais toute croche, là, je me sens
complètement à l'envers.
Je fis défiler mon répertoire et mon doigt s'arrêta sur le nom de Ced.
J'appuyais sur son nom sans même m'en rendre compte. Au bout de quelques sonneries, il décrocha.
—Allo?
—Salut!
—Lydia! Comment ça va?
—Bien et toi?
—Bien. Tu faisais quoi?
—Je viens de me lever.
—Quoi?! Comment ça?
—Je....J'ai prit une brosse hier.
—Oh! Chanceuse! Lol, je voudrais en prendre une avec toi, moi!
Je ne sais pas trop quoi répondre à ça, ni quoi penser.
—Ah....ok?
—Je....est-ce que tu es occupée ce soir?
—Je ne sais pas, pourquoi?
—J'aimerai venir te voir.
—Oh! Tu ferais tout ce trajet pour venir me voir?
—Oui, si c'est pour te voir, oui.
—Bien, c'est d'accord.
—Super! Je pars et je serai là vers....17h.
—D'accord.
—Bye.
—Bye, à plus tard.
Je raccrochais, le sourire aux lèvres. Super, Ced va venir.