Chapter 11✔
Lorsque je me réveille, il fait noir. Je tourne la tête. Une
silouhette est dans le lit à Sarah. Enfin elle est là. Je m'assieds et
me lève en m'étirant. C'est alors que je découvre des boucles brunes et non les cheveux fins et verts de Sarah. Je roule des yeux et prépare mes vêtements pour demain. Le lit de Sarah craque et je jete un bref coup d'oeil vers celui-ci. Harry est assied et il me regarde, les cheveux lui retombant dans le visage.
—Tu vas mieux?
—Oui.
Je m'assieds sur le bout du lit et l'observe en silence. Les traces du
sommeil sont toujours sur ses traits. Il se frotte les yeux et je
souris faiblement. Je lève la main pour repousser l'une de ses mèches qui tombe devant ses yeux et il se laisse faire. Ses yeux vert me détaillent et je demande:
—Pourquoi es-tu resté?
—Je ne voulais pas te laisser seule. T'imagines si tu te serais noyé dans ton vomi pendant ton sommeil?
Il demande en rigolant un peu et je ris. Il se calme et sourit.
—C'est l'un des rares moments où l'on passe un bon moment.
Harry me fait la remarque et j'hoche doucement la tête. Il change de position dans le lit et il se retrouve étendu, sur le côté, la main gauche sous sa tête. Il m'observe tandis que je vais vers mon lit.
—Dit-moi pas que tu as sommeil pour dormir? il demande en ricanant.
—Bien-sûr que non! Je vais probablement écouter un film sur mon ordinateur.
—Oh. Et que vas-tu regarder?
—L'opéra de la terreur.
—T'aimes les films d'horreur? Harry demande en haussant les sourcils.
—Oui.
—Ça me surprend, j'aurais pensé que tu étais le genre de filles trop
fragiles pour ce genre de film.
—Bah tu te trompes. Toi tu aimes?
—Ouais.
Il se lève et s'approche. Il me demande silencieusement la permission de s'asseoir à mes côtés et j'accepte en me poussant. Le film commence et je rigole lorsque le gars libère l'esprit maléfique lorsqu'il ouvre
le livre fait en peau d'humain.
—Il est carrément stupide.
—Non, il ne savait pas, c'est tout!
—T'es sérieuse? C'est écrit sur le sac de ne pas l'ouvrir, il le fait.
En plus, il voit bien que c'est de la peau! Et il est assez con pour
aller l'ouvrir.
—Sa curiosité l'a emporté, c'est tout.
Il secoue la tête. Tout le long, Harry s'obstine avec moi sur certains détails. Lorsque le film se termine, Harry applaudit. Je ferme l'ordinateur. Je le repose sur mon bureau et je pousse Harry.
—Je peux savoir à quoi tu joues? il demande, souriant face à mes essaies.
—Je veux dormir, tu es dans mon lit, alors je veux que tu te lèves.
—Tu aurais pu demander tu sais... Et puis il est que 3h du mat!
—Justement, je veux être en forme pour les cours.
Il ricane et se lève. Je me glisse sous les couvertures et je pose ma tête sur mon oreiller. Harry retourne dans le lit de Sarah. Le sommeil ne vient pas.
—Harry?
—Hum?
—Merci de m'avoir tenu compagnie ce soir.
Je n'obtiens aucune réponse de sa part et je pince les lèvres.
Le professeur parle d'un truc assez ennuyant pour que je me plonge dans mes pensées. Ce matin, Harry n'était pas dans le lit de Sarah. J'imagine qu'il est parti lorsque je dormais encore. Je détaille tout les étudiants dans la salle. Les gars n'écoutent pas, la majorité parlent entre eux. Les filles ont les yeux rivés sur des magazines ou leurs portables. La porte s'ouvre et le professeur se tourne vers la personne qui se tient dans l'embrasure. Il s'approche et la femme lui
chuchote quelque chose à l'oreille. Il se tourne vers la salle en demandant haut et fort:
—Madame Grondin?
Mon coeur ne fait qu'un bond. J'entends Harry ricaner et je lui lance un regard haineux en demandant:
—Oui?
La femme m'offre un sourire.
—Prenez vos choses, et suivez-moi.
Perplexe, je rassemble mes cahiers et me lève. Je sors du cours avec elle et elle marche devant moi. J'ignore pourquoi elle m'a demandé, ni
pourquoi moi. Elle s'arrête devant une porte, celle qui mène vers le secrétariat. Confuse, je me tourne vers elle. La femme me fait signe d'entrer et je pousse la porte. Trois hommes se parlent et se tournent en me voyant entrer. Deux agents de police et le directeur.
—Mademoiselle Grondin.
—Oui? Y a-t-il un problème?
—Désolé de vous déranger lorsque vous étiez en cours, mais nous devions vous parler.
Je fronce les sourcils face au visage sérieux du Directeur et tourne la tête vers les agents qui ont le visage neutre.
—Nous avons le regret de vous annoncer le décet de votre mère.
J'éclate de rire, non ça doit être une blague, mais face à leurs
visages sérieux, mon sourire s'estompe faiblement. Les larmes
envahissent mes yeux et j'éclate en sanglot. Une personne claque une porte, celle du bureau du directeur et je la reconnais
instantanément. Kyle. Le sourire satisfait sur ses lèvres me donnent la chair de poule.
—Elle est morte pendant la nuit, nous l'avons retrouvé poignardée.
—NON! T'es qu'un salaud!! C'est toi qui a fait ça!!! Tu as tué ma mère!!
Je m'avance pour le frapper, mais les agents de police m'attrapent avant que mon poing n'atteigne sa mâchoire. Je me débats en hurlant.
—T'es qu'un salaud!!! Tu vas le regretter!!!!!!
Les policiers me sortent de la pièce et je remarque alors Harry. Il semble à la fois confus et inquiet. Je hurle en me débattant et il tourne la tête vers Kyle. Ils me placent dans une voiture qui me conduit à un poste de police où l'on me pose des questions. Je suis assise sur une chaise en métal, des menottes reliés à la table en métal. Une lampe au-dessus de nous nous éclaire faiblement. La pièce
est petite et l'agent devant moi me regarde d'un air fière.
—Lydia. Lydia calmez-vous.
L'agent me demande de me calmer, mais je ne peux cesser les larmes de colère et de tristesse qui dévalent mes joues.
—Lydia arrêtez de pleurer.
—Pourquoi?! Pourquoi je n'ai pas le droit de pleurer pour ma mère! Pourquoi je suis menotté lorsque je n'ai rien fait!?
—Vous avez voulu frapper une personne innocente.
—Elle n'était pas innocente! Kyle est le tueur de ma mère!
—Comment pouvez-vous en être si sûre?
—Il la détestait....
Ma voix se brise et je baisse le regard. L'homme éclate d'un rire monotone.
—Voyons, ne dites pas n'importe quoi, voulez-vous? Kyle était son frère.
—Peut-être, mais vous ne savez rien sur lui!
—Je vais vous posez quelques questions, alors soyez gentille et coopérer.
—...
—Alors, quand était la dernière fois que vous l'aviez vu?
—La semaine dernière, elle était venue me rendre visite afin de
s'assurer que j'allais bien.
—Était-elle suicidaire?
—Pourquoi cette question?! Ma mère s'est fait poignardée et vous me demandez si elle se serait possiblement suicidée?
—On ne sait jamais.
Je secoue la tête en rigolant.
—Écoutez, vous ne savez juste pas où donner la tête.
Je me lève, mais il appui sur mes épaules afin de me rasseoir.
—Veuillez rester assise mademoiselle.
—Non, pas tant que vous me poserez des questions intelligentes!
L'homme se lève et je l'entends dire en sortant de la pièce:
—Rompons tout, elle est impossible.
—Laissez-moi faire.
Un autre agent, plus jeune, entre.
—Agent McCall. Dites-moi à propos de Kyle.
—C'était son frère...Et il la détestait. Lorsque j'étais jeune, ma mère et moi vivions chez lui. Mon père nous avait abandonner et elle n'avait nulle part où aller. Nous avons donc vécu pendant quelques temps chez lui. Le problème c'est qu'il buvait chaque soirs et qu'il
s'en prenait toujours à elle.
Je prit une pause.
—Il voulait toujours l'amener dans son lit, mais elle refusait en le giflant et il se fâchait. Il la battait et lui faisait du mal. Et à
partir d'un jour, il la battait sans raisons. C'était l'enfer pour
elle, elle était toujours blessée, dans un état lamentable. Chaque
soirs, j'allais me réfugier dans ma chambre, mais j'entendais toujours ses cris. J'essayais de lui dire qu'elle devait en parler à la police, mais elle avait peur qu'après qu'il soit arrêté, on se retrouve à la rue. Quelques mois plus tard, elle a recroisé mon père à un restaurant et il l'a supplié de lui laissé une seconde chance. Ma mère lui a accordé et nous avons retrouvé notre maison, mais ma mère n'en a
jamais parlé.
—D'accord.... Et qu'est-ce qui vous fait penser que ce pourrait être lui?
—Une nuit, lorsque nous étions chez lui, il était venu pour voir si je dormais, mais en réalité, je faisais semblant. Et il m'avait dit qu'un jour, quand je serais grande, il m'anéantirait, me détruirait en s'occupant de ma mère... Il la traitait de pétasse, de salope. Il ressentait tant de haine envers elle que je me demandais comment un frère pouvait en arriver là envers sa soeur. Il m'a promit qu'il était pour la tuer un jour, mais je n'aurais jamais pensé qu'il le ferait réellement. Je pensais qu'il était seulement trop ivre. Et puis lorsque je l'ai vu tout à l'heure, il souriait de toute ses dents! Il semblait trop joyeux pour quelqu'un qui vient de perdre sa soeur.
—Pour le moment, nous ne sommes pas sûr de qui est le meurtrier.
J'essuie des larmes sur mes joues et le policier note quelque chose
sur une feuille.
—Lorsque nous aurons des indices, nous vous ferons parvenir la nouvelle. Pour le moment, vous pouvez retourner chez vous.
Il me libéra les mains et je trouvais mon père devant la salle. Je le serrais dans mes bras en pleurant. Quelques minutes après, il me posait devant la résidence. Lorsque j'arrivais dans le couloir menant
à ma chambre, je trouvais Harry assis devant ma porte. Il se leva d'un bond en me voyant.
—Je...Je t'attendais.
Il bafouille en me regardant. Complètement anéantit, je ne dis rien et entrais avant de marcher silencieusement à mon lit. Je me laissais tomber péniblement sur le lit et enfouit mon visage dans l'oreiller.
Le lit s'affaisse à mes côtés et la voix douce de Harry me parvint.
—J'ignore ce que tu as, mais je sais que ce doit être assez douloureux pour que tu hurles à t'en déchirer les poumons et à te débattre en criant des menaces.
—Ma mère...est morte. Elle a....été assassinée.
Les yeux de Harry se révulsent et il penche la tête en fronçant les
sourcils. J'éclate en sanglots et je le sens passer sa main dans mon
dos, me réconfortant. Après quelques minutes, je me redresse, reniflant.
—Lydia... Je suis désolé.
—Ça va... je dis d'un ton sec.
—Lydia... je suis sérieux. Je suis vraiment désolé, c'est dur de
perdre quelqu'un.
Harry semble sincère, surtout lorsqu'il incline la tête. Je m'assieds à ses côtés et je ne dis rien, regardant mes mains. Harry me regarde sans rien dire.
—Ils savent qui est le tueur?
—Non, mais je crois que c'est Kyle, son frère.
Il me lance un regard interrogateur et je lui raconte toute l'histoire. Tout le long, Harry m'écoutait silencieusement. À la fin
de mon récit, il pose ma tête sur son épaule tandis que je pleure.
—Pleure, défoules-toi. Tu peux pleurer sur mon épaule, ça me dérange pas.
La douceur d'Harry me surprend, mais j'avoue que ce n'est pas vraiment le temps pour lui de plaisanter ou de ricaner, c'est un moment très sérieux et dur pour moi. Pendant je ne sais combien de temps, je pleure sur son épaule, secouant son corps de temps à autres lorsque je
suis secoué de sanglots horribles. Il me caresse le dos en me
chuchotant des mots réconfortant. Lorsque je me calme, je vais à la douche et lorsque je reviens, il est toujours là.
—Harry, retourne en cours.
—Non, ça va, je reste.
—Ce n'était pas une question.
—T'es pas en position de me donner des ordres et puis, j'en ai rien à faire de rater les cours ou pas. Je veux être là pour toi. J'suis ton ami.
—Harry... Je croyais que tu ne voulais pas être mon ami...
—Je sais, mais il faut être sans cœur et fou pour refuser l'amitié de quelqu'un.
Je me contente d'hocher la tête. Harry me propose de regarder un film, chose que j'accepte. Il propose Halloween, mais les meurtres... c'est
pas trop mon truc pour le moment. Alors nous mettons un film plus...enfantin.
Nous optons pour la Reine des Neiges tandis qu'il s'occupe
de faire en sorte que je sois confortable. Des coussins dans le dos, des couvertes sur mon corps, un bol de maïs soufflé... Il est très gentil.
Lorsque le film se termine, j'éteins l'ordinateur.
—Ton visage ne te fait pas mal? je demande en faisant référence à ses blessures.
—Non. Toi ta gorge... elle est comment?
—Comment sais-tu que j'ai mal à la gorge? je tourne la tête vers lui, perplexe.
—À la façon dont tu hurlais, tu t'es forcément irrité la gorge. Pas vrai?
—Ouais.
Mon portable sonne sur la table de chevet et je décroche.
—Allo?
—Lydia? Agent McCall à l'appareil.
Mon sang ne fait qu'un tour et je me lève.
—Oui?
—Nous avons des nouvelles à propos du meurtre de votre mère.
Je pince les lèvres lorsqu'il mentionne le cas.
—Je vous écoute.
—Bien, alors sur la scène de crime, ils auraient trouvés des
empreintes de terre en forme de bottes. Elles ne peuvent pas provenir de celles de votre père, il portait des souliers chics lorsqu'il est entré et qu'il a trouvé votre mère sur le sol. De plus, il était entré par l'avant, les traces menaient vers la porte arrière.
—D'accord.
J'hoche la tête tout en faisant les cents pas dans la chambre sous
l'œil attentif de Harry.
—Ils les ont analysés... La pointure du tueur est de 9 et c'était des bottes que l'on porte sur les chantiers de construction... des caps
d'aciers. Sinon, toutes les empreintes relevés sur les meubles et les poignées venaient de vous, votre mère ou encore votre père.
—Avez-vous vérifié celles du couteau?
—Madame, laissez-nous faire notre travail. On y travaille, on attend toujours les résultats.
Je claque la langue contre le palais. Harry remarque mon énervement et se lève d'un bond pour m'attraper par le bras. Il me fait signe de me calmer, mais je me défait brusquement de sa poigne.
—Sinon, il y a du nouveau du côtés des témoins. Les voisins affirment avoir vu une voiture se garer devant la maison, puis quelqu'un en sortir et contourner la maison. Malheureusement, celle-ci avait une capuche, ils n'ont pas pu voir qui était la personne. Lorsque celle-ci
est reparti, elle semblait calme, et non pressée. Nous vous
contacterons si nous avons du nouveau.
—...
—Madame?
—Oui, merci.
Je raccroche vivement et m'aggripe la tête en tirant sur mes cheveux.
—PUTAIN!! je pousse ce qui se trouvait sur mon bureau de travail sur le sol. J'arrive pour renverser d'autres choses, mais Harry m'attrape par derrière.
—Lâche-moi!!
—Calme-toi!!
Je me débats et Harry me lance sur le lit. Avant que je ne puisse me relever, il m'écrase de tout son poids afin de me maintenir en place tandis qu'il m'enroule dans la couverture. Incapable de me défaire, je
crie:
—Harry!!
—Je te libèrerais seulement lorsque tu seras calme.
Je prends une grande respiration et ferme les yeux. Après quelques
secondes, il me sort du caucon. À peine sur mes pieds, je tente de le
frapper, mais il esquive mon coup et je frappe dans le vide. Il
aggripe mon visage entre ses deux mains et plonge son regard dans le mien. Je lui hurle de me lâcher, mais il soutient son regard.
Je commence à me débattre et il pose ses lèvres sur les miennes. Il prend une grande inspiration tout en m'embrassant. Surprise, je cesse tout mes gestes et ne bouge plus. Les yeux grands ouverts, je le regarde.
Il a fermé les yeux, je me calme et il recule son visage.
—Désolé, je devais te calmer... J'ai lu quelque part que pour calmer
quelqu'un, il faut lui faire retenir sa respiration.
Je hoche la tête. Le baisé était doux, mais rien qu'un simple. Sans passion, sans langue, sans sentiment. Il était fade.
Épuisé, je me laisse tomber sur le lit. Harry me regarde silencieusement, à bout de
souffle. Il s'approche doucement et prend place sur le lit. Il me
regarde, évaluant ma réaction. Il pose sa main sur la mienne, passant son pouce sur mes jointures. Je lève mon regard et il me sourit doucement.
—Je sais ce que ça fait de perdre quelqu'un.
Je le regarde quelques secondes avant qu'il n'avance son visage vers le miens. Sans m'en apercevoir, je le laisse poser ses lèvres sur les miennes. Il approfondit le baiser et il devient plus sauvage. Il me fait grimper sur ses jambes et je pose mes mains sur son visage. Nos
respirations sont fortes et saccadés. Nos langues s'entre-mêlent ensemble et je glisse mes mains à sa nuque. Mes doigts se mêlent dans ses boucles. Le baiser s'enflamme, mais nous nous séparons lorsque mon
portable sonne.
Je le regarde, à bout de souffle et il me repousse. Je m'empresse de répondre.
—Allo?
—Lydia! Nous savons qui est le tueur! Il s'appelle Jack.. Jack Logan. Nous envoyons des voitures patrouilles chez lui afin de l'arrêter.
—Êtes-vous sûr que c'est lui?
—Nous avons relevé ses empreintes digitales sur le corps de votre mère. Le couteau ne portait aucune empreintes.
Je raccroche et me tourne vers Harry.
—Je dois aller au poste de police! Le tueur serait Jack Logan.
Harry devient blême. Les sourcils haussés, il demande:
—Jack?
—Oui, tu le connais?
—Oui... c'est un ami à Niall. Il travaille en temps que tueur
professionnel. Les clients lui donnent un nom et il les assassine.
J'hausse les sourcils, figé. Mon portable dans ma main me ramène à la réalité et je décroche.
—Lydia, nous l'avons, ils l'amènent au poste.
—D'accord j'arrive.
Je raccroche et me jete dehors. Derrière moi, Harry court.
—Je viens avec toi, prenons ma voiture.
Il conduit jusqu'au poste et nous entrons en trombe. L'agent McCall se tourne vers moi.
—Il est dans la salle d'interrogatoire.
Harry prend la parole.
—C'est lui qui l'a tué...mais ce n'est pas lui qui le voulait.
—Pardon? Qui êtes-vous?
—Je suis Harry, un ami à Lydia. Je connais Jack, c'est un ami de
Niall, l'un de mes amis.... Il travaille sur le marché noir... Les
clients lui donnent un nom et il assassine la personne contre de
l'argent.
—Donc vous dites que ce n'est pas lui qui voulait la mort de sa mère?
—Oui, si vous l'interrogez, peut-être il vous dira qui lui a demandé.
—Je peux bien faire ça.
Il accourt à une salle, chuchote quelque chose à l'un des agents qui surveille la salle et il le laisse entrer dans celle où
l'interrogation a lieu.
—Monsieur Logan... Un ami est ici, il dit vous connaître.... Il dit
que vous travaillez sur le marché noir et que vous tuez pour de
l'argent. Est-ce vrai?
L'homme blond ne répond pas. Il garde le regard sur ses mains.
—Monsieur, nous avons besoin de votre aide, de votre coopération.
—Je ne dirais rien tant que mon avocat ne sera pas là.
—Il y a un certain Harry qui vous connait grâce à un Niall. Vous
connaissez Niall?
Le regard de l'homme change, il relève doucement la tête.
—À ce que je vois, oui. Écoutez, nous avons besoin que vous nous
disiez qui vous a donné le nom de Tracy.
—Avocat sinon rien.
McCall soupir avant de se lever.
—Il ne veut rien dire tant que son avocat ne sera pas là.
—Je peux essayer! intervint Harry.
—Non, vous n'êtes pas un agent, ni un policier, vous n'avez aucun
droit pour lui parler.
Un autre agent intervint.
—Si! Peut-être cela fonctionnera! Il peut entrer, il a ma permission.
Harry entre rapidement dans la salle et prend place face à Jack.
Celui-ci lève le regard et sourit de ses dents argentés.
—Harry, comme ça fait un baîlle que je t'ai pas vu.
—Jack... Écoute, tu es dans de sales draps, mais j'ai besoin de ton aide, tu dois nous dire qui est ton client.
—...
—Jack, si tu ne dis rien, tu risques de gagner plus de temps de prison, ils sont au courant pour ton travail, alors si tu nous aide, tu épargnes du temps de prison... Ils mettront à ton dossier que tu as
aidé.
—Mais sur le site... Je jure de ne pas trahir mes clients.
Harry se lève et cogne contre le bureau.
—Putain! Tu serais prêt à passer 10 ans en prison pour plusieurs
meurtres que de parler et de faire seulement...quoi? 7ans?
Jack semble réfléchir et au moment où il ouvre la bouche, un agent entre dans la pièce.
—Mais qu'est-ce que ce petit morveux fait là?! Il n'est pas censé être là!
—Un agent m'a donné la permission, et il était sur le point de parler.
Harry se tourne vers Jack qui secoue la tête. Harry grogne et sort de la salle. Le shériff verrouille la porte et parle avec Jack.
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