Chapitre 37
•Pdv de Cara•
Je rencontre violemment le sol. Un soldat m'a écarté et bousculé en voyant que je m'approchait trop près de leur chef.
Un autre homme retient Jenni. Cette vision me rappelle que je dois la venger.
-Tu es d'accord ?!? hurlé-je
Un petit signe affirmatif me suffit à passer à l'action.
Je prends un des doigts de mon adversaire et lui fais faire un angle qui n'est pas naturel. Ma victime hurle, je rentre mon poing dans son ventre. Je me lève rapidement et me précipite à la poursuite de mon objectif.
•Pdv de Jennifer•
Je me débats du mieux que je peux mais l'ennemi est plus fort, il n'a pas de mal, je n'ai aucun entraînement. Subitement, je ne ressens aucune pression : l'homme me retenait par la taille. Je me retourne et je vois un corps sans vie. Deux trous rouges, un à la tête et un autre un niveau du poumon droit m'indiquent qu'il est mort. Marina se tient un peu plus loin.
-Semi-automatique !!annonce t-elle fièrement.
Elle se tourne et donne un coup de crosse à la personne qui tentait de l'attaquer. Il tombe, KO.
Rapidement, notre équipe diminue :deux morts, un blessé grave et Cara qui est partie. Nous ne sommes plus que trois face à une quinzaine d'assaillants.
Tous pointent leurs armes sur nous. Je ferme les yeux, m'attendant à la rafale qui va nous coûter la vie. J'entends les terribles coups de feu mais je ne sens rien. J'ouvre doucement les yeux...et vois la brigade de Hell's Kitchen !!
-Désolé j'ai oublié de nous présenter, plus un geste !! Police de New York !
C'est la première fois que je suis contente de voir tous ces cadavres.
•Pdv de Cara•
Je pourchasse cet enculé du mieux que je peux. Quelques soldats me suivent mais ils ne sont pas armés. Un se colle un peu trop à mon goût. Je lui mets un coup de coude dans la bouche. Mario s'arrête devant un sas et appuie sur un gros bouton, la porte se ferme doucement. Non, je suis obligée de passer dessous, je ne peux pas échouer si près du but. J'accélére la cadence, piquant ainsi un sprint.
Je me baisse et passe au dernier moment sous la lourde porte. Les autres sbires du colonel sont bloqués de l'autre côté de celle-ci. Le haut gradé est surpris de ma rapidité. Je lui fais un clin d'oeil et lui dis :
-Alors mon beau, tu as peur ?? T'inquiète pas, tu vas adorer.
C'est bien c'que t'as dis à mon amie avant de la violer ? Sale enculé de merde !!
Je reçois une violente gifle.
-Une femme ne parle pas si vulgairement à un homme, elle reste à la maison, fait le ménage, s'occupe des gosses et baise.
-Tu es sexiste ??me dis-je à moi même.
Il va être choqué, il va se faire tabasser par une nana.
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