•Pdv de Jennifer•
D'affreux soubresauts s'emparent de moi. Cette douleur horrible me tue. Et je ne peux rien faire. Des larmes de rage coulent en abondance.

-Tu aimes ?me demande mon boureau.

Je n'arrive pas à prononcer le moindre mot.

-Cette lame ne fait rien seule, c'est pour cela que j'ai rajouté un petit poison qui te donne l'impression que t'as une clope incandescente sous la peau.
-J'vais te tuer saloperie !! Doucement, à feu doux !!hurlé-je
-Ça, j'en doute.

Je crache, crie des mots incompréhensibles, j'y laisse mes tripes. Depuis hier seulement je suis prisonnière de cette putain de caserne, et déjà je n'ai qu'une seule envie: crever. J'ai le ventre tailladé. Le militaire range son arme et sort... un épluche-légume.

-Étape suivante, me dit il avec un sourire sournois,on va t'éplucher !

Mes yeux se voilent d'une terreur indescriptible, heureusement qu'ils sont bien accrochés sinon ils seraient tombés. J'imagine ma peau tomber en lambeaux. Je transpire comme jamais. Il s'approche tranquillement de moi quand la porte s'ouvre.

-Colonel , un appel pour vous.
-Bien, merci sergent Bob.

Le sergent n'a pas l'air d'être surpris de me voir dans cet état. Peut être qu'il à l'habitude de la part de son supérieur. Peut être que le "colonel"est un descendant de barbe bleue, qui c'est ? Peut être qu'il prend des femmes juste pour le plaisir de les voir pleurer. Dans tous les cas, c'est flippant. Une femme que je n'avais pas vu jusqu'à lors apparaît derrière le sergent et le colonel lui dit:

-Adjudant Greck, vous surveillerez cette détenue jusqu'à mon retour, compris ?
-Oui, mon colonel.

Elle a l'air complètement dépitée à ma vue, je suis triste pour elle, elle est entièrement soumise mais elle n'a pas l'air convaincue par les idées de son boss...Les deux hommes partent et la femme reste, elle ne parle pas, comme si elle était intimidée. Elle doit sûrement avoir peur que je la prennent pour responsable. Moi aussi je ne parle pas. Je dois canaliser ma douleur. On verra après.