°•Pdv de Cara•°

  -Pierre, vous allez vous servir de vos talents de détective privé, vous resterez posté aux alentours de cet immeuble, surveillez les moindres gestes de n'importe quelle personne dans cet établissement, homme ou femme, il se peut que la Voleuse est des complices.
  -Comment êtes vous si sûr que la Voleuse est dans cet immeuble ? demande le détective français.
  -Cara est retournée dans l'établissement après sa visite d'hier, elle a relevé que tout le monde se sert les coudes, il se peut que tout le monde soit impliqué.
  -Ce serait dingue !
  -Si vous saviez... je murmure.
  -Toi tu fais le tour de partout, tu fais tout le quartier, si on retrouve les enfants, se sera une belle victoire !
  -Et toi, tu fais quoi ? je demande.
  -Un appartement vient de se libérer, il faut que j'aille voir si je peux soutirer des infos à la concierge.

Nous nous faisons des signes de têtes et nous nous séparons. Je ne sais pas par où commencer. Je vais à gauche dans une petite rue où des adolescents à peine sorti du berceau, se pensent les rois de la planète. Ils le regardent comme si j'étais un morceau de viande et un de leur groupe, peut-être le chef m'aborde :

  -Hé bébé, tu ressembles à une petite panthère avec ton blouson en cuir, ton T-shirt blanc, ton jean noir et tes bottes.
  -Fais attention, je pourrais te faire mal devant tous tes petits camarades.
  -Arrête, tu m'fais bander.
 
Il caresse mes fesses et avant qu'il retire sa main, je prend son poignet, me retourne en lui tordant le bras et lui fais une balayette. Je sors ma plaque et lui dis :

  -Tu vas faire un petit tour au commissariat et je vais m'assurer que tu y passe deux nuit, avec de vrais détenus, pas des petites merdes comme toi. Tu y réfléchiras à deux fois la prochaine fois, tu viens de tomber sur une femme peut-être bonne mais qui est flic et féministe.

Je compose un message explicite et patiente avec mon prisonnier en attendant la voiture de police. La patrouille l'emmène et je continue mon chemin. Je tourne un peu à droite, à gauche, cherchant un indice quelconque. Je tombe sur une petite maison ayant pour unique porte un accès à une cave. Je la pousse et demande s'il y'a quelqu'un. Aucune réponse. Je porte la main à mon holster, et prends​ une barre en fer qui traine à l'entrée. La pièce est plongée dans le noir, il n'y a aucune raison qu'il y'est des enfants et je m'apprête à partir lorsque je vois un petit carnet de bord posé sur la table. La scène ressemble beaucoup à quelque chose de...prémédité. La tentation est trop forte. Ce carnet peut contenir la clé à tout nos problèmes. Je ne peux me permettre de partir sans y jeter un œil. Je m'approche, commence à le lire mais une présence de fait ressentir derrière moi. Je me retourne et bloque avec mon avant-bras le couteau qui s'apprêtait à me transpercer le dos.