- Chapitre 5 : Velia-
Les larmes coulent sur mes joues, j'ai peur. Je cours aussi vite que je peux. Je manque de souffle. Une lianes surgit des entrailles de la terre et s'enroule autour de ma jambe me faisant chuter. Je crie de frayeur , fermant mes yeux alors qu'un elfe de la terre se jette sur moi avec son épée. Rien ne se passe, j'ouvre les yeux à nouveau. Un bouclier s'est formé autour de moi. La magie du pendentif de Celeborn l'a créé. Les elfes de la terre me regardent avec incrédulité. Je me redresse aussitôt et en profite pour fuir . Je cours encore et encore. Je ressentis une douleur vive dans l'épaule mais je ne m'arrête pas pour autant. Je finis par atteindre la frontière où je m'effondre épuisée avec un mal être profond. Je sais qu'ils sont encore à mes trousses. Dans tous les cas, je ne peux pas abandonner maintenant, je me redresse et parviens après quelques minutes chez moi.
- Nonna ! m'écriai-je en faisant irruption dans la maison, l'elfe sortit de la boutique.
- Mon dieu, Velia. Elle vint vers moi, que s'est il passé chérie ?
- Je . . . Je t'expliquerai après . . . Je dois me cacher et vite, ils me poursuivent !
Je suis si épuisée que je tiens à peine debout. Nonna vient me soutenir, pour éviter que je tombe. Dehors, on peut les entendre crier. Nonna m'aide à me cacher dans une petit pièce dissimulée dans laquelle nous rangeons en principe les objets précieux.
- Tu es en sécurité ici. Ne bouges pas, ne fais pas de bruit jusqu'à ce que je revienne.
Elle sort de la pièce en refermant la porte. J'ai tellement peur, je passe mes mains sur mes épaules , tentant en vain de me dire que tout ira pour le mieux. Mais au fond je sais que rien ne sera comme avant. Rien. Je me laisse glisser contre le mur me recroquevillant .
Oh Celeborn, que vont-ils te faire pour ta trahison ? J'observe le précieux cadeau qu'il m'a offert. Je redresse ma tête, la posant contre le mur. serrant contre mon cœur le bijou. Je ferme les yeux.
Je les entend crier sur Nonna. Puis plus rien.
Nonna revint vers moi une dizaine de minutes plus tard avec des médicaments.
- Ils sont partis, tu ne crains plus rien Velia. Me dit-elle en s'asseyant près de moi. Maintenant, raconte-moi ? Que s'est -il passé ?
Elle prit mes mains dans les siennes, je ravale difficilement ma salive.
- Nonna . . . Il m'a demandé en mariage. Je marque une pause. Bien sûr, j'ai dit oui. Mais ils étaient là, tapis dans l'ombre à attendre pour nous attaquer. Nous avons marché, puis, ils ont surgis, ils m'ont alors pris en chasse, comme si j'étais une proie. Je ne sais pas ce qu'il est advenu de lui. Mais quoi qu'il en soit, je ne peux pas rester ici . Ils vont revenir pour moi. J'en suis certaine.
- Dans ce cas, nous partirons demain à Velia. Je ne te laisserais pas toute seule.
- Merci Nonna.
- Mais pour le moment, je vais te soigner, ils ne t'ont pas raté et plaie risque de s'infecter.
Elle m'aide à me redresser, et m'emmène dans ma chambre. Elle soigne mes blessures dûes à mes chutes et à la balle que j'avais reçue à l'épaule. Dès qu'elle eut fini, je me suis sentie nauséeuse. je me redresse aussitôt m'asseyant sur le bord de mon lit.
- Velia, tout va bien ?
Ai-je l'air bien Nonna ? Je ne me sens pas bien.
J'ai un haut le cœur épouvantable, je veux me lever. Mais prise de vertiges, je retombe sur le lit.
- Et, et, ne te précipite pas. Je pense que je vais t'examiner plus en détail, si tu le veux bien.
J'acquiesce.
- Alors, allonges-toi s'il te plaît, ce ne sera pas long.
Je ferme les yeux et la laisse faire . Nonna est un très bon médecin et appréciée de tous ici, cela me fait de la peine de la contraindre à quitter le village. Elle est très douce dans ses mouvements.
- Oh par les gardiens !
Nonna semble surprise, j'ouvre les yeux. Elle me tend un verre d'eau que je prends, je me redresse pour m'asseoir.
- Qu'est ce qu'il y a ? m'inquiétais-je.
- Oh Velia. Je suis tellement contente pour toi !
- Quoi ? Pourquoi ?
- Tu es enceinte chérie.
Je la regarde en silence, elle est sérieuse, je le sais. Je ravale ma salive. De peur d'avoir mal compris, je lui demande de répéter.
- Tu es enceinte.
Je lâche le verre qui se brise alors au sol en mille morceaux. Ma vue se trouble, et les larmes me viennent de nouveau. Non, velia ! Sois forte pour une fois. Je parviens à calmer mes larmes avec beaucoup de mal. Nonna m'enlace.
- Je serai là, Velia, tu ne seras pas seule.
J'ai la gorge nouée, je ne peux même pas lui répondre. Nonna me laisse avec ma solitude.
Je me lève et m'approche de la fenêtre contre laquelle je m'appuie. La lune s'est levée.
- Oh Celeborn. Je t'attendrais peu importe combien de temps.
Je pose mes mains sur mon ventre.
- Je prendrais grand soin de notre enfant. Je te le promets.
Cela me fait tellement mal de savoir qu'il ne le verra peut-être pas grandir. Je me sens soudainement si seule , il y a un grand vide dans mon cœur. Je sais que je ne le reverrai pas de si tôt.
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Le soleil s'est à peine levé, mais nous avions déjà emballé toutes nos affaires et les avons placées dans une charrette.
- Laisse-moi faire Velia. Me fit par Nonna, va t'asseoir tu as besoin de repos pour ta propre santé et surtout celle de l'enfant.
- Je peux t'aider Nonna, je ne suis pas en sucre.
- Velia. Insiste-t-elle.
- D'accord.
Je m'assois alors près des chevaux, Il est vrai que je suis épuisée, je n'ai pas pu fermer l'œil de la nuit.
- Nonna ! Velia ! s'exclame une voix que je connais bien.
- Narmacil, que faites vous tous là ?
Je vis mon meilleur ami arrivé suivi des habitants du village. Je m'approche de ma mère adoptive. Le chef du village, le père de Narmacil s'approche de nous.
- Nous avons appris pour ce qu'il s'est passé hier.
- Vous comprendrez alors pourquoi nous partons. Commence Nonna.
- Nous espérons vous revoir.
- Tu vas me manquer Narmacil, prends soin de la boutique à notre place.
- Je le ferai !
- ET . . . Si tu vois Celeborn. Dis-je le cœur serré. Pourrais-tu lui dire, que je l'attend ?
- Je lui dirai, je te le promet, Velia. Paroles d'ami.
Je luis souris tristement. Tous vont me manquer mais nous n'avons pas le choix pour notre survie. Partir ou Mourir.
- Velia on doit y aller, le soleil se lève. Déclare Nonna.
Je monte à bord de la charrette près d'elle. Nous faisons nos adieux avant de prendre la route qui sera sûrement longue, peut-être périlleuse, qui sait ?
- Où nous rendons-nous ? demandais-je à Nonna après un long moment de silence.
- Lorsque j'étais enfant je vivais dans un petit village près de la capitale Efaulus, non loin des Terres du Grand Râ. Nous allons là-bas. Tu y seras en sécurité. Les elfes de la terre ne viendront pas jusqu'à là-bas.
- J'espère.
- Tu n'as pas à t'inquiéter Velia. Toi et cet enfant seront en sécurité.
{ voici, un nouveau chapitre, j'espère qu'il vous a plu ! En attendant je voulais savoir si vous voulez un chapitre avec la présentation des personnages, ou vous préférez les connaître au fur et à mesure de l'histoire, et je ferais un chapitre sur les personnages tout à la fin ^^ voili voilou, je vais aussi organiser un vote pour changer la couverture de ce livre prochainement ! }
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