La fuite en Amerique et aide inattendue

Avec le consentement de leurs proches, Ae et Pete décidèrent de s'éloigner quelque temps en direction de l'Amérique, dans l'espoir que la situation tendue avec le père de Pete, Pume, finisse par se calmer.

La révélation de la relation entre Ae et Pete, ou plutôt Ai Koon Chai, comme Ae le surnommait affectueusement, parvint aux oreilles de Pume par l'entremise de Dayli, l'amie d'enfance de Pete. Celle-ci les surprit en train de s'embrasser et n'hésita pas un instant à avertir immédiatement le père de Pete.

Au matin de leur départ, à 9 heures, Pond, leur ami proche, vint les rejoindre à l'aéroport pour leur adresser un dernier adieu.

Pond : Je me demande comment s'est déroulée votre première nuit en tant que mariés. Ai-je raison de supposer que tu as minutieusement analysé chaque aspect de ta "crevette", Ae ?

Ae, lançant à Pond un regard empreint d'indignation : Pond, si tu tiens à rester en vie, je te suggère vivement de clore ce sujet sur-le-champ !

Face à l'aura menaçante émanant d'Ae, ainsi qu'au rougissement évident de Pete, Pond choisit de prendre congé et de les laisser à leurs préparatifs.

L'aéroport bourdonnait d'activité. Des familles en vacances, des hommes d'affaires pressés et des voyageurs solitaires allaient et venaient, leurs valises roulant bruyamment sur le sol carrelé. Les annonces des haut-parleurs résonnaient dans l'immense hall, entrecoupées des conversations en diverses langues. Les rayons du soleil du matin traversaient les grandes baies vitrées, illuminant l'intérieur de l'aéroport d'une lumière douce et chaleureuse.

Une annonce résonna dans les haut-parleurs de l'aéroport : "Les passagers du vol 200 à destination de New York, États-Unis, sont priés de se diriger vers l'embarquement."

Le couple se dirigea vers la porte d'embarquement, leurs mains entrelacées, partageant des regards remplis d'espoir et de détermination. Ils savaient que ce voyage représentait plus qu'une simple échappée ; c'était un nouveau chapitre de leur vie ensemble, loin des conflits et des jugements.

Après un voyage de plusieurs heures, ils mirent enfin pied à New York, aux alentours de 15 heures. La chaleur étouffante de Bangkok laissa place à l'air frais et revigorant de l'après-midi new-yorkaise. Le terminal était tout aussi animé que celui de Bangkok, mais la diversité des personnes, des accents et des tenues témoignait de la mosaïque culturelle unique à New York.

En sortant de l'aéroport, ils furent immédiatement saisis par la vivacité de la ville. Des taxis jaunes se faufilaient entre les voitures, les klaxons retentissaient, et des vendeurs de hot-dogs proposaient leurs produits aux coins de rue. Les gratte-ciels s'élevaient majestueusement, leurs sommets se perdant dans les nuages bas. Les rues étaient bordées d'arbres en fleurs, ajoutant une touche de verdure à l'environnement urbain.

Le sentiment d'être dans un lieu étranger, associé à une certaine absence de direction, les conduisit à heurter maladroitement un passant.

AePete : Nos excuses, nous ne faisions pas attention à notre chemin.

L'inconnu : Ne vous en faites pas, ce n'est pas un problème. En réalité, je me nomme Giichi Saki, mais vous pouvez m'appeler Gii.

Ce que nos deux protagonistes ignoraient à ce moment-là, c'est que cette rencontre fortuite avec Gii allait marquer le début d'une série d'événements inattendus, prêts à façonner leur séjour en Amérique d'une manière qu'ils n'avaient jamais envisagée.

Ils s'assirent ensemble sur un banc, dans un petit parc non loin de l'aéroport. Des enfants jouaient autour d'eux, leurs rires éclatant joyeusement. Un léger vent faisait danser les feuilles des arbres, et l'odeur des fleurs printanières emplissait l'air. Gii, curieux et amical, entama une conversation, les questionnant sur leur voyage et partageant des anecdotes sur la ville.

Les gratte-ciels entourant le parc semblaient surveiller cette rencontre impromptue, symbolisant les innombrables possibilités et aventures qui attendaient Ae et Pete dans cette nouvelle ville. Les premières étoiles commençaient à apparaître dans le ciel crépusculaire, promettant une nuit de découvertes et de nouvelles expériences.

Le soleil couchant baignait le paysage dans une lumière dorée, peignant les collines environnantes d'une teinte chaleureuse. Des champs verdoyants s'étendaient à perte de vue, ponctués ça et là par des bosquets d'arbres aux feuilles chatoyantes. Les oiseaux chantaient leur mélodie tandis que le vent léger caressait doucement les herbes hautes, créant une symphonie de calme et de tranquillité.

Ae, Pete, et Gii se tenaient devant la voiture de ce dernier, une élégante berline noire qui semblait briller sous les derniers rayons du jour. Le chauffeur, impeccablement vêtu, ouvrit la portière avec un sourire courtois, invitant les invités à monter à bord.

Le groupe s'installa confortablement à l'intérieur, laissant derrière eux le paysage bucolique pour se fondre dans le cuir luxueux des sièges. Gii, au volant, démarra avec une douceur experte, conduisant sur la route sinueuse qui serpentait à travers les collines.

Le trajet offrait une vue imprenable sur la campagne environnante. Des villages pittoresques se découpaient à l'horizon, leurs toits de tuiles rouges brillant sous les derniers rayons du soleil. Les champs se muaient peu à peu en vastes étendues de forêts, où les arbres se pressaient les uns contre les autres dans une symphonie de vert profond.

À l'intérieur de la voiture, l'atmosphère était chargée d'une tension subtile. Ae, assis à côté de Pete, sentait le regard pesant que ce dernier lançait à Gii. Ses propres sentiments d'appréhension se mêlaient à une curiosité anxieuse. Pendant ce temps, Gii, concentré sur la route, semblait décontracté, presque insouciant, malgré l'ambiance tendue qui régnait dans l'habitacle.

Le silence était rompu de temps à autre par le bruissement des feuilles dans le vent ou par le doux murmure de la radio diffusant une musique apaisante. Les nuages teintaient le ciel de nuances rosées alors que le soleil disparut lentement à l'horizon, laissant place à une obscurité naissante.

Finalement, après un trajet parsemé de paysages enchanteurs et de moments de tension, la voiture de Gii s'engagea sur une petite route bordée d'arbres majestueux. Le manoir ancestral de Gii se dressait au bout de l'allée, une imposante structure de pierre dont les tours se découpaient dans le ciel crépusculaire.

Alors que la voiture se frayait un chemin à travers les portes monumentales, l'atmosphère semblait se charger d'une énergie nouvelle. Ae sentit son cœur battre un peu plus fort dans sa poitrine, mélange d'excitation et d'appréhension face à cette nouvelle aventure qui s'annonçait.

Je vois bien la famille Saki avoir une limousine pas grande mais une limousine quand même.

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