Prologue
C'était un beau matin, le soleil était levé depuis une bonne heure et les oiseaux chantaient. Maria se leva, s'habilla et descendit dans le séjour où elle vit ses parents qui prenaient le petit déjeuner. Elle se prépara une tasse de thé à la menthe comme chaque matin et elle alla s'installer prêt d'eux. Elle manga sans parler, juste en écoutant ses parents discuter des nouvelles informations qui passaient a la télévision vers vingt heures le soir. Elle pensa à une seule chose. Ils avaient oublié. Son anniversaire était aujourd'hui même et ses propres parents ne lui avaient toujours pas souhaiter depuis qu'elle était descendue dans le salon. C'était la même chose depuis quelques années et Maria se sentait seule ; vraiment seule.
Son père, Olivier Kovalevski leva la tête. Remarquant que sa fille était descendue, il lui souhaita d'un air joyeux :
- Joyeux Anniversaire ma fille !
La jeune fille, sans prêter la moindre intention sur son père, fila dans sa chambre. Elle pleurait. Pourquoi faut-il toujours l'oublier ? Elle se sentait très seule. Malgré que l'adolescente avait beaucoup d'amis, sa famille ne prêtait presque aucune intention pour elle.
La famille Kovalevski était une famille ordinaire. Elle était d'origine russe, du père et du grand-père. Ils parlaient tous donc russe chez eux. Ils étaient aussi bretons. La mère était bretonne de sang pur et elle leurs avaient appris à parler le breton. Les enfants étaient trilingues.
Soudain, quelqu'un sonna à la porte des Deltova. C'était la marraine de Maria, Aurélie à qui elle y tenait beaucoup. Aurélie était la seule personne qui ne l' oubliait pas. Elle savait l'écouter et l'aider en cas de besoin. C'était la seule personne à qui elle pouvait donner toute sa confiance, son intimité.
Maria descendit en vitesse les escaliers et vit sa marraine sur le seuil de l'entrée. Elle la regarda et se jeta dans ses bras comme une petite fille de cinq ans.
- Joyeux anniversaire ma filleule adorée. Dit Aurélie.
- Merci ma marraine. Comment vas-tu ? Demanda la jeune fille.
- Bien. Je t'ai préparé une surprise à laquelle tu me remercieras de tout coeur.
Maria mit un sourire sur ses lèvres. Qu'est-ce que sa marraine lui avait préparé ? Des entrées pour le musée du Louvre ? Un livre de grec ancien ? Elle l' ignorait mais elle voulait bien le savoir.
Ce fut un repas assez dynamique. Maria était le centre de la discussion. On parlait d'elle comme une fille un peu rebelle qui ne cesse de crier. Elle était bien réputée dans la famille pour son comportement exécrable et irrespectueux envers ses parents ; qu'elle détestait. Seule sa marraine pouvait dire du bien d'elle. Maria était une fille qui avait beaucoup de qualités et de dons. Elle était particulièrement très intelligente.
À la fin du repas, c'était l'heure du dessert auquel on allait fêter l'anniversaire de la jeune fille. Aurélie ramena des cadeaux emballés soigneusement dans des beaux papiers cadeaux colorés. Maria le prit. Elle commença à l'ouvrir. Elle y découvrit un T-shirt sur lequel était écrit : " I love Egypt ". Maria se précipita sur sa marraine pour la remercier de tout coeur. La fille prit ensuite la lettre que lui tendait Aurélie. Elle l'ouvrit et resta pétrifier. C'était des billets d'avion.
- Tu n'as pas fais ça ? Demanda Maria pleine de joie.
- Si. Je savais que tu ne pouvais pas tenir plus longtemps. Répondit la marraine.
- Qu'est-ce c'est ? Demanda la mère.
- Un voyage en Égypte.
- Pas seulement en Égypte. Mais à Alexandrie.
Ce fut incroyable pour la jeune fille de treize ans. C'était son plus grand rêve de partir à Alexandrie. Avec son ancien phare, la lumière du monde antique. Elle en rêvait depuis l'âge de quatre ans et il allait se réaliser. Elles allaient partir fin juin, avant l'arrivée de la foule nommée les touristes.
Elle passa son temps dans sa chambre, à réviser son grec et son égyptien. Maria adorait les langues antiques et ses cultures. Elle apprenait au total neuf langues mais elle ne comptait jamais l'Espagnol car elle détestait cette langue. Elle comptait neuf avec l'italien.
Ce fut l'heure pour sa marraine de partir. La jeune fille sortit de sa tanière et descendit lui dire " do svidaniya " comme on le dit en russe. Puis elle remonta dans sa chambre, se lava et s'endormie en rêvant du moi de juin...
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