Professor

- Bon voyons le bon côté des choses.

- Quel bon côté des choses Potter ?

- Pyet, Floormate. C'est Pyet maintenant, répliqua Harry.

- M'en fous, qu'est ce que tu veux qu'on trouve comme bon côté dans cette situation?

- La date nous sommes à la bonne date mais pas de la bonne année.

- Ce qui signifie que la rentrée est demain et qu'en 1977 le vieux fou est directeur.

- Exactement. On lui envoie un hibou, avec un peu de chance il nous reçois aujourd'hui et on lui raconte tout.

- Ça peut marcher mais où est ce  qu'on va trouver un hibou? 

- Pas au chemin de traverse, il y aura trop de monde mais à Pré-Au-Lard se sera parfait puisque ce sont les vacances il n'y aura personne, on sera près du château et là-bas il y a un bureau de poste avec des hiboux.

Drago se maudissait lui même de ne pas avoir eu cette idée. Après tout c'était lui le plus intelligent pas l'autre avec ses yeux verts qui n'étaient même plus verts.

Ils transplanèrent près de la cabane hurlante avant d'aller chercher un hibou.

- Floormate ( Drago grimaça) on écrit quoi au juste ?

- C'est toi qui a eu l'idée et tu sais même pas ce que tu veux écrire ?

- Les jeunes dépêchez vous un peu, je ferme dans dix minutes.

- Il est quelle heure? demandèrent les garçons en même temps.

- 10 h mais faut que je ferme plus tôt, demain c'est la rentrée, répondit la dame qui tenait la poste du village.

- On se dépêche, dit Harry.

Après cinq minutes à chercher ce qu'ils allaient bien pouvoir écrire ils se décidèrent pour quelque chose de simple mais de radicale.

Bonjour professeur,

Nous sommes deux adolescents qui ont eu un petit problème avec un sort de voyage temporel.

Nous sommes coincés à la mauvaises époque.

Nous avons besoin de votre aide.

Nous vous demandons de bien vouloir nous recevoir le plus tôt possible.

Nous savons que demain c'est la rentrée mais s'il vous plait accordez nous un peu de votre temps.

Merci, Harry Potter et Drago Malefoy.

Ils avaient finalement décidés de mettre leurs vrais noms de famille, cela ferait une preuve en plus qu'ils venaient réellement d'une autre époque.

Il laissèrent le hibou gris s'envoler vers le château qui était visible depuis la petite boutique et décidèrent d'aller manger un petit quelque chose au Trois Balais et de boire aussi, ils étaient mort de faim. Dumbledore et Severus les avait prévenus qu'ils seraient épuisés après l'utilisation d'un tel sort mais les deux voyageurs, n'étant pas allé assez loin, ne ressentaient qu'une petite envie de dormir et avaient très faim.

Rosemerta, qui était déjà la patronne, avait été bien surprise de voir ce qui semblait être des élèves de l'école alors que la rentrée n'était que le lendemain et que les étudiants ne viendraient pas chez elle avant un moment. Elle les avait néanmoins très gentiment servis et en retour Harry lui avait offert un généreux pourboire alors que Drago trouvait ça ridicule.

A l'instant où ils étaient servis, Dumbledore qui était dans son bureau, pour changer, entendit un grand "BOUM". Il se dirigea donc vers l'origine de ce bruit, qui n'était autre que la fenêtre et vit un hibou qu'il ne connaissais pas. Immédiatement il espéra que ce n'était pas encore Pétunia Evans, la sœur d'une sorcière née moldue très brillante, qui lui demandait pour la énième fois de l'accueillir au sein du château. Malgré tout, il ouvrit la fenêtre d'un geste de la main et laissa entrer l'oiseau.

Il se rassit sur sa chaise avant de déballer la missive. Le hibou éleva un piaillement avant de s'envoler, heureux d'avoir accomplis sa mission et de la friandise qui lui avait été offerte.

Le, pas encore si vieux que ça, directeur décacheta l'enveloppe avant de prendre la lettre en main et de l'ouvrir. Sa première pensée fut que l'écriture ressemblait à celle de Lily Evans ou peut-être James, mais ils avaient déjà rendus tous leurs formulaires et n'avait aucune raison de s'adresser de nouveau à l'école avant le rentrée, de plus avec un hibou qui ne leur appartenait pas. Aussitôt il eut un mauvais pressentiment mais sa curiosité l'emporta et il lu la lettre assez rapidement puisqu'elle n'était pas très longue.

Plus il lisait et plus il fronçait les sourcils, il la relu plusieurs fois. Au début il crut à une farce de certains élèves mais la demande d'aide était presque suppliante et puis des élèves n'auraient pas eu l'idée d'un tel canular, car après tout les sorts de voyage dans le temps n'existaient, enfin normalement.

Les noms qui figuraient  sur le parchemin prouvaient qu'ils ne mentaient pas, tout du moins ça laissait le doute, il n'avait jamais entendu parler de "Harry Potter" ou même de "Drago Malefoy", évidemment les noms il les connaissait, mais pas les prénoms. Il savait parfaitement que Lily, si elle avait un fils, elle l'appellerait Harry, ce n'étit un secret pour personne, et James Potter était fou d'elle, après il ne s'y prenait pas non plus de la bonne façon. " Mon vieux Albus tu divagues là, reconcentre toi sur les voyageurs temporels" se ressaisit il.

Après réflexion et sans demander l'avis de qui que ce soit, il envoya sa réponse.

Harry et Drago avaient réussi à déjeuner sans s'entretuer, ce qui relevait du miracle. Ils faisaient donc les magasins en attendant la réponse du directeur, qui ne tarda pas à venir.

Ils sortaient de chez Honeyducke quand Drago se prit quelque chose derrière la tête et s'étala de tout son long par terre. Après le moment de surprise passé Harry se mit à rigoler alors que le blond lançait des insultes gratuites envers la chose qui l'avait frappé.

La "chose" en question se trouvait être une magnifique chouette qui venait du château.

L'ex survivant arrêta immédiatement de rire lorsqu'elle se mit à lui mordiller l'oreille.

Il prit donc la lettre qu'elle avait dans ses pattes, cassa le cachet de cire rouge et lu la réponse.

Harry et Drago, 

j'avoue que votre lettre m'intrigue énormément. Personne n'est censé connaitre, a part moi, l'existence d'un sort permettant de voyager dans le temps, c'est pourquoi je veux bien vous croire, de plus vos prénoms le prouve.

Néanmoins je ne peux prendre de risques c'est pourquoi je vous autorise à entrer dans Poudlard mais pour prouver que vous me connaissais réellement je ne vous donne pas le mot de passe pour rentrer dans mon bureau. Vous aurez deux essais et si vous n'y arrivez pas vous serez expulsés de l'enceinte de l'école et considérés comme potentiellement dangereux.

Cordialement.

Albus Dumbledore.

- D'habitude il ne met pas "cordialement", fit Harry.

- Sérieux Pyet!? C'est tout ce que tu as retenu ? s'exclama Drago qui, entre temps, s'était relevé.

- Non, bien sur que non. Je constatais c'est tout.

- Génial. Maintenant le balafré il faut qu'on aille voir le vieux schnock.

- Traite mieux Dumbledore, veux-tu.

- J'appelle qui je veux comme je veux.

Sur ces mots le blond fit demi-tour et se dirigea vers l'école.

- FLOOORMATE! Attends! Pourquoi on transplane pas? cria Harry en courant pour le rattraper. On gagnerait du temps. 

- On peut pas, à cette époque le permis transplanage c'était à 18 ans  et je crois pas qu'on les ait ici, évitons donc de se faire voir. Bon sang mais tu dormais ou quoi en histoire de la magie ?

- Bah oui justement, répondit Harry dans un souffle.

- Et les notes de Granger ça t'arrivait de les lire ?

Le brun garda un silence coupable et se remit à marcher. Il leur fallu un moment pour arriver jusqu'aux grandes grilles, qui s'ouvrirent d'elles même au moment où ils arrivèrent.

Devant la gargouille qui gardait l'entrée, Drago avait dû se résigner au fait qu'il ne pourrait jamais l'ouvrir, mais Harry réfléchissait à ce que pourrait être le mot de passe.

- Pyet, ça pourrait être en rapport avec le citron non ? Il en mange tout le temps.

- Non ce n'est pas ça il n'a découvert les bonbons au citron et autres sucreries moldues à ce gout que quelques jours avant le 31 octobre 1981, il me l'a dit. J'ai trouvé! S'exclama-t-il soudain.

- Malice réglisse, il adore ça.

La statue coulissa pour laisser apparaitre un escalier que les deux voyageurs se dépêchèrent de monter. Ils toquèrent à la porte et Dumbledore les laissa entrer.

- Bonjour messieurs. Je dois vous avouer que je ne m'attendais pas à ce que vous ne ressembliez pas à vos soit disant "parents".

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