Primis Horcruxe
- J'en peux plus, souffla Harry, on aurait vraiment dû commencer avant, continua-t-il en soupirant.
Les deux jeunes hommes étaient sortis il y avait quelques jours de l'infirmerie et ils passaient tout leur temps libre dans la Salle sur Demande.
Enfaite Harry avait plutôt l'impression d'y passer ses journée entière, en effet à chaque récréation ils y courait, ils rataient la moitié des cours et ils avaient complètement délaissé tout ce qui n'était pas en rapport direct avec leurs recherches.
Ils mangeaient très vite, ils devaient au moins faire des apparitions de temps en temps, dormaient un minimum alors qu'ils étaient convalescents et enchainaient les livres, les souvenirs et autres.
Ils essayaient de trouver l'adresse de la maison d'enfance de Mérope Gaunt. Le but étant d'y trouver la pierre de résurrection mais les choses se compliquaient puisque les informations qu'ils cherchaient n'étaient pas vraiment dans tous les livres.
- On était un peu occupés Harry, répondit Drago , surpris de la facilité qu'il avait de plus en plus pour prononcer le prénom du brun.
- Pas faux.
Et il reprit, ils s'interrompaient rarement.
Quand ils revinrent dans la salle commune James lui fit remarquer qu'il avait oublié l'entrainement mais son esprit étant entièrement focalisé sur ses recherches il ne lui que répondit vaguement.
Pour le samedi ils avaient enfin l'adresse. Le vendredi soir ils préparèrent donc chacun un sac avec quelques affaires de "survie" elles appartenaient à leur époque pour la plupart mais ils n'y firent pas vraiment attention.
Le samedi matin ils se réveillèrent aux aurores pour se retrouver dans les toilettes des filles du deuxième étage, heureusement mimi n'était pas là, comme la plupart des fantômes, elle semblait avoir disparut.
- Harry, qu'est ce qu'on fiche? marmonna Drago.
- Il nous faut une arme pour détruire l'horcruxe.
- Je croyais que le directeur t'avais laissé l'accès à l'épée.
- Elle marche pas à cette époque et il n'y a, aux dernières nouvelles, pas trente six mille façons de détruire ces machins et le feudeymon en fait parti.
- Un feudeymon ça ne se contrôle pas.
- Exactement, il nous faut donc du venin de basilic, ça tombe bien, il y en a un sous l'école et je parle fourchelangue.
- Génial, on va combattre un serpent géant.
- Ca va, arrête de te plaindre. T'as les coqs comme je te l'avais demandé?
Drago sorti trois trucs bizarres de son sac.
- Ils sont vivants, assommés mais vivant. Me dit pas que tu veux vaincre un serpent géant et mortel avec un poulet quand même ?
- Si c'est exactement ce que je veux faire, répliqua Harry.
Il s'approcha des lavabos, en fit le tour avant de trouver ce qu'il, apparemment, cherchait. Il fit deux ou trois sifflements et un trou se fit au milieu de l'installation.
Le blond jeta un coup d'œil très peu rassuré en bas, en serrant toujours les poulets et dit:
- A toi l'honneur Harry.
Ce dernier grogna en levant les yeux au ciel avant de souffler et de sauter. Drago suivit et il atterrit de tout son long sur le brun. Heureusement qu'il faisait noir et qu'ils virent pas bien la position dans laquelle ils se trouvaient, leurs lèvres se frôlant.
Ils se relevèrent rapidement et murmurèrent un faible Lumos. Harry connaissait les lieux, enfin vaguement, les choses avaient quand même changés et puis lui était plus vieux, les souvenirs ne restent pas en entier.
Ils marchèrent dans le dédale de couloirs pendant plusieurs minutes avant d'arriver devant la "porte" de la chambre des secrets.
Harry se retourna vers Drago:
- Surtout ne le regarde pas dans les yeux.
Il destupefixa les coqs soupira et ordonna aux serpents qui gardaient l'entrée de le laisser entrer, en Fourchelangue.
Revoir cette salle immense lui fit froid dans le dos mais il ne laissa rien paraitre, il n'avait pas le temps de s'extasier non plus. Alors que Drago ne se gênait pas pour observer la salle.
- Drago, faut qu'on trouve le machin, chuchota le brun.
- Merci, je sais, répondit ironiquement son vis a vis.
Ils avancèrent doucement alors que leurs pas résonnaient incroyablement dans cette pièce vide, ils arrivèrent devant la statue de Salazar Serpentard.
- Drago je te présente la personne qui à crée la maison Serpentard.
- Mouais, je suis plus beau.
Harry le regarda en coin:
- Qu'est ce que t'en sais ? T'es pas vraiment objectif, tu te crois meilleur que tout le monde.
- Vas-y alors Potter, soit un avis extérieur objectif alors, fit Drago en se retournant vers Harry.
- Quoi ?! Mais moi je te connais depuis trop longtemps, ce n'est en aucun cas objectif !
- Tu connais mon ancienne apparence mais celle là ?
Harry eut un sourire en coin.
- Bien sûr que cette nouvelle apparence est belle puisque c'est à moitié moi, Dumbledore à mélangé nos apparences.
- T'es chiant Potter.
- Merci Drago, on la trouve cette bestiole ?
Drago grogna mais acquiesça.
- Harry, comment tu l'as trouvé la dernière fois le basilic?
Le brun s'assit et mis ses doigts sur ses tempes:
- Je ne l'ai pas trouvé, c'est Tom qui l'a fait venir, il a dit... Faut juste que je m'en souvienne. Il y avait "Poudlard" c'est sûr "Serpentard" forcément. Je réfléchis.
Cinq minutes plus tard il se releva en criant qu'il avait trouvé et prononça quelques mots dans la langue des serpents.
- Je n'ai rien compris Harry.
- Ca veut dire " Parle-moi, Serpentard, le plus grand des quatre de Poudlard" pas du tout narcissique.
- Qu'est ce que t'attends pour faire sortir le serpent?
Harry se posta devant la statue pendant que le blond se plaçait sur le coté avec ses poulets. Le brun prononça la formule.
La bouche de Serpentard s'ouvrit et le Basilic arriva, il était légèrement plus petit que lorsque Harry l'avait vu plus jeune, ou bien était-ce parce qu'il avait grandi ? Quoi qu'il en soit le serpent lui paraissait moins impressionnant.
Le serpent lui siffla quelques mots que Drago ne comprit pas et se tourna vers lui, le blond ferma immédiatement les yeux. Il entendit Harry siffler, furieux, il entendit également un grand bruit et comprit que le Basilic s'était déplacé et qu'il pouvait ouvrir les yeux.
Quand il put voir de nouveaux, il vit Harry au milieu du serpent, essayant très probablement de négocier. C'était leur plan, demander une coopération ou bien ils utiliseraient la manière forte. C'est à dire les poulets.
A son grand étonnement le Basilic se pencha au dessus de Harry, qui attrapa une fiole qu'il remplit du venin du serpent en faisait bien attention à ne pas être touché. Drago restupefixa les coqs qui commençaient à faire un peu de bruit et les raccrocha à son sac.
Ils ressortirent doucement en pensant que ça c'était mieux passé que prévu même si le basilic ne voulait plus les revoir. Ils ne parlèrent quasiment pas jusqu'à leur arrivée dans les toilettes. Mimi n'était toujours pas revenue.
- On y va ? fit Harry
- Il va bien falloir, répondit Drago.
Il était cependant plus tard qu'ils ne le pensaient et eurent du mal à esquiver les élèves qui trainaient dans les couloirs, heureusement Harry connaissait les passages secrets par cœur et tous les raccourcis.
Ils passèrent par le passage du saule cogneur, personne ne s'aventurait près de l'arbre et la pleine Lune n'était pas avant deux semaines.
Dans la cabane ils transplanèrent, se retrouvant dans le village natale des parents de Voldemort. Les lieux avaient bien changés en vingt ans.
Harry s'approcha d'un des rares passant:
- Bonjour, excusez-moi, nous cherchons la maison de la famille Gaunt.
- Z'êtes pas à l'école vous ? leur reprocha le vieil homme avec un très fort accent écossais, Si c'est les p'tits Gaunt que vous cherchez vous les r'trouverez pas ici, c'est comme les Jeux du sort, sont tous morts, vaut mieux pas s'aventurer chez p'tit Tom, c'était mon élève autrefois et pis c'te folle de Mérope est arrivée, elle était diabolique et ils ont disparus, Tom a fini par revenir et plusieurs années après un p'tit gars est arrivé et a tué toute la famille, apparemment c'était le fils de la dingue, vaudrez mieux pas aller chez elle mais si vous y tenez c'est en haut de la colline, là où il y a les bois, personne n'y a mis les pieds depuis des années pa' contre.
Les deux voyageurs remercièrent l'ancien professeur et se rendirent chez la famille Gaunt, descendante de Salazar Serpentard.
Quand ils arrivèrent ils virent immédiatement l'état délabré dans laquelle était la maison, le toit avait disparu, les tuiles surement volées, l'ancien poulailler détruit, les fenêtres étaient inexistantes.
Prudemment ils se rapprochèrent, la première chose saisissante était l'odeur, il y régnait une odeur de moisie et de pourriture, le parquet avait pris l'eau et se dégradait, les papiers peints et les murs était verts, des champignons poussaient ici et là.
Ils se jetèrent un sort pour ne plus sentir l'odeur et pénétrèrent dans la maison, sur leur garde, baguettes en main. La première pièce qui était le salon n'avait rien d'exceptionnel, seulement des meubles à l'abandon et des trésors volés.
Dans la cuisine ils trouvèrent le reste d'un cadavre animal, surement un de ces derniers qui voulait être au calme pour manger sa proie. La pièce était pleine de mouche.
Ils firent rapidement le tour des pièces principales mais il n'y avait rien, c'est en arrivant devant une porte en bois un peu reculée que Harry gémit de douleur en se tenant la tête, l'horcruxe était à l'intérieur.
Grâce a un sort de destruction Drago fracassa la porte et aussitôt une vague de magie noire les pris à la gorge et plus le temps s'écoulait et plus elles étaient fortes.
Sans attendre la quatrième vague ils entrèrent. Le mal de tête du brun diminua immédiatement ainsi que l'intensité de la magie. C'était comme être au cœur d'un cyclone, au milieu tout est calme et à l'extérieur c'est la tempête.
- On doit pas toucher la pierre, ni l'armature de la bague! hurla Harry.
- Je sais Potter ! répondit Drago en criant lui aussi.
Harry sortit une petite dague de son sac qu'il trempa dans le venin et s'approcha de l'écrin qui contenait la bague et la pierre de résurrection.
L'attraction de la bague devenait étouffante et quand Harry ouvrit la petite boite qui était posée sur un bureau en excellent état, comme le reste de la pièce, l'attraction fut encore pire et il ne réussit plus à y résister.
- Je... Je pourrais les ramener, murmurait-il, Ginny... Hermione...Ron...Neville...Rémus et tous les autres.
Derrière Drago marmonnait aussi:
- Ma mère...Mon père...Blaise...Théodore...Astoria. Potter donne moi la pierre!
Il se jeta sur Harry en laissant son sac par terre, celui de Harry finit par glisser à côté et la dague aussi.
Ils n'étaient plus eux mêmes, la magie agissait sur leur comportement, le problème était qu'elle commençait à entrer dans leur corps, à les traverser, rendant leur comportement plus violent, leurs coups plus puissants et les entourant d'une aura noire.
Ils se bagarrèrent pendant des heures, aucun ne semblait s'épuiser et la puissance magique augmentait, les coups, les sorts, les insultes fusaient. Le reste des rancœurs. Depuis qu'ils étaient à cette époque ils n'arrêtaient pas de se balancer se qu'ils avaient sur le cœur, il y a deux semaines, aujourd'hui et ça n'allait surement pas s'arrêter.
Après un coup de Drago sur la tempe, Harry se leva, attrapa la dague et déclara:
- Si je peux pas l'avoir, tu l'auras pas non plus!
Et il planta la dague dans la bague, la détruisant sur le coup et provoquant une dernière vague de magie qui les propulsa au sol.
Quand ils se réveillèrent ils ne se souvenaient pas vraiment de ce qui s'était passé, les souvenirs étaient présents mais ils étaient voilés, comme s'ils ne les avaient pas vraiment vécus, dans du brouillard.
Ils se regardèrent, gênés, chacun était sérieusement blessé, de plus étant censés être en convalescence ils étaient encore "fragiles" et particulièrement épuisés de base. Mais là ils eurent à peine la force de récupérer leurs sacs, d'y poser un charme d'impassibilité après y avoir rangé leurs affaires, la bague et la pierre ainsi que la dague.
Ils réussirent à sortir de la maison mais chacun avait probablement des cotes cassées et le nez ainsi que beaucoup d'autres parties du corp, un bras, une jambe, ils n'y étaient pas aller de main morte.
A l'aide de leurs dernières forces ils transplanèrent, avec pour seule pensée: Poudlard.
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