Plena lunasub tensio susceptio, revelatio, mira volutpat vestilubum

Au matin ils étaient tous très heureux et de grands sourires ornaient leurs visages malgré la fatigue due au peu d'heures passées à dormir.

Mais même si tout le monde souriait il y avait des tensions dans l'air et particulièrement au sujet de Rémus.

Ce dernier somnolait à moitié dans un fauteuil même s'il venait de se réveiller. Il écoutait ses amis et les parents de James se disputer à son sujet mais il était tellement fatigué qu'il n'avait même plus la force de répliquer pour exposer son point du vue, il était quand même le premier concerné !

Fleamont et Euphémia considéraient, avec raison, que Rémus devait passer la nuit à Poudlard mais les deux maraudeurs défendaient leur opinion qui était de le laisser dans le vaste jardin de la maison.

– Mais enfin les enfants, comprenaient un peu, Rémus serait mieux au château avec des professeurs à proximités pour l'aider comme à chaque fois.

– Non papa, Rémus doit rester ici.

– Vous n'avez même pas d'argument valable « il sera mieux ici » n'en est pas, ajouta-t-il alors que son fils allait répliquer.

– Fleamont, on a un moyen qui permet de le « calmer » si on peut dire les choses comme ça.

– La seule façon de faire ça serait que... il laissa sa phrase en suspens et se mit à fixer les deux adolescents devant lui qui se demandaient ce qu'il pensait.

– Non, vous avez pas fait ça, finit-il par murmurer dans soufflement quasiment inaudible, James vous n'avez pas fait une bêtise pareille j'espère.

Celui-ci regardait justement son père en se demandant à quoi il pouvait faire allusion quand le déclic se fit, il était désormais certains qu'il parlait de leur grand secret.

– Hum de quoi, papa ?

Fleamont attrapa les deux garçons par les épaules et les regarda.

– Jurez moi sur votre magie que vous n'êtes pas des animagi.

Seul un silence et des mines coupables lui répondirent. Ainsi que le ronflement de Rémus qui venait de s'endormir.

– Je suis désolé Fleamont, on peut pas jurer sur un mensonge.

– Désolé papa.

Le professeur recula en titubant et en se massant l'arrête du nez. Il se mit à répéter en boucle :

– Mais quelle inconscience, mais quelle inconscience, mais quelle inconscience...

– Depuis quand James, murmura Euphémia.

– Ça va faire deux ans, répondit son fils d'une petite voix, et on s'entraîne depuis quatre ans environ.

– Qui le sait ?demanda son père en sortant de sa litanie.

– Très peu de personne, ça je peux te le jurer. Il n'y a que Sirius, Rémus, Peter et moi qui le savons et maintenant vous deux. Même Lily n'est pas au courant, ni Dumbledore. Peut-être Harry et Drago mais on n'en est pas sûr.

– Harry et Drago le savent, c'est certains.

– Comment ? intervient Sirius, on ne leur a rien dit.

– Ceci n'est pas un interrogatoire sur vous amis mais sur vous, le coupa Euphémia. Vous avez conscience de la conséquence de vos actes ? Vous n'êtes pas déclarés, vous pouvez aller à Azkaban !

– Tu sais on en a fait des choses illégales et tout c'est toujours bien terminé.

– Mais pas à cette hauteur ! Ça a réussit ou pas finement, ça l'aide Rémus ?

– Évidemment, sinon on voudrait pas qu'il reste ce soir.

Après un débat ils conclurent que finalement c'était mieux si le loup-garou restait avec ses amis pour la nuit. Ils avaient juste intérêts à se montrer discret et à être tranquilles.

Rémus fut finalement ravi du compromis et que les adultes soient au courant.

A la nuit tombée ils se rendirent au fond du jardin. Heureusement qu'il était très vaste et qu'il n'y avait aucune habitation à moins de cinq cent mètres.

– Merci beaucoup les amis, j'ai de la chance de vous avoir, déclara-t-il.

– Non c'est nous qui avons de la chance.

Dix minutes avant le lever de la Lune et alors qu'ils allaient se transformer ils virent arriver un petit point qui volait en zigzagant. Bientôt une chouette s'écrasa à leur pieds plus qu'elle atterrit.

Elle s'ébroua et piailla, plutôt contente de son atterrissage apparemment.

Trente secondes plus tard apparut une espèce de gros chat blanc.

– Mais je les connaît ces animaux, s'exclama Rémus. Ce sont ceux qui étaient à l'infirmerie l'autre jour. Regardez, une chouette aux yeux verts et un lynx au pelage blanc. Mais qu'est-ce qu'ils peuvent bien faire ici ?

Au moment où il posa la question un panier apparut aux pattes du lynx, dedans reposaient plusieurs flacons remplis de potions.

Sirius s'approcha et l'animal lui tendit le panier avec ses crocs. Le jeune homme s'en saisit et observa les mixtures.

– Il y a deux potions revitalisantes et une autre où il y a juste écrit « REMUS » en grosses lettres.

La chouette se saisit alors du flacon et la déposa dans les mains du loup-garou qui commençait à sentir les effets de la pleine Lune qui approchait.

– Apparemment il faut que je la boive.

– Tu vas quand même pas faire ça, s'opposa James.

– Je suis sûr que je peux avoir confiance.

Il déboucha la fiole et avala l'étrange potion, malgré son goût infecte, une délicieuse sensation de calme et de sérénité se propagea dans son corps et il eut la sensation que cette nuit serait bien meilleure que les autres, même depuis l'arrivée de ses amis à ses côtés.

Ils passèrent la nuit tous les cinq à jouer et à empêcher Rémus de s'approcher de la maison, mais celui-ci essaya moins que d'habitude car, et il savait que c'était grâce à la potion, il arrivait à mieux maîtriser le loup.

Le lendemain matin, les adolescents, à part Rémus, évidemment, étaient parfaitement reposés grâce aux potions des deux animaux qu'ils soupçonnaient d'ailleurs ne pas être de vrais animaux.

En ce vendredi ils avaient prévus d'aller à la montagne et de faire de la luge, les premières stations étant assez loin, ils décidèrent de s'y rendre en transplanant.

Seul Rémus resta à la maison mais de toute façon il ne fit que dormir et dans les rares cas où se ne fut pas le cas il pensait à la veille au soir et au fait qu'il avait une petite idée de qui pouvaient bien être les deux animaux.

L'arrivée du transplanage se déroula légèrement mieux que la dernière fois et ils purent rapidement aller s'amuser.

Toute la journée ils firent de la luge dans un endroit un peu reculé qui leur permit de lancer quelques sorts, transformant les luges et la piste en auto-tamponneuses avec des sorts qui fusaient pour bloquer les autres.

Ils s'amusèrent comme des fous, mangèrent au restaurant et continuèrent la luge pour finir sur une bataille de boule de neige elle aussi magique.

En rentrant le voir ils étaient épuisés, trempés et morts de faim mais heureux. Cette semaine de vacances était géniale.

Le matin du samedi Lily et James quittèrent la maison de bonne heure avec une petite valise. Fleamont les fit transplaner à Paris où il les laissa se débrouiller seuls, comme son fils le lui avait si clairement demandé.

Les deux jeunes adultes quittèrent le Paris sorcier pour celui moldu. Ils déambulèrent dans la ville toute la journée après avoir déposé leurs affaires à l'hôtel cinq étoile que leur avait réservé le jeune homme.

Ils visitèrent le Louvre, les quais de la Scène avec ses petites boutiques et ces ponts remplis de cadenas, tradition qu'ils firent également. Ils virent aussi le grand et le petit palais avant de rentrer à l'hôtel pour se préparer pour le soir.

La soirée au Moulin Rouge se déroula comme dans un rêve. Tous était si extraordinaire, le repas délicieux, les spectacles époustouflants, l'ambiance magique. Tous étaient dans un état autre que l'habituel, comme dans un autre monde.

En rentrant ils s'écroulèrent sur l'immense lit, les yeux remplis d'étoiles et la tête encore ailleurs. Ils s'endormirent doucement, chacun dans les bras de l'autre.

Au matin ils rigolèrent quand ils remarquèrent qu'ils s'étaient endormis en tenue de soirée. Après un petit-déjeuner digne du luxe de l'établissement ils se dirigèrent vers la Tour Eiffel. James avaient des tickets V.I.P, ils passèrent donc devant tout le monde et restèrent un moment en haut de la Dame de Fer à contempler la ville

Quand ils redescendirent ils se rendirent sur les Champs Élysée, admirèrent la plus belle avenue du monde ainsi que l'Arc de Triomphe puis mangèrent au restaurant. Ils finirent leur magnifique premier week-end par une vue de Paris de la tour Montparnasse et avaient l'impression de dominer toute la ville Lumière.

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Vous pensez que James et Sirius auraient pu défendre leur point de vue sans se trahir ?

Et aussi, vous comprenez les titres ?

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