Épisode 7

Quand Stan était venu le voir une semaine plus tôt pour qu'il ramène Shelly tous les soirs, Token n'avait pas vraiment compris. Certes, il avait précisé que quelqu'un voulait du mal à la jeune fille, mais ça restait étrange. Tout d'abord parce que la fierté de Stan lui interdisait de demander quoi que ce soit à l'héritier de la famille Black depuis que ce dernier lui avait volé Wendy Testaburger à l'école primaire. Et, ensuite, parce que le cadet des Marsh avait plutôt tendance à demander de l'aide à ses amis proches et que Token n'en faisait pas parti. Maintenant, tout devenait clair, Shelly avait été violée et, par conséquent, était terrifiée à l'idée de rentrer seule et, mardi soir, quand Stanley cherchait quelqu'un pour ramener sa grande sœur, seul Token était disponible, et, énorme bonus, rentrait en voiture. Tout devenait clair, maintenant. Clair et horrible.

* * *

« Moi aussi. Mais pas ce vendredi, celui d'avant... »

Sa voix était tremblante et elle ne regardait pas le garçon à côté d'elle. Un silence de mort s'installa dans la voiture. Shelly se triturait les mains nerveusement en se mordant la lèvre. Cachée sous ses longs cheveux en bataille, elle n'osait pas lever la tête comme si sa crinière lui servait d'armure.

« Oublie. Demanda-t'elle dans un souffle. »

Tout à coup, elle regrettait d'avoir parlé, elle regrettait d'imposer une telle histoire au gentil ami de Stan qui la raccompagnait chaque soir pour qu'elle n'est pas peur. La voiture s'arrêta devant la maison des Marsh et l'adolescente en sortie pour rejoindre son chez-elle. Token l'imita en quittant le véhicule.

« Porte plainte ! Cria-t'il à la jeune fille qui se retourna vers lui.

- Non. Répondit-elle fermement.

- Mais pourquoi ?!

- Je ne peux pas. Je ne supporterai pas de raconter, de revivre ça. C'est pas possible ! Il demanderont des détails, ils voudront que me rappelle et je veux pas me rappeler ! Je veux pas garder ce souvenir dans ma tête ! Et... Et puis... Imagine si on me croit pas ? Si ils me prennent pour une menteuse ? J'ai pas inventé l'enfer dans lequel je vis depuis une semaine ! Si on me croit pas, je le supporterai pas ! Je dors plus ! Je mange plus ! J'arrive plus à rien ! Elle éclata en sanglot en prononçant ses mots. Token s'approcha doucement d'elle.

- Moi je te crois. C'est peut être pas grand-chose, mais c'est vrai. Et, surtout, Stan te croit. Je suis sûr que, si un jour tu trouves le courage, il sera d'accord pour t'accompagner. Tu n'es pas toute seule, tu sais ? Lui dit-il d'une voix douce. »

Elle leva les yeux vers lui et il se rendit soudain compte que c'était la première fois que leurs regards se croisaient. Elle avait de grandes billes noisettes, si différentes des yeux bleus clair de Stan. Entre ses joues inondées de larmes, un petit sourire se dessinait.

« Tu es gentil, Token. »

Elle se retourna et entra dans sa maison. Devant la porte, l'adolescent restait immobile comme un idiot. Une pensé traversa enfin son esprit embrumé « Elle doit être si jolie, quand elle est heureuse. »

* * *

Si il y avait bien quelqu'un qui avait un avis sur tout et qui adorait le donner, c'était Sheila Broflovsky. Voilà une heure qu'elle faisait de grands allers et retours dans le salon en expliquant en long en large et en travers à quel point ce qu'avait subit Claudia Tweak était affreux et qu'il était temps d'apprendre aux hommes la notion de consentement. Gérald, pourtant tout à fait d'accord avec sa femme, se cachait derrière son journal pour ne pas avoir à donner son avis. Il faut dire que quand la rousse était dans cet état, même lorsqu'on répétait mot pour mot ce qu'elle venait de dire, elle était persuadée que notre avis divergeait. Cette situation rallongeant évidemment le débat que la matriarche avait avec elle-même. Elle commençait à se demander, d'ailleurs, si ses garçons, qu'elle adorait d'un amour de mère lionne, comprenait bien le concept du consentement. Elle décida alors d'aller leur poser la question, soulageant son époux que se sentait tout de même désolé pour ses fils.

* * *

Bebe le jurait, elle n'avait rien demandée. C'était bien Clyde qui avait insisté pour la raccompagner, inquiet qu'un criminel sexuel se promène en ville. Barbara ne l'avait pas laissé insister trop longtemps non plus, trop heureuse de rentrer avec lui. Il la faisait se sentir belle, intelligente et elle se sentait bien avec lui. Durant les dix minutes de trajet, ils avaient discuté de tout et de rien, à l'aise l'un avec l'autre. Un super moment, en somme. C'est à contre coeur que Bebe rentra chez elle, offrant tout de même un dernier sourire timide à son ami qui le lui rendit chaleureusement. Il se dirigea alors vers sa propre maison, rassuré que la blonde soit rentrée sans encombre. En entrant dans son salon, il découvrit sa grande sœur, Betty, assise sur le canapé avec un air préoccupé sur le visage.

« Tout va bien ? Davis a pu te raccompagner ? Demanda le garçon avec inquiétude.

- Oui. »

De plus en plus anxieux face au comportement de sa sœur, Clyde s'assit à côté d'elle. L'une des dernières paroles de sa mère avait été pour lui demander de prendre soin de Betty lui faisant prendre cette mission très à coeur. Le comportement de la lycéenne était étrange et fit soudain ressentir à l'adolescent une profonde angoisse. Et si il n'avait pas été là pour la protéger ?

« Je réfléchissais.

- Pour une fois ! Répondit Clyde qui considérait que sa capacité à pouvoir faire un trait d'humour en toute circonstance était une fierté.

- Je suis très sérieuse. Lui dit-elle en fronçant les sourcils »

Sentant que l'humour n'était pas au rendez-vous, le garçon repris son sérieux en posant sa main sur celle de Betty. Il ne savait ce qu'était le problème mais ça devait être grave si sa sœur refusait la moindre légèreté alors qu'elle aimait tant rire.

« Il se passe quoi ?

- La mère de ton ami a été violée alors qu'elle était seule chez elle, vendredi soir, on est d'accord ?

- Ouais, pourquoi ?

- Parce que j'ai une amie qui ne va pas bien depuis une semaine et que, elle aussi, vendredi de la semaine dernière, elle était seule chez elle.

- Ça veut rien dire... Elle a pas forcément été violée... »

Betty ne répondit pas. Elle réfléchissait aux événements de la semaine qui venait de passer. Les crises d'angoisses de Shelly, ses craintes dés qu'un homme était trop proche d'elle, le fait que Stan demande à l'un de ses amis de la raccompagner... Beaucoup trop de choses inhabituelles qui laissait penser qu'il était arrivé quelque chose de grave à la meilleure ami de Betty qui commençait à se sentir vraiment mal.

* * *

Kyle allait tué quelqu'un. Il hésitait encore entre sa professeure de littérature et sa propre mère qui venait d'entrer comme une furie dans sa chambre alors qu'il discutait par message avec Wendy. Elle s'était mise à lui raconter son point de vue sur la situation de Claudia Tweak en marchant dans la chambre du garçon, faisant de grands gestes avec ses bras dés que ses propres mots la mettait en colère. Le rouquin soupira, épuisé psychologiquement.

« Tu avais besoin de quelque chose, maman ? La coupa-t'il dans sa tirade. »

Elle se figea alors, s'arrêtant de parler, le fixant, mettant ainsi le jeune homme très mal à l'aise. Il se demandait pourquoi elle venait lui raconter tout ça, alors que, normalement, c'était plutôt son père qui subissait ce genre de grand discours interminables.

« Tu sais tout ce qu'il faut sur le consentement ? Demanda-t'elle enfin. »

Le rouquin regarda sa mère avec des yeux ronds. Elle venait vraiment de lui demander ça ? Elle craignait quoi, exactement ? Qu'il puisse faire du mal à quelqu'un ? Sérieusement ? Il se sentait presque vexé. Sheila s'en rendit compte.

« Kyle, je ne t'attaque pas. C'est important d'en avoir une définition correct.

- Non c'est non. Récita le garçon comme si il donnait une définition du dictionnaire.

- C'est presque ça. »

Il la regarda, surpris que sa réponse ne soit pas la bonne et elle lui adressa un sourire tendre. Elle s'assit sur le lit de son fils, juste à côté de lui qui cherchait toujours l'erreur qu'il avait faite dans sa définition. Il détestait se tromper.

« Non c'est non ET oui n'a de valeur que si il peut être suivi d'un non plus tard.

- Pourquoi tu viens me dire ça. Je vais agresser personne, je suis pas un fou dangereux ! Répondit le garçon, toujours vexé.

- Je sais. Je voulais juste être sûr. On voit tellement de films où la fille semble contente d'être embrassée de force ou où elle dit non et on vous explique que c'est juste pour ne pas avoir l'air facile. Je t'avoue que j'ai peur de la vision du consentement qui vous est donné, à Ike et toi, soit biaisé. Lui expliqua-t'elle d'une voix douce.

- Je sais qu'ils disent des conneries à la télé ! Réagit le rouquin, un peu en colère que sa mère le croit si influençable.

- Il n'y a pas que ça, Kyle. Je veux être sûr que tu comprennes que le consentement, ça te concerne aussi. Que toi aussi, tu as le droit de dire non. Même les garçons peuvent subir des violences, et elles ne sont pas forcément provoqué par d'autres hommes. Tu comprends ?

- Oui. »

Bien que ce que venait de dire Sheila semblait évident, Kyle se rendit compte que ça ne l'avait jamais été pour lui. Une bouffée de tendresse envers sa mère prit le jeune homme qui se serra alors dans les bras de la femme qui l'avait porté pendant 9 mois.

* * *

Alors qu'il allait entrer dans le salon, Stan reçut un message de son meilleur ami, leur proposant, à Shelly et lui, de venir dîner chez les Broflovsky. Apparemment Randy et Sharon allaient au restaurant pour essayer de refaire partir leur couple d'un bon pied, encore. Stanley monta alors à l'étage pour rejoindre la chambre de sa grande sœur où il toqua à la porte. La lycéenne l'autorisa à entrer et il s'exécuta. Elle était couchée sur son lit, les yeux rivés vers le plafond.

« On est invité chez les Broflovsky, ça te dit ?

- Pourquoi pas...

- Ok ! On y va dans une heure, alors ! »

N'obtenant aucune autre réponse de la part de sa sœur, Stan se décida à sortir de la pièce. Il arrêta son geste en entendant Shelly s'asseoir sur son lit derrière lui. Il se retourna et elle tapa sur le matelas pour lui indiquer de venir à côté d'elle.

« Un problème ? Demanda Stan en s'asseyant.

- Tu penses que je devrais porter plainte ? »

Le garçon resta figé quelque instants sans savoir quoi dire ni quoi faire. Il n'avait rien imaginé, n'est-ce pas ? Elle parlait de porter plainte alors que ça faisait une semaine qu'elle refusait d'en entendre parler.

« Je devrais peut être commencer par en parler à Gérald... Vu qu'il est avocat... Continua-t'elle, prise dans sa réflexion.

- C'est... C'est une bonne idée ! Répondit Stan estomaqué.

- Tu trouves ? Mais ça risque de gâcher le dîner...

- Pas grave ! S'écria le brun plus fort qu'il ne l'aurait voulu. »

Shelly eut un léger rire. Le premier depuis le fameux vendredi. Rien qu'à son regard, on pouvait sentir qu'elle sortait de son état de choc. Stan ne connaissait pas le pourquoi du comment mais voir sa sœur comme ça le rendait incroyablement heureux.

* * *

Token n'avait jamais été du genre à aller sur des forums. Il ne voyait pas l'intérêt. Pourtant, ce soir, il lisait tous les témoignages de viols possibles et la plupart étaient sur des forums. Sa conversation avec Shelly l'avait profondément choqué et il espérait trouver comment l'aider à travers les écrits de femmes qui avaient réussis à reprendre leurs vies après l'horreur. Seulement, la plupart de celle qui allaient mieux avaient porté plainte ou regrettaient de ne pas l'avoir fait et le jeune homme n'était pas sûr d'avoir réussi à convaincre la lycéenne. Ne sachant quoi faire, il décida d'en rediscuter avec elle le lendemain.

* * *

Shelly était vraiment décidé à parler avec Gérald Broflovsky. Mais ça ne signifiait pas qu'elle était prête. Tout son beau courage avait fondu comme neige au soleil à partir du moment où, tous, s'étaient installés à table. Elle restait alors complètement silencieuse, ignorant la conversation très animée entre Sheila et Ike. Si il n'était pas inhabituel que Gérald ne prononce mot durant un repas, étant un homme d'un naturel calme et discret, ce n'était pas le cas de Kyle qui adorait parler et, pourtant, gardait un silence de mort, ce soir là. Seulement, Shelly et Stan étaient tellement préoccupés qu'ils ne le remarquèrent pas. Le dîner était délicieux et fut très agréable malgré les nombreux silencieux. Une fois que ce fut terminé, Ike partit jouer dans sa chambre, Sheila alla préparer du thé et Gérald, Stan et Kyle s'installèrent dans le salon. Si Shelly voulut, tout d'abord, imiter ces derniers, elle se ravisa et rejoignit la matriarche de la famille dans la cuisine.

« Tout va bien, ma belle ? Demanda la rousse avec un grand sourire. »

Shelly adorait Sheila. Cette dernière avait été sa nounou, et celle de Stan, quand elle était petite, et ça l'avait rendu très importante pour l'adolescente. Elle savait qu'elle pouvait tout lui dire, qu'elle serait écoutée et, surtout qu'elle serait cru. Si la jeune fille n'arrivait pas à parler à Gérald peut être que la rousse le ferait pour elle.

« Pas vraiment... Je peux te parler ? »

Un air inquiet se dessina sur le visage de madame Broflovsky qui acquiesça doucement en murmurant quelque chose qui ressemblait à un « oui, bien sûr ». Elle invita la jeune fille à venir prés d'elle et l'invita à parler d'un sourire silencieux. Ses yeux remplis de chaleur rassurèrent l'adolescente qui prit une profonde inspiration.

« Je... Je sais pas vraiment comment expliquer...

- Prend ton temps, ma puce. Dit doucement Sheila en lui prenant la main.

- Tu as appris ce qui est arrivé à Claudia Tweak ? Demanda Shelly sans être sûre que ce soit la meilleure manière d'expliquer.

- Oui, j'ai appris, en effet. »

Une boule d'angoisse se formait dans le ventre de l'ancienne nounou. Si la jeune fille commençait comme ça, ça ne présageait rien de bon et Sheila priait pour que son instinct se trompe. Peut être avait-elle juste peur ? Faites qu'elle est juste peur ? Après tout, c'était normal d'être effrayé !

« Le vendredi... Pas celui où elle été attaqué !... Celui d'avant... »

Sheila avait l'impression que sa tête tournait. Elle regarda la jeune fille, non, la jeune femme devant elle. Elle la revoyait bébé, enfant, pré-adolescente puis adolescente. Cette petite dont elle s'était occupé avec l'amour d'une mère. Ce n'était pas possible... C'était trop horrible, trop cruel, ça ne pouvait pas être ça... Des larmes commençaient à perler aux coins des yeux de Shelly. La rousse la prit dans ses bras et la laissa pleurer contre sa poitrine.

« Stan, papa et maman... Ils étaient pas là... J'étais toute seule à la maison... Et... Et... Et... Il a sonner à la porte... J'ai cru... J'ai... J'ai... J'ai cru... Que Stan venait chercher un truc et avait oublié ses clés... Alors j'ai ouvert... Et... Et... Et...

- Prend le temps de respirer, Shelly. Essaie d'inspirer un bon coup puis d'expirer doucement. »

La jeune fille obéit docilement à la demande de son ancienne nourrice. Étrangement, l'accent de Sheila, qui était plus prononcé quand elle était troublée, la calmait. Ça apportait une mélodie à ses mots, comme une berceuse. Shelly posa son front contre l'épaule de la rousse et reprit sa respiration petit à petit avant de relever la tête et de regarder le visage de la femme en face d'elle.

« J'ai été violée. Et... Je ne suis pas sûr de vouloir porter plainte. C'est pourquoi j'aimerai en parler à Gérald pour lui demander conseil mais...

- Tu veux que je le fasse ?

- S'il te plaît... »

Sheila sourit en lui pinçant affectueusement la joue. Elle installa ensuite tranquillement des tasses et une théière pleine sur un plateau et les amena au salon. Elle les posa sur la table basse puis indiqua à Gérald qu'elle devait lui parler. Curieux, il suivit sa femme, laissant son fauteuil à Shelly qui s'y installa et versa le thé brûlant dans les tasses. Le couple était trop loin pour que les adolescents puisse entendre quoi que ce soit mais la jeune fille vit plusieurs fois le père de la famille Broflovsky la regarder, choqué. Si Stan ne sembla pas remarquer le manège, ce ne fut pas le cas de Kyle qui fronça les sourcils.

« Il y a quelque chose que je devrai savoir ? Demanda le rouquin. »

Stan regarda sa sœur d'un air gêné, ne sachant pas ce qu'il pouvait dire ou non à son meilleur ami. Shelly hocha la tête comme pour indiquer à son petit frère qu'il avait le droit d'en parler à Kyle. Il allait finir par le savoir de toute façon, autant que ce soit de la bouche de Stanley.

« On peut en parler dans ta chambre ? Demanda alors le brun à son ami. »

L'ami en question se leva alors en acquiesçant et les deux garçons montèrent dans sa chambre. Stan prit place sur le lit et invita Kyle à faire de même. Comme par réflexe, le roux se glissa immédiatement dans les bras du plus grand et se laissèrent tomber de façon à être coucher. Pour eux, c'était la meilleur position pour se faire des confidences, même, ou plutôt, surtout quand elles étaient aussi terrible. Doucement, tout en caressant les boucles folles de son meilleur ami, le brun raconta. Il lui dit tout ce qu'il savait, tout ce qu'il avait ressenti, tout le désespoir que vivait sa sœur. Quand il eut terminé son récit, il sentit des larmes couler sur ses joues. Kyle le remarqua sûrement car il changea de position de manière à serrer Stanley contre son torse. Celui-ci pleura alors tout ce qu'il pouvait dans le cou du garçon plus âgé. Le rouquin berça alors tendrement son meilleur ami en lui murmurant que ça irait, qu'il serait toujours là pour lui. Au bout d'une heure de pleures et câlins, les deux garçons s'endormirent l'un contre l'autre.


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Hey!!!!! Ce chapitre est enfin terminé! C'est très éprouvant psychologiquement de décrire le ressenti d'une victime d'agression sexuelle. Si vous vous êtes déjà essayé à l'exercice, vous voyez ce que je veux dire. J'ai tendance à me mettre à la place de mes personnages donc comment vous dire que les parties sur Claudia ou sur Shelly me mettent dans un sacré état. Bref! J'espère que ce chapitre vous aura plu!!!!!


Tom Prince

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