Épisode 5


Il était 8 heure du matin et Tweek Tweak venait d'avaler sa cinquième tasse de café de la journée d'une traite. Il était fou de voir combien il pouvait être facile de retomber dans une addiction quand un obstacle se présentait dans sa vie. Le blond se leva et se dirigea vers la cafetière, il lui fallait une sixième tasse, maintenant. Il n'avait pas fermer l'œil de la nuit mais n'en éprouvait aucune fatigue, peut être grâce au café ? Il avala une nouvelle tasse du liquide sombre. Dès que le goût eu quitter sa langue, il sentit l'angoisse le reprendre. Il essayait tant bien que mal d'analyser la situation.

Hier soir, il était au café Tweak avec son père. Ils avaient travaillés tard. Quand ils étaient enfin rentrés, ils avaient trouvés Claudia, la mère de Tweek, recroquevillée sur le sol du salon, en pleurs, le collant déchiré ainsi que sa robe et ses sous-vêtements. Elle était parvenu à expliquer difficilement ce qui lui était arrivé puis elle n'avait plus prononcé un mot. Actuellement, Richard était avec elle et essayait de la convaincre de porter plainte sans qu'elle ne lui réponde ne serait-ce qu'un son.

Tweek avait envie d'appeler Craig. Il voulait lui raconter ce qui s'était passé pour se libérer de ce poids. Mais il se retenait. Il ne savait pas si sa mère serait d'accord pour qu'il explique ce qu'elle avait subit à l'aîné des Tucker. Il voulait attendre d'avoir la permission. Il se resservit une nouvelle tasse de café. La situation lui semblait insurmontable. Il n'osait pas imaginer ce que ressentait sa mère. Il n'était même pas sûr de vouloir savoir. C'était trop horrible pour que le récit soit écoutable. Quand Richard descendit enfin dans la cuisine, la cafetière était vide et Tweek se mordait les mains. C'était une autre solution qu'il avait trouvé contre l'angoisse, se faire mal. Il ne remarqua la présence de son père que quand ce dernier l'empêcha de continuer à planter ses dents dans sa chair.

« Tu te fais du mal, poussin. »

Tweek ne répondit pas. Il gardait les yeux rivaient sur ses petites mains qui étaient enfermé dans celles de son père. Les mains de Richard n'étaient pas particulièrement grande mais pour le blond qui avait gardé et garderai un corps d'enfant, elles semblaient immenses. Le garçon ne réagissait pas mais son père sentait qu'il écoutait. Ironiquement, c'était Craig qui lui avait appris à savoir quand son fils était en capacité d'entendre les choses ou non. Oui... Ironiquement... Parce que le petit ami de Tweek ne semblait pas, au premier abord, la personne la plus empathique du monde.

« Maman a décidé de porter plainte. Elle dit que si tu as besoin de te confier, tu as le droit d'en parler à tes amis mais elle ne veut pas que quelqu'un vienne lui en parler à elle. Tu comprends ? »

Le blondinet se contenta d' hocher la tête, sans émettre un seul bruit. Richard le prit alors dans ses bras en lui expliquant qu'ils allaient devoir être fort. Pour elle. Pour Claudia. Vraiment très fort. Quand Tweek remonta dans sa chambre, il sentit un besoin violent le prendre. Il se précipita vers son armoire et se mit à fouiller de manière frénétique. Au bout d'une dizaine de minute, il retrouva ce qu'il cherchait. Ce vieil album photo datant de la maternelle. La source de son angoisse maladive depuis ses 6 ans. Et, pour la première fois, pour pouvoir faire face au malheur de sa mère, il sentait qu'il devait ressortir ce terrible souvenir du placard.

« Je veux parler de toi à Craig ! »

* * *

Stan bailla à s'en décrocher la mâchoire tout en s'asseyant dans son lit. Juste à côté de lui, Kyle dormait paisiblement. Il était habituel que les deux garçons dorment l'un chez l'autre, le vendredi. C'était la première bonne nuit que passait le brun depuis qu'il avait appris ce qui était arrivé à sa sœur. Stan n'avait pas souvenir d'avoir déjà été insomniaque ou d'avoir fait un cauchemar alors que son meilleur ami dormait avec lui. Il eut un léger rire en entendant ce dernier grogner des paroles inintelligible. Le rouquin avait toujours été une vrai pipelette et même endormi, il ne pouvait pas se taire. Quand ils étaient petits, Kyle pouvait passer des heures à raconter de formidables histoires que son imagination débordante créait à une vitesse folle et Stan l'écoutait, passionné par les incroyables aventures vécu par des héros lui ressemblant étrangement. Le brun s'étira douloureusement puis sortit du lit le plus doucement possible pour ne pas réveiller le garçon qui dormait prés de lui. Il devait rejoindre Eric pour un footing matinal. Il enfila rapidement un survêtement et retourna vers son meilleur ami. Il passa délicatement sa main dans la folle crinière rousse de Kyle et lui embrassa doucement le front.

« Tu t'en vas ? »

Le jeune rouquin avait parlé d'une voix endormi et avait du mal à ouvrir les yeux. Il émergeait difficilement et allait sûrement se rendormir dans quelque secondes. Stanley lui sourit doucement en lui caressant les cheveux.

« Je vais faire un petit footing. Je reviens vite, tu peux te rendormir, d'accord ?

- Quand je me réveillerai, tu seras à nouveau dans le lit avec moi ?

- Promis ! »

Kyle se rendormi presque immédiatement et Stan sortit de la chambre. Il mangea une pomme rapidement puis alla rejoindre Eric devant la maison des Cartman.

* * *

Craig se réveilla vers 11 heures du matin. Il avait toujours eu un sommeil très lourd et besoin de beaucoup dormir pour ne pas somnoler toute la journée. Quand il attrapa son téléphone pour voir l'heure, il remarqua que son petit ami lui avait envoyé des messages, plus tôt dans la matinée. Le brun fronça les sourcils. Tweek, sachant parfaitement que son chéri se réveillait tard, lui envoyait des messages l'après-midi. Et encore... Il en envoyait l'après-midi quand on était dimanche ! Le samedi, il travaillait au café et laissait donc son téléphone au vestiaire. Pourtant, Craig avait reçu des messages de son petit ami à 8 heures du matin et ce n'était pas bon signe. Il déverrouilla son téléphone pour les lire.

Honey <3 : (8h01)

Tu es réveillé ?

Honey <3: (8h30)

Envoie moi un message quand tu seras réveillé, stp...

Honey <3 : (9h47)

J'ai besoin de te voir...

Honey <3 : (10h13)

Si tu veux toujours connaître l'origine de mes angoisses, vient me voir aujourd'hui.

Le brun resta figé devant le dernier message envoyé par Tweek. Le blondinet n'avait jamais voulu lui raconter ce qui avait pu lui arriver pour qu'il s'enferme dans une paranoïa pareil. Pourquoi changeait-il d'avis maintenant ?

* * *

Craig et Tweek étaient assis l'un à coté de l'autre, sur le sol, leurs dos contre le lit du brun. Il sortait ensemble depuis deux mois, maintenant, mais ils n'étaient pas encore vraiment à l'aise, surtout le blond. En effet, le jeune garçon accro à la caféine refusait à son petit ami tout les contacts physique à part se donner la main, et encore... Ils ne se la donnaient jamais plus de 10 minutes. Tucker se sentait vraiment frustré par la situation parce qu'il voulait vraiment être plus proche de son copain. Il ne se donnait même pas de surnom...

« Tweek ?

- GAH ! Qu'est-ce... Qu'est-ce qu'il y a ?

- Tu... Euh... Ça te gênerai si... Enfin... Tu vois ?

- Si quoi, Craig ? Hng...

- Je... Je voudrai te donner un petit nom... Tu serai d'accord ? »

Le petit blond adressa, à son petit ami, des yeux ronds. Il resta immobile un moment, à regarder le garçon au bonnet péruvien bleu. Ce dernier commençait à vraiment se sentir gêné. Non seulement son petit ami ne répondait pas mais en plus, il ne le lâchait pas des yeux. Quand Tweek réfléchissait ou était surpris, il pouvait garder un regard fixe durant de longues minutes et c'était très perturbant. Craig avait l'impression de se faire sonder l'âme par son compagnon. Au bout d'une dizaine de minutes, où le blond devait avoir analyser sous toutes les coutures que le fait que son amoureux lui donne un petit nom ne le mettait pas en danger de mort, Tweek détourna enfin les yeux.

« Tu veux m'appeler comment ? »

Craig resta silencieux un moment. Il ne savait pas comment interpréter la phrase prononcé par son petit ami. Cela signifiait-il que Tweek était d'accord ? Où qu'il jugerait selon le surnom ? Si c'était ça, alors le brun n'avait pas intérêt à se tromper ! Comment voulait-il l'appelait ? Il avait demandé sans vraiment y réfléchir... Un nom doux serait bien... Aussi doux que du miel...

« Honey. »

Il l'avait dit sans réfléchir et, pourtant, ça sonnait comme une évidence. Un nom doux et tendre qui correspondait à son petit ami. Un petit nom qui réchauffait le coeur. Parfait. Craig vit alors le visage de son amoureux virer au rouge tomate. Il fallait croire que le surnom lui avait fait de l'effet.

« Tu... Tu veux... GAH !... Tu veux m'appeler... Honey ?

- Tu n'aimes pas ?

- Si... »

Les deux garçons restèrent silencieux un moment. Ce n'était pas un silence gênant mais plutôt confortable. Ils se sentaient bien, l'un à côté de l'autre. Craig, se sentant audacieux maintenant que son petit ami se laissait appeler par un petit nom, posa sa main sur celle de Tweek. Il mit juste sa paume sur le dos de la main du blond, doucement, délicatement. Le plus petit des deux se mit à rougir de plus belle mais ne fit aucun geste pour mettre fin au contact. Le brun sentait son coeur battre à tout rompre. Il avait l'impression que c'était la première fois qu'il partageait une telle proximité avec son amoureux et ça lui plaisait. Il avait soudain la sensation qu'il pouvait faire ce qu'il voulait, que le blond ne le rejetterait pas... Il commença à remonter sa main sur le bras de son compagnon, dans le but de le serrer contre lui sans le brusquer...

« NE ME TOUCHES PAS ! »

Jamais Tweek ne l'avait repoussé si fort. Jamais Tweek ne l'avait repoussé autrement que par la voix. Et pourtant, le jeune garçon accro à la caféine avait tant paniqué qu'il avait poussé son petit ami de toutes ses forces, faisant se cogner la tête de Craig contre le mur derrière. Celui-ci, d'abord furieux, se leva d'un bond, près à se disputer. Sa colère disparut dès qu'il découvrit l'état de celui qu'il aimait. Le pauvre blond était recroquevillé sur lui même, pleurant toutes les larmes de son corps. Le brun l'avait-il effrayé ?

« Tweek ? Je... Je suis désolé... »

Il n'obtint que des sanglots pour réponse. Le blondinet ne semblait même pas l'écouter. Il n'était objectivement pas en état d'être rationnel. Craig soupira et se mit en face de Tweek, accroupis, gardant tout de même une certaine distance pour ne pas plus effrayer son pauvre petit ami qui n'arrêtait pas de trembler.

« Honey... Je suis vraiment désolé... Je t'ai fait peur ?

- Je... J'ai... J'ai... J'ai...

- Respire doucement, Honey. »

Il sentait que le surnom avait de l'effet. Tweek semblait écouter quand il l'entendait. Ce dernier écouta d'ailleurs son petit ami en prenant le temps de reprendre sa respiration et de sécher ses larmes.

« J'ai peur qu'on me touche.

- Qu'on te touche ?

- Oui, du contact physique...

- Mais... Quand on se donne la main ?

- Au début, j'avais peur mais maintenant j'ai l'habitude !

- Ok... »

Les deux garçons restèrent silencieux, le temps que le blond se calme, ce qu'il n'arrivait pas à faire. Craig sortit alors de la pièce sous les yeux larmoyant de son petit ami qui ne comprenait pas sa réaction. Avait-il fait quelque chose de mal ? L'avait-il mit en colère ? Tweek se recroquevilla sur lui-même en pleurant. Il ne voulait pas rompre. Il ne voulait pas que ça s'arrête. Il se sentait bien avec le brun. Soudain, il sentit la délicieuse odeur familière du café. Le blondinet releva la tête. Son petit ami était allé lui remplir une tasse pour l'aider à se calmer et la lui tendait, accroupit devant lui.

« M... Merci... Craig... »

Celui-ci se contenta d' hocher la tête. Tweek avala une gorgée du liquide brûlant et, presque immédiatement, il se sentit mieux. Il continua à boire lentement pour profiter de la délicieuse saveur alors que le brun en face de lui ne le lâchait pas des yeux.

« Qu'est ce qu'il s'est passé ? »

Le blond releva la tête de sa tasse et lança un regard interrogateur à son petit ami. De quoi parlait-il ? Craig se gratta l'arrière du crâne à travers son bonnet. Il avait l'impression de ne pas avoir le droit de demander ça mais la curiosité et l'inquiétude avait prise le dessus.

« Tes angoisses ne viennent pas de nulle part... »

Tweek posa sa tasse délicatement sa tasse sur le sol, sans un mot. Il porta sa main droite à sa bouche et commença à mordre son annulaire. Il se recroquevilla tellement sur lui même qu'il semblait qu'il essayait de pouvoir s'engouffrer dans un trou de souris. Le brun se sentit désemparé face à cette réaction, ne sachant quoi lui dire.

« Je veux pas en parler. Pas encore. Dit alors le blond d'un ton ferme que son petit ami ne lui connaissait pas.

- D'accord. Répondit Craig, parce qu'aucune autre réponse ne semblait correcte. »

* * *

Craig, qui n'avait jamais couru aussi vite de toute sa vie, arriva devant le café Tweak qui se révéla être fermé. Il se sentait de plus en plus inquiet. Il était arrivé quelque chose, non seulement à Tweek mais aussi au reste de sa famille pour que ça justifie de ne pas ouvrir leur seule source de revenus. Le brun fit alors le premier sprint de sa vie afin de rejoindre la maison de son petit ami. Une fois arrivé, il sonna à la porte et Richard vint lui ouvrir. Voir le père de la famille suffit à l'adolescent pour avoir confirmation que c'était vraiment grave.

Il avait toujours connu son beau-père en homme serein que rien n'inquiétait, pas même les crises d'angoisses de son fils, et qui avait toujours une apparence soigné et un sourire commerciale. Tout le contraire de ce qu'il était actuellement. Pâle, les yeux rouges, décoiffé, les lèvres abîmés à force de les mordre, l'air désespéré. D'une façon assez étrange, la ressemblance, qui avait toujours été discrète, avec son fils, été maintenant frappante.

« Bonjour, Craig. Prononça l'adulte d'une voix cassée.

- Bonjour, Richard. Tweek est là ?

- Oui. »

L'homme se recula pour laisser entrer son gendre dans la maison. Le grand brun n'avait pas osé demander comment il allait à son beau-père, sentant que la question n'était pas vraiment pertinente. Craig entra dans la maison et monta directement dans la chambre de son blond. Il le retrouva, couché sur son lit, se mordant les mains qui saignaient par endroit. Le plus grand prit une profonde inspiration et vint s'asseoir à côté de son petit copain.

« Hey, honey. »

Le dit « honey » sursauta et releva la tête vers son amoureux que, visiblement, il n'avait pas vu entrer. Tweek se redressa alors en position assise à côté de son petit ami. Semblant mal à l'aise, le blond se leva et se mit à tourner en rond dans la pièce. Prit de ce qui sembla être une pulsion soudaine, il se retourna vers son chéri et l'embrassa avant de s'asseoir sur ses genoux. Il semblait chercher le courage de parler.

« Tu n'es pas obligé, tu sais... Lui dit alors Craig avec douceur. »

Tweek le regarda alors en écarquillant les yeux avant de secouer la tête de gauche à droite comme pour contredire ce que venait de lui dire son amoureux. Le plus petit se leva alors brusquement, manquant de percuter le menton de son petit ami, et se dirigea vers son bureau où se trouvait ce qu'il semblait être un gros livre. Le blond prit l'objet et le tendit à son petit copain qui ouvrit alors l'épais volume qui se révéla alors être un album photo datant de la maternelle. Sauf que... Sur chaque photographies, une petite fille ressemblant trait pour trait à Tweek se tenait à côté de lui.

« Emely. C'était ma sœur jumelle...

- C'était ?

- Oui. C'était. »

* * *

Depuis sa naissance, Emely avait une malformation cardiaque grave, contrairement à son frère jumeau. Elle avait toujours tenu bon mais, maintenant qu'elle avait six ans, les médecins étaient formels, ce n'était plus qu'une question de jours. Pour qu'elle souffre le moins possible, la fillette avait été placé à l'hôpital et sa famille restait le plus de temps possible avec elle.

Pourtant, ce jour là, Richard et Claudia Tweak durent partir en urgence car le café venait d'être cambriolé, il laissèrent donc Tweek seul avec sa sœur. Il était assis à côté d'elle et lui tenait la main. Ils se parlèrent doucement pendant une heure puis Emely s'endormit tranquillement. Son frère ne lâcha pas sa main. Au fil des heures, la petite main délicate de la blonde refroidissait. Pour ne pas que sa jumelle est froid, Tweek mit la main entre les deux siennes mais n'arrivait étrangement pas à la réchauffer.

Elle était froide. De plus en plus froide. Si froide que le petit eu un frisson. Il sentait que quelque chose se passait mais ne comprenait pas quoi. Alors il ne lâchait pas sa main. Il voulait la réchauffer mais n'y parvenait pas.

Une heure plus tard, le couple Tweak arriva et sembla immédiatement comprendre ce qu'il se passait. Claudia tomba à genoux et Richard appela un médecin, le visage inondé de larmes. La réponse du docteur, après qu'il est examiné le corps de l'enfant, fut sans appel. Elle était morte une heure après le départ de ses parents.

Dans les jours qui suivirent, Tweek ne parvint pas à se défaire de la sensation de froid sur ses paumes. Il lui semblait que chaque fois qu'il avait un contact physique, le corps qui touchait le sien allait se mettre à refroidir à tout moment. La nuit, il rêvait d' Emely, seulement d' Emely. Elle la hantait. Il en avait peur de dormir. Alors, pour éviter que le sommeil ne le prenne, il buvait des litres de café. Ses parents, détruits par leur propre chagrin, ne remarquèrent rien alors que la situation de leur, désormais, fils unique se dégradait. Quand ils prirent enfin conscience de ce qu'il se passait, c'était déjà trop tard.

Seul la présence de Craig avait permise, petit à petit, à Tweek de sortir la tête de l'eau et encore, il replongeait à la moindre difficulté, comme aujourd'hui.

* * *

« Pourquoi tu me racontes ça, maintenant ?

- Ma mère s'est faite violée... »

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Hey! Je suis vraiment désolé pour le temps qu'a mit ce chapitre à sortir mais je n'ai pas vraiment eu de temps pour moi, ces derniers mois (les joies de la fac)! J'espère vraiment que ce chapitre origine story sur Tweek vous aura plu!

PS: Oui, je sais, le prénom Emely n'existe sûrement pas mais j'aime bien! C'était soit Emely soit Misty et j'ai finit par faire mon choix après des mois d'écriture.

Je vous souhaite une bonne lecture,

Tom Prince

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