Kyle ne comprenait vraiment rien. Tout d'abord, son meilleur ami lui avait demandé si sa grande sœur pouvait les accompagner, ce qui était particulièrement inhabituelle puisque la fratrie Marsh ne se parlait plus depuis des années. Ensuite, Stan participait activement à la discussion alors qu'au vu de la réunion parents-profs qui avait lieu le soir même, le rouquin s'était persuadé que son ami ne lui dirait même pas bonjour. Que ce passait-il ?

Depuis qu'ils étaient partis, Shelly n'avait pas lâcher un seul mot. Kyle n'avait pas souvenir d'avoir déjà vu la jeune fille aussi silencieuse. Elle était incroyablement pâle et des cernes creusaient son visage. Que lui était-il arrivé ? Le rouquin devina que son état était relié au fait que Stan demande à ce qu'elle les accompagne mais n'osa pas poser de question. Quand ils arrivèrent à l'arrêt de bus, ils rejoignirent Kenny et Cartman qui regardaient le plus petit de la bande d'un air interrogateur cherchant à comprendre le comportement du meilleur ami de ce dernier. Kyle leur fit comprendre d'un regard qu'il ne comprenait pas non plus la situation. Le bus arriva et les quatre garçons ainsi que la jeune fille y entrèrent. Stan s'arrêta au milieu du véhicule, semblant prit d'une hésitation que son meilleur ami comprit immédiatement.

« Je vais m'asseoir à côté de Kenny. Reste avec ta sœur ! Lui proposa-t'il gentiment.

- Merci, Ky'... »

Stanley s'installa donc auprès de Shelly et Kyle rejoignit Kenny qui lui adressa un sourire. Le rouquin le lui rendit et lui tendit un de ses écouteurs pour qu'ils écoutent de la musique, ce que le garçon en survêtement orange fluo accepta vivement. Le bus démarra pour les mener dans leur établissement scolaire. Une fois arrivé, chacun se dirigea vers sa salle de classe afin de suivre ses cours. Kenny s'assit à côté de Stan et le regarda d'un air interrogateur.

« Quoi ? Demanda le jeune homme brun.

- Il t'arrive quoi ?

- Comment ça ?

- Tu laisses Shelly vous accompagner et est gentil avec elle. Kyle ne fait pas la conversation tout seul. Tu ne t'assoies pas à côté de lui dans le bus. Tu me renvoie pas bouler alors que ce soir, y a réunion parents-profs. C'est louche. Énuméra le blond en comptant sur ses doigts.

- C'est si étrange que ça ?

- Oui. »

Stan soupira. Il ne s'était pas rendu compte du comportement qu'il avait habituellement. Il était donc si étrange qu'il parle à Kyle ? Qu'il soit gentil avec Shelly ? Au point que Kenny le lui fasse remarquer ? Le brun se sentit mal mais un espoir lui vint. Il ne se comportera plus jamais comment avant ! Maintenant, il allait prendre soin des autres.

« Je vais changer, Kenny. »

Un énorme sourire se dessina sur le visage du blond en survêtement orange. Il savait que son ami ferait tout pour tenir sa promesse et ça le rendait heureux. Stan avait fait un premier pas vers le changement.

* * *

« Stan a pris un coup sur la tête ? »

Kyle se tourna vers Eric qui venait de prononcer ses mots. Il semblait tout aussi confus par le comportement de leur ami. Cartman avait du mal à savoir si ce qui était le plus étonnant était que le brun soit gentil avec un membre de sa famille, qui plus est Shelly, ou que ce soit le fait qu'il ne fasse pas subir la mauvaise humeur qu'il aurait du avoir au vu de la réunion de ce soir à son meilleur ami qui, depuis un certain temps, semblait devenir un punching-ball dés qu'on s'approchait d'un peu trop prés du collège.

« Aucune idée mais je pris pour que ça dure ! Répondit le rouquin en entrant dans la salle de classe.

- Tu m'étonnes ! »

Kyle alla s'installer à côté de Tweek, comme à chaque cours de mathématiques. Aucun des deux n'avaient de raison de s'inquiéter pour ce soir au vu de leurs bons résultats. Eric, lui, s'installa à côté de Butters qui ne semblait pas être dans son assiette. Il avait rarement été aussi pâle et avait d'immenses cernes sous les yeux. Il se triturait les mains comme si il était pris d'un grand stress ce que le garçon à côté de lui ne comprit pas. Léopold Stotch avait des bonnes notes et une attitude irréprochable, la réunion parents-professeurs n'était qu'une formalité pour lui ! Cartman ne demanda, cependant, pas ce qui lui arrivait à son camarade de classe car il était Eric Cartman et que Eric Cartman se fichait totalement des autres. Dés fois, il se disait que ça aurait été plus simple pour assouvir sa curiosité, si il n'avait pas été Eric Cartman.

* * *

Shelly ne se sentait pas bien. Elle avait complètement oublié qu'elle était en binôme avec un garçon pour le cours de biologie. Elle avait aussi oublier qu'ils venaient de commencer le cours sur la reproduction humaine et que la leçon continuait donc aujourd'hui. Elle commençait à avoir envie de vomir. Des images lui revenait. Elle sentit qu'elle tremblait et le garçon à côté d'elle s'en inquiéta. Il s'appelait Davis et avait été choisi comme délégué parce qu'il était doux comme un agneau et qu'il était aimé de tout le monde.

« Tout va bien, Shelly ? »

Il posa sa main sur son épaule, ce qui fit paniquer la jeune fille qui tomba de sa chaise. Aussi tôt, la petite amie de Davis, Betty Donovan s'approcha de la jeune Marsh pour l'aider à se relever et demanda au professeur si elle pouvait emmener son amie à l'infirmerie, ce que l'enseignant approuva. Elle prit donc la main de Shelly et la fit sortir de la salle de classe. Elles avancèrent un peu dans le couloir avant que Betty ne s'arrête.

« Tu veux aller à l'infirmerie ou papoter un peu le temps que ta crise passe ? Demanda-t'elle gentiment.

- Je... Je veux bien papoter... »

La jeune fille parut surprise d'être encore capable de parler. Elle se sentait tellement mal. Sa camarade s'assit contre le mur du couloir et l'invita à faire de même. L'aînée des Marsh s'installa donc à côté de son amie et se recroquevilla sur elle même.

« Je peux te demander ce qu'il se passe ?

- Je promet pas de répondre mais tu peux...

- OK. Ta crise est liée à ton absence d'hier ?

- Oui...

- Et c'est liée au fait que tu n'es pas répondu à mes messages et mes appels depuis vendredi soir ? »

Shelly écarquilla les yeux et sortit son téléphone de sa poche. En effet, il y avait une vingtaine de messages non lu et une dizaine d'appels manqués de la part de son amie. La jeune fille sentit des larmes coulées sur ses joues. Il ne lui était même pas venu à l'esprit que quelqu'un puisse s'inquiéter pour elle.

« Je suis désolé... »

Betty prit la jeune fille dans ses bras et essaya de la consoler le mieux possible. Elle sentit que la Marsh ne lui en dirait pas plus sur sa situation et qu'elle allait devoir être présente pour elle, extrêmement présente.

« Tout va bien, les filles ? »

La jeune Donovan releva les yeux et remarqua son professeur de sport, M. Scala, qui les regardait d'un air inquiet et bienveillant. Il s'accroupit devant les deux jeunes filles et adressa un sourire doux à Betty, comme pour l'interroger sur l'état de son amie qui ne semblait même pas s'être rendu compte de la présence de son professeur devant elle.

« Désolé monsieur, j'allais l'emmener à l'infirmerie, on comptait pas traîner dans les couloirs...

- Mais non, ne te justifie pas Betty, je vois bien que c'est une situation exceptionnelle. Shelly ? »

La jeune fille réagit enfin à la voix de l'homme en face d'elle et releva doucement la tête vers lui. La pauvre avait les yeux rouges et gonflés. Elle semblait épuiser comme si elle n'avait pas dormi depuis longtemps et c'était le cas. Shelly baissa rapidement les yeux, ne supportant pas le regard d'un homme sur elle.

« Est-ce que tu veux que j'aille chercher ton petit frère ? Ça t'aiderait ? »

Ne se sentant plus la force de parler, l'adolescente hocha lentement la tête pour confirmer que oui, en effet, la présence de Stan lui ferait du bien. Elle avait l'impression que son petit frère était le seul garçon dont elle n'avait pas peur. M. Scala approuva du regard et se releva pour aller chercher le plus jeune du clan Marsh. Une fois qu'il fut parti, Betty regarda son amie sans comprendre.

« J'ai raté le moment où ton frère et toi, vous vous êtes mis à vous adresser la parole pour autre chose que la salle de bain ?

- C'est compliqué...

- Ok ! Tu me raconteras quand tu t'en sentira capable ! Même si c'est l'an prochain, c'est pas grave !

- Merci, Betty... »

* * *

Le cours venait de se terminer et Stan courait le plus vite possible dans les couloirs pour rejoindre sa grande sœur dans la partie lycée. M. Scala était venu le prévenir trente minutes plus tôt mais il n'avait pas eu l'autorisation de sortir de la classe ce qui l'avait profondément énervé, était-ce si compliqué de comprendre qu'il y avait une urgence ? Ne connaissant pas la partie lycée de l'établissement, le jeune homme ne savait pas du tout comment retrouver sa sœur et interrogea la première personne qu'il croisa qui, par chance, était Davis.

« Excuse-moi, tu sais où je pourrais trouver Shelly Marsh ? Je suis son petit frère.

- Ah, tu es Stanley ? Je suis un ami de ta sœur ! Elle doit être à l'infirmerie avec Betty ! Lui répondit le blond en souriant.

- Ok. C'est où ?

- Tu continues le couloir et à l'angle, c'est la première porte à gauche !

- Merci. »

Le jeune homme reprit sa course jusqu'à l'infirmerie dans laquelle il entra sans frapper. Shelly était assise sur un lit. L'infirmière lui parlait doucement mais la jeune fille ne semblait pas écouter. Elle leva lentement les yeux, comme si ça lui demandait un effort extrême, en entendant le son de la porte. Mme Putman se retourna également vers l'origine du bruit et un sourire doux se dessina sur son visage de vieille dame. Elle rejoignit Stan et indique qu'elle allait les laisser une dizaine de minute. Le brun la remercia puis alla prendre sa sœur dans ses bras.

« Comment tu te sens ?

- Pas très bien...Je ne vais pas réussir à rentrer toute seule, ce soir...Ni les autres, d'ailleurs.

- Je comprends mais... Je suis obligé d'être présent à la réunion...Et les autres jours, j'ai mon club...

- Oui ! Je sais, Stan ne t'en fais pas. Je ne te demande à rien, c'est juste un ressenti ! Ne t'inquiète pas ! Se rattrapa rapidement la jeune fille. »

Stan se plongea dans une profonde réflexion. Shelly avait besoin que quelqu'un la ramène à la maison, le soir. Quelqu'un capable de la défendre donc avec une certaine force physique. Une personne de confiance qui ne lui poserait pas de questions et comprendrait tout de même l'urgence de la situation. Et un homme, de préférence, pour que Shelly réapprenne à faire confiance au sexe masculin. Et surtout, quelqu'un qui soit libre tout les soirs, même ce soir. Le brun eu un flash, il avait un ami qui avait eu son rendez-vous avec les professeurs la semaine dernière parce que ses parents était en voyage jusqu'à demain ! Qui était libre tout les soirs et qui était un vrai gentleman !

« Je vais demander à un de mes amis de te raccompagner !

- Tu crois vraiment que c'est une bonne idée ?

- Oui, ne t'en fais pas ! »

* * *

Bebe n'avait jamais autant éprouvé l'envie de pleurer qu'aujourd'hui. M. Spinelli expliquait en long, en large et en travers pourquoi son niveau était insuffisant et pourquoi il faudrait peut être envisager le redoublement. Pourtant, la jeune fille n'était pas idiote, loin de là. Elle était même capable d'une grande lucidité ! C'est juste qu'à partir du moment où ça devenait scolaire, où ce n'était plus du concret, elle se sentait complètement perdue. Plus le temps passait et plus elle perdait confiance en elle et se persuadait qu'elle était réellement stupide. Elle ne s'était confiée qu'à une seule personne. Qu'à lui. Et, quand ses yeux bruns s'étaient posés sur elle, elle avait eu l'impression d'être un être extraordinaire. Son regard la faisait se sentir belle, intelligente, pleine de qualités, désirable... Et, pour lui, elle avait envie d'être tout ça.

* * *

Token se sentait affreusement gêné. Quand Stan était venu le voir et lui avait expliqué qu'un mec bizarre voulait du mal à sa sœur, qu'elle avait très peur, et qu'il avait besoin de quelqu'un pour la raccompagner le soir, pendait au moins un mois, le jeune homme avait immédiatement accepté. Il était heureux de rendre service et rentrait chez lui, tous les soirs, dans une voiture conduite par un chauffeur, il ne voyait donc aucun problème à faire un détour par la maison des Marsh ! Seulement, le garçon avait l'étrange et désagréable impression que la pauvre Shelly avait peur de lui. Ils étaient tous les deux à l'arrière de la voiture et la jeune fille se collait le plus possible à la portière pour être le plus loin possible de l'héritier de la famille Black. Token n'osait pas parler et commençait à comprendre pourquoi Stanley lui avait demander de l'aide. Il ne savait pas qui voulait du mal à la jeune fille mais il devait être horrible pour qu'elle soit dans un tel état. La dernière fois que le garçon avait vu Shelly, il était à l'école primaire et il avait gardé le souvenir d'une fille avec un appareil dentaire et sale caractère. Aujourd'hui, il découvrait une jeune femme, en dernière année de lycée, douce, fragile et, surtout terrorisée sans que Token ne sache quoi faire pour l'aider.

* * *

Tweek n'aimait pas cette situation. Il trouvait qu'entendre les professeurs parlaient de lui à ses parents comme si il n'était pas là avait quelque chose de très angoissant et il n'aimait pas ça. Il avait envie de café. Il était pratiquement guéri de l'addiction qu'il avait eu plus jeune à cette boisson, bien que cela restait ce qu'il préférait gustativement. Il sortit alors une boite de bonbon au café, des qui fondaient, un vrai bonheur, et en fourra un dans sa bouche dans l'espoir de se calmer un peu. Il inspira un bon coup, son père, qui était à côté de lui, avait une forte odeur de café. C'était peut être pour ça que l'odeur de la boisson chaude le rassurait tant ? C'était l'odeur de Richard Tweak après tout. Par chance, Mme Goble, sainte Mme Goble, n'avait dit que du bien sur Tweek. Le jeune homme espérait alors que M. Scala, avec qui le couple Tweak parlait, en ferait de même. En fait, le garçon n'en sut rien car quand il se remit à écouter, le professeur et ses parents étaient entrain de parler de banalité comme du fait que lui, Tweek, travaillait au café le vendredi soir et le samedi à la place de sa mère qui y travaillait du lundi au vendredi midi. Bref, rien de très intéressant.

* * *

Eric Cartman avait envie d'enfoncer la tête de Mr Scala dans le bureau. Il venait à peine d'entrer dans la pièce et il était déjà énerver. Le professeur expliquait que le surpoids du garçon était non seulement problématique pour le sport mais aussi pour sa santé, pour sa vie en générale. Le garçon savait, au fond, que son professeur voulait bien faire mais ça la faisait grave chier qu'un homme au corps parfait lui disent de maigrir sans lui donner une autre solution que « il faut manger plus équilibré ». Si il tenait vraiment à l'aider, il pouvait faire ce que personne n'avait pensé à faire jusqu'à maintenant, c'est à dire lui proposer un programme avec du sport adapté et un régime alimentaire écrit sur une putain de feuille. Quelque chose de concret plutôt que simplement lui dire de manger équilibré ! Il se croyait dans une pub ? Manger 5 fruits et légumes par jours ? C'était ça sa solution contre l'obésité ? La bonne blague ! Quand lui et Liane Cartman sortirent enfin du bureau du professeur de sport, la mère célibataire commença un grand discours comme quoi son fil était parfait comme il était et qu'il n'avait rien à changer. Eric, quand à lui, réfléchissait à toute vitesse. Il voulait quelqu'un qui lui donnerait une solution, pas un concept abstrait, un solution. Il eu soudain un éclair de génie.

« Maman, fout moi la paix ! Casse toi, je dois passer un coup de fil. »

Il avait été désagréable, parce que Eric Cartman se devait d'être désagréable. Et elle avait obéie, parce qu'elle était Liane Cartman. Le jeune homme sortie alors son téléphone portable et chercha son sauveur dans ses contacts. Celui qui, même si il n'en avait pas besoin, faisait un régime alliant sport et alimentation seine.

« Salut, Stan. J'te dérange ? »

* * *

Kyle ne comprenait pas. Tout aurait du bien se passer. Les réunions parents-profs s'étaient toujours bien passé, sans aucun problème. Élève brillant attitude irréprochable, fin de l'histoire. Alors pourquoi était-ce différent cette fois-ci ? Le jeune homme ne comprenait pas. En plus, avec Mme Goble ! Le rendez-vous pour lequel il se sentait le plus à l'aise ! Alors pourquoi ?

« Que l'on soit claire, Mr et Mme Broflovsky, votre fils est un excellent élève ! Seulement, en regardant des devoirs qu'il a fait les années précédentes, je me rends compte qu'il est en dessous, cette année, et je ne comprends pas pourquoi. Aussi, bien que l'attitude de Kyle soit irréprochable, je le sens perturbé par quelque chose. Comme si il était inquiet, vous voyez ? Et je pense que c'est ça qui l'empêche d'offrir des performances scolaires aussi excellente que les autres années. Bien que sa baisse de niveau n'ait absolument rien d'inquiétant, je ne peux pas laisser un élève en difficulté, même si ce n'est au niveau scolaire. Kyle vois-tu de quoi je parle quand je mentionne qu'il pourrait y avoir quelque chose qui te perturbe ?

- Non.

- Tu es sûr ? On pourrait essayer d'en parler après un cours, si tu le souhaites.

- Non, merci. »

Sheila et Gerald se sentirent complètement perdus. Jamais ils n'avaient entendus leur petit garçon chéri avoir un ton aussi froid, qui plus est, envers un professeur. Ils en furent alors aussi sûr que Mme Goble : Kyle cachait quelque chose.

* * *

Kenny attendait, assis sur une chaise, devant la salle de Mr Spinelli. Il s'était assis là deux heures auparavant et n'avait pas bougé. Ses parents n'étaient toujours pas là. Il l'avait pourtant bien répété à Stuart et Carole, le matin même. Pourtant, ils n'étaient pas là, sûrement entrain de fumer des joins, achetés avec le peu d'argent que possédait la famille MacCormick. Le blond aurait pu partir, après tout, il ne pouvait entendre ce que son professeur avait à dire sans avoir d'adulte à ses côtés mais justement, il voulait savoir ce Mr Spinelli avait à dire sur lui ! C'était important ! Merde !

« Kenneth ? M'kay. »

Le jeune homme leva les yeux vers le conseiller scolaire de l'établissement : Mr MacKay. Kenny l'aimait bien, c'était un homme gentil qui avait un peu de mal à suivre les élèves. Il avait toujours été très bienveillant envers le cadet des MacCormick.

« Pourquoi tu es là, tout seul ? M'kay.

- Mes parents ne viendront pas et je veux entendre ce que Mr Spinelli a à dire sur moi.

- Tu veux que je t'accompagne et que j'envoie un rapport à tes parents ? M'kay. »

Kenneth hocha la tête tout en retenant une petite larme d'émotion. Dés fois, dans ses moments les plus sombres, il s'était demander comment serait sa vie si il avait un père comme lui. Naturellement gentil bien que maladroit. En entrant dans la salle, le jeune homme aperçu Butters qui traversait le couloir avec ses parents. Kenny sentait un frisson le prendre. Léopold Stotch n'ait jamais eu l'air aussi terrifié.

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Hey!

Mon dieu que ce chapitre a été compliqué à écrire! J'ai du faire deux ou trois versions avant d'être satisfaite et j'ai vraiment galérer! C'est pour ça qu'il a mit autant de temps à sortir et je m'en excuse vraiment. Bref, j'espère qu'il vous aura plu! J'essaye de mettre en place toutes les intrigues, pour l'instant.

Merci d'avoir lu!