Épisode 26
Stan observait Kyle qui était profondément endormi. Le roux s'épuisait pour la moindre petite chose depuis son réveil du coma, un an plus tôt, et la promenade que le jeune couple avait fait, une heure avant, justifiait que le garçon avait besoin d'une sieste. Habitué, le brun le regardait avec tendresse, attendant qu'il se réveille, allongé à côté de lui. Parfois, il dégageait les boucles que son amoureux avait sur le front ou posait un doux baiser sur une de ses pommettes. Il ne se lassait pas de le voir si calme et apaisé.
Un froncement de nez, sur le visage de Kyle, indiqua qu'il se réveillait avec difficulté. Il émit un petit gémissement agacé alors qu'il émergeait. Lentement, ses paupières s'ouvrir pour se refermer. Ses yeux réitérèrent l'action plusieurs fois, dans le but de s'habituer à la lumière du jour.
« Bien dormi ? Demanda Stan, amusé des mimiques de réveil de son petit ami. »
Pour seule réponse, Kyle prononça une phrase incompréhensible, plus proche du grognement qu'autre chose. Ça fit rire le brun, faisant d'autant plus rouspéter son amoureux qui n'aimait pas les moqueries. Pardonnant rapidement le rire taquin de Stanley, le roux tendit les bras vers lui pour réclamer une étreinte que Marsh lui offrit avec grand plaisir.
Il serra l'aîné des Broflovsky dans ses bras, plongeant son visage dans les boucles rousses pour profiter de la douce odeur qu'elles dégageaient. Stan avait pris l'habitude de profiter de chacun des petits instants qu'il pouvait passer avec l'autre garçon. Il avait eu tellement peur, quand Kyle avait été dans le coma, qu'il ne pouvait s'empêcher de vouloir passer le plus de temps possible avec lui.
Doucement, il poussa le rouquin de façon à ce qu'il soit couché, dos sur le matelas. Comprenant ce que voulait son petit-ami, le garçon aux cheveux bouclés ferma les yeux, se délectant déjà des baisers qu'allait lui offrir le brun.
Pour frustrer un peu son amoureux, Stanley commença par embrasser sa joue, délicatement. D'une lenteur calculée, il couvrit le visage, du garçon aux yeux verts, de baisers, évitant volontairement la petite bouche qui commençait à se tordre en une moue boudeuse.
« Stan... T'es chiant... Grogna Kyle qui en avait assez. »
Le brun pouffa de rire en entendant l'énervement de son petit ami. Il continua son petit jeu, malgré les plaintes de l'autre garçon qui avait terriblement envi d'être enfin embrassé.
Au bout de quelque minutes, jugeant qu'il s'était suffisamment amusé, Stanley se décida enfin à poser ses lèvres contre celle de son amoureux. Si il avait espéré donner un tendre baiser au roux, c'était peine perdu car Kyle avait perdu toute once de patience et répondit immédiatement au contact avec passion, réclamant la langue de l'autre garçon.
Le brun se fit un plaisir d'enfin satisfaire les demandes plaintives de son petit-ami qui semblait ne plus supporter le moindre espace entre leurs deux corps. Sentant l'excitation monter, Stan amplifia chacun des contacts qu'il partageait avec son amoureux, commençant a glisser une main baladeuse sous le pull du roux.
Soudain, il put sentir le corps de Kyle se figé sous le sien. Inquiet, le brun éloigna son visage de celui de son petit-ami et put voir qu'il était blême. Il fixait la main qui se trouvait sur son ventre, sous son pull, contre sa peau. Stanley sut immédiatement ce qu'il se passait dans la tête de l'autre garçon.
Il retira sa main du vêtement du roux, se coucha à côté de lui et le serra dans ses bras. Quelque instants plus tard, il put sentir le garçon sangloter contre son torse. Le brun se sentit idiot de s'être laisser aller. Il connaissait pourtant les craintes de son amoureux mais il n'avait pas pu se contrôler, c'était trop tentant.
« Désolé... Prononça la voix tremblante de Kyle.
- T'as pas à t'excuser. J'aurais du faire attention, je sais que ça te met mal à l'aise.
- C'est juste que... Avec mes cicatrices... Me montrer, c'est... C'est encore un peu tôt...
- Tu n'as pas à te justifier. Répondit fermement Stanley. »
Il embrassa tendrement le front du roux. Une fois le contact finit, ce dernier enfouit son visage contre le torse de son amoureux, profitant de la douceur et de la compréhension dont il faisait preuve. Il ne parvenait pas à accepter son corps, en raison des brûlures qui lui rappelaient l'agression qu'il avait subit. C'était trop tôt pour qu'il ait le courage de se montrer, même devant Stan.
* * *
Eric était de très bonne humeur. Il devait aller voir le dernier film de super-héro avec Wendy, à 19h. Même si il ne savait pas si il pouvait considérer ça comme un rendez-vous, il était vraiment content de pouvoir passer un moment privilégié aux côtés de la jeune fille. Il avait eut beaucoup de mal à choisir comment il allait s'habiller. Après avoir essayé des chemises qui semblaient trop habillés et des vieux pulls qui avaient l'air ridicules, il s'était finalement rabattu sur sweat à capuche rouge qui lui allait bien. Enfin prêt, le garçon était sorti de sa chambre et descendu pour sortir de la maison.
Liane était sur le canapé, entrain de lire. Elle tapait du pied sur le sol, ce qui était mauvais signe quant à son humeur. L'adolescent se décida à traverser le salon le plus vite possible, sentant qu'il allait avoir des ennuies si ils parlaient.
« Je peux savoir où tu vas ? Demanda madame Cartman qui essayait de donner un son calme à sa voix, trahie par le déraillement dans les aigus par lesquels elle avait finit sa phrase. »
Eric se figea. Il n'avait pas d'autre choix que de répondre mais n'avais aucune idée de sa future réaction. Elle avait ce quelque chose d'effrayant qui semblait se développer avec le temps. Elle était de plus en plus contrôlante et le châtain avait du mal à le supporter.
« Je vais voir un film avec une amie... Je serai rentré vers 21h 30. Dit-il lentement, articulant chaque syllabes sans savoir pourquoi.
- Non.
- Non ? Répéta le jeune homme, surpris. »
Il ne l'avait jamais entendu lui interdire une sortie jusqu'à maintenant. Il fronça les sourcils et se tourna vers elle, attendant une réponse de sa part. Il était sûr que rien d'autre n'était prévu et il avait toujours eu le droit de sortir le soir.
« Tu n'as plus le droit de sortir de la maison après 18h. D'ailleurs, tu dois être rentré avant 18h. Expliqua simplement Liane en tournant une page de son livre.
- C'est la première fois que j'entends ça. Répondit Eric, éberlué.
- C'est nouveau. Parce que tu est désobéissant, en ce moment. À partir de maintenant, 18h, le soir, à 7h 30, le matin, tu devras être à la maison.
- Et si je dors chez un ami ? S'opposa le châtain, cherchant immédiatement une faille.
- Interdit. Mais, de toute manière, je ne crois pas que tu ais un ami suffisamment proche pour dormir chez lui. Affirma madame Cartman.
- Stan ? Kenny ? Butters ? S'énerva le garçon.
- Je croyais t'avoir dit de ne plus parler à Butters ? Il a une mauvaise influence, tu dois couper les ponts.
- Une mauvaise influence ? »
Tout en parlant, il commençait à avoir un rire nerveux. Léopold Stotch, une mauvaise influence ? Il se pinçait le nez dès qu'il apercevait une cigarette et avait la nausée rien qu'en entendant parler de fast food ! Comment pouvait-il avoir une mauvaise influence ?
- Il t'as fait rester dehors, tard la nuit.
- IL A TENTÉ DE SE SUICIDER ! Hurla l'adolescent, hors de lui.
- Encore pire ! Et si il te donnait mauvaises idées ? S'affola Liane. »
Ce n'était pas la première fois qu'ils avaient cette conversation et, comme à chaque disputes à propos de Butters, la femme devant Eric lui inspirait un incroyable mépris. Comment pouvait-elle avoir des pensées aussi détestable ? Comment sa propre mère pouvait lui donner à ce point la gerbe ?
« Bref. La discussion est clause, tu ne vas nul part. Retourne dans ta chambre, s'il te plaît. »
Aussi rebelle que pouvait être le garçon, il était capable de savoir quand il valait mieux obéir à sa mère et c'était l'un de ses moments. Docile et déçu, il remonta dans sa chambre et s'écroula sur son lit. Il avait envi de pleurer. Il s'était fait une telle joie de cette sortie avec Wendy, ça faisait une semaine qu'ils en parlaient, s'enthousiasmant à l'idée de cette soirée, rien que tout les deux. Tristement, il sortit son téléphone pour prévenir son amie.
De Moi : (18H 20)
- Je peux pas venir... Ma mère m'interdit...;(
De Wen : (18H 20)
- On reporte ? ;(
De Moi : (18H 21)
- Je suis interdit de sortir de chez moi entre 18h et 7h 30 pour temps indéterminé ;(
De Wen : (18H 21)
- Pourquoi ???
De Moi : (18H 22)
- JSP... ;(;(;(
Il éteignit son téléphone, dégoûté de ne pas pouvoir voir son interlocutrice. Allait-il vraiment devoir passer la soirée avec celle qui l'avait privé de ce qui l'avait rendu si heureux pendant une semaine ? C'était injuste !
« Eric, je sors ! Je ferme la porte à clé donc ce n'est pas la peine d'essayer de désobéir ! Tu as le dîner dans le frigo, mon poussin ! Je te dis à demain matin ! »
Il ne répondit même pas, haineux qu'elle lui fasse une chose pareille. Vraiment ? Elle allait le laisser seul ? Enfermé dans la maison ? Plus le temps passait et plus sa génitrice lui était insupportable. Il savait qui elle allait voir, c'était ce fameux petit ami qu'elle ne lui présentait pas. Elle allait avoir une délicieuse soirée avec l'être aimé alors que lui serait dans sa solitude, rêvant de Wendy.
* * *
Clyde était assis sur un banc, seul, dans la rue. Il savait que la jalousie n'avait pas lieu d'être mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Bebe lui avait déjà fait sa déclaration, à ce moment là, à la date où ça c'était passé. Mais il l'avait rejeté, par lâcheté, et elle ne lui devait rien, à ce moment là. Même en le sachant, ça faisait mal, très mal.
Pour lui, Stan était un archétype du gars qui ne peut plaire. Beau, doué en sport, capitaine de l'équipe de foot, populaire avec beaucoup d'amis. Clyde l'avait toujours admiré. Pas beaucoup, juste un peu. Juste assez pour se dire que lui ressembler devait être génial. C'était même pour ça qu'il avait rejoint l'équipe de foot, dans l'espoir de ressembler un peu au brun.
Stan et Bebe avaient couché ensemble. « Avant qu'on ne sorte ensemble ! » Avait précisait doucement la blonde en lui caressant l'épaule. « Tu sais, on était malheureux, on a pas réfléchi et c'est un mauvais souvenir autant pour lui que pour moi. »
Bien sûr.
Comment coucher avec Stan Marsh pouvait être un mauvais souvenir ?
Comment coucher avec Barbara Stevens pouvait être un mauvais souvenir ?
Il avait l'impression qu'elle le traitait comme un enfant qu'il fallait calmer pour éviter le caprice. Il savait qu'il ne pouvait rien dire, il savait que ça faisait partit du passé, il savait qu'elle ne l'avait pas trompé, il savait qu'elle l'aimait.
Il n'avait pas le droit d'être jaloux mais c'était plus fort que lui. Il avait mal, très mal. Il avait l'impression d'être tellement inférieur à Stan. Comment allait-il être à la hauteur, en passant après lui ? Il sentait ses démons, ses insécurités lui tordre le ventre.
Et si il décevait Bebe ?
Il ne supporterait pas son regard, si c'était le cas. Il l'aimait depuis tellement longtemps. Il avait peur de ne pas être assez bien depuis tellement longtemps. Ce n'était pas son ventre, c'était son coeur qui lui faisait mal. Pourquoi ? Pourquoi de toutes les personnes, elle avait choisit un de ses mecs parfaits que les filles choisissent toujours dans les films ?
Une petite voix, plus raisonnable, lui disait que Stan n'était pas parfait et que le résumer à un cliché de fiction pour justifier ses propres insécurités était injuste. Il le savait, pertinemment, mais ça restait insupportable. Il aurait voulu pouvoir considérer ça comme une simple erreur de parcours mais c'était au dessus de ses forces.
Stupidement, méchamment, il avait envi de se venger. Pas beaucoup, juste un peu. Même pas assez pour que Stan ou Bebe en souffre. Juste un tout petit peu. Après tout, l'action qu'il allait faire était légitime. Il n'était pas le seul à être concerné et à avoir le droit de savoir ce qui s'était passé entre Barbara et Stanley.
* * *
Lynda Black était une femme ordonnée, organisée. Elle aimait que les choses soient carrés, rangés, classés voir même millimétrés. C'était pour cette raison qu'elle prenait un immense plaisir à vider et ranger son sac à main, chaque soir, pendant une demi-heure, en attendant que son époux rentre à la maison.
Petit, Token la regardait faire avec fascination, tout semblait si clair, si propre que ça l'apaisait. Il lui semblait que ses idées s'organisaient en même temps que le sac à main de sa mère. Il avait arrêté de l'observer quand il était arrivé au collège, plus critique sur cette habitude qui n'était pas aussi classique que ce qu'il avait toujours cru.
Pourtant, ce soir, le jeune lycéen la regardait faire avec concentration. Il retrouvait le calme que ça lui inspirait. Il voulait parler avec Lynda et sentait que c'était le meilleur moment, quand elle décompressait.
« Tu voulais me demander quelque chose, mon chéri ? Demanda madame Black. »
Il ne fut même pas surpris qu'elle le sache. Elle le connaissait par coeur et il avait l'impression qu'elle savait déjà de quoi il voulait lui parler.
« Je voulais te parler d'un truc...
- Je t'écoute. »
Il ne savait pas par où commencer. Comment discutait-on de ça avec sa maman ? Elle ne le pressait pas, elle continuait, calmement, à ranger son sac. Alors il l'observa faire, laissant son esprit s'organiser au fur et à mesure que les objets étaient placés dans le sac avec précision.
« C'est une fille... Qui me plaît...
- Je vois. Je la connais ? Demanda Lynda avec bienveillance.
- Peut être... Elle s'appelle Shelly et elle a 4 ans de plus que moi.
- 4 ans de plus que toi. D'accord et vous sortez ensemble ? »
Elle gardait sa douceur, sans jugement dans sa voix. Ce qui importait, c'était le ressenti de son fils. Bien sûr, le savoir amoureux d'une jeune adulte quand il n'était qu'un adolescent, ça lui faisait bizarre mais si elle avait le coeur de son fils, ça devait être une bonne personne et Lynda voulait rester ouverte à ce qui rendait son enfant heureux, même si elle n'était pas totalement à l'aise.
« Non, c'est la grande sœur d'un ami et je pense pas que je l'intéresse. Mais... Je tiens beaucoup à elle donc je voulais... Pouvoir en parler avec toi. Elle est en deuxième année d'école d'infirmière, c'est une fille très forte, elle est super courageuse et vraiment gentille. Elle est très mature ! »
Il s'enflammait en parlant d'elle. Lynda ne l'avait jamais vu comme ça. Elle l'écouta avec tendresse, touchée de cette confiance qu'il lui offrait en lui confiant son premier véritable amour.
* * *
Clyde commençait à se demander si il n'était pas aller trop loin, finalement. À côté de lui, les yeux fixés sur ses mains, Kyle n'avait pas dit un mot depuis qu'il avait appris. Le châtain n'avait pas pensé à l'impact que l'annonce avait eu sur son camarade. Il avait oublié qu'il n'était pas le seul, à avoir de graves insécurités.
Mécaniquement, le roux se mit à frotter la manche de son bras brûlé. Ça le démangeait, comme si ses blessures lui rappelaient cruellement leurs existences, leurs présences permanentes. Kyle connaissait l'amour que Stan lui portait et il n'en doutait pas, le brun n'étant pas avare en déclarations, ce n'était pas ça le problème.
Le fait que ce soit Bebe n'était pas un problème non plus et, contrairement à Clyde, il voulait bien croire que ce n'était pas forcément un bon souvenir. Ce n'était pas ça, qui le mettait mal.
« Ça va ? Demanda le châtain, inquiet du mutisme de son ami. »
Le roux ne répondit pas. Il pensait à la veille. À la main que Stanley avait passé sous son tee-shirt, mettant fin à l'étreinte qu'il partageait. Ce n'était pas la première fois que le brun essayait d'aller plus loin mais Kyle avait toujours pris peur.
Et si le jeune Marsh était frustré ?
Et si il en avait marre ?
Un an qu'ils étaient ensemble sans que le rouquin ne laisse les choses évoluer. Il était tellement inquiet de montrer son corps, ses cicatrices. Il savait que son petit ami était quelqu'un de bien, qu'il ne le tromperait pas mais il avait peur.
Devait-il permettre à Stan de le toucher si il n'était pas prêt ? La réponse évidente était non mais il n'arrivait pas à l'intégrer. Soudain, la peur que le garçon qu'il aimait ne se lasse de lui le prenait aux tripes.
« Kyle ? Interpella Clyde qui s'inquiétait de ne pas avoir de réponse. »
Il avait parlé fort, faisant sursauter son interlocuteur qui, visiblement, avait oublié sa présence. En croisant le regard du roux, le garçon se sentit désolé. Il avait eu tord de lui en parler et il regrettait. Il serra son camarade dans ses bras.
« Pardon, j'aurais mieux fait de me taire ! Affirma l'adolescent.
- C'est pas grave, t'inquiète... »
* * *
« TU ME FAIS CHIER, SHARON !
- PARDON ? RESTE POLI, S'IL TE PLAîT !
- MOI, JE SUIS PAS POLI ?! »
Une heure qu'ils hurlaient. Stan se bouchait les oreilles de toutes ses forces dans l'espoir d'échapper aux hurlements. Il ne supportait plus de leurs disputes, tout les soirs. Il en venait presque à espérer qu'ils divorcent, pour arrêter de les entendre se déchirer. Ça lui faisait trop mal.
La porte claqua. Visiblement Randy était sorti et ne rentrerait qu'au matin. Quand ses parents avaient-ils dormit dans le même lit pour la dernière fois ? Son père était dehors presque tous les soirs.
Les larmes de sa mère lui déchirèrent le coeur. Stan la rejoignit immédiatement pour la prendre dans ses bras.
« J'en peux plus... Avoua Sharon, à bout de force.
- Je sais, maman. Souffla doucement le brun.
- Pardon mon chéri, je sais que ce n'est pas facile pour toi non plus.
- T'inquiètes, occupe toi de toi, maman. »
Elle lui caressa gentiment les cheveux avant de se défaire de son étreinte, annonçant qu'elle allait préparer le dîner. Ils étaient entrain de revenir 2 ans en arrière, au temps où ils avaient l'impression de n'être que des étrangers vivant dans la même maison, avant d'être réuni par le drame de Shelly. Et cette fois, qu'est-ce qui allait parvenir à les réunir ?
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Hey! ça faisait longtemps qu'un chapitre n'était pas sorti et je m'en excuse. Des problèmes personnels m'ont fait m'éloigner de l'écriture pendant un petit moment. Que dire? J'espère, comme d'habitude, que ce chapitre vous aura plus! J'ai modifié l'orthographe du prénom d'un personnage: Lynda. Je ne sais pas pourquoi mais madame Stotch et madame Black s'appellent toutes les deux Linda, ce qui n'est pas très pratique si, un jour, je les met dans la même scène! Du coup, j'ai modifié l'orthographe pour madame Black. Clyde et Kyle sont enfin au courant de ce qu'il s'est passé entre Stan et Bebe! Je n'étais pas sûr de vouloir qu'ils le sachent un jour mais, finalement, je me suis dit que ce serait intéressant.
Bref! Merci beaucoup d'avoir lu ce chapitre!
Tom Prince
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