Épisode 22
Wendy sentait le stress et l'excitation serrer sa poitrine. Dans quelque instants, elle serait debout devant la scène de l'amphithéâtre, déclamant son discours pour être à la tête du conseil des élèves. À côté d'elle, elle pouvait voir Eric dont les yeux brillaient. Lui aussi, était impatient d'annoncer leur programme. Il était fier de pouvoir participer à un projet aussi abouti que celui de Wendy.
« Prêt ? Demanda la brune qui ne pouvait cacher son sourire. »
Elle aimait parler en public, déclamer, défendre une idée. Habituellement, elle se sentait seule contre tous mais là, elle avait un ami, un coéquipier pour l'accompagner dans cette aventure.
« Je suis né, prêt ! Affirma le plus grand, souriant de toutes ses dents, sûr de lui. »
Les exposés ne l'avait jamais dérangé. C'était le seul travail qui ne lui avait jamais procuré d'ennui, dans sa scolarité. Il était doué pour faire passer ses informations, pour dire exactement ce qu'il fallait pour que tous boivent ses paroles. Cette sensation de plein pouvoir le faisait frissonner. Il était sûr de leur victoire, Wendy et lui n'était pas de ceux qui échouaient.
« Et toi ? Prête ?
- Plus que prête ! »
Ils se regardaient, sur la même longueur d'onde. La même impatience, le même plaisir de s'exprimer. Qui aurait pu croire qu'ils se ressembleraient ? Ils avaient cette même ambition folle qui leur permettait de se comprendre.
Eric approcha sa main de celle de la jeune fille. Cette dernière glissa la sienne dans la patte d'ours qui lui était proposé. Ça n'avait pas particulièrement de sens affectueux. Ils en avaient juste besoin, pour se confirmer que, pour l'instant qui allait suivre, ils étaient vraiment connectés.
* * *
Butters prenait son temps pour partir de chez lui. Il avait décidé de ne pas assister aux élections du président du conseil des élèves, étant déjà sûr du duo gagnant. Et puis... Il n'avait pas envi de faire face à Tweek et Kyle. Il restait persuadé d'avoir eu la bonne réaction, d'avoir pris le bonne décision, mais il avait honte. Il ne leur avait pas menti, il avait pensé chaque mots mais la peur et le chagrin sur ces deux visages auquel il était tant attaché lui donné honte. Il n'avait pas voulu leur faire de mal, il avait juste dit la vérité et elle avait été trop lourde à entendre pour ces deux êtres fragiles qui lui servaient d'amis.
« Léopold ? »
Le blond ne parvint pas à être surpris d'entendre la voix de sa mère, derrière lui. Il se retourna en soupirant. Elle se tenait dans l'encadrure de la porte, inquiète. Il ne voulait pas lui parler, maudissant celui qui était venu l'alerter. Elle était la dernière personne qu'il voulait voir se douter de quelque chose. Si elle apprenait, tout exploserait, leur famille, leur vie, tout finirait en poussière. Ce serait la fin des Stotch et c'était la dernière chose que voulait Butters.
Le garçon mesura si il valait mieux faire face à Kyle et Tweek ou à sa mère. Peut être qu'il allait aller assister aux élections, finalement.
« Tu veux bien qu'on discute ? »
Non. Il ne voulait pas discuter. Il ne voulait pas la voir inquiète, triste et désolée sans qu'elle ne puisse savoir où était le problème. Il ne voulait pas qu'elle découvre le problème. Butters voulait juste pouvoir protéger sa mère le plus longtemps possible, protéger sa famille même si ça voulait dire perdre Kenny, Kyle, Tweek et toutes les autres personnes auquel il était attaché.
Comment éviter sa mère ? Il n'avait pas l'énergie de lui mentir droit dans les yeux à nouveau.
« Butters, je m'inquiète vraiment... Il paraît que tu t'isoles... J'ai peur que tu es des problèmes au collège... Tu sais, tu peux me le dire si tu te fais harceler. »
Se rendre compte qu'elle était loin de la vérité soulagea le blond. Elle n'était même pas capable de ne serait-ce qu'envisager la vérité. Pour l'instant, sa famille était sauve.
« Je me fais pas harceler, maman. Je me suis juste un peu disputé avec Kyle et Tweek parce qu'ils ne parlaient que de leurs mecs, c'est tout. Ça va s'arranger ! »
Il avait retrouvé ce sourire angélique dont il avait le secret. Il se voulait le plus convaincant possible pour qu'elle le laisse tranquille.
« C'est... C'est tout ?
- Oui, c'est tout. »
Elle ne semblait pas satisfaite de sa réponse mais la conversation était close. Butters attrapa son sac pour aller au collège avant qu'elle essaye de reprendre la discussion. Faire face à Linda devenait trop douloureux.
* * *
C'était au tour d'Eric et Wendy de parler. La sensation de la scène sous leur pieds les faisaient frissonner. Bien sûr, ils avaient la boule au ventre mais ce public prêt à écouter ce qu'ils avaient à dire valait tout l'or du monde. C'était à la brune de s'exprimer, en tant que future présidente du conseil.
« Bonjour. Tout le monde ne me connaît pas ici, je m'appelle Wendy Testaburger et c'est ma dernière année de collège. Je me présente pour devenir présidente du conseil. Mon camarade qui était avec moi se présente en tant que vice-président, il s'appelle Eric Cartman. »
Soudain, le silence devint plus lourd. Si Wendy avait une excellente réputation, Eric n'était pas des plus apprécié. La brune se sentit perdue et lança un regard paniqué à son compagnon. Il avait perdu son sourire et lui indique qu'il voulait le micro qu'elle lui donna alors.
« Bonjour. Je m'appelle Eric Cartman. Oui, vous me connaissez. Oui, vous ne m'aimez pas. Je sais ce que vous pensez de moi : C'est un connard, raciste, misogyne, homophobe, antisémite, et la liste est encore longue. J'aurais du mal à vous donner tord. J'ai toujours ces idées à la con qui me vienne en tête mais je veux que vous sachiez que j'y travaille.
Vous l'ignorez peut être, mais, il y a quelque mois, l'un de mes amis a été dans le coma. C'est à se demander pourquoi on traîne ensemble depuis la maternelle, tout les deux, vu qu'il est juif, gay et roux. Le châtain eut un petit rire en disant ça. »
Il pouvait voir Kyle froncer les sourcils et grimacer, au premier rang. Cartman se doutait bien que l'autre garçon cherchait où il voulait en venir, surpris qu'on parle de lui, surtout que ça semblait complètement imprévu. Il essayait d'interroger le grand châtain du regard mais ce dernier se contenta de lui sourire d'un air sûr de lui. Il allait se défendre et quand Eric Cartman se défendait, il le faisait bien.
« On s'est jamais entendu. C'est clairement le hasard qui nous a mis dans le même groupe et, pour moi, c'était juste un chieur que je devais me coltiner. »
Kyle fronça les sourcils de plus belle, prenant assez mal ce que disait Cartman et cherchant toujours où il voulait en venir. Il ne voyait toujours pas où Eric voulait en venir.
« J'ai pensé ça pendant longtemps. Jusqu'à il y a quelque mois. Mon ami a été agressé, brûlé, traumatisé, pour son homosexualité. C'est là que j'ai compris. Qu'il fasse parti de ma vie, c'était une évidence comme la présence de mes autres proches. On était quatre, on a toujours été quatre, on sera toujours quatre. Soudain, on a faillit n'être plus que trois, il a failli sortir de ma vie. C'est ce jour là que j'ai compris qu'il était mon ami.
Peu importe qu'il soit gay. Peu importe qu'il soit roux. Peu importe qu'il soit juif. C'était la personne derrière toutes ses cases qui est devenu mon ami, petit à petit, au cours des années. Alors j'ai compris mon problème : Je vis dans un monde de cases et je ne peux pas ne pas les voir. Je regarde les cases avant la personne et ça me rend comme je suis.
C'est le premier pas. En me rendant compte de ça, j'ai commencé à avancer vers un changement. Aujourd'hui, je me présente derrière une femme que je n'essaierai pas de dominer. Je ne dis pas que je suis devenu un saint, j'ai encore beaucoup de préjugés. Pourtant, j'ai décidé de suivre quelqu'un qui veut que cet établissement regarde les gens avant de voir les cases. Je vais sûrement continuer à dire et penser des conneries mais, ce qui est bien, c'est que ce n'est pas à moi de penser, ici. C'est à elle, à Wendy.
Moi, je suis là pour exécuter. Je suis doué pour mener des projets à bien. Aujourd'hui, ne considérez pas mes pensées, considérez mes capacités. C'est tout ce que j'avais à dire. »
Il fit un léger salut, concluant son discours. L'ambiance avait changé et Wendy sentit un regain de confiance la prendre. Elle savait qu'elle avait bien choisi. Eric lui rendit le micro et elle le remercia, fière de lui.
« Il a presque tout dit. C'est vrai, je veux faire sortir cette école des cases et je vais faire court, parce que je n'ai plus que deux minutes pour parler. L'année dernière, il y a eu des violences qui nous ont marqués. Envers les femmes. Envers la communauté LGBTQ+. Ces violences sont inadmissibles et nous rappelle que notre éducation au respect est insuffisante. Eric l'a très bien illustré. Tout ce que j'ai encore le temps de vous dire, c'est que je ferai de mon mieux pour que les mœurs évoluent et pour que plus personne ne se sente en danger dans cette école. Merci de m'avoir écouté et j'espère que vous voterez pour nous. »
Des applaudissements si firent entendre alors que le duo retournait dans les coulisses. Eric sortit en premier. Derrière lui, Wendy le regardait. Elle avait remarqué qu'il tremblait depuis le début de sa plaidoirie et avait enfin l'occasion de lui venir en aide. La réaction des autres, quoi qu'Eric en dise, il l'avait vécu avec violence. La brune posa sa main sur le dos du garçon. Il ne bougea pas, elle non plus. Encore une fois, ils étaient connectés.
* * *
Cette journée riche en émotion touchait à sa fin alors que chaque élèves quittait l'établissement scolaire. Butters se sentait psychologiquement épuisé et n'était pas sûr d'avoir envi de rentrer chez lui bien qu'il n'ait pas le choix. Il ne fallait surtout pas arriver en retard.
« Butters ! Attend moi ! S'écria la voix essoufflé de Kenny qui l'avait apparemment suivi jusque là, en courant. »
Le blond sentit un énervement le prendre. N'avait-il pas été clair avec le garçon ? Il ne faisait plus partie de sa vie ! Ce n'était pas par plaisir mais c'était comme ça. Il fallait qu'il abandonne. Léopold sentit que l'autre jeune homme ne le laisserait pas tant qu'ils n'auraient pas parler. Le garçon aux yeux bleu pria pour pour que son camarade fasse vite.
« Qu'est-ce que tu veux ?
- Désolé, je sais que je te dérange mais je voulais juste être sûr que tu vas bien. Expliqua Kenneth d'un air penaud.
- Comme tu vois. Répondit sèchement le garçon.
- Tu... »
MacCormick semblait hésiter à finir sa phrase. Il semblait craindre que son interlocuteur se mette en colère. Il passait sa main dans sa tignasse blonde foncée, mal coiffée, ses yeux noisettes observant l'autre adolescent d'un air désolé. Léopold se sentit un peu chamboulé de ce comportement. Il avait presque oublié qu'avant de le traiter d'une manière aussi froide et dure, il avait profondément aimé Kenny avec ses tâches de sons et ses éternels vêtements oranges vifs.
« Tu as pu parler avec ta mère ? »
Butters sentit comme une douche froide lui tomber dessus. C'était lui qui avait alerter Linda. Soudain, l'amour qu'il avait pu porter au blond fut de nouveau oublié. Il avait fait exactement ce qu'il avait voulu éviter en le faisant sortir de sa vie. Au yeux bleu du garçon, tout était clair. Cette situation était de la faute de Kenny et seulement de Kenny. La colère le faisait trembler. Pour qui se prenait-il ? Comment osait-il se mêler de sa vie ? Il gâchait tout. Si les Stotch explosaient, ce serait entièrement de sa faute.
« Pourquoi tu fais ça ? Demanda Léopold en serrant les dents.
- Je...Je veux juste t'aider, Léo... Répondit Kenneth avec inquiétude face à cette réaction.
- M'aider ? Tu te fous de moi ? Mais tu m'aides pas. Tu me pourris la vie ! Pourquoi tu me fait ça ? »
Des larmes coulaient sur les joues du blond alors que Kenny sentait son coeur de brisait. Il ne savait plus quoi faire. Comme aider quelqu'un qui ne veut pas être aider ?
« Léo...
- Laisse-moi tranquille. Par pitié, laisse-moi tranquille. »
Et Butters s'en alla car il était déjà en retard. Il ne pouvait pas se le permettre. Kenny le regarda partir sans rien dire, meurtri.
* * *
Kyle, Stan, Craig et Tweek se trouvaient dans la chambre de ce dernier. Tucker avait annoncé qu'il était temps que son petit ami et l'aîné des Broflovsky expliquent enfin ce qui leur arrivaient, ce que l'autre brun avait approuvé. C'était ainsi qu'ils s'étaient tous retrouvés dans la maisons des Tweak, dans une ambiance d'interrogatoire.
« Je sais que vous ne voulez pas expliquer pourquoi vous vous êtes disputés avec Butters mais là, ça se voit que vous supportez plus la situation ! Il faut que vous parliez ! Tu recommences à avoir des angoisses, honey ! S'exclama Craig. »
Il regardait le blond d'un air désespéré, cherchant la réponse sur son visage mais Tweek s'enfermait dans un mutisme que Kyle imitait. Stan se décida à tenter sa chance à son tour. Il s'accroupit devant le roux qui était assit sur le lit double du blond.
« Trésor... Tu voit bien que ça te fait du mal, tout ça... Parle moi, d'accord ? Laisse-moi t'aider... Demanda le cadet des Marsh d'une voix douce. »
Kyle détourna le regard de celui de son, encore pour l'instant, meilleur ami. Il ne voulait pas se confronter à ses yeux bleus, ayant peur de ne pas tenir et de révéler ce qui restait inavouable. Stanley soupira, ne sachant pas comment convaincre l'autre garçon. Il avait beau le connaître depuis toujours, il n'avait pas encore trouvé comment contré le caractère têtu si propre aux Broflovsky.
« On s'est pas disputés. Répondit le roux. »
Stan comprit immédiatement que se serait la seule information qui franchirait les lèvres du jeune homme aux yeux verts. Il lui caressa doucement la main, comme pour le remercier d'avoir avouer au moins ça. Craig se sentit complètement perdu. Si il n'y avait pas eu de dispute, alors pourquoi une tel froideur ?
« Alors pourquoi vous ne vous parlez plus ? Demanda Tucker.
- Ça le regarde. Répondit le blond qui semblait essayer de se convaincre lui-même.
- À partir du moment où ça te provoque des angoisses, ça te regardes et ça me regardes. Répondit fermement Craig. »
Tweek ne répondit pas, conscient qu'il ne pourrait s'opposer à cette idée ni la faire sortir de la tête de son petit ami. Ce qui faisait souffrir l'un concernait l'autre. C'était une règle qu'ils avaient créés pour que Craig puisse comprendre les angoisses de son amoureux.
« On ne peut pas s'en mêler...Il ne veut vraiment pas...Affirma Kyle.
- On ne cherche pas à s'en mêler, on cherche à vous aider tout les deux. Répondit Stan. »
Le roux et le blond ne dirent plus rien. Ils avaient peur des conséquences si ils parlaient, peur de ce que ferait Butters. Il devenait tellement imprévisible.
* * *
Linda rentra des courses, bien décidée à avoir une nouvelle discussion avec son fils. Il fallait qu'elle comprenne ce qui lui arrivait, elle voulait pouvoir l'aider. En entrant, la présence des chaussures de son garçon dans l'entrée lui confirma que la conversation aurait lieu. Elle grimpa alors les escaliers pour rejoindre la chambre de son enfant et toqua à la porte. Elle n'obtint aucune réponse, ce qui l'étonna. S'était-il endormi ? Il était si fatigué, ces derniers temps... Linda poussa doucement la porte qui s'ouvrit. Vide, pas la moindre trace de son fils dans la pièce. Pourtant, son sac de cours était là. Sa veste noir aux manches couvertes de roses bleus claires qu'il aimait tant était là. Ses converses blanches étaient là. Mais pas lui. Pas Butters.
Linda se rendit dans la salle de bain. Pas de trace de son enfant. Dans la cuisine, sa tasse où il buvait un chocolat chaud à la fin des cours se trouvait dans l'évier mais le blond n'était pas dans la pièce. Il n'était pas dans le salon, pas dans la chambre de ses parents ni dans celle de feu sa grand-mère. Il n'était nul part alors que toutes ses affaires étaient là. Ça n'avait aucun sens. Linda commençait à avoir peur, très peur. Elle essaya de téléphoner à son fils mais à peine avait-elle taper le numéro, que la sonnerie de l'appareil de Butters se fit entendre depuis la chambre de l'adolescent.
Linda remonta les escaliers. Le téléphone était sur le bureau de la chambre du blond. Le téléphone était là mais pas Léopold.
* * *
Craig essayait encore de convaincre Kyle et Tweek de parler alors que Stan observait la scène de loin. Il se sentait partagé. Il avait envi d'abandonner, voyant bien qu'il n'obtiendrait rien des deux garçons mais, d'un autre côté, il ne supportait pas de voir son futur petit ami se mettre dans un état pareil. Perdu dans ses pensées, la sonnerie du téléphone de Kyle le fit sursauter. L'appareil était sur le bureau de Tweek, juste sous les yeux de Marsh. Il fut d'autant plus surpris en voyant le nom sur l'écran.
« Kyle.
- Stan, je ne peux vraiment rien dire, arrête d'insister,...
- Butters t'appelle. Le coupa le brun. »
Kyle ouvrit de grands yeux ronds et se leva d'un bond pour récupérer son téléphone. Il décrocha alors que Tweek, Craig et Stanley approchaient pour écouter.
« Allô ?
- Kyle ? C'est Linda ! Léopold est avec toi ? Demanda la voix paniquée de la blonde. »
À l'entente de la mère de son ami, le roux sentit une boule se former dans son estomac, sensation que Tweek partagea immédiatement. C'était mauvais signe.
« Non, pourquoi ?
- Il n'est pas à la maison alors que toutes ses affaires sont là, même son téléphone et ses chaussures... J'espérais qu'il soit avec toi... Peut être avec Tweek ?
- Je suis chez Tweek.
- Tu as une idée d'où il pourrait être ? Je suis inquiète, il est très distant en ce moment et ce n'est pas normal qu'il ne soit pas là... »
Kyle était blême comme si il comprenait quelque chose qui échappait encore à Linda. Il croisa le regard de Tweek qui était dans le même état.
« On va partir à sa recherche. Rappelez moi si vous avez la moindre nouvelle. J'appelle nos autres amis pour qu'ils nous aident. Eric et Kenny auront peut être plus d'idées que moi.
- Merci... »
Kyle raccrocha et indiqua aux autres d'appeler le plus de personnes possibles. Craig et Stan étaient complètement perdu face à l'empressement des deux autres.
« C'est si grave que ça ? T'es sûr qu'il va pas juste rentrer ? Kyle ! Répond-moi ! Demanda Stanley.
- Tu veux savoir pourquoi on vous répond pas depuis le début ? Parce que Butters a menacé de se foutre en l'air et qu'il est tout à fait capable de le faire ! On doit le retrouver maintenant ! »
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On avance dans l'histoire! Je suis vraiment désolé que ce chapitre ait mis autant de temps à sortir mais j'étais en stage! On arrive à la fin du troisième scénario sur six! Je pense que le quatrième sera le plus long... J'espère que ce chapitre vous aura plu!
A la prochaine!
Tom Prince
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