Episode 1


Le vendredi était le jour préféré de Sheila Broflovsky. Son époux, Gerald, finissait le travail à 17h alors que les autres jours, le cabinet d'avocat le retenait jusqu'à 19h. Mais, surtout, c'était le soir où la petite famille faisait un plateau télé devant Netflix et Sheila n'aurait manqué ce moment avec ses enfants et son mari pour rien au monde. Certains vendredis, comme aujourd'hui par exemple, le meilleur ami de son fils aîné, Stanley, se joignait à eux, ce que la matriarche trouvait logique puisque le jeune homme faisait pratiquement parti de la famille. La mère de Kyle mettait tranquillement la table pour le petit déjeuner, les cours avaient repris depuis 1 mois et ses fils chéris étaient d'aussi bons élèves que l'année d'avant. Justement, en parlant d'eux, les deux garçons venaient de descendre de l'étage, suivit de leur père, après s'être lavés et habillés. Sheila avait entendu que chez les Marsh, c'était la guerre chaque matins pour la salle de bain. Ce n'était pas comme ça chez les Broflovsky, il était acté que Ike se lavait le premier puis laisser la place à son grand frère. Une fois que Kyle eut finit son petit déjeuner, il alla chercher son sac de cours puis sortit de la maison.

« À ce soir ! Cria-t'il.

- À ce soir, mon bobelei ! Lui répondit sa mère. »

Comme chaque matin, Stan l'attendait, certainement depuis une bonne dizaine voir vingtaine de minutes au vu de son nez rougit, ses lèvres devenant violette et ses grelottements. Le rouquin se demanda pourquoi son meilleur ami ne sonnait pas à la porte pour que ses parents le laissent entrer et qu'il l'attende au chaud comme il le faisait l'année dernière. Sa pensée s'arrêta en voyant l'expression du visage du brun qui était assez clair, aujourd'hui encore, Kyle allait devoir meubler pour qu'il n'y est pas de blanc de gênant. Le jeune homme soupira, prêt à prendre un rôle désagréable mais de plus en plus habituel.

* * *

Shelly était encore entrain de prendre son petit déjeuner. Elle fut interrompu par son père, Randy, qui s'assit en face d'elle. « Il a décuvé ? » pensa amèrement la jeune fille qui se rendait bien compte que voir l'adulte sobre était de plus en plus rare. Il y avait des jours où elle aurait voulu que ça change, comme tout le reste de la famille Marsh, elle supportait mal la situation mais elle se consolait en se disant qu'elle quitterait bientôt la maison. Cette pensée était souvent suivie d'une vérité froide, si elle partait, elle ne reverrait jamais son frère. Stan ne reprendra jamais contact avec elle et même si elle essayait, elle se ferait éjecter et ça lui faisait mal. Randy se racla la gorge pour que sa fille relève les yeux vers lui, la faisant sortir de ses pensées.

« Ta mère et moi, nous serons absent ce week-end. Nous prenons un moment pour nous. Tu n'invites personne et n'organises pas de soirée, compris ?

- Oui. »

Nouvelle pensée amer pour la jeune fille, ça n'aurait tué personne de la prévenir avant qu'elle allait passer le week-end toute seule, puisque Stan dormait chez Kyle. Au moins, elle pourrait se préparer à l'enfer du lundi où ses parents rentreraient en s'engueulant, hurlant à l'autre qu'ils ne peuvent plus se supporter sans pourtant avoir le courage de se quitter. Shelly alla mettre son bol dans l'évier puis alla chercher son sac pour partir en cours.

* * *

Stan ne détestait pas le vendredi. Sa mauvaise humeur du matin venait plutôt du fait de savoir que ses parents partaient en week-end et allaient donc revenir irritables et irrités. En fait, il aimait bien le vendredi, il avait sport de 14h à 16h et c'était sa matière préférée. En bonus, la classe B se mélangeait à la classe A pour l'occasion et le professeur était vraiment génial. Le brun ne se souvenait pas d'avoir eu un prof aussi sympa avant lui. M. Scala était un professeur de rêve autant pour les sportifs que pour ceux qui ne l'étaient pas. C'est donc de meilleur humeur que quelque heures auparavant que Stan entra dans le vestiaire avant que le cour ne commence. Les autres garçons étaient entrain de se changer, discutant entre eux, riant aux plaintes d'Eric Cartman qui ne supportaient toujours pas les efforts physiques. Stan chercha son meilleur ami du regard et l'aperçut entrain de sortir ses affaires de sport de son sac en soupirant. À part le basket, Kyle n'aimait pas vraiment non pus l'EPS. Stan le rejoignit.

« Hey !

- Hey. Répondit le rouquin qui, malgré lui, lui en voulait toujours pour son comportement du matin.

- Désolé pour ce matin, Ky'... Je suis conscient que je suis de moins en moins facile à vivre en ce moment... Lui dit sincèrement le brun.

- Au moins tu t'en rends compte. »

Kyle lui avait répondu d'un ton sec pour bien lui faire comprendre que son comportement le blessait. Le message passait très bien puisque la culpabilité prit immédiatement Stan. En voyant l'expression du visage de son ami, le rouquin se sentit d'abord satisfait. « À ton tour de culpabiliser ! » pensa-t'il puis il s'en voulut immédiatement. Il était incapable de faire du mal à son meilleur ami, même en sachant que c'était nécessaire et que lui pardonner tout de suite serait revenir à la case départ. Il détestait vraiment être aussi faible face à lui.

« Ça ira pour cette fois ! Juste... Fait attention à partir de maintenant, d'accord ?

- Promis ! »

Le visage de Stan s'illumina d'un immense sourire et Kyle se dit qu'il avait fait le bon choix même si au fond, il savait pertinemment que cette promesse n'était que du vent. C'est avec cette pensée que le rouquin retira son tee-shirt pour attrapait celui réservé au sport. Stan ne détourna pas le regard quand son meilleur ami retira son haut. Il déglutit en voyant la peau blanche devant lui. Kyle avait la peau très douce, le brun le savait pertinemment, et était assez frêle, sûrement parce qu'il mangeait peu. Stan détourna le regard, trouvant indécent de regarder son meilleur ami de cette manière. Ce n'était pas juste envers le rouquin. Ils se changèrent tous les deux rapidement et rejoignirent les autres élèves dans le gymnase. M. Scala les accueillit avec énergie et leur annonça qu'ils allaient commencer par des tours de terrains, au grand désespoir de Kenny qui, bien qu'il aimait courir, était une vraie tortue. Les élèves s'exécutèrent et bientôt, Stan et Clyde, qui faisaient partit de l'équipe de foot, ainsi que Wendy, qui de toute manière réussissaient toujours tout en gardant une modestie à toute épreuve, furent en tête. Ils étaient suivis de prés par Léopold Stotch, dit Butters, qui faisait de la danse depuis plusieurs années et par Token qui était assez bon en sport. Les autres élèves formaient une masse au milieu, dépassant les trois bon dernier, Eric, pour qui le sport était son pire ennemi, Kenny, pour les raisons évoqués plus tôt, et Craig, parce que ce qui ne concernait ni Tweek, ni son cochon d'Inde, Stripe, ni son lit, avait peu de chance d'éveiller en lui de la motivation.

« Stop ! Arrêta M. Scala après avoir soufflé dans son sifflet. Aujourd'hui, c'est badminton ! Vous installez le matériel puis vous vous mettez par binôme ! On s'active ! »

Les élèves sortirent les filets et les installèrent avant d'aller chercher les raquettes et les volants. Certains marmonnèrent tout de même que si il fallait faire un sport de ce genre, autant faire du tennis ce qui fit rire leur professeur qui leur répéta de se motiver. Les binômes de badminton avaient été décidés au cour de la semaine d'avant, ainsi des duos étaient formés naturellement comme Stan et Kyle ou Tweek et Craig, ce dernier se révélait très bon mais c'était certainement que permettre à son petit ami d'avoir une bonne note et d'ainsi avoir une chance de gagner une récompense tel qu'un baiser en publique devait être très motivant pour le jeune homme. D'autres duos s'entendaient beaucoup moins bien comme Eric Cartman et Wendy Testaburger qui étaient si différents l'un de l'autre qu'ils en étaient incapable de se supporter. La raison de ce binôme était simple, M. Scala espérait que la jeune fille, qui était la meilleure de la classe en badminton, réussisse à faire s'améliorer Eric qui était très mauvais à ce sport. Le professeur fit le tour des groupes en souriant et arriva à Stan et Kyle.

« Pas mal, Kyle ! Tu t'améliores bien, tes efforts payent ! »

En réalité, Kyle était assez mauvais aux sports de raquettes mais les encouragements de son professeurs et le fait qu'il remarque et félicite la moindre amélioration lui donnait envie de se donner à fond. Il fallait aussi dire que Stan était un très bon coach, donnant toujours de bons conseils et très patient. M. Scala regarda les deux garçons faire quelque échanges.

« Dis moi Stanley, il y a un sport où tu n'es pas doué où je dois vraiment te laisser ma place de prof ? Demanda l'adulte en riant.

- La danse, m'sieur ! Répondit Stan sur le même ton.

- Aie ! J'y suis très mauvais aussi ! Prenez une pause les gars, j'ai l'impression que notre pauvre Kyle va s'écrouler ! »

Le roux remercia son professeur pour cette attention. En effet, Stan était très rapide et, par conséquent difficile à suivre. Le pauvre garçon alla chercher sa bouteille d'eau et en profita pour s'asseoir dans les tribunes. M. Scala resta avec le jeune homme brun pour continuer à lui parler de sport.

« Tu n'as jamais pensé à faire carrière dans une discipline en particulier ? Tu en serai capable !

- Un peu... J'aime beaucoup le foot... Vous savez, je suis dans l'équipe... Répondit Stan en rougissant sous les compliments.

- Dans l'équipe ? Que tu es modeste, mon garçon ! Tu es la star de l'équipe et je suis sûr que tu seras nommé capitaine dés l'année prochaine !

- Vous croyez ?

- Évidemment ! Dis moi, qui es-ce qui t'as donné cette passion pour le sport ? Un membre de ta famille ?

- Bah... Mon père aime bien le sport mais seulement quand il derrière son poste de télévision. »

M. Scala éclata d'un rire franc puis posa sa main sur l'épaule de Stan avec un air compatissant. Il avait bien vu le malaise du jeune homme quand il avait parlé de son père et il se doutait que tout ne devait pas être rose à la maison. C'était agréable pour l'adolescent d'être face à un adulte qui le comprenait sans mots. Face à un vrai prof, humain et proche de ses élèves.

« Au fait, Stanley, j'ai des lycéens dans mon cour d'après et il y en a une qui a le même nom de famille que toi ! Elle s'appelle Shelly ! Tu la connais ?

- C'est ma grande sœur...

- Je comprend mieux ! C'est vrai que vous vous ressemblez ! »

Stan regarda son professeur d'un air surpris. On ne lui avait jamais dit qu'il ressemblait à sa sœur, surtout qu'il était brun aux yeux bleu et que ses cheveux et ses yeux à elle était marrons. Ça lui faisait presque plaisir d'entendre ça. Comme si cette ressemblance le renvoyait à cette réalité, Shelly était sa grande sœur. C'était réconfortant, d'une certaine manière. M. Scala laissa Stan et Kyle reprendre leur entraînement et alla voir les autres élèves. Il s'arrêta à la pauvre Heidi Turner qui avait beaucoup de difficultés face à son adversaire, Bebe. Le professeur remarqua vite le problème et vint à la rescousse de la jeune fille.

« Tu tiens mal ta raquette, Heidi ! »

Il guida les mains de la jeune fille afin qu'elle prenne correctement l'instrument. Il lui conseilla ensuite de réessayer et la différence se fit immédiatement sentir. La petite remercia son professeur pour son aide et repris son match.

* * *

Ike aimait bien les soirées Netflix en famille du vendredi soir. En fait, ce que préférait le garçon de 8 ans, c'était tout le monde était proche de tout le monde. Il était sur les genoux de sa mère qui avait la tête posée sur l'épaule de son père. Ce dernier tenait la main de Kyle qui était posé contre le torse de Stan qui lui caressait les cheveux distraitement. Personne n'était laissé à l'écart. Le film touchait à sa fin et il était temps d'aller se coucher. Voyant que son fils cadet s'endormait, Gerald le prit dans ses bras pour le monter jusqu'à sa chambre. Sheila récupéra la vaisselle qui était toujours sur la table basse, alla la mettre dans la machine visant à la nettoyer puis partit se coucher auprès de son mari. Il ne restait, dans le salon, que Stan et Kyle qui étaient toujours installés confortablement sur le canapé. Le rouquin avait l'oreille contre le coeur de son meilleur ami, se sentant apaisé par les battements réguliers. Le brun, quand à lui, jouait doucement avec les boucles du garçon dans ses bras. Aucun des deux ne voulait sortir de ce cocon de chaleur qui semblait les couper du monde. C'était bien trop agréable.

« On devrait aller se coucher. Dit Stan sans en avoir envie, son murmure brisant le silence apaisant de la pièce.

- Oui... Lui répondit Kyle. »

Aucun des deux ne bougea pour autant, n'ayant pas la volonté suffisante pour rompre leur étreinte. Le jeune Broflovsky se releva un petit peu mais ce ne fut que enfouir son visage dans le cou de son ami. Le brun en profita pour plonger le sien dans les cheveux du rouquin afin d'en sentir l'odeur. Sans vraiment comprendre pourquoi, Stan avait toujours aimé l'odeur de Kyle, il la trouvait douce. Le roux embrassa doucement le creux du cou de son meilleur ami avant de rompre le contact en se levant du canapé. Il tendit la main vers Stan pour l'aider à se lever mais ce dernier ne la lâcha pas, une fois debout. Sans se lâcher, les deux garçons allèrent dans la chambre du plus petit. Comme ils étaient déjà en pyjama, ils se glissèrent directement dans le lit et se pelotonnèrent l'un contre l'autre. Kyle se retrouva à nouveau avec la tête sur le torse de Stan et ne s'en plaignit absolument pas. Il posa sa main là où devait se trouver le coeur du brun et fit de petits mouvements circulaires.

« Bonne nuit, Kyle.

- Bonne nuit, Stan. »

Le jeune Marsh embrassa le haut du crâne de son meilleur ami puis ferma les yeux. Lentement, il sentit le poids sur son corps s'alourdir à mesure que le roux s'endormait. Le brun rouvrit les yeux, il avait un mauvais pressentiment depuis le début de la soirée, comme si il devait être ailleurs, absolument. Il décida d'ignorer cette impression et essaya de s'endormir malgré tout.

* * *

Craig se réveilla doucement. Il passa ses bras autour de lui sans sentir de présence à ses côtés dans le lit. Il ouvrit alors les yeux, difficilement, et se redressa pour regarder autour de lui. Il était dans la chambre de Tweek, dans le lit de Tweek, sans Tweek. Il fronça les sourcils, il détestait se réveilleur seul, surtout quand ce n'était pas sensé être le cas, et ça, son petit ami le savait pertinemment. Un bruit venant de la cuisine le sortit de la somnolence qu'il lui restait. C'était bon, il savait où était son blond, il savait ce qu'il faisait et que celui-ci avait décidé de ne pas l'écouter, encore une fois. Le brun se leva et étira douloureusement ses membres en baillant. Il se traîna ensuite jusqu'à la cuisine en se grattant la tête, se décoiffant encore plus qu'il ne l'étais déjà. Une fois arrivé à sa destination, il souffla d'agacement en voyant qu'il avait eu raison. Tweek, trop petit du haut de son mètre 50 pour atteindre la vaisselle des placards du haut, avait, encore, grimpé sur le plan de travail afin d'attrapé ce qu'il lui fallait. Toujours pris de peur que son petit ami tombe et se fasse mal, Craig avait tenté plusieurs fois de lui interdire de faire ça mais ça tombait dans l'oreille d'un sourd et le blond n'en faisait qu'à sa tête.

« Bonjour. Dit le brun sans cacher son agacement. »

Tweek remarqua son petit ami, rougit et descendit de son meuble d'un air penaud. Il savait bien que Craig avait peur qu'il se fasse mal mais comment pouvait-il préparer le petit déjeuner sans vaisselle ? N'osant s'approcher, les personnes en colère faisaient lui très peur, le blondinet souffla un bonjour à peine audible qui, sur le ton employé, ressemblait plus à un désolé. Le plus grand soupira et s'approcha de son petit ami pour le prendre dans ses bras. Si Tweek était minuscule, Craig était extrêmement grand, à cause de ça, le blondinet n'arrivait qu'à la moitié du torse de son petit ami.

« Tu sais que je ne veux pas que tu fasses ça et que je préfère que tu m'attendes pour que je te sorte ce dont tu as besoin pour cuisiner. Dit le brun d'une voix douce.

- Je voulais te préparer un super petit déjeuner...

- Tu peux le faire quand je suis réveiller où, si c'est vraiment une surprise, demander à tes parents de t'aider, d'accord ?

- Je leur demanderai la prochaine fois...

- Merci, honey. »

Tweek rompit légèrement l'étreinte de son petit ami et se mit sur la pointe des pieds. Comprenant le message, Craig se baissa afin de poser ses lèvres sur celle de son chéri. Une fois le contact terminé, le blond retourna à sa première occupation, faire le petit déjeuner. En plus d'être un bon élève, Tweek était très doué pour deux choses, le piano et la cuisine. Par chance, les deux le passionnaient. Craig ne s'en plaignait pas, surtout pour la deuxième activité puisqu'il était toujours le cobaye des délicieux petits plats de son amoureux. Une fois que le repas fut prêt, les deux garçons s'installèrent face à face pour commencer à manger. Maintenant d'une meilleur humeur et prit d'une envie de flirter, le brun tendit la main vers son petit ami.

« Honey... Tu es trop loin... Lui dit-il d'un ton faussement plaintif. »

Riant légèrement, Tweek tendit sa main à son tour et entrelaça ses doigts avec ceux de Craig. Ils se sourirent un moment puis se lâchèrent pour continuer à manger. Une fois qu'ils eurent finit, le plus grand des deux se leva et alla s'installer dans le canapé. Il tendit ensuite les bras vers son petit ami pour faire comprendre ce qu'il voulait. Le blond ne se fit pas prier et vint sur les genoux de son petit ami puis commença à lui embrasser les lèvres avec passion. Retenant un rire, Craig répondit volontiers au baiser qui lui était offert en passant ses mains dans le dos de son petit ami. Il sentait la minceur du blond, sa fragilité dont il prenait de plus en plus conscience, au fur et à mesure où il grandissait sans que son petit ami ne prenne un millimètre. Tweek, pour une raison inconnu mais les médecins pensaient que c'était dû aux angoisses perpétuelles qu'il avait au primaire, avait sa croissance s'arrêter, et ce de manière définitive, avant que sa puberté ne commence. Il ne pouvait pas grandir, pas muer, était stérile... Son corps était figé à jamais dans une apparence enfantine qu'il commençait tout juste à accepter grâce au soutien de Craig. Le blond caressa la joue de son compagnon pour le faire sortir de ses pensées et lui offrit un immense sourire auquel le brun répondit avant de lui donnait un autre baiser qu'il approfondit doucement, glissant avec lenteur sa langue dans la bouche de Tweek. Il descendit délicatement ses mains sur le fesse de son amoureux et fit en sorte que ce dernier sois à cheval sur ses cuisses. Il colla alors les anches du blond contre lui afin de lui faire sentir son excitation ce qui fit gémir le plus petit qui attrapa le visage de Craig entre ses mains pour intensifier le plus possible le baiser Les deux garçons se collèrent l'un contre l'autre le plus possible, ne supportant plus la moindre distance.

* * *

Elle avait passée la nuit comme ça, nue, dans la baignoire. Elle comptait plus le nombre de fois où elle avait rallumé l'eau pour sa laver. Elle avait déjà vidé un flacon de gel douche et en était à la moitié du deuxième. Elle sentait ses cheveux dégoulinaient sur son corps. Même les gouttes coulant sur sa peau lui inspirées su dégoût. Elle passa ses mains sur ses avants bras et y planta ses ongles. La douleur semblait être la seule chose à pouvoir l'éveiller de son état de choc. Elle se griffa à en saigner, détestant soudain la chair qui l'enveloppait. Tout d'un coup, elle sentit à nouveau cette horrible sensation qui la força à se relever sur ses jambes fébriles. Elle ralluma l'eau et attrapa le flacon de savon. Elle se sentait sale, affreusement sale et il fallait qu'elle se lave. L'eau sur son corps lui donnait quelque secondes de répit et puis ça revenait, la saleté. Elle se sentait dégoûtante. Elle versa le plus de gel douche possible dans sa main puis en enduit son corps. Elle frottait ses bras, ses jambes, son ventre, ses seins, ses fesses ce qu'elle atteignait de son dos à s'en irriter la peau. Et puis son sexe, surtout son sexe. Elle lavait de toute ses forces comme si il était responsable de tous les malheurs du monde et rien qu'aujourd'hui il lui semblait qu'il l'était. Elle continua à le frotter à s'en faire mal, éprouvant une haine atroce envers son corps. Et puis, ça se calma, sa fureur s'arrêta et elle éteignit l'eau. Elle se laissa glisser contre la paroi de la salle de bain et resta un comme ça, un moment, figée. Et puis les souvenirs revinrent, la sensation d'être touchée, la sensation d'être sale. Elle sentit l'horreur la reprendre et elle hurla, à s'en briser la voix, à s'en arracher les cordes vocales, elle hurla. Elle le fit parce qu'elle n'avait pas d'autres solutions pour extérioriser sa peine, pour accepter ce qu'il venait de lui arriver. Quand sa gorge se mit à lui faire mal, elle arrêta et laissa les larmes qu'elle avait vainement retenue toute la nuit couler sur ses joues. Elle était seule, personne pour l'aider ou la soutenir et, à nouveaux, elle se sentait sale, affreusement sale alors elle se releva, ralluma l'eau et recommencer à frotter sa chair à s'en arracher la peau. Elle voulait disparaître, que tout s'arrête d'un coup, elle avait l'impression qu'elle allait devenir folle. Stan aurait dû s'écouter car son mauvais pressentiment avait du sens, Shelly Marsh s'était faite violer. 

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Hey! On commence la première intrigue dans la joie et la bonne humeur, comme vous le voyez!^^' Je le précise, cette partie de l'histoire va parler de la famille Marsh en général et plus particulièrement de Stan. J'espère que ça vous plaira! Merci d'avoir lu!!!

Tom Prince

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