part 16
Encore ces couloirs verts ennuyants, le directeur a dit que cette couleur nous stimulerait le cerveau, ça me crève plus les yeux qu'autre chose. Baylee me rejoint, les vacances ont parut si long sans elle à mes côtés mais maintenant que je la revois je suis heureuse.
– Hey Kaith ! Quoi de beau ?
– Purée Bay tu m'as trop manqué !
Je la prends dans mes bras et la serre très fort contre moi, et ça me fait du bien. Ressentir une vraie personne contre ma poitrine, son coeur qui bat, et ses bras qui m'entourent à son tour, et le temps d'un instant j'ai espéré que ça soit lui. Et là mon cœur tombe dans les limbes du temps, j'ai l'impression que toute la chaleur qui l'habitait, avait laissé place à un vent glacial pour une éternité que je ne connais que trop bien. Je me sépare d'elle, lui souris.
– On a des choses à se dire ! Tu passes chez moi ce soir ? Me propose Bay, chose que je ne peux refuser.
Alors après les cours on se retrouve dans sa cuisine cherchant à dévorer la moitié de son garde manger. On se prépare des tartines avec toutes sortes de pâtes à tartiner et des bonbons, pour finalement s'installer dans sa chambre. Je saute sur son lit à plat ventre, je rebondis dessus en riant. Bay dépose les assiettes remplis de nourriture sur son bureau avant de s'étaler sur sa chaise roulante. Sa chambre était rempli de plantes et de photos de toutes les personnes qu'elle aime. Sur la plus part je m'y trouvais. Elle avait aussi un meuble vitré dans lequel elle exposait toutes ses médailles et trophées. Je me sentais bien dans sa chambre.
– Bon, Kaith arrête de tourner autour du pot et raconte moi !
– Te raconter quoi ?
– Les news avec Harry, comment ça avance ?
– Bah... dis-je en croquant dans un bout de tartine, c'est plutôt positif ! Il a l'air d'y croire à fond.
– Quand est-ce que tu comptes lui « briser » le coeur ?
– Attends, c'est que le début, maintenant faut que je lui donne des dates !
– Euh... je sais que ta cousine et toi vous êtes de la même famille mais c'est pas pour autant que vous êtes jumelles...
– Tu verras bien, je vais utiliser exactement les mêmes tactiques que lui. Il va rien comprendre.
– Hm... et t'es sûre que tu vas pas t'attacher à lui ?
– certaine ! Il m'agace en vrai mais j'essaie de m'accrocher...
– bonne chance, t'as pas l'air d'être sorti de l'auberge !
Ça c'était clair...
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