Chapitre 9
[Une illustration qui représente Léandre, réalisée aux feutres à alcool]
Léandre pressa l'allure sans se retourner. Il sentait l'écho endiablé de son cœur battre contre ses tempes, comme si c'était lui que la marchande avait insulté. Le souffle court, la nuque brûlée par le soleil, il se retourna vers Raphaël.
Le principal concerné avait retrouvé son calme, à moins qu'il ne l'ait jamais vraiment perdu. Il poussa même le vice jusqu'à enfoncer ses mains dans ses poches, l'air amusé.
— On devrait aller raconter ça aux gendarmes, déclara Léandre, d'une voix étranglée.
— Quoi ? Qu'est-ce que tu veux leur dire ? Qu'une vieille pie a décidé de me renvoyer à la tête quelques préjugés ?
Léandre s'était attendu à ce que la colère éclate, qu'il peste comme n'importe qui l'aurait fait, mais Raphaël ne manifesta aucune verve. Il se montra tout juste un peu las, d'une indifférence qui recouvrait quelque chose d'autre.
Quelque chose de moins beau à voir.
Un garçon fonça dans les jambes de Léandre qui faillit s'étaler de tout son long au milieu de la rue. Il s'excusa auprès de la mère qui ne prit pas la peine de répondre et éloigna sa progéniture des deux jeunes hommes.
— Ce n'est pas la première fois, admit finalement Raphaël, comme si cela suffisait à accepter tout ce que l'intolérance pouvait lui jeter à la figure.
Aux yeux des fermés d'esprit – dont l'espèce était un peu trop importante et prospère au goût de Léandre – Raphaël réunissait les pires fléaux que ce monde ait porté. Sans être ce qui était qualifié de maniéré, terme souvent peu élogieux dans la bouche de ceux qui le prononçaient, il portait des boucles d'oreille, un piercing à la narine et du vernis à ongle.
Et un homme, un vrai, ne portait rien de tout cela, pas vrai ?
— Et alors ? demanda Léandre, d'une voix où sourdait une révolte qui manquait cruellement à Raphaël.
Ce dernier haussa les épaules. Il constata rapidement que Léandre ne bougerait pas de ses positions de sitôt. La manière dont il s'affirmait plut à Raphaël, mais il se força à articuler entre ses dents, comme si cet aveu lui coûtait :
— Je suis métis, Léandre, et comme si ce n'était pas déjà assez, je suis homosexuel. Imagine ce que des gens fermés d'esprit peuvent penser d'un type dans mon genre. Imagine maintenant leur nombre et je te le donne dans le mille : j'ai l'habitude qu'on me traite différemment.
Il en avait trop l'habitude pour s'en étonner.
Léandre était persuadé qu'on ne s'habituait jamais assez pour être immunisé contre la méchanceté de ses semblables.
Il frémit et faillit laisser échapper un sourire inapproprié. Raphaël venait de faire son coming out avec un calme qu'il admirait. Ce fut comme soulager une blessure à vif, un doute affreux qui accompagnait Léandre à chaque attention que Raphaël lui réservait.
Métis et homosexuel. L'humanité ne saurait tolérer un tel crime.
— Le soleil a dû taper sur le crâne de celle-ci. Pas la peine d'en faire un drame.
Raphaël enfonça son chapeau de Léandre qui, en voulant arranger une mèche coincée devant ses yeux, effleura ses doigts. Ceux-ci tremblaient. C'était quasi imperceptible, mais cela n'échappa pas à Léandre qui reçut le sourire en coin de Raphaël comme une flèche en plein cœur.
Merci, Cupidon.
Léandre grimaça et Raphaël précisa, le plus tranquillement du monde :
— Je m'en voudrais que tu t'attrapes une insolation alors que c'est moi qui t'ai invité.
Léandre se rappelait surtout avoir rédigé un message qui annulerait cette sortie au dernier moment. Il avait été à l'heure à Largentière. Il était arrivé avec quelques minutes d'avance, puis avait été foudroyé par le besoin impérieux de faire demi-tour. De vomir sa peur dans les gros pots de fleurs qui décoraient la porte d'entrée d'une maison. De rivaliser de lâcheté et de décevoir Raphaël d'un même coup.
Il lui avait envoyé un message, le premier qu'ils échangeaient, la veille. Trop tard pour l'esprit de Léandre qui aimait prévoir chaque activité qui sortait de son quotidien. Décidément trop tard.
Raphaël, en guise d'argument, avait insisté sur le fait que Largentière jouissait de nombreuses ruelles enchevêtrées. La nuit, quelques siècles auparavant, cela aurait pu être de terrifiants coupe-gorges, mais de jour, ce pouvait être une échappatoire efficace. Au moindre signal, Raphaël entraînait Léandre dans ce remarquable labyrinthe de pierres blanchies par le temps.
— Pas de risque je vire aussi odieux que la connasse là-bas.
Raphaël secoua la tête, mais son sourire à moitié esquissé le trahissait. Ils ne trouvèrent aucune trace du reste du groupe en arrivant au dernier stand. L'homme les apostropha pour leur proposer les qualités inégalées d'un économe et après avoir refusé poliment, Raphaël fit remarquer à Léandre qu'il s'était contenté de déambuler au même rythme que les autres, sans s'intéresser à rien.
— C'est... commença Léandre qui peina à mettre des mots sur ce qui le paralysait.
— Ton anxiété, hasarda Raphaël en cherchant son regard.
— Mon éco-anxiété, en fait, corrigea Léandre, en portant ses mains à son visage pour frotter sa tempe.
Raphaël acquiesça énergiquement. Il avait fait ses recherches sur l'anxiété, sur l'anxiété sociale, l'anxiété de performance et également sur l'éco-anxiété. Cette souffrance morale, intimement liée au déclin des ressources, à toutes les preuves du réchauffement climatique qui mettait les hommes fassent à une urgence, sans doute la pire à laquelle ils n'avaient jamais fait face, se diffusait à la manière d'une maladie contagieuse. Elle mettait ceux qui en souffraient face à la perception d'un avenir compromis et d'un monde en péril.
Militant actif qui essayait de sensibiliser toutes les générations à la nécessité d'agir contre le dérèglement climatique, Léandre n'était pas épargné. Au contraire, il était en contact avec les données précises des incendies qui dévastaient des centaines d'hectares de forêt, des catastrophes naturelles qui se multipliaient, de l'appauvrissement de l'air et des eaux.
— Ça peut paraître exagéré ou... ridicule, mais j'ai du mal à aller dans des endroits qui poussent à consommer. Ils me mettent mal à l'aise. Les supermarchés ou...
— Ou les marchés.
— On a besoin de supermarchés, on ne peut sûrement pas s'en passer à l'heure qu'il est, mais je me sens coupable. Comme si je nourrissais un ogre qui en demande toujours plus et qui finira par tous nous tuer.
— C'est nous, cet ogre ?
— C'est la société, rectifia Léandre, d'une voix qui ne sonnait pas comme une accusation, mais comme une prise de conscience qui le torturait.
Il y voyait les travers d'une société qui poussait la planète vers la sixième extinction de masse, vers les conséquences désastreuses de la crise qui s'amorçait.
Léandre vivait avec l'affreuse sensation que chaque plaisir qu'il s'offrait, éphémère et coupable, était surtout égoïste. Il avait plié son alimentation à un régime végétarien pour cette raison. Il ne forçait personne à l'imiter, bien que diminuer la consommation de denrées animales était nécessaire, il respectait les efforts de chacun. Seulement, il n'était pas indulgent lorsqu'il s'agissait de ses propres actions.
— Je comprends.
— Tu devrais envoyer un peu de ton ouverture d'esprit à la...
— La connasse de tout à l'heure ? s'enquit Raphaël, qui oscillait entre la gravité et un trait d'humour, l'un semblant plus naturel à Léandre que l'autre. Il y a quelques cas désespérés pour lesquels on ne peut plus rien.
L'ouverture d'esprit n'était pas une fracture du crâne, mais si Raphaël avait perçu un seul espoir de faire de la marchande une femme prête à embrasser la diversité – qui existerait quoi qu'elle en pense et qui avait survécu aux persécutions, il l'aurait saisi. Or il connaissait assez ce genre de spécimens pour savoir qu'il aurait perdu du temps.
Et Raphaël n'en disposait qu'une réserve limitée. Trop pour qu'il la gaspille sans compter.
Il se brûla les yeux contre la surface chauffée à blanc du ciel. Il devait être onze heures, peut-être un peu plus. Raphaël jeta un œil à sa montre qui indiquait onze heures et quatre. Ils avaient encore un peu le temps. Au cas où ils se perdaient entre les stands et les habitués qui ne manquaient jamais le rendez-vous hebdomadaire mêlés aux premiers touristes de la saison, le groupe s'était donné rendez-vous à l'église Notre-Dame-des-Pommiers.
— On s'enfuit ? proposa Raphaël.
Léandre ouvrit la bouche et la referma aussitôt. Raphaël avait pris sa main pour l'entraîner dans les ruelles sinueuses de Largentière. Léandre se laissa emporter. Il baissa sa garde et le suivit.
— On s'enfuit.
Il lui confia sa confiance, démesurément.
Raphaël allongea le pas avant de trottiner. Ils grimpèrent une volée de marches, puis ils ralentirent. Léandre suivit le rythme sans penser à sa jambe capricieuse et à la chaleur cruelle qui l'écrasait au sol comme un insecte. L'adrénaline lui arracha un grand rire
Entre les ruelles étriquées, ils se bousculèrent, renouvelèrent des contacts aussi insouciants qu'audacieux. Léandre faillit faucher un vieil homme et son chien qui jappa tandis que son maître maugréait à mi-voix. Raphaël laissa son complice s'excusa une fois, puis appuya sa paume contre ses reins pour lui intimer de reprendre sa course. Ils trébuchèrent plus qu'ils ne débouchèrent sur une place dominée par l'ombre bienvenue de la l'église Notre-Dame des Pommiers. Adossée aux remparts qui encadraient Largentière, elle avait été débutée à la fin du XIIe siècle et mêlait les héritages de l'art roman à une identité gothique. Léandre se redressa pour admirer son impressionnante silhouette.
Haletant sous l'effort de la course, quelques mèches collées à son front par la sueur, Raphaël renfonça son chapeau sur le crâne de Léandre. Le couvre-chef avait glissé dans leur fuite.
— Toujours en vie, on dirait.
Léandre eut envie de lui signaler qu'il ne s'agissait jamais que de courir comme l'aurait fait des enfants, l'insouciance en moins, et qu'il n'y avait pas besoin d'en faire un exploit. Sauf qu'il avait réussi à endiguer le flot d'interrogations, de contraintes qu'il s'infligeait sans raison.
Tu ne peux pas avec ta jambe. Tu ne peux pas, tu es trop peureux pour ça. Tu ne peux pas, tu n'as jamais essayé avant. Tu ne peux pas, c'est trop dangereux. Tu ne peux pas, c'est trop dangereux.
Léandre s'ébroua. Rien de tout cela ne l'avait paralysé et plutôt que de se laisser contaminer par des pensées empoisonnées, il savoura l'adrénaline, l'exaltation qui rappelait les joies pures de l'enfance.
Raphaël laissa glisser ses mains le long des épaules de Léandre. Attentif, il guettait le moindre signe d'inconfort pour s'écarter.
— Tu es... prévenant, nota Léandre.
— Nayla ne m'a pas laissé le choix, corrigea Raphaël du tac-au-tac.
Léandre se raidit.
— Elle est du genre protectrice. Tu as dû le remarquer. Si je te rends avec la moindre égratignure, je peux t'assurer qu'elle...
— Te fait dormir à la belle étoile cette nuit.
— Qu'elle m'émascule. Et j'aurais préféré dormir dehors.
Léandre acquiesça comme s'il compatissait. Raphaël se payait sa tête, mais il n'aurait pas été jusqu'à penser que Nayla ne soit pas capable de mettre un de ces menaces à exécution. Très entière, Léandre l'admirait pour sa force de caractère. Depuis l'ouverture de l'hôtel trois jours plus tôt, elle ne ménageait pas ses efforts pour tenir l'établissement à flot et pour seconder son père comme sa mère avant elle. Une vieille cuisinière se chargeait des repas et une femme de ménage venait prêter main fort trois fois par semaine.
La charge de travail restait importante, mais Nayla avait cédé sa journée sans que Léandre n'ait à négocier. Encouragé par la bienveillance de son aînée, il s'était adapté au-delà des espérances du père et de sa fille. En fait, cette dernière n'avait même pas laissé Léandre lui demander l'autorisation de prendre sa journée. Dix minutes après que Raphaël lui proposé d'accompagner le petit groupe, Nayla avait envoyé un message à Léandre. À croire que les deux autres complotaient dans son dos.
Exalté par la course, par cette émotion vive qui comblait un vide cruel, Raphaël laissa la main arrimée à l'épaule de Léandre chuter le long de son dos. Les ongles glissèrent jusqu'aux reins du jeune homme. Un frisson le surprit au point où il s'arqua, la bouche entrouverte sur une exclamation muette. Il y avait de la confusion dans son regard. De la confusion, un doute solide et une pointe de délice.
De cette dernière, Raphaël aurait pu se gaver.
Il était un malade qui prenait doucement conscience d'une chose : Léandre, par sa présence, sa délicatesse, l'émerveillement qu'il lisait parfois dans son regard, ses peurs si proprement humaines, sa vulnérabilité qui confinait à la force la plus respectable, lui faisait du bien. Il serait bientôt ce fil ténu qui le retenait encore et Raphaël en avait désespérément besoin.
Une force impérieuse rappela à Raphaël de s'éloigner, par sécurité et pour préserver ce garçon qui méritait sûrement mieux. Il l'ignora et, plutôt que de se pencher pour cueillir le vestige du sourire de Léandre incrusté au coin de ses lèvres, il eut juste à incliner la tête. Ses lèvres effleurèrent la tempe brûlante. Il susurra :
— Tu vois, tu n'es pas tombé.
— Raphaël, je sais que j'aurais dû être moins ambigu, mais...
— Mais c'est une erreur ?
Les yeux de Raphaël papillonnèrent. Il avait beau se regorger d'un aplomb inventé de toutes pièces, il ne l'avait pas vu venir. L'espace d'un instant, Léandre redouta une réaction puérile dictée par un ego esquinté. Au contraire, Raphaël lui adressa un sourire navré. En ce qui le concernait, cela n'aurait pas remis en cause leur amitié balbutiante, mais il n'était pas le seul concerné.
Léandre se râcla la gorge et se pinça l'arête du nez avec nervosité. Il ne confirma rien, il ne dénia rien non plus. Il lui aurait suffi d'ouvrir la bouche pour se trahir. C'était une erreur s'il décidait que cela devait en être une et, pour l'heure, il n'avait pas le courage d'assumer sa responsabilité. Il y avait quelque chose en Raphaël qui l'attirait. C'était aussi vertigineux que le haut de la falaise.
Il y avait quelque chose en Raphaël qui l'implorait de ne surtout pas s'approcher. C'était au moins aussi mortel que la chute qui l'attendait.
Voilà, il avait renié l'intérêt de Raphaël, alors qu'en plus de le flatter, elle était un délice précieux qu'il aurait aimé cultiver. De quoi avait-il peur, alors ? De tomber ? Que Raphaël le pousse involontairement et, avec sa jambe en vrac, ses angoisses, Léandre aurait parié qu'il serait incapable de se relever.
Il se demanda malgré tout si, finalement, le soleil ne lui tapait pas trop sur la tête.
Raphaël observait à la dérobée le visage de Léandre. Sa pâleur qui évoquait le nacre, son nez discret et droit, la joliesse de ses lèvres fines, le caractère insoupçonné de son regard désabusé, ses cheveux aussi fins que des fils de soie et son corps délié, nerveux, à la fois petit et immense. Raphaël recula d'un pas prudent comme s'il avait affaire à un adversaire redoutable.
— Gifle-moi la prochaine fois. Si tu ne veux pas. Colle-m'en une et remets-moi mes idées en place.
— Je...
— Ils sont déjà là !
Raphaël ne les avait pas vus approcher, mais le reste du groupe arrivait, Wendy à sa tête. Elle était accompagnée par une fille qui la dépassait d'une demi-tête et qui semblait partager son inépuisable énergie. Raphaël avait reculé d'un pas sans toutefois reprendre à Léandre son chapeau.
Sans s'embarrasser de présentation, d'introduction interminable, Wendy lança :
— On a un bon plan pour ce soir ! Charly organise une soirée avant que tout le monde rentre chez soi.
Il fallut à Léandre un temps extraordinairement long pour relier les informations. Il se rappela d'abord la colonie, raison de la présence de Wendy en Ardèche, puis il comprit qu'elle avait fait la rencontre de Charly à cette occasion. Iel habitait justement Largentière. Une chance pour l'équipe dont chaque membre était libre d'inviter qui ils souhaitaient.
— Ce n'est pas comme si on avait mieux à faire, dit Casimir, qui avait été affublé de lunettes de soleil en forme de cœur. Avec nos petites habitudes de vacances, on est presque des retraités avant l'heure.
Anton accepta, un poil moins enthousiaste, mais l'idée ne parut pas lui déplaire. Raphaël partageait la bonne humeur de Casimir et Léandre ne savait pas s'il devait en être froissé ou s'inquiéter de cette capacité à occulter le trouble qu'il avait senti une minute plus tôt. Raphaël arborait un sourire et un naturel aussi faux que convaincants.
— Léandre ? demanda Wendy. Besoin de temps pour te décider ?
La réponse était tellement évidente qu'il n'y avait même pas réfléchie. Elle le prit de court. Il avait envie de rentrer chez lui pour se féliciter d'avoir éclairci ses rapports avec Raphaël, pour se morfondre sur son sort. Pour démêler tout ce qui s'était produit au cours de la matinée, des insultes de la marchande à la proposition de Wendy, lancée avec un réjouissement qui donnait envie de foncer avec elle tête baissée, sans se poser de question.
— Non, c'est oui.
À la mine réjouie de Wendy, à l'exclamation plus mesurée d'Anton, Léandre décela son erreur.
Ce n'était pas l'inverse ?
Casimir lui asséna une claque dans le dos. Expression amicale ou tentative de meurtre, mais Léandre détacha de son crâne le chapeau de Raphaël. Il avait enfoncé ses mains dans ses poches, lui aussi un peu dépassé. Lui appréciait l'inconnu et l'excitation lui aurait presque fait oublier le reste.
Intéressant...
C'était un compromis envers lui-même, une sorte de pacte lugubre. Son esprit lui offrait quelques instants de répit à condition qu'il provoque quelques ennuis
Léandre détesta cette ambiance, ces discussions qui se chevauchaient dans une émulsion chaotique, pour lui ôter l'envie de revenir sur sa parole. Il rendit son chapeau à Raphaël, cette fois sans le moindre contact.
Le soleil lui tapait définitivement sur la tête.
On parle un peu plus de militantisme ici et d'éco-anxiété surtout. Est-ce que vous connaissiez ce terme ? Je ne souffre pas d'anxiété (ou du moins, pas que je sache), mais l'éco-anxiété me parle énormément, comme toute la problématique climatique. Je suis d'ailleurs très transparente dans ce roman à ce sujet et j'espère évoquer l'évoquer au mieux.
Si vous êtes renseignés, n'hésitez pas à me reprendre. Je fais mes recherches, mais je peux aussi être maladroite ou mal informée.
Côté relationnel, Raphaël s'est pris un petit râteau. Il s'en remettra, ne vous inquiétez pas, mais ça ne pouvait pas être aussi simple. Cette romance n'est pas franchement chaotique, mais ça ne signifie pas que j'ai enlevé tous les petits remous. J'espère que ça vous aura plu !
Bises, Mona <3
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