Chapitre 17
[Une illustration aux feutres à alcool pour Anton]
— Il t'a donné une excuse valable, au moins ?
— Son môme est malade.
Anton, les épaules recouvertes d'une épaisse serviette de plage, marmonnait dans sa barbe. Il détestait les déconvenues, surtout celles de dernière minute. Leur guide, supposé les emmener à un peu moins d'une heure de Largentière pour une demi-journée d'initiation à la spéléologie, venait de se désister au dernier moment. Raphaël avait souhaité un bon rétablissement à son fils, mais Anton avait été beaucoup moins compréhensif. Comme s'il reprochait à Raphaël son impeccable politesse.
Celui-ci trempait pensivement ses orteils dans la piscine et observait la nuit qui déployait autour de lui avec une attention incisive. Le soleil venait à peine de se coucher et il dut lutter contre son réflexe de consulter l'heure. Il devait être vingt-deux heures, peut-être un peu plus et le groupe était inhabituellement calme. Seule une musique d'ambiance comblait le silence.
Le seul qui avait envisagé de rompre cette quiétude barbottait dans l'eau avec langueur. Seule la tête de Casimir dépassait. Il savait la mauvaise humeur d'Anton éphémère, aussi tenta-t-il de trouver une solution, ou du moins de prouver sa bonne volonté :
— C'est l'adresse que ton père nous avait donnée. Tu ne peux pas voir avec lui ?
— Si son gosse est vraiment malade, mon père ne pourra pas faire de miracle. Raphaël, tu es sûr qu'il ne pourrait pas décaler à une autre date avant qu'on rentre ?
— La pleine saison commence. Il est plein jusqu'à début août.
Anton ronchonna un peu plus. Il rabattit le bord de sa serviette sur ses cheveux trempés. Il aurait sans doute boudé un peu plus longtemps si un verre ne heurta pas son crâne. C'était Wendy, armée d'un thé glacé dont elle avait le secret. Anton en raffolait et s'il se doutait que c'était là un moyen de l'appâter, il se laissa convaincre quand même. Une gorgée rafraîchissante suffit à balayer un peu de sa contrariété.
— Tu n'es pas difficile à apprivoiser, toi.
Bastet avait sauté sur le transat à côté d'Anton pour entamer une toilette nocturne. Contrairement à Casimir, il ne s'en méfiait pas comme de la peste. Il étendit le bras pour déranger le félin qui lui jeta un regard outré.
— Il faut savoir me caresser dans le sens du poil, observa Anton à l'attention de Bastet.
— Il y a des sentiers sympas qu'on a essayé avec la colo. Ça ne vaut pas la spéléo, je ne serai sûrement pas un aussi bon guide, mais si ça te dit...
Anton afficha un sourire un peu déçu, mais au moins la contrariété avait-elle déserté son visage fin. Il s'ébroua. La croix qu'il portait en pendant d'oreille s'agita et des gouttelettes atteignirent Bastet qui s'en fut dans un feulement furieux.
— Tu fais du favoritisme ? s'enquit Casimir qui s'était redressé dans l'eau de toute sa taille.
— Tu n'aimes pas le thé glacé, rétorqua Wendy.
Elle n'était au petit soin pour aucun d'eux. Il lui arrivait d'être intentionnée, puis irresponsable, de s'isoler une journée entière, puis de ne plus lâcher Casimir d'une semaine. Imprévisible, elle passait facilement pour une écervelée et chaque membre du groupe avait bien compris qu'il n'en était rien. Elle était la cadette, l'élément imprévu qui se creusait une place et s'adaptait en conséquence sans rien perdre de son originalité.
Anton ne l'avouerait pour rien au monde, mais il avait été le plus réticent à l'idée d'accueillir une inconnue dans leur groupe. Wendy aurait parié sur Raphaël qu'elle avait privé de sa chambre, mais il ne lui en voulait pas le moins du monde. Il l'appréciait sincèrement et elle le lui rendait bien. Peut-être plus que cela. Raphaël la touchait dans ce qu'elle croyait deviner de lui.
Anton, lui, tenait au groupe original, à leur dynamique et à leurs habitudes. Il était nostalgique de leurs jeux d'enfants, de ce qu'ils avaient laissé dans un coin de leur mémoire. De cette insouciance perdue. Wendy avait joué le rôle d'intruse dans leur havre et Anton rejoignait Raphaël dans sa vision de cet endroit. Ici, ils arrêtaient le temps, reprenaient leur souffle. Chaque année, ils devenaient plus conscients du temps qui avait passé. Si Wendy n'était pas intervenue, Raphaël aurait fait remarquer qu'il y avait plus grave qu'une activité annulée. Il aurait eu raison, mais Anton se serait braqué, vexé et la discussion aurait sûrement pris une tout autre dimension.
Anton acceptait peu à peu Wendy et pas uniquement parce qu'elle tempérait des caractères qui se contredisaient parfois pour leur rappeler qu'ils avaient changé. Wendy était une bouffée d'insouciance dont ils avaient besoin, une touche de nouveauté aussi. Quelque chose d'agréable, de frais, d'imprévisible.
Plus elle s'était dévoilée, plus Anton avait revu son jugement hâtif. Il aurait presque aimé que Wendy fût insupportable pour coller avec sa première impression désastreuse. Il avait eu honte et s'était promis que les autres ne sauraient jamais rien de sa touche d'hostilité.
— Non, dit Casimir en esquissant un sourire qui se voulait séducteur. Par contre, je veux bien un whisky-coca si c'est dans tes cordes. Et tu serais parfaite si tu réchauffais les pizzas d'hier soir.
— Bien sûr, acquiesça Wendy, avec son expression la plus mielleuse.
Une grimace traversa le visage d'Anton qui mima un haut-le-cœur. Raphaël avait écarquillé les yeux. Il crut que Wendy allait s'exécuter sans discuter aux ordres despotiques de Casimir. Au lieu de quoi elle s'agenouilla au bord de la piscine, fit signe à son amant d'approcher. Il y avait une lueur d'amoureuse transie dans le regard et Casimir n'y vit que du feu.
— Avec ceci ? susurra-t-elle dans un battement de cils qui faillit arracher à Raphaël tout son sérieux.
Il la rejoignit en deux brasses et avant qu'il ne se redresse, Wendy écrasa sa main à plat sur le crâne de Casimir. Il s'arcbouta pour se retenir au fond, mais elle y mit toutes ses forces. Son visage disparut sous l'eau dans une flopée de bulles expirée dans un grand cri. Pas épouvantée le moins du monde, Wendy se retourna vers Raphaël qui échangeait avec Anton un regard stupéfait. Elle avait réussi là où ils avaient échoué des années durant, et ce, avec une facilité humiliante.
— Le thé glacé. Il en reste à l'intérieur, précisa Wendy, le sourire aux lèvres.
— Il faudra que tu nous donnes ton secret, lâcha Raphaël avant de se lever. Il tient deux minutes sous l'eau, sûrement plus, alors hésite pas à lui faire boire la tasse.
— Tu peux nous croire. Il l'a mérité, appuya énergiquement Anton.
Raphaël poussa la porte-fenêtre et entendit à peine Casimir crever la surface avec une inspiration exagérée et une quinte de toux dont il força le trait. Il se vantait depuis des années de ses prouesses en apnée et même Anton, d'ordinaire si mesuré, ne se laissa pas impressionner.
Raphaël s'empara du verre qui l'attendait sur le bar et y trempa les lèvres. Il savoura la fraîcheur de la boisson et son goût fruité.
D'apparence, il se tenait tranquille. Il avait été égal à lui-même ces derniers jours ou à peine plus taciturne. C'était au-dedans que cela s'agitait. Cela se contredisait surtout. Raphaël avait la sensation de chuter, de laisser une ombre vieille de quelques années l'absorber. Cette ombre-là était comme une nuit sans fin et elle lui avait souvent soufflé le sentiment que le jour ne se lèverait jamais.
Pendant longtemps, il en avait été persuadé. Puis, il y avait eu l'année sabbatique qu'il s'était accordé comme une dernière chance. Il en revenait à peine et son optimisme était retombé comme un soufflé. Pendant un an, il s'était considéré comme un malade sur la voie de la guérison. En fait, son propre enthousiasme l'avait laissé croire qu'il était guéri et que l'ombre ne l'approcherait plus. Le premier appel de son père l'avait détrompé. Il avait eu peur comme il avait rarement eu peur de sa vie entière.
Il s'était extirpé des bras de ce spectre une fois. Il n'avait pas la force de réitérer l'exploit. Le deuxième appel de son père avait placé Raphaël face à lui-même. Une part de lui avait convenu que s'acharner était vain et avait défini seule que Léandre ne devait plus l'approcher. Une sorte de résolution qui aurait dû lui demander un effort moindre et qui le rongeait. Chaque fois qu'il croisait Léandre, sa résolution vacillait et il avait comme une impulsion avortée qui le menait droit sur lui. Un désir égoïste ou, au contraire, infiniment humain.
Raphaël avala tout le verre sans penser à respirer. S'il s'écoutait, il s'isolerait dans un accès de paresse et passerait son temps à décortiquer ses pensées, à essayer de comprendre son propre comportement. Il arrêterait ce temps dont la course l'obsédait.
Les fils s'étaient emmêlés.
Il était vingt-deux heures trente-sept.
Plongé dans ses pensées, Raphaël sortit dans la maison. La terrasse était si silencieuse qu'il sursauta. Quatre pairs d'yeux le dévisageaient comme pris la main dans le sac.
Quatre pairs d'yeux. Une de trop. Le cœur de Raphaël s'emballa dans sa poitrine lorsqu'il reconnut ceux de Léandre. Assombris par la nuit, ils ne fuyaient pas ceux de Raphaël comme ils l'avaient fait chaque fois où il avait été mécontent. Cette fois, il y avait une attente infinie dans son regard.
Une attente et une fêlure juste à la surface.
— Surprise, tenta Casimir avec un sourire qui ne tarda pas à décliner en grimace.
— C'était l'idée de Nayla, balança directement Anton, qui sentait le vent tourner.
Nayla, bien sûr. Raphaël renifla d'un air dégagé et Léandre portait sa main à son visage pour grignoter la peau autour de ses ongles. Nayla avait arrangé sa présence au point où il avait le sentiment de s'imposer, surtout aux yeux de Raphaël qui s'était approché du bord en se recomposant une expression neutre.
Tu oublieras tout ça.
Léandre craignait que Raphaël ait pris ces mots au pied de la lettre. Lui ne pouvait pas oublier et ce n'était pas faute d'avoir oublié.
— Elle m'a dit de me méfier de toi, avança Léandre à l'attention de Casimir.
Il grimaça. Nayla ne lui avait pas pardonné sa maladresse et sa lourdeur le jour de son arrivée. Puisque Wendy n'avait pas entendu l'anecdote, Casimir lui exposa la manière dont il s'était étonné d'apprendre le nom de son « mec ». Liv, avait-il fait remarquer, c'était un curieux prénom.
— Elle a mal compris ! Je m'en fous, qu'elle préfère les seins ! Moi aussi, ça nous fait un point commun.
Wendy pinçait les lèvres pour ne pas éclater de rire. Incorrigible. Nayla avait dû le caser dans la catégorie « irrécupérable » et elle avait eu des raisons de le penser. Wendy, quant à elle, avait des raisons d'espérer le contraire.
— Tu piques une tête ? lança Casimir à Léandre, sans la moindre transition.
— Heu... Ouais.
Engoncé dans sa chemise, son short ceinturé à la taille, il ne semblait pas décider à se dévêtir sous l'œil curieux des autres. Anton se leva le premier et bailla si ostensiblement qu'il ne dupa personne. Il prétendit avoir froid, se perdit dans ses excuses et disparut à l'intérieur de la maison de son père. Wendy dut être un peu moins subtile pour glisser à Casimir qu'il était temps de rentrer. Elle le traîna plus qu'elle ne l'accompagna à l'intérieur.
Leur départ avait été si inopiné que Raphaël avait la sensation qu'ils avaient disparu en un battement de cils.
Traîtres...
— J'ai l'impression qu'on a tous les deux été piégés par...
La fin de sa phrase mourut dans un son étranglé. Debout au bord de l'eau, entièrement habillé à l'exception du pantalon qu'il avait remonté jusqu'à ses genoux, une main le précipita vers avant. Il expira tout l'air de ses poumons avant même d'atteindre l'eau. Celle-ci le dévora d'une seule bouchée et un frisson remonta le long de la colonne vertébrale de Raphaël.
L'espace d'une seconde, il confondit l'eau tiède et agréable de la piscine avec les eaux glacées, sombres et nauséabondes d'un lac. Il se libéra dans un grand sursaut.
— T'as intérêt à assurer, mon pote !
Derrière lui, Casimir filait en courant vers la maison. Hors d'atteinte.
Traître !
Léandre avait profité de la diversion pour faire passer son t-shirt au-dessus de sa tête. Il avait un poids étrange au fond de l'estomac et sa nervosité le rendait plus fébrile qu'il n'aurait dû l'être. Nayla n'avait jamais parlé d'un tête à tête avec Raphaël. Il n'avait pas eu le temps de se faire à l'idée ni de tempérer son anxiété.
Il n'avait rien à craindre de Raphaël.
Quand le regard de celui-ci l'épingla, il réduisit à néant ses initiatives. Léandre garda son short et s'assit prudemment au bord de la piscine. Ses orteils effleurèrent la surface de l'eau et le calme revint. Il avait beau se convaincre du contraire, il avait l'impression que chaque silence épaississait l'air entre eux.
— Impressionnable, hein ? s'enquit Raphaël, d'une voix âpre.
Léandre haussa les épaules.
— Tu ne me facilites pas la tâche.
— Désolé.
— Pourquoi ? Pour m'avoir mis mal à l'aise ou pour m'avoir pas adressé un regard ces quatre derniers jours ?
Raphaël se tendit. Les vêtements avaient collé à son corps comme une seconde peau et si Léandre évitait les regards trop insistants, conscient qu'il ne ferait que se trahir, il apercevait tout de même le dessin des muscles qui se mouvaient, se durcissaient. Léandre aurait aimé savoir traduire ce langage corporel, toute cette tension.
Il avait l'impression que Raphaël s'apprêtait à fuir. Pendant des jours, Léandre avait vu en lui un prédateur. Dans le bruissement épar des feuilles, dans le murmure de l'eau, Raphaël ressemblait à une proie prête à détaler.
Lui qui souriait, guindé dans son assurance, ne souriait plus du tout.
Était-ce ce qui se cachait derrière l'insolence, la provocation amusée de Raphaël ? Était-ce pour cette raison qu'il avait fui Léandre avec tant de soin ?
Raphaël avait honte. Il avait honte et, par-dessus tout, il avait peur.
— Les deux, admit-il dans une grimace qui fissura son impassibilité.
Il esquissa un pas et une onde profonde se creusa à la surface de l'eau.
— J'aimerais savoir pourquoi tu m'en veux, avança Léandre.
Il avait d'abord pensé à la manière dont il avait changé d'avis. Le matin, il faisait maladroitement comprendre à Raphaël qu'il préférait mettre fin à toute ambiguïté et le soir même, ils s'embrassaient. Difficile de faire plus versatile. Pourtant, Léandre avait l'impression que derrière la réserve inhabituelle de Raphaël, il y avait moins de regrets que de culpabilité.
Comme il ne fit pas le moindre effort pour se justifier, Léandre le devança. Tout ce qu'il avait brûlé de lui jeter à la figure lui échappa :
— Tu ne m'as pas forcé, à aucun moment et je n'ai pas oublié, si c'est ce que tu attends.
— Ce n'est pas ça.
— Alors quoi ? Dis-moi ! C'est toi qui disais que le temps n'avait pas cours ici, non ?
— Je n'ai pas menti. Par contre, du temps, on n'en a pas une réserve infinie.
Surtout en vacances et surtout Raphaël.
Il se désenroua la gorge. Ses sourcils froncés se relâchèrent d'un coup. Il s'enfonça un peu plus dans l'eau pour s'éloigner des tentations extérieures. Il crevait d'envie de consulter sa montre, juste pour vérifier, sans réaliser combien ce réflexe l'ulcérait.
C'était comme l'oubli qu'il allait chercher chaque soir et que Léandre l'empêchait de rejoindre, c'était devenu obsessionnel. Une part de lui, la plus malsaine et la plus honteuse qu'il possédait, en voulait effectivement à Léandre.
— Pourquoi tu montais la garde tous les soirs en bas des escaliers ? demanda Raphaël.
— Anton m'a...
— Il t'a demandé de le faire ?
— Non, il m'a juste dit qu'il avait peur pour toi.
Raphaël avait un goût désagréable sur la langue. Ses mains effleuraient la surface à mesure qu'il progressait dans l'eau. Il refoula l'envie d'interroger Léandre jusqu'à connaître chaque détail de la conversation qu'il avait eu avec Anton. Il ne ferait que l'effrayer davantage et c'était la dernière chose dont il avait envie.
— Tu fais un bon garde-fou, toi aussi. Meilleur que moi, fit-il remarquer, d'une voix cassée.
— J'attends que tu sois de nouveau en service.
Léandre avait rarement eu l'occasion de se sentir utile. Le seul moyen qu'il avait trouvé passait par son engagement et c'était son plus bel accomplissement. Cela l'avait été jusqu'au départ d'Océane qui lui avait rappelé qu'en dépit de tous ses efforts, il était à la traîne. En retard. Il n'avançait pas aussi vite que les autres et les autres n'avaient que faire de se retourner pour l'attendre.
— J'ai quelques fils qui ont dû s'emmêler, plaisanta Raphaël.
Le visage de Léandre se détendit et Raphaël secoua la tête. Il n'arrivait pas à croire qu'il avait pu sacrifier du temps, en gaspiller aussi bêtement. Cette part de lui, vorace, terrorisée par l'ombre, fragile et puissante à la fois, lui hurlait de revenir sur ses pas. Il devait rejoindre la fille, se plonger dans ses excès jusqu'à l'indigestion. Il devait partir.
Je préférerais te savoir mort.
La main de Raphaël jaillit de l'eau et attrapa la jambe de Léandre pour s'y retenir. Plutôt que d'esquiver, l'autre ne bougea pas d'un cil. Il laissa Raphaël enrouler son autre bras autour de sa taille et prendre une inspiration saccadée. Une mèche roulait sur son visage et effaçait les indices qui prouvaient son trouble. Léandre déposa sa main derrière sa nuque comme il l'avait fait lorsque la lumière s'était éteinte.
Sa bouche effleura celle de Raphaël. Tentation effrontée.
L'homme les projeta dans l'eau d'une puissante torsion. Ils disparurent sous la surface sans un bruit.
C'est tout pour le chapitre dix-sept.
Je n'ai plus vraiment d'avis de la part de vous, lecteurs. Vous êtes très peu nombreux et c'est assez triste, même si ces dernières années, ça ne fait que diminuer. J'ai du mal à me situer vis-à-vis de ça. Mes premiers romans / fanfictions sur la plateforme fonctionnait bien bien mieux alors qu'il y a forcément un écart de qualité. Je me demande si ça ne plaisait pas plus avant pour de vraies raisons.
En publiant sur Wattpad, on ne gagne pas d'argent, alors n'hésitez pas à vous signaler, à donner votre avis. C'est en quelque sorte notre seul salaire.
J'espère malgré ça que le chapitre vous a plu. Bonne semaine !
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