Adieu

Marchant calmement dans la rue, regardant le sol, les yeux désormais vides. Il  se dirigeait vers le cabinet de son psychiatre accompagné de son meilleur ami. Un blond avec des cheveux courts, un peu plus petit que lui. Lui aussi semblait perdu mais ce n'était pas pareil que son ami, lui avait perdu beaucoup plus. 

Arriver au cabinet, les deux entrèrent et s'installèrent dans la salle d'attente des plus morbide. Aucun son n'était dans cette salle, le calme régnait de maitre et toutes les personnes présentes semblaient un peu comme éteinte. Il faisait sombre dans cet endroit clôt, le mur étant d'un bordeaux profond, elle était illuminé par quelque lumière tamisé.  Le blond du nom de Zenitsu se sentait mal à l'aise dans ce genre d'endroit, pourtant il restait fort, il le fallait. 

- Comment te sens-tu? avais simplement dis Zenitsu à son ami.

- Je ne sais pas vraiment...

Le jeune garçon de maintenant 18 ans avait d'énormes poches sous les yeux. Il jouait avec ses doigts comme pour passer le temps et surtout essayer de penser a autre chose. 

Après quelques minutes, une femme ouvrit la porte d'une salle. Elle prononça le nom du garçon et la suivit, toujours accompagnés de Zenitsu. La femme s'assit à son grand fauteuil tandis que les deux garçon s'assirent sur des chaises face au bureau. 

- Comment vas-tu, Tanjiro ? avais prononcer la psychiatre

Le dis Tanjiro releva la tête vers sa psy, la regardant dans les yeux. 

- Difficile à comprendre... Mais je suis prêt....

- Tu es prêt à tout me dire?

- Oui...

- Bien. Alors je t'écoute...

Le jeune garçon avait pris une grande respiration et avait regarder son meilleur ami. Lui, le regardait avec un sourire rassurant sur le visage. Tout dire... Ce qui était arriver ce jour là devait être dévoiler et il le savait très bien, plus que qui conque.

C'était un mardi matin du mois de septembre... J'arrivais en deuxième année de lycée accompagner d'Inosuke, l'un de mes amis. On marchait calmement dans l'académie ensemble, lui parlait de sa petite copine Aoi tandis que moi, je lui parlais de ma petite sœur, Nezuko. Je n'avais pas fait attention à ce moment et je lui était rentrer dedans. Quand j'avais relever la tête pour pouvoir regarder et m'excuser au près de la personne que je venais de bousculer, j'étais face a un garçon d'au moins un mètre quatre-vingt. Son visage avait une longue cicatrice partant de sa joue droite jusqu'à son nez s'arrêtant sur sa joue gauche. Ses cheveux étaient rasés sur le cotés et était attachés en une queue de cheval. Ses yeux de couleur violet me transperçait pourtant son regard semblait un peu éteint, il n'était pas aussi joyeux que le miens ou celui d'Inosuke. 

 - Excuse moi je ne regardais pas ou j'allais ! Tanjiro se courba vers l'avant en disant cette phrase dans un ton des plus calme.

- C'est pas grave...La...la prochaine fois fais plus attention...

- Promis! Il regardait le garçon tout en lui offrant un sourire des plus tendre et joyeux. Le plus grand le regardait un instant comme surpris mais il lui offrit lui aussi un sourire mais un petit et très discret. Sur ce dernier geste, le garçon à la queue de cheval parti, ne se retournant pas. 

- Gonpachiro c'est dingue...

- Et quoi donc Inosuke ? 

- Il ne ta pas crier dessus... 

Tanjiro regarda son ami surpris, il ne connaissait pas vraiment ce garçon qu'il venait de bousculer mais il en avait vaguement entendu parler...

 - Ce jour là, j'avais accidentellement bousculer Shinazugawa Genya. Il ne m'avait pas crier dessus ou menacer comme disait les rumeurs qui courrait sur lui. Il était imposant mais mignon. Il m'avait même sourit, un sourire tendre et doux mais tout aussi discret pour que je sois le seul à pouvoir le remarquer. 

- Que s'est-il passé ensuite ? 

Les deux garçons avaient commencé à sympathisés malgré que Genya y soit un peu contre. Ils s'entendaient assez bien au début, le courant passait tranquillement et les petites disputes qu'ils avaient été rigolotes. Genya ne l'avouait pas mais il adorait la présence de Tanjiro et il aimait parlé avec lui et surtout entendre sa douce voix qui exprimait à quel point le jeune homme n'était pas prise de tête.  

- Quand Avril de l'année d'après est arrivé, on s'entendais beaucoup trop bien à ce moment. Je connaissais plusieurs choses sur lui comme pour moi il connaissait des choses. Il savait que j'étais bisexuel et il ne m'a pas juger pour autant il m'avait même dis "Et c'est sensé changer quelque chose entre nous ?". Après ça il m'avait souris. Mais ce que j'oublierais pas c'est tout ce qu'il m'a avoué...

- Que t'a-t-il dis ?

- Je me fais battre par mon père. Du moins il se faisait battre jusqu'à ces douze ans, son père s'est fait tuer. En même temps s'était évident, son père n'était aimé de personne. Il tapait sa femme et ses enfants sans aucune pitié d'ailleurs, c'est lui qui est l'auteur de la cicatrice sur son visage. Je ne sais plus comment il lui avait fait cela mais je crois que c'était avec une bouteille d'alcool cassé. 

- Personne n'avait agit avant ?

- Si son grand frère, Sanemi. Il s'en prenait pleins la figure d'ailleurs c'était lui l'ainé de la famille. Il avait protéger Genya une fois du coup, il s'était fait ruer de coup. Son dos avait beaucoup pris les coups étant donner qu'il le frappait avec ses pieds. Ils en avaient tous baver et surtout la mère. Elle est petite est frêle, elle avait tellement souffert que pour eux quand il est mort c'était une libération. 

- Je vois...Que sais-tu d'autres sur lui.

- Sanemi ne lui parlait plus vraiment du moins il n'avait plus le même lien qu'avant mais ça, je ne sais pas pourquoi s'est arrivé. 

- Venons en aux faits , Tanjiro. Comment s'est arrivé ?

Le garçon ouvrit grand les yeux sous le choque, ses mains commençaient à trembler de peur. Il regardait Zenitsu qui lui était tout aussi choqué que lui face aux mots de la psychiatre. 

- Vous êtes débile ou quoi... Vous voulez tout de suite savoir ce qui s'est passer... Genya est mort alors ça changera quoi à tout ça hein! Rien ne va le ramener alors pourquoi  je devrais parler de lui! C'est horrible de me rappeler ce moment même si j'en fais des cauchemars tout les soirs! Vous pouvez pas savoir à quel points ça fait mal de voir l'homme qu'on a aimé pendant longtemps se tuer face à nous ! 

-Calme toi Tanjiro.

- Non je ne me calmerai pas ! 

Le garçon se leva de sa chaise furieux. Ses poings étaient serrer de rage et des larmes coulaient de ses yeux. 

- Vous pouvez pas comprendre ce que je ressens! Personne ne peut comprendre c'est pour ça que je ne veux pas qu'on m'écoute! Personne ne l'a écourter lui c'est pour ça qu'il s'est tué ! Personne n'a compris qu'il avait besoin d'aide ! Alors vous répondez quoi là!

Un énorme silence planait dans la salle. Zenitsu regardait le sol comme honteux des aveux de son meilleur ami et pourtant il s'en voulait. La femme elle restait de marbre comme ci elle n'était pas affecté par ce que le garçon venait de dire et pourtant, elle était tout aussi perdue que le garçon. Elle ne savait pas trop comment l'aider. Ce jeune homme avait besoin d'aide, il en avait besoin sinon, il allait lui aussi le rejoindre. Peut être qu'au fond de lui c'est tout ce qu'il désirait, le rejoindre...

- Assis toi Tanjiro, s'il te plait...

Le jeune homme se rassit calmement, ses larmes coulaient toujours et ses pommes de mains saignait tellement il avait enfoncés ses ongles dans sa peau. 

- C'était une soirée d'hiver... Il faisait froid et le brouillard était présent. Je rentrais avec Genya du lycée comme à notre habitude. On parlait de nos journée de cours qui avait été soit longue soit énervante. Un moment, Genya s'était arrêter de marcher. Je m'était retourner vers lui, le regardant inquiet. Il m'avait regardé droit dans les yeux, m'avait sourit et m'avait dis un simple "Merci". Au moment ou je compris pourquoi il disait cela, un camion le percuta de pleins fouet, le propulsant à plusieurs mettre de moi. En vérité, il s'était décaler sur la route pendant que j'avais continuer de marcher. Il avait entendu le camion arrivé et il s'était positionné face à lui de façon a être percuté pleinement. Le chauffeur ne l'avait pas remarqué a cause du brouillard, il s'était posé là comme il l'avait voulut et il en est décédé sur le coup. 

Le garçon reprit un instant son souffle. 

- Au moment de l'impact, j'étais rester bloqué sur place. Ce n'est qu'après quelque instant que j'avais crier son nom et que je m'étais diriger vers lui, vers son corps. Il gisait dans une marre de sang et pourtant il souriait. J'avais beau essayer de chercher son poult il n'en avait plus, il était tout simplement partit, loin de moi. Les pompiers l'avait récupérer et l'avais emmener avec eux. J'étais aussi dans le camion, je ne voulais pas le lâcher et pourtant, je fus contraint de l'abandonné....

Le garçon pleurait, ses pleurs ne s'essaient pas. Repenser à cette scène était une torture pour lui alors la raconté dans les moindre détails était pire. 

- J'avais pleurer toute la nuit, sa mère était avec moi elle me câlinait en pleurant. On essayais de se réconforter mais en vain, même Sanemi pleurait. Dans son cercueil il paraissait paisible... Il était habillé d'un costume noir avec une simple chemisette blanche. Son pantalon laissé voir ses fines chevilles, ses mocassins noirs en vernis brillait et il souriait. Il avait été légèrement maquillés mais il était toujours aussi magnifique que le premier jour où nous nous sommes rencontré. Oui, il était magnifiquement beau.... 

Un fin sourire triste était collé à son visage. 

- Son cercueil était d'un magnifique blanc, montrant qu'il était pure et doux et c'est ce qu'il était réellement. A son enterrement j'avais pleurer mais c'était plus fort que moi, il s'éloignait peu a peu de moi et je ne le voulait pas. C'est peut être égoïste de ma part mais des fois je me dis que ma place et peut être près de lui finalement... Je l'aimais terriblement et je l'aime toujours, c'est comme ça. Et la lettre qu'il m'avait écrite ne ma rendu que plus triste que je ne l'étais déjà. 

- Il t'avais écrit une lettre? avais dis Zenitsu 

- Oui, une des plus belle lettre que j'ai pue lire dans ma vie. Elle était simple, courte mais il disait tout ce qu'il avait à dire. C'était juste Genya. Il ne déballait rien de sa vie, pas ce que je savais déjà du moins. Mais cette lettre m'avait ému, terriblement. 

- Que disait cette lettre? 

- Tanjiro, si je meurs regarde juste le ciel, sourit et dis un simple au revoir. Si tu me rejoins je ne t'en voudrais pas mais vis le plus longtemps possible pour moi. Le jour où tu ne voudras plus alors viens. Prend soin de toi, Tanjiro. Si tu savais à quel point...si tu savais à quel point je t'aimais... Adieu Tanjiro...

Le jeune garçon éclata en sanglot. Il serrait sa veste à l'endroit où se trouvait son cœur. Il avait mal, très mal même vivre devenait difficile. Le blond ris son ami dans ses bras, il pleurait lui aussi mais en silence. La psychiatre était terriblement émue et elle savait, elle savait terriblement qu'il allait le rejoindre d'ici peu de temps, elle n'en avait aucun doute. 

- Je peux pas vivre sans lui... J'ai terriblement besoin de lui...de son sourire, sa présence... Je ne vis plus... Je suis pas invincible comme il me l'avait dis une fois... Avec lui je le suis sans lui je ne suis plus rien...

Tanjiro regardait la psychiatre les yeux rougis par ses pleurs. Elle le regarda tendrement et lui souriait, elle essayait de le rassurer comme elle le pouvait. 

- Y'a t-il autre chose que tu ne m'a pas dis Tanjiro ? 

- Rien madame... Je vous ai absolument tout dis...

- Pourquoi s'est-il suicidé ? 

- ...C'est la faute de son père et des rumeurs sur lui... Genya est faible en vérité, il état quelqu'un d'aimant et doux comme un agneau... Il n'a pas une fois de plus supporter ses angoisses et ses horribles rêves de son père le battant... C'est tout...

- J'en ai fini avec toi Tanjiro. Tu peux y aller...

Les deux garçons se levèrent le blond partis en premier de la salle. 

- Tanjiro ? 

Il se retourna calmement vers la femme, la regardant curieux. 

- Adieu, Tanjiro...

Il se mit à sourire tristement, la regardant comme rassurer. 

- Adieu, madame Kôcho...

Kôcho Kanae, petite amie de Shinazugawa Sanemi venait d'écouter les longs moments de récit de Tanjiro et ce pour la dernière fois. 

- Dis Tanjiro, on va se promener un peu ? 

- Je veux bien... Merci Zenitsu. 

Le blond regarda son ami un moment et lui souri. 

- De rien !

Il marchait calmement dans les rues de de leurs petite ville, tout deux le cœur lourds et les yeux rougies. 

Le soir fut vite arrivé, les lumières des rues commençaient à s'allumer mais les deux amis continuaient de marcher. Un moment, Tanjiro s'arrêta de marcher regardant le sol, un fin sourire aux lèvres. Zenitsu ayant compris s'arrêta lui aussi, il se tourna vers son ami les mains dans ses poches de veste. 

- Alors tu t'es décider...

Le plus jeune se plaça calmement sur la route, ne lâchant pas son meilleur ami des yeux pour autant. Il souriait et pleurait en même temps, de tristesse comme de joie.

- Adieu, Zenitsu...

Lorsque la voiture le percuta, une larme coula le long de la joue de Zenitsu.

- Adieu...







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