29

☆ Celly ☆

Les minutes deviennent des heures. Les heures deviennent des jours. Les jours deviennent des mois. Les mois deviennent des années. Les années deviennent des décennies. Les décennies deviennent des siècles. Les siècles deviennent des millésimes. J'avais déjà été affrontée à une longue attente difficile et insupportable comme la publication des résultats pour un diplôme, pour le permis de conduire ou tout autre évènement de ma vie sans la moindre importante que ça ne me revient pas immédiatement en mémoire. Mais alors là, c'était la multiplication de toutes ses attentes par un milliard. Jamais encore le temps ne m'avait paru aussi long. J'étais toujours allongée sur le lit d'hôpital dans cette chambre cinquante-cinq depuis maintenant plusieurs heures, alternant entre dormir l'espace de quelques minutes avant de me réveiller brutalement parce que je ressens une contraction. J'ai connu mieux comme nuit de sommeil et de repos. A mes côtés, Adam était assis sur la chaise en m'observant attentivement, prenant souvent sa main dans la mienne afin de pouvoir m'aider à passer la douleur des contractions. Et dire que ce n'est rien comme douleur contrairement à ce qu'il va m'attendre dans les prochaines heures. Je repose délicatement ma main en sentant la contraction s'éloigner alors qu'Adam s'approche un peu, embrassant ma main délicatement.

- Ca va ? demande-t-il. Tu m'as serré la main un peu plus fort cette fois-ci ... la contraction était plus forte ?

-Un petit peu plus fort mais ... plus courte que les précédentes fis je en tournant la tête pour le regarder. Tu penses que c'est le moment ?

- Il est une heure et demie du matin trésor. Cela fait environ une heure et demie que tu me dis la même chose et il ne se passe rien fit il en caressant ma main.

- Dans quelques minutes, la doctoresse va venir contrôler mon col. C'est long la dilatation pour être à dix centimètres.

- Il y a une heure tu étais à huit centimètres. Dans une heure ou deux ça sera probablement bon.

- Tu tiens le coup ? demandais-je, voyant la fatigue apparente sur son visage.

- Ca va mon amour je te le promets. Même s'il fait que je reste encore debout dix heures, je le ferais fit il en se levant, caressant mon visage. Mais ce qui est bien, c'est que tu t'es un peu reposée malgré les contractions afin de pouvoir donner naissance.

- Mais pas toi.

- Mon amour, c'est toi qui a besoin de plus d'énergie que moi et ... je suis un peu plus résistant que toi niveau sommeil. Tu as besoin de huit heures de sommeil alors que moi, six me suffisent.

Je pousse un petit bâillement alors qu'Adam dépose un baiser sur mon front en caressant mes cheveux, me montrant qu'il est là et qu'il sera toujours là quoi qu'il arrive. Je ne peux pas m'empêcher de sourire en passant ma main dans ses cheveux alors qu'il continue d'embrasser mon front, de me rassurer et de garder la tête haute quoi qu'il arrive. Qu'est-ce que je ferais s'il n'était pas là ... c'est tellement angoissant d'être dans une salle d'accouchement avec la douleur des contractions alors seule, je respecte les femmes qui le font malheureusement. Je sors de mes pensées alors que la porte de la salle de travail frappe doucement, laissant apparaître la tête du docteur. Elle s'approche, toujours aussi joviale, près de nous, prenant le temps de se laver les mains et d'enfiler une paire de gants afin de pouvoir venir faire ses contrôles.

- Comment ça va depuis tout à l'heure ? demande la doctoresse en me regardant.

- Bien. Les contractions sont un peu moins longues mais plus fortes fis je alors qu'elle acquiesce d'un signe de la tête en regardant mon utérus.

- Le col est à neuf centimètres explique-t-elle en se levant. Il est un peu moins de deux heures du matin. Je dirais que l'accouchement va pouvoir commencer vers deux heures dix, deux heures vingt.

- Et vous pensez qu'elle va en avoir pour combien de temps à sortir le bébé ? demande Adam, un peu anxieux.

- Ca va dépendre d'elle. Elle peut mettre une heure comme elle peut mettre quatre heures. Si en revanche elle ne parvient pas à donner naissance par voie naturelle et que le bébé est en danger, on sera obligé de pratiquer une césarienne et vous serez obligé de sortir.

- D'accord fit Adam, pas très rassuré.

- Je vais prévenir les infirmières pour pouvoir m'assister fit elle en se levant. J'en profites également pour annoncer à votre famille dans la salle d'attente pour leur annoncer que l'accouchement ne va pas tarder et que la prochaine fois, c'est monsieur qui viendra les voir pour leur annoncer l'arrivée de votre enfant.

- Merci beaucoup de faire ça pour nous.

- Je vous en prie sourit elle en sortant de la pièce.

Adam ne voulant pas me laisser toute seule, ayant peur que le col se dilate plus vite que prévu, la doctoresse avait accepté de prévenir toutes les heures la famille Isaac restée en salle d'attente afin de pouvoir leur donner de mes nouvelles et qu'ils ne s'inquiètent pas s'ils ne voient pas Adam venir leur donner des nouvelles. Toutes les heures, Elvira, Oscar, Joy et Eugene, rejoint par Pedro au cours de la nuit vers minuit, avaient ainsi de mes nouvelles. Et j'en avais également puisque la doctoresse m'a dit qu'Eugene dormait allongée dans les sièges de l'hôpital avec une petite couverture tenue par l'infirmière alors que Joy elle profitait du privilège de dormir encore dans les bras de son père ou de sa maman. Ce qu'ils ne feraient pas pour moi. Alors dans mes pensées, j'en sors quand je sens une nouvelle contraction, m'obligeant à prendre violemment le bord du lit étant donné qu'Adam s'est levé et à commencer à marcher un peu pour se détendre.

- J'ai sorti la petite tenue que tu voulais absolument sur notre bébé pour son arrivée fit il en posant le vêtement sur la valise avant de me regarder. Bébé ?

- La contraction était un peu douloureuse fis je en me détendant un peu. Tout va bien t'inquiètes pas.

- Dans quelques minutes, toute l'équipe va arriver et tu vas accoucher fit il en caressant mes cheveux. Je te promets que tout va bien aller.

- J'ai peur ... fis je en le regardant.

- J'ai peur aussi mon amour. Mais je suis là et je ne te lâcherais pas la main avant que notre enfant ne vienne au monde. Je te le promets.

- Même si je risque de te faire très mal ?

- Même si tu risques de me faire très mal mais cette douleur en vaut le coup crois moi.

Adam dépose un long baiser sur mon front alors que la porte de la salle de travail s'ouvre petit à petit, laissant passer l'équipe médicale qui me disent bonjour poliment avant de saluer également Adam. Puis immédiatement, chacun se désinfecte les mains, s'équipe de gants et de masques alors que je commence à sentir mon cœur s'emballer. Dans quelques heures, je vais être maman. Je vais être maman. La doctoresse fait ensuite son retour parmi nous, se désinfectant les mains.

- Votre famille est toujours là. Les enfants dorment et vos parents, et votre oncle, ne réalisent pas vraiment que vous allez avoir votre bébé. Ils sont heureux et j'ai cru que votre père allait s'évanouir m'explique-t-elle en se mettant face à moi.

- Il ne réalise pas qu'il va être grand père fis je.

- Bien alors voyons voir ce col.

- Docteur ? On peut commencer à préparer la péridurale ou est-ce que son corps est trop dilaté ? demande un infirmier.

- Commencer. Elle supportera la péridurale. Son corps est parfait. Dès que c'est prêt, je vous dirais quand vous pourrez le faire.

- Bien docteur.

Les infirmières s'occupent donc de préparer la péridurale alors que la doctoresse poursuit ses examens, regardant l'heure. Je tente de prendre quelques profondes inspirations afin de pouvoir garder mon calme et de ne pas penser à ce que soit douloureux même si je sais que fatalement, ça le sera. La doctoresse termine ses examens avant d'indiquer à ses infirmières qu'il est temps pour moi de me faire une péridurale afin de pouvoir commencer l'accouchement. C'est le moment on y est. Une première infirmière désinfecte le bas de mon dos afin de pouvoir quelques minutes plus tard m'enfoncer l'aiguille de la péridurale pour pouvoir m'aider à ne pas avoir trop mal avec la péridurale. Je grimace en sentant l'aiguille dans le bas de mon dos, pas particulièrement habituée à la douleur alors que les infirmières continuent tout en même temps qu'elles me rassurent. Une fois fait, Adam revient à mes côtés en prenant ma main, écoutant avec attention les conseils de l'infirmière pour l'accouchement. Mon dieu j'ai peur.

- Il est deux heures et demie du matin Célestine annonce la doctoresse en regardant l'heure sur l'horloge. Ton col est à dix centimètres. Nous allons pouvoir démarrer l'accouchement.

- Oh mon dieu fis je, prise d'un gros coup de panique.

- Tout ira très bien. Tu vas écouter tout ce que je vais te dire et respecter attentivement ce que je vais te dire de faire. Plus tu m'écouteras, plus vite tu accoucheras me rassure-t-elle.

- Bien docteur fis je en grimaçant de douleur, serrant très fort la main de mon amoureux qui ne bronche pas.

- Parfait. Alors tu vas tout d'abord commencer par prendre une très grande inspiration. La plus grande que tu puisses.

Je m'exécute en essayant de me concentrer sur les paroles de la doctoresse alors que les infirmières sur le côté m'observent attentivement, ce qui me rend particulièrement mal à l'aise car être le centre de l'attention n'est pas mon genre. Je n'aime pas ça.

- Tu bloques ensuite l'air et tu vas pousser m'explique la doctoresse. Allez maintenant.

Je commence à pousser comme elle me dit de faire en retenant l'air, poussant néanmoins quelques petits cris de douleur qui sont vite étouffées par l'infirmière qui me demande de ne pas crier car je dois bloquer au maximum l'air. Tout autour de moi, j'entends des encouragements divers et variés comme si j'étais à un match de foot ou que sais-je encore car je ne sais pas trop ce qu'il se passe. A bout de souffle, je finis par reprendre mon souffle bien que ce soit l'espace de quelques secondes mais j'aurais fini par m'étouffer. Oh mon dieu.

- C'est très bien Célestine. C'est très bien mais il faut y retourner m'explique la doctoresse alors que les infirmières alternent entre regarder le docteur et moi.

- Je vais devoir faire ça pendant combien de temps ?

- Jusqu'à ce que le bébé sorte.

Je répète à nouveau la même opération bien que ce soit difficile et que j'ai clairement envie de crier tellement ça me fait mal. Je ne tiendrais pas à faire ça pendant quatre heures. A mes côtés, Adam essayait lui aussi de me rassurer, de me dire que je suis courageuse et que ce n'était que quelques heures dans ma vie qui allait être douloureuses avant de vivre un véritable bonheur. Toutes les fois où je me suis retrouvée à reprendre mon souffle, sa main libre essuyait un peu la sueur que j'avais tout en me disant que c'est très bien et que je suis la meilleure.

- Continue comme ça mon amour c'est très bien. Tu entends la doctoresse ? Tu te débrouilles super bien malgré la douleur fit-il en essuyant quelques perles de sueur s'écoulant de mon front.

- Je veux en finir au plus vite c'est horriblement douloureux gémissais-je de douleur, lâchant quelques larmes. J'en peux plus.

- Je sais mon amour mais tu as fais le plus gros. Tu as été merveilleuse fit il en me regardant amoureusement. Tu es la femme la plus courageuse que je connaisse et je sais que tu vas terminer le travail malgré tout ajoute-t-il en essuyant ma larme.

J'acquiesce d'un signe de la tête alors que je reprends à nouveau la même opération. Prendre une profonde inspiration, bloquer l'air et enfin pousser en bas au maximum malgré les douleurs. Je continue sous les encouragements de tous alors que je me fiche du temps que je mets, voulant absolument en terminer parce que je ne peux plus rester aussi mal que cela.

- J'ai sa tête ! annonce la doctoresse au bout de plusieurs longues heures de travail. Il va me falloir une dernière poussée ma belle et ça sera terminé. Il sortira tout seul.

- Je ... je ... peux plus ... c'est trop dur ... pleurais-je nerveusement de douleur, épuisée.

- Mon amour regarde-moi. Mon amour fit Adam en se mettant face à moi, les larmes aux yeux. C'est la dernière fois que tu vas faire ça pour le moment. C'est le moment. Tu viens de passer plusieurs heures à pousser pour pouvoir lui donner naissance et maintenant qu'il est là, tu veux abandonner près du but ? Tu n'as jamais abandonné près du but. Toute ta vie tu t'es battu contre tout sans jamais abandonner près du but. Ce n'est pas notre enfant qui va te mettre chaos après tout ce que tu as vécu. Alors, tu vas pousser une dernière fois et donner naissance à notre bébé parce que je t'aime et que je suis fier de toi.

Tout en regardant mon petit ami en gardant sa main dans la mienne, je répète pour la dernière fois cette opération, espérant que je ne vais rester trop longtemps à pousser car j'en peux plus. J'ai juste envie de tout arrêter. Je pousse un petit cri de douleur alors que l'infirmière m'arrête soudainement, me disant d'arrêter de pousser car le bébé est arrivé et qu'il va sortir tout seul. Ça y est. Mon bébé est là. Je reprends doucement mon souffle alors qu'Adam revient près de moi, posant nos mains fermement enlacées sur ma poitrine nue alors que ses lèvres dévorent avec amour tout en mon visage, terminant par mes lèvres qu'il embrasse avec amour comme jamais encore ils ne les avaient embrassés. Durant notre baiser, je sens même des larmes lui couler des yeux alors que je ne tarde pas non plus à pleurer.

- Mon amour, je suis si fier de toi. Tu as mis deux heures et demie pour donner naissance à notre bébé fit il en m'embrassant encore et encore. Je t'aime tellement. Je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime. Tu as été merveilleuse. Tu as été la plus courageuse. Je t'aime et je suis très fier de toi. Tu as été parfaite.

- Le bébé ... le bébé ... demandais-je, essoufflée.

- Monsieur, vous voulez couper le cordon ombilical ? demanda la doctoresse en regardant le bébé.

Tout ému, Adam prend la paire de ciseaux pour couper le cordon alors que nos mains sont toujours enlacées sur ma poitrine nue, écoutant mon cœur battre la chamade contre ma poitrine. Mais je veux voir mon bébé. Et pourquoi je ne l'entends pas ? Ce n'est pas normal. Les infirmières commencent à le laver et lui mettre une couche, l'examiner sans que je ne puisse le voir. Et sans que je m'y attende, alors que je reprenais mon souffle, j'entends des pleurs de bébé qui me font pleurer à mon tour. Ça y est. Adam m'enlace à son tour, prenant le soin de déposer des baisers sur mon front alors que je sens des larmes dégoulinées pour atterrir sur ma tête.

- Tu l'as vu ? demandais-je, le regardant.

- Oui je l'ai vu fit Adam, tout ému. Il a des cheveux.

- Il a des cheveux ? répétais-je, émue.

- Oui des cheveux noirs comme moi.

- Félicitations à tous les deux fit la doctoresse en posant le bébé sur ma poitrine nue.

Je regarde avec attention le petit bébé se trouvant sur ma poitrine, apaisé et tout calme malgré les quelques pleurs qu'il a poussés il y a à peine quelques minutes. Doucement, ma main tremblante se pose sur le dos de mon bébé avant que je ne me remette à pleurer, réalisant que c'est mon enfant. Mon bébé. Je pose délicatement mes lèvres sur son petit front alors qu'Adam pose à son tour un baiser sur la main de notre enfant, les larmes aux yeux et tout aussi ému que moi.

- C'est un garçon nous annonce la doctoresse. Avec l'émotion, on a oublié que vous ne connaissiez pas son sexe et pour son bracelet, j'ai besoin de son prénom.

- Ethan annonçais-je en regardant la sage-femme. Ethan Oscar Pedro Driver.

La doctoresse note avec attention le nom et prénom de notre enfant, sa date de naissance avec l'heure alors que je ne quitte plus une seule seconde mon petit bout de chou qui m'apaise en étant juste dans mes bras. Il y a encore dix minutes, je criais de douleur à cause de l'accouchement mais là, j'étais désormais la femme la plus heureuse au monde. Délicatement, je pose ma main sur ses petits cheveux noirs, les caressant doucement alors qu'Adam me prend dans ses bras, déposant un baiser sur ma tête, posant la sienne sur la mienne en regardant notre enfant.

- Ethan Driver je t'aime et je t'aimerais jusqu'à mon dernier souffle. Je te protégerais, je te câlinerais, je te ferais des tonnes de bisous, je te rattraperais si jamais tu tombes, je te disputerais quand ça sera nécessaire mais je serais toujours là pour toi mon fils. Jusqu'à la fin de ma vie.

Je dépose un baiser sur le front de mon enfant avant que la sage-femme le récupère afin de pouvoir me laisser reprendre un peu mes esprits et de me changer afin que je puisse me reposer de cette difficile épreuve qui a rendu mon organisme assez faible entre la douleur de l'accouchement et le bonheur instantané que m'a procuré mon bébé. Mais je n'ai pas envie de le laisser tout seul.

- On va ramener votre petite amie dans sa chambre annonce l'infirmière. Votre bébé ira en pouponnière la première nuit pour pouvoir vous reposer et que nous prenons soin de lui. Monsieur, vous aurez le droit de venir le voir avant qu'on le ramène à sa mère.

- Je passerais après avoir prévenu tous mes proches fit-il. Vous l'emmenez dans quelle chambre ?

- On va au premier étage en chambre seize au bout du couloir.

- Parfait fit mon homme avant de caresser mon visage. Je te laisse quelques minutes le temps que je prévienne tes proches et que j'aille voir Ethan.

- Le laisse pas trop longtemps seul. Moi oui mais pas lui s'il te plaît.

- Je te le promets mon cœur.

Adam dépose un dernier baiser sur mes lèvres, me murmurant un dernier je t'aime et je suis fier de toi, avant que les infirmières ne m'emmènent dans la chambre où avant même de l'atteindre, j'ai fini par m'endormir, épuisée. 



























































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Hello, voilà pour le 29ème chapitre de Adelly. J'espère qu'il vous a plu :) Alors dans ce nouveau chapitre, Celly accouche de son premier enfant Ethan et c'est la joie pour les nouveaux parents ;)

TEASER du prochain chapitre (à venir demain) : PASSONS AU POINT DE VUE D'ADAM ! Dernier chapitre de ce point-de-vue et avant-dernier chapitre de l'histoire, Adam va apprendre la nouvelle aux proches de la naissance d'Ethan ... et autre chose ;) 

Infirmière : Je comprends c'est la première fois. C'est toujours impressionnant la première fois pour vous les papas. 

Adam : Ah oui ? 

Qu'avez vous pensé de ce chapitre ? N'hésitez pas à voter, commenter, partager la fiction, l'ajouter à votre liste de lecture, l'ajouter à votre bibliothèque pour ne manquer aucune mise à jour et vous abonner à ma page pour découvrir mes autres histoires ! Quant à moi je vous dis à demain pour la suite d'Adelly ❤️ 

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