☆ Celly ☆

La soirée où Adam a appris ma grossesse a été l'une des pires soirées que l'on a passé depuis qu'on est ensemble. Pourtant, pour tout couple ou presque, l'annonce de la grossesse est une des plus heureuses nouvelles qui puissent être. Mais pas pour nous. Ni Adam ni moi n'avions prévu cette grossesse. Ce n'était pas comme si nous faisions tout pour avoir absolument un bébé bien au contraire. Il y avait une faible probabilité que je tombe enceinte et me voilà enceinte de peut être trois semaines. La poisse. Je sais qu'en plus, je n'ai pas été très mature en cachant ma grossesse à Adam pendant quelques jours. Mais j'étais complètement perdue donc je ne savais pas trop comment lui dire. Chéri je suis enceinte et je ne sais pas quoi faire. Je sais que j'aurais dû le dire tout de suite mais plus j'ai attendu, plus j'ai été inquiète de sa réaction. J'ai eu peur qu'il m'abandonne parce que je suis enceinte. Et malheureusement pour moi, il est tombé sur le test de grossesse et a dû encaisser la nouvelle seul de son côté alors que je le lui avais caché. Je comprends qu'il soit en colère après moi. La nuit a été relativement longue pour moi puisque je n'ai pas dormi avec Adam qui avait préféré passer sa nuit dans le salon, prétextant une envie de regarder des pièces de théâtre pour se détendre. Il avait juste envie de passer la nuit loin de moi. Et puis, au-delà du fait que je suis en froid avec mon petit ami, je n'ai cessé de penser à cette grossesse inattendue. Un petit bébé est en train de grandir dans le bas de mon ventre, quelque chose que je n'avais jamais imaginé. J'ai encore du mal à réaliser. Et pourtant, il était temps que je réalise puisque le délai légal pour un avortement court et que si je ne peux pas avorter, je vais devoir aller à terme de la grossesse. Après, comme m'a suggéré Adam je pourrais éventuellement placer mon enfant en famille d'accueil si je me sens incapable de l'élever. Mais un jour ou l'autre, il ou elle risquerait de demander ses origines et donc peut être de me détester de l'avoir abandonné ... finalement, je n'aurais pas été mère que j'aurais été une mauvaise génitrice. Je prends une profonde inspiration avant de me tourner doucement vers le radio-réveil pour regarder l'heure. Neuf heures et demie. Je soupire avant de me lever, descendant avec une petite appréhension dans le salon parce que je ne sais pas trop si la nuit a apaisé les tensions ou non. Je ne sais pas dans quel état se trouve Adam. Est-ce qu'il est toujours furieux après moi ? Est-ce qu'on encore passer une nouvelle journée dans des tensions qui me font plus que mal au cœur mais que j'avais cherché ? Je n'en ai aucune idée. Je finis par arriver dans le salon. Personne. Je jette un coup d'œil dans les autres pièces du rez-de-chaussée et même sur la terrasse. Rien du tout. Où il est passé ? J'attrape machinalement mon téléphone afin de pouvoir le joindre, commençant à m'imaginer tous les scénarios possibles et inimaginables. Aucune réponse.

- Adam c'est moi. Je ne sais pas où tu es mais la maison est vide. J'espère que tu vas bien. Je te renouvelle mes excuses pour ce qu'il s'est passé hier et j'aimerais vraiment que tu me donnes de tes nouvelles. Peu importe si tu es dehors à ruminer à propos de ce qu'il se passe mais s'il te plaît, donne-moi un signe de vie. Je t'aime et je suis vraiment désolée pour hier. Je t'aime je t'aime je t'aime. Rappelle-moi s'il te plaît.

Je soupire avant d'enregistrer mon message vocal avant de reposer mon téléphone sur le comptoir de la cuisine, prenant soin d'activer la sonnerie afin de ne pas manquer son appel. Je me prépare une petite tasse de lait chocolaté accompagné par une barre de céréales, ne pouvant pas trop rester le ventre vide étant donné que je suis enceinte. Mais je ne préfère pas penser à cela car ça va immédiatement me mettre mal à l'aise à l'idée de dépasser la barre des cinquante kilos. Quand je dépasse les cinquante kilos, je me mets à pleurer et me restreindre au niveau de mon alimentation jusqu'à ce que mon poids passe en dessous de ma limite. Je vivrais très mal de prendre cinq, dix, quinze, vingt voire encore plus de kilos pendant la grossesse. Je ne préfère pas y penser. Mais au-delà du fait que je risque d'avoir des kilos en plus dont je vais me débarrasser difficilement, vivre une grossesse et accoucher n'est pas quelque chose que je souhaite vivre. Parfois plus de dix heures de travail pour donner naissance à un enfant mon dieu. Et puis, élever un enfant, lui donner de l'amour, être à la hauteur afin qu'il puisse toujours être heureux, j'ai peur à cause de l'éducation que j'ai moi-même reçue. Bien sûr que je ne suis pas ma mère mais j'ai tellement peur de réagir comme elle a réagi pour moi. Il y a encore quelques années, j'étais incapable de rester en présence d'enfants mais aujourd'hui, j'étais capable de rester et de m'occuper d'Eugene et de Joy même si parfois ça reste encore maladroit. Mais c'est mieux que quand je m'occupais de Charlotte parce que j'étais plus jeune et beaucoup plus maladroite. Mais le faire avec un enfant, tous les jours et toutes les heures est-ce que je vais vraiment y arriver ? Ça j'en suis moins sûre. Je sors de mes pensées quand j'entends mon téléphone retentir. Adam ? Je repose directement ma tasse de chocolat au lait avant de récupérer mon téléphone sur le comptoir de la cuisine. En regardant machinalement sur l'écran, je m'aperçois que ce n'est pas du tout mon amoureux mais le numéro de Jack MacHenry, un des nombreux producteurs avec qui je travaille depuis maintenant cinq ans. Il y avait une dizaine de personnes avec qui j'ai beaucoup travaillé mais Jack et Annette, sa femme, sont ceux avec qui j'aime le plus travailler. Je décroche immédiatement, néanmoins un peu déçue que ce ne soit pas Adam. J'ai peur que le pire lui soit arrivé.

- Allô ? décrochais-je.

- Bonjour Célestine, c'est Jack. J'espère que je ne te dérange pas.

- Non du tout Jack. Ça me fait plaisir d'avoir de tes nouvelles.

- Moi également. Annette et moi avons adoré le scénario et notre fille de dix ans, Ann, l'a également adoré. Elle a dit qu'elle adorerait voir comment est-ce qu'on allait tourner le film.

- Si tout va bien, on va pouvoir le commencer très prochainement.

- Justement, je t'appelais à ce propos. Si tu es prête, je te propose une petite réunion avec l'équipe de production afin de pouvoir discuter du budget, du planning, du recrutement que l'on va envoyer aux agences de représentants des acteurs avec les dates de casting et de tournage évidemment.

- Oui je n'ai rien à faire de toute façon. J'ai commencé à préparer tout cela hier soir.

- Parfait alors. Je te propose de te retrouver au bâtiment d'ici une petite heure qu'en dis-tu ?

- Parfait. Je me prépare et j'arrive tout de suite.

- A tout à l'heure.

Je raccroche mon téléphone avant de me diriger vers la salle de bain afin de me préparer pour cette réunion avec l'équipe de producteurs. Enfin du concret. J'enfile une petite chemise blanche large avec une jupe crayon noire le tout accompagnée par mes cuissardes noires que je ne quitte que très rarement en cette saison. Je lâche ensuite mes cheveux avant de prendre une veste tailleur noire et mon sac à main. J'en profite également pour laisser un mot sur la porte du frigo au cas où Adam rentrerait avant moi. Quand lui n'a pas pris la peine de le faire pour que je ne m'inquiète pas. Je finis par rejoindre ma voiture avant de partir en direction de Los Angeles en espérant ne pas avoir trop de bouchons jusqu'à l'arrivée au bâtiment de production. Trente-cinq minutes plus tard, je me gare dans le parking extérieur avant de rejoindre le bâtiment.

- Célestine !

Je tourne la tête avant d'apercevoir quelques fans qui sont devant les lieux, me demandant bien ce qu'ils peuvent faire car personne n'est censé être au courant que je suis sur la production d'un nouveau film. Même si j'oublie à chaque fois que les rumeurs sur les réseaux sociaux peuvent partir de n'importe quoi et parfois, communiquer une information véridique avant même que la personne concernée ne le sache. Je m'arrête donc quelques minutes avec ses quelques admirateurs pour leur signer des autographes et prendre des photos, remarquant même parfois qu'ils ont les posters de l'ensemble des trois films auquel j'ai participé avec les autographes de tous ou presque des acteurs. C'est mignon. Je finis par rentrer dans le bâtiment en montant directement au quarante-deuxième étage que je connais si bien maintenant même si j'ai encore un peu le vertige. Je salue les quelques employés qui passent par là tout en me dirigeant vers la salle soixante-six afin de pouvoir retrouver le reste de l'équipe. Je toque doucement contre la porte avant que Annette ne m'ouvre.

- Bonjour tout le monde.

Je m'approche de chacun des membres de l'équipe de production afin de les saluer, leur faisant la bise comme on fait en France bien qu'on ne le fait pas en Amérique. Je prends ensuite place en bout de table en sortant mes documents afin de pouvoir commencer à expliquer comment je voyais les choses pour le film : le budget, le lieu de tournage, la durée de celui-ci, les dates de castings, les potentiels figurants, la date prévisionnelle de sortie. Nous avons débattu pendant des heures parce que je sais que la durée du tournage va peut-être différente ... en fonction de mon état de santé et de la décision que je vais prendre. Mais ça pour le moment, ce n'est pas quelque chose que je vais parler officiellement. Ce n'est que vers dix-sept heures que nous avons tout finalisé. Le film sortira en fin d'année prochaine si tout va bien et les agences de représentations des acteurs vont être prévenus dès ce soir de ce projet de film. J'espère tellement que ça va le faire.

- Bien merci à tous pour cette réunion d'informations et merci à tous de me soutenir à nouveau dans ce nouveau projet de film. J'espère qu'on va l'emmener jusqu'au bout comme le précédent mais quoi qu'il arrive, je sais qu'on fera un super travail ensemble. J'ai déjà hâte de recommencer à tourner, de participer au montage et d'être aidé par vous tous.

Les différents membres de production m'applaudissent alors que nous terminons notre réunion après avoir envoyé les différentes annonces aux agences de représentation des acteurs dans l'espoir qu'ils parlent du film à leurs meilleurs candidats qui interpréteront à merveille les différents personnages. Une fois fait, je quitte l'agence afin de rejoindre le parking et de pouvoir rentrer à la maison. Peut être qu'Adam sera rentré peut-être que non. Je soupire en me dirigeant vers le parking, interrompu néanmoins par quelques fans qui m'attendent, un peu plus nombreux que tout à l'heure, devant le bâtiment. Les photos ont dû vite circuler sur les réseaux sociaux et les admirateurs ont eu le temps de faire le déplacement pour venir à ma rencontre. Je signe différents objets aux effigies des différents films ou personnages des films, je prends des photos avec un ou plusieurs fans, je les écoute me complimenter en les remerciant toujours avant de m'éclipser afin de pouvoir rejoindre ma voiture. Mais je n'ai pas le temps de faire deux pas que mon téléphone se met à sonner. Adam j'espère que c'est toi. Ma joie fut vite remplacée par une petite déception quand je vois le nom de mon père de cœur s'afficher à l'écran. Je cache rapidement ma déception afin que mon père de cœur ignore mon malaise.

- Allô papa ? décrochais-je quelques secondes après la sonnerie.

- Bonjour ma grande fille fit il en souriant probablement. Ou devrais-je dire la nouvelle réalisatrice d'un film fantastique avec des sorciers je crois.

- Les nouvelles vont vite m'étonnais-je.

- Mon agent m'a appelé quand il a vu ton nom pour ce nouveau projet qui m'a l'air très intéressant mais malheureusement, je ne pense pas auditionner avec tous les films que j'ai à préparer.

- Armageddon time, Big Gold Brick, Francis and the godfather sans oublier bien sûr Moon Knight. Et en parallèle, tu as la promotion de The Card Counter, Dune, Scenes From A Marriage ainsi que le deuxième volet de La famille Addams récitais-je en continuant de marcher.

- Quelle fan assidue fit Oscar, quelque peu surpris que je sache tout ça.

- J'attends avec impatience Scenes from a marriage et Dune si tu veux tout savoir avouais-je avant de changer de sujet. Comment vas-tu ?

- Très bien mais épuisé par le tournage de Moon Knight. Mais c'est que du bonheur. En plus, les enfants sont là pour les vacances avec Elvira ça me fait du bien de les retrouver.

Je ne peux pas m'empêcher de sourire en l'entendant parler de mon petit frère et de ma petite sœur. Qu'est-ce qu'ils ont grandi depuis tout ce temps. Eugene est rentré à l'école l'an dernier et malgré un premier jour compliqué, tout s'est très bien passé par la suite. Quant à Joy, elle a deux ans et rentrera à l'école que dans quelques mois. Elle est encore à la maison avec son papa quand il ne tourne pas et sa maman quand elle n'est pas à sa société de production. Petite choupette.

- Et toi Celly chou ? Tout va bien ? demande Oscar, me sortant de mes pensées.

- J'ai un nouveau projet de film je pense que je ne peux qu'aller bien souriais-je. J'ai tellement hâte de le tourner.

- Je me doute ma Celly chou. J'espère que le tournage commence très prochainement pour qu'on puisse venir t'encourager. Je suis certain que tu vas nous réaliser encore un super film.

- Comment ça venir m'encourager ? répétais-je, un peu confuse.

- Nous avons bientôt terminé notre voyage en Europe tous les quatre : entre la Hongrie et l'Italie pour les promotions, tout est bientôt bouclé donc nous allons rentrer dans quelques jours à Los Angeles.

- Oh c'est une super nouvelle ! Ça fait tellement longtemps que je ne vous ai pas vu en plus.

- Chou ! fit la voix d'Eugene au loin.

- Oh j'ai cru entendre un petit Eugene.

- Grand Eugene corrige-t-il en prenant le téléphone. C'est Joy la petite !

- Tetite fit la petite voix de sa petite sœur pas très loin.

- C'est chou Joy au téléphone.

- Sou !

Joy ne parlant pas encore très bien pour son âge, elle m'avait rebaptisée « sou » car elle essayait de répéter ce que son frère lui disait sans grand succès. Du coup, j'étais sou pour Joy. J'écourte la conversation car je regagnais ma voiture et il me fallait rentrer. Et conduire au volant est tout sauf prudent. Je fais des bisous à mes petits frères et sœurs avant de prendre la direction de mon domicile. Quand j'ouvre le portail une demi-heure plus tard environ, je remarque que la voiture d'Adam est là. Il est rentré. Enfin. Je me gare avant de me diriger vers la porte d'entrée, un peu anxieuse à l'idée de savoir comment ça va se passer. Mais c'est certain que ça va être compliqué. Je passe par le salon avant de voir Adam, debout au milieu de celui-ci, regardant la porte d'entrée. Je pose mon sac sur le canapé en évitant un peu son regard, un peu déstabilisée.

- Je m'excuse pour ce matin. J'aurais dû te dire que j'étais sorti afin de pouvoir prendre l'air et que tu n'avais pas à t'inquiéter commence Adam alors que je fuis toujours son regard. Surtout dans ton état.

- Tu avais besoin de marcher ... et de prendre l'air ... digéré la nouvelle relevais-je la tête. Même si on se prend la tête, dis moi au moins où tu es ... s''il te plaît.

- Je te le promets fit Adam en s'approchant doucement. Tu ne veux pas t'asseoir ? ajoute-t-il, me regardant.

- Non non ça va. Je suis juste enceinte ... je ne suis pas en sucre.

- Est-ce que tu es sûre ? hésite Adam en me regardant.

- Je ne suis plus sûre de rien ... je ne sais pas ... je suis complètement perdue ... qu'est-ce que je dois faire ? Quelle est la bonne chose à faire ?

- L'avortement ou l'accouchement sous X ... ou garder le bébé ... tu ne peux pas le décider seule.

- C'est moi qui porte le bébé Adam. C'est mon corps. Le choix devrait me revenir.

- Tu veux avorter ou accoucher sous X alors que moi, j'ai envie qu'on garde cet enfant parce que je suis certain qu'on peut très bien s'en sortir pour l'élever. Tous les deux. Soudés. Je veux être le père de tes enfants Celly.

- Mais tu ne peux pas me forcer à décider de garder le bébé alors que je ne sais pas ce que je veux ...

- Celly, je te connais ... et ça n'a rien à voir avec le fait que je veux absolument un enfant ... mais tu doutes ...

- Adam ...

- Tu doutes Celly. Tu as dis tu ne peux pas me forcer à décider de garder le bébé alors que je ne sais pas ce que je veux. Est-ce que vraiment tu veux avorter ? Ou est-ce qu'au plus profond de toi, tu veux le garder ? Et si tu le gardes, tu crois que je ne sais pas que tu as peur que ton enfant te déteste si tu le places en famille d'accueil et qu'il demande ses origines ? Avorter c'était la seule solution logique pour toi parce que tu ne veux pas d'enfant mais si tu te poses déjà la question de savoir comment ton enfant réagira si tu le places en famille d'accueil, je suis certain que tu n'auras pas le courage d'avorter.

- Arrête ! Arrête de me brusquer et de m'influencer pour qu'on garde le bébé ! Oui je sais que ça te tient à cœur d'être père et que tu veux absolument le garder mais moi, tu as pensé à moi une seconde ? Je suis perdue. Je suis tombée enceinte sans que je ne le veuille et je ne sais pas quoi faire. Cela ne veut pas dire que je veux garder le bébé ou que je veux avorter. Je n'en sais rien. Arrête ! Arrête de me presser !

Adam finit par soupirer sans ne rien dire, passant sa main dans ses cheveux, alors que je finis pour monter à l'étage afin de pouvoir juste me retrouver seule et d'être un peu tranquille parce que je ne me sens pas très bien. Je me change rapidement avant de finalement me glisser dans les draps, pour que, quelques minutes plus tard, je tombe dans un lourd sommeil parce que je suis épuisée. 

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Hello, voilà pour le 04ème chapitre d'Adelly. J'espère qu'il vous a plu :) Alors dans ce nouveau chapitre, c'est tendu entre Adam et Celly mais pour la jeune femme, la journée est toute autre puisqu'elle doit se consacrer à son projet de film. Elle a ensuite une petite discussion avec super papa Oscar et a même l'occasion d'entendre Eugene et Joy ;) 

TEASER du prochain chapitre (à venir demain) : Adam et Celly sont toujours en tension mais malgré tout, il y a encore de l'amour entre eux (et heureusement !) ... Celly quant à elle décide de penser à autre chose que sa grossesse et se rend sur le casting de son nouveau film ;) 

Adam : Et malgré tout ce qu'il se passe, n'oublie pas que je t'aime Celly. 

Célestine : Je t'aime aussi. 

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