CHAPITRE 3
-7h 50 ! M'indique mon réveil.
Comme d'habitude, je suis en retard. Je fonce vers la salle de bain, encore en pyjama, le ventre vide, qui, à ma grande surprise est occupée. J'essaye de deviner qui peux bien être à l'intérieur. C'est ma maman. En ce moment, elle ce lève de plus en plus tôt. Je ne comprend pas. En tout cas, si elle essaye de nous imiter en train de nous maquiller, elle a le gros lot. J'essaye poliment de lui demander si elle pouvait me laisser la salle de bain :
- Non Adèle. J'en est besoin pour le moment, s'opposa t'elle.
J'essaye quand même d'enfoncer la poignée de la porte, mais en vain. J'essaye de la convaincre que j'ai cour dans moins d'une heure. Aucune réponse. Tant pis, je retourne dans ma chambre. Je me lance à la recherche de produit de beauté. Je tombe sur un mascara violet-noir de secoure et un fard à paupière des années 80 (ayant donc appartenu à ma mère dans le temps) couleur aubergine. Il est déjà 7h 55. Aujourd'hui, je me contenterai de ces restes de maquillage.
. . .
Il est 8h20. Je suis dans la cour. La sonnerie retentit. On monte en classe. Le cour d'Espagnol commence par le passage de certains élèves en poésie. Comme par hasard, Mme Ortega me désigne pour passer en première. Par chance, je connais à peu près le poème, bien que je surf sur certaines paroles :
- Vas-y Adèle, me dit la prof pour m'encourager.
Je récite mon poème, j'hésite à deux reprises. Je dois avoir l'air bête. Je finis le poème par le nom du poète, bien sur, je me trompe d'auteur :
- C'est pas Top Adèle, tu es sûre de bien l'avoir appris ? Me demande Mme Ortega.
Quelle question :
- Euh oui madame.
La prof reprend :
- Ça nous fera 14 sur 20 pour Adèle.
Je suis trop déçue. J'ai passée presque une heure à l'apprendre pour un "gbcdhghc" de 14. Ah, on dirait que c'est à notre cher Mariolo. On va bien rigoler :
- Et bien Mariolo, tu peux commencer, lance la maîtresse.
- Ah, euh, oui, bégaya Mariolo. J'ai oublié le titre madame.
- Bon. Es-tu sur de toi ? Ça nous fera un 0 pour Mariolo. Je pense que le minimum dans une poésie c'est de savoir le titre, n'est-ce pas ? Questionna Mme Ortega.
- Oui, répondit Mariolo, en retournant à ça place.
Je suis encore déçue. Je pensai qu'on allait rigoler. Par la suite, on a copié le cour, dans le bon cahier cette fois ... La cloche a sonné la fin du cour.
. . .
Il est 14h, j'ai finis les cours. En général, je passe mon après midi avec Elodie et Merline (une copines d'Elodie, elle aussi a un drôle de prénom), mais cette aprem', Elodie n'est pas disponible et Merline traîne avec Florent et sa bande. Je ne sait pas quoi faire. Autant rentrer à la maison. Je suis sur le point de partir quand quelqu'un me tapote l'épaule. Je me retourne brusquement. C'est Florent (mon amoureux). Qu'est-ce qu'il me veut ?
- Euh, tu veux passer ton aprem' avec nous Adèle ?
- Bah, je sais p...
- On est avec Mariolo (que je déteste), Edie et Barthes (deux de ses amis) et Merline.
- Hum, pourquoi pas ?
- On va au parc, continue t'il.
- OK. Je passe juste chez moi pour poser mes affaires et je reviens.
- On se retrouve à 14h 30 avec les autres, devant le collège ?
- OK.
Ah, ce qu'il est sympathique mon amoureux !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top