Chapitre 7: Archie
Une année plus tard.
Elle s'était écoulée si vite, et elle fut si rude.
J'ai fini par comprendre pourquoi ma mère m'a foutu ici. Aussi dure que cela soit.
J'ai passé la première semaine à pleurer. Entre les gens qui mourraient. Les enfants qui étaient malades.
Le sang qui coulait partout. La trouille de ne pouvoir exprimer un seul mot.
Mes pensées obsessionnelles sur Archie, restée sur cette voiture en Italie.
Bordel de merde, j'ai couché avec personne. Il y a que ce con de Logan qui a essayé de revenir lorsque je suis allée voir ma famille il y a 5 mois. Je suis restée à la maison, j'ai passé du temps avec mes frères, nos chiens et mes parents. Personne ne savait que j'étais rentrée et la semaine que j'ai passée avec ma famille, m'a fait énormément de bien et pour la première fois depuis si longtemps ma mère m'a dit être fière de moi.
Notre relation allait de mieux en mieux, mon père me manque énormément, et je me sens heureuse.
Ma famille est encore plus soudée depuis ce qui est arrivé à Ismaël. Il vit à Londres maintenant pour le plus grand malheur de ma mère.
Elle l'a mis sur surveillance 24 h sur 24.
Ma mère est folle. Mon père encore plus, elle m'inquiète déjà assez.
Mes frères sont sous surveillance tout le temps, raison pour laquelle je ne veux pas rentrer. Je sais qu'eux, ils s'en fichent complètement. Mais moi non. Mes parents son pire que la sécurité nationale.
Sergent Jacob : vous avez fini de rêvasser Mansouri.
Moi : euh désolé.
Sergent Jacob : vous avez fini de faire vos bagages ?
Moi : oui sergent.
Sergent Jacob : très bien, l'avion vous attend.
Moi: nous partons présentement?
Sergent Jacob: les États-Unis ne vous manquent pas ?
Non, c'est le sexe qui me manque. Putain, j'aurai du profiter de Archie avant que ma mère ne le fasse carboniser.
Je monte dans l'avion et m'assieds à côté de Axel.
Axel: tu te sens comment ?
Moi: je n'en sais absolument rien. Je ne veux plus revoir Logan. Je vais rejoindre mes milliers d'oncles mafieux et colonel, tu vois un peu le mélange. Mes frères qui vont me faire chier toute la journée.
Axel: on peut se faire un break, tuappelle quelques cousines à toi.
Moi: elles ont l'âge de mes frères et si elles n'étaient pas amoureuses des jumeaux, elles ne m'auraient pas parlé. Et puis je m'en fiche, je suis le loup noir de la maison.
Axel: on prend un mois. On va vivre ailleurs. Une autre ville. On saute tout ce qui nous fait plaisir et surtout, on oublie Bagdad.
Moi: dormir après tout ce qu'on a vu, je dors très peu, tous les gens qui partageaient nos tentes sont soit morts, soit blessée. Nous sommes les seuls restants et tu me parles de dormir. Tu te fous de ma gueule ?
Axel: non, je sais que ça n'a pas été simple. Mais au moins, on sait pourquoi nous sommes restés. Maintenant, nous avons deux mois pour faire ce qu'on voudra.
Moi: couche avec moi.
Il éclate se rire et relève ses yeux pour voir si je suis sérieuse.
Axel était très bel homme, mais il restera mon meilleur ami, il a connu ma vie depuis que nous sommes très jeunes. Je ne me suis jamais caché de qui j'étais avec lui.
C'est un type génial, je l'aime et j'aime énormément ses parents également.
Axel: tu es incroyablement belle. Mais non. Nous ne coucherons ensemble que si on finit seul et qu'on a plus d'autres options.
Moi: je veux oublier les mains de l'autre connard.
Axel: il est mort faut te faire à l'idée Ramira.
Moi: je sais bien.
Axel: et puis même, il serait vivant, tu n'as pas le droit de te remettre avec ce type après tout ce qui s'est passé.
Moi: je ne me remettrai pas avec lui. Je n'ai jamais été plus sérieusement en couple et cela ne risque pas d'arriver.
Axel: très bien, car ça ne m'arrange pas. Restons célibataire ensemble et amusons-nous.
Je me couche sur son bras et m'endors contre lui.
Flash back.
Les explosions fusaient encore. Je ne comprendrai jamais pourquoi je n'en fus pas une.
Axel: on doit sortir d'ici.
Moi: il y a nos compagnons à l'intérieur.
Axel: je n'ai aucune envie que tu meures dans mes bras.
Moi: ma mère n'aurait jamais dû nous envoyer ici.
Axel: c'est toi qui m'embarques dans tes putains de conneries tout le temps.
On rentre dans la tente d'en face pour mettre nos gilets pare-balles et prendre nos armes.
Lorsqu'on sort de la tente, on a fallit s'évanouir.
Douze cadavres étaient sous nos pieds. Des hommes si jeunes, nous avions le même âge, la peur dans le ventre, je n'avais pas la force de me relever.
J'entends à nouveau des coups de feu jusqu'à ce que l'un d'entre eux entre en contact avec ma
cuisse.
Axel: tu vois les gens vont se cacher pour ne pas mourir et toi tu t'exposes , Putain.
Axel me tire en arrière pour me cacher de l'autre côté.
Ce n'étais pas ma première blessure et j'étais sûre que cela ne serai pas la dernière.
J'étais dans un état de panique constant. Ma mère ne m'a dit a dit ceci. Ça fait cinq mois que je suis là et j'ai vu tellement de gens mourir dans les deux camps que je n'arrive plus à compter.
Quand je suis rentrée au Brésil, je n'arrivais pas dormir.
Ma mère avait raison, cet endroit est la pire chose qui me soit arrivée.
Fin flashback.
Axel me réveille lentement pour que me nourrisse. Et quelques heures plus tard, nous atterrissons à Washington. En descendant de l'avion mon regard croise celui de ma mère, son sourire s'agrandit dès qu'elle me vit.
Elle était en tenue aujourd'hui, je ne pourrais faire plus que lui faire un câlin. Widow accours vers moi et lève les pattes. Je la serre dans mes bras.
Moi : je t'ai manqué n'est-ce pas toi.
Elle me lèche le visage et je la serre encore plus fort.
Ma mère vient vers moi.
Maman : mon amour.
Je m'approche d'elle et la serre tellement fort dans mes bras, je n'avais plus de larmes, mais je savais qu'elle comprenait ce que j'avais vu et vécu.
Maman: putain, tu as tenu. Tu as réussi. Je suis si fière de toi mon cœur.
Mon cœur explose d'amour pour cette femme, je ferai n'importe quoi pour cette femme. Je crois que l'on ne choisit pas la personne qu'on aime, mais elle m'a choisi.
Maman: ton père t'attend à l'appartement avec tes frères. Je dois finir tous les rapports avant de rentrer.
Moi: tu peux finir un autre jour.
Maman: j'ai besoin de recevoir les rapports, je veux savoir pourquoi le colonel Blake fou de la merde et n'arrive pas à bien foutre son boulot.
Moi: je reste une semaine et après, je vais en vacances pour un mois.
Maman: d'accord. Quand tu rentreras, on ira ensemble en Grèce alors.
Moi: très bien. Je vais rejoindre les gardes dehors.
Maman: il y a tonton James dans la voiture et tu es suivie par deux autres gardes et un sniper.
Moi: pour ne pas changer, tout d'un coup Bagdad me manque.
Maman: je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose Ramy.
Moi: compris.
Point de vue de Archie.
Il y'a une année ma maison à exploser sous mes yeux. Je ne sais pas comment ni par quel moyen un missile américain a atterri chez moi.
À ce que je sache, l'armée ne collabore pas avec les mafieux.
Sauf si elle a de la famille dans l'armée américaine.
La dernière fois que j'ai entendu parler d'elle, c'est ce jour là où elle m'a dit A Dieu. Et lorsque j'ai repris la police pour avoir des informations du comment c'était arrivé. Ils m'ont dit que les ordres ne venait pas du gouvernement Italien. J'ai dû faire tuer toutes les personnes qui n'ont voulu rien me dire et déposer leur dépouille devant la police.
Et j'ai finalement eu comme réponse qu'il s'agissait de la CIA.
Je pensais avoir affaire avec le FBI, mais pas la CIA.
Je m'étais installée à Paris depuis plusieurs mois en attendant que ma maison soit finies d'être construite.
Donc, je ne l'ai pas revue depuis plusieurs mois. Je ne sais pas comment c'est possible de disparaître de tous les radars, de n'avoir aucune information sur sa destination.
J'étais complètement paumée. Je vis ma sœur entrée dans ma chambre.
Elle: j'ai fait renvoyer ta séance de la nuit dernière. Tu te prépares pour qu'on aille manger ensemble.
Je vis Gabriel entrer dans la chambre.
Gabriel: j'ai quelque chose à te dire.
Moi: dis-moi Gabriel, à chaque fois que tu passes cette porte, il faut que tu me dises, j'ai quelque chose à te révéler.
Asly: raconte Gabriel, je dois y aller.
Moi: sort d'ici Asly.
Asly: J'ai un homme à voir.
Moi: pardon ?
Asly: je vois quelqu'un et essaye pour voir. Essaye juste de lui faire un truc, je te tuerai moi-même.
Moi: je m'en fiche, Gabriel, double la sécurité de ma sœur.
Asly: ARCHIE!
Moi: je n'en ai absolument rien à foutre.
Asly: bordel de merde, je veux rencontrer quelqu'un, j'ai 29 ans sale merde, je veux avoir des enfants, me marier.
Moi: le mariage et les enfants, c'est factice. Il n'y a que toi qui y crois et surtout dans notre milieu.
Asly: je m'en fous, je vais aller le voir.
Moi: combien de temps ?
Elle: pardon ?
Moi: ça fait combien de temps que tu fréquentes ce type ?
Elle: assez de temps.
Moi: tu es une putain de grosse conne de croire à ses conneries.
Elle: tu verras que tu finiras ton cul sur une plage avec personne à côté de toi.
Gabriel: elle est rentrée.
Moi: QUI ÇA ?
Gabriel: Ramira Geraldi, Isaac est en vacances à DC, et il l'a va dans un café avec le même homme sur qui nous avons tiré la dernière fois.
Putain.
Elle était passée où ?
Gabriel: je fais quoi ?
Moi: rien Gabriel, elle ne m'intéresse plus.
Gabriel: t'en est sûre ?
Moi: oui Asly, tu dégages de mon bureau.
Asly: t'es certain que tu ne veux pas la revoir ?
Moi: ton fameux mec là s'il est si sérieux que ça. Ramène le ce soir et nous dînerons ensemble.
Asly: sérieux ?
Putain, elle est si naïve.
Moi: oui le plus important pour moi, c'est je tu sois heureuse.
Asly: je vais y réfléchir. Tu es un psychopathe, je ne te crois pas.
Ah si elle me connaît un peu.
Moi: dehors.
Elle sort de mon bureau.
Gabriel : bon bah, je vais demander à Isaac d'arrêter de la suivre.
Moi: arrêter quoi ? Je veux savoir ce qu'elle fait. J'ai dit ces conneries, car Asly n'allait pas me lâcher.
Gabriel: attend entre nous en quoi cette fille t'intéresse, tu as tiré sur son frère, tu veux quoi de plus.
Moi: je n'en sais rien, je saurai, quand je la verrai, mais n'arrête pas les investigations. J'ai un petit plan.
Gabriel: tu ne veux pas juste lui foutre la paix et la laisser vivre sa vie.
Moi: pour cela, il aurait fallu qu'elle ne mette pas les pieds chez moi le jour du bal.
Gabriel: on s'occupe d'abord du Mexicain.
Moi: oui.
Gabriel: on a également reçu la cargaison.
Moi: tu vois que c'est une bonne journée. Je vais m'occuper du mexicain, après, on distribue la livraison et ensuite, je prendrai le temps de te partager mon idée sur notre chère brésilienne.
Gabriel: tu es un obsédé.
Moi: peut-être que oui et peut-être que non.
Il éclate de rire et m suis vers l'extérieur.
Point de vue de Ramira.
Isham: j'ai l'impression qu'on nous observe.
Moi: il y a deux voitures et deux snipers. J'en ai marre.
Isham: depuis ce qui est arrivée avec Isma.
Moi: tu comptes faire quoi ?
Isham: amener papa à la retraite et prendre la tête de l'équipe.
Moi: toi, tu n'as pas une immunité. Papa si, donc prend le temps de réfléchir.
Isham: ouais, bref, je vais à Manchester.
Moi: pendant le break ?
Isham: oui, je vais rejoindre Ismaël en Angleterre et on pourra prendre du temps ensemble.
Moi: je vais à Monaco.
Isham: papa et maman vont au Portugal. Et Rakeem part avec Mamie et papi au Sénégal.
Moi: j'y suis allée une seule fois, il a bien choisi son pays.
Chaque année, nous faisons un break. Nous ne nous voyons pas pendant pas un mois. Chacun laisse du temps à l'autre. Mon père refuse que ma mère aille de son côté et les jumeaux aussi. Donc avec Rakeem, nous sommes les chanceux.
J'ai décidé d'y aller avec Axel et Camila, la fille de tonton Omar.
Mais j'ai l'impression que les deux personnes avec qui j'y vais, ont un truc en plus. Ils s'attirent mutuellement alors que Camila est un peu plus âgée qu'Axel, mais je ne m'en mêle pas.
Mes bêtises me suffisent assez.
Isham: j'ai rencontré quelqu'un.
Je me retourne pour le regarder. Surprise, Isham n'aime personne hors ma mère.
Isham: elle est dans l'école de Isma.
Moi: okay, et tu l'aimes bien ?
Isham: je ne suis pas amoureux. Je m'entends bien avec elle. Nous sommes amis. Mais une amie qui finira par découvrir que je serai bientôt le chef d'une mafia. Et je ne sais pas comment cela se passera.
Moi : tu as couché avec elle ?
Isham: non.
Moi: t'en a envie ?
Isham: mes histoires de fesse sont ce qui t'intéresse maintenant ? Attend tu ne te prenais pas un colonel à l'armée.
Moi: non, j'étais là ba pour être éduquée. Tout le monde surveillait mes moindres gestes. Donc, je me suis calmée.
Isham: RAMIRA GERALDI qui se calme, c'est une blague ? Putain lâche-toi vit, joue et fait ce que tu veux. Tu as un mois pour et après, tu redeviens la petite fille de papa. Il n'y a qu'à maman que tu ne peux pas mentir.
Moi: putain, elle est trop futée, on dirait qu'elle a des radars derrière la tête.
Quelques jours plus tard, j'étais arrivée à Monaco.
Axel et Camila sont restés sur Paris. Mais moi, je voulais découvrir Monaco.
Ma mère m'avait expliqué que c'était la dernière fois, qu'elle avait décidée de pardonner à mon père lorsqu'ils se sont séparés pour la énième fois.
Je venais d'arriver à mon hôtel. Je monte dans ma chambre et installe mes affaires.
Ici au moins, je me sentais beaucoup plus tranquille.
Je me change et refais mes boucles. J'ai décidé de vivre, je serai avec mes frères dans deux semaines comme ça au moins, nous irons en boîte ensemble.
Je rejoins le restaurant de l'hôtel.
J'avance vers le bar.
Moi : bonsoir Grace.
Je connaissais le Barman, nous nous étions rencontrée à New York.
Elle relève les yeux et me fixe sous le choc.
Elle: Ramira iris Geraldi. Tu es magnifique.
Moi: merci Grace.
Elle: tes parents vont bien ?
Moi: oui, ils s'aiment toujours autant.
Elle: je sais. Et toi, tu fais quoi ici ? Où sont tes gardes du corps ?
Moi: on est en break. Je veux juste respirer.
Elle: tu as décidé quoi pour ton avenir finalement.
Moi: rien de fameux.
Elle: t'en est sûre ?
Moi: tout va très bien.
Je vis un monsieur s'approcher de moi. Il me tend un bouquet de rose blanche.
Moi: excusez-moi, c'est pourquoi ça ?
Lui: vous êtes bien Ramira Geraldi ?
Moi: oui.
Lui: ce bouquet est vôtre.
Je regarde Grace qui me fait un petit sourire.
Elle: ne me demande pas, je ne sais pas.
Moi: ce n'est pas normal si ?
Elle: peut-être que tu as tapé dans les yeux d'un milliardaire.
Moi: je m'en fiche, j'ai assez d'argent pour toute une vie, donc je m'en fiche vraiment. Rendez-lui ses fleurs.
Je vis un autre homme venir vers moi avec un autre bouquet, putain, c'est une blague ?
Je me retourne pour voir des gens porter des masques.
Moi: euh Grace, j'ai une arme dans mon sac, tu m'expliques ce qu'il se passe tout de suite.
Il y'a trop de rose rouge.
Et ces masques servent à quoi Bordel de merde.
Je me lève pour sortir du restaurant, je vais finir par tuer quelqu'un si ça continue.
J'arrive devant la porte extérieure et sort de cet hôtel, c'est quoi ces conneries.
J'avance dans la rue pour voir en face un petit restaurant très sympa brésilien.
Je m'installe à l'intérieur.
Moi: bonjour, vous parlez portugais ?
Eux: oui, vous êtes brésilienne.
Moi: oui, je voudrais le meilleur cocktail de la maison.
Lui: rien que ça.
Moi: et mettez la musique à fond, j'ai envie de danser.
Il regarde mon épaule et me fait un petit sourire après avoir vu mon tatouage.
Lui: il va bien le patron.
Moi: oui très bien.
Lui: vous lui ressemblez beaucoup.
Moi: c'est un compliment. Vous voulez danser avec moi.
Lui: bien sûre.
Il met la musique encore plus fort, les gens commencent à taper sur les tables et danser avec nous.
Il met sa main sur ma taille et nous commençons à danser ensemble. C'est ce qui me manque le plus au Brésil, cette liberté de faire ce qu'on a envie de faire sans réfléchir.
Là au moins, il n'y a pas l'histoire bizarre des masques comme à l'hôtel.
Point de vue de Archie.
Moi: elle a renvoyé mes roses.
Isaac: elle est en vacances, elle s'en fiche de tes roses. Elle est en train de danser dans un restaurant.
Moi: oui je sais je l'ai vu.
Isaac: tu es sûre de vouloir faire ça.
Elle était d'une telle simplicité et si belle. Sa façon de marcher, de parler, son regard lorsqu'elle relève légèrement sa robe pour faire semblant de montrer sa jambe.
Putain, elle est incroyable. Et ses cheveux sont d'une beauté exceptionnelle.
Putain, je suis foutue.
Moi: renvoie-lui le bouquet.
Je la vis regarder le bouquet a nouveau, l'air de dire va te faire foutre. Elle regarde autour d'elle. Et mets sa main dans son sac, elle avait une arme.
Elle sort du restaurant assez rapidement et marche dans la rue pour chercher un autre endroit où se mettre, je marchais assez lentement derrière elle.
Elle relève les yeux pour regarder autour d'elle.
Et s'arrête devant un autre restaurant dans lequel elle s'installe
J'ai payé tous les restaurants sur cette allée pour que le plan soit réalisé à la perfection.
Lorsqu'elle voit les gens porter à nouveau un masque, elle est sous le choc. Je la vois sortir son téléphone, les mains tremblant. Mais ça aussi, je m'en étais chargé.
Moi: coupe le réseau Gabriel.
Elle se retourne une nouvelle fois pour voir si elle arriverait à trouver quelqu'un.
J'entre dans le restaurant avec mon masque et me mélange aux gens.
Elle: j'ai une arme dans mon sac, je vais finir par vraiment tuer quelqu'un, dites-moi merde ce qu'il se passe.
Elle attache des cheveux et tire sur le masque d'une des clientes.
Elle: MERDE IL SE PASSE QUOI ICI ?
Elle sort son arme, regarde encore autour d'elle.
Elle: PUTAIN.
Je m'approche d'elle et me mets dans son dos.
Elle ne se retournait pas. Elle prit une grande inspiration.
Elle: tu es censée être mort, ce n'est pas possible. Ce sont des conneries tout ça.
Moi: retourne-toi.
Elle: PUTAIN J'AURAI DÛ RESTER CHEZ MOI.
Moi: Retourne-toi t'en seras sûre.
Elle s'avance pour aller vers l'extérieur en marchant très vite.
Moi: RAMIRA.
Elle: si tu ne t'arrêtes pas, je te tue, arrête de me suivre.
Elle s'arrête dans une petite ruelle. Je la prends par le bras, elle se retourne pour dégager son bras.
Enfin nos yeux se croisent.
Son regard ne quittait pas le mien.
Elle: tu as tiré sur mon frère.
Moi: tu m'as livré à la police.
Elle: je dois prévenir mon père, c'est quoi cette obsession ?
J'entends des coups de feu de l'autre côté de la rue. Je l'attire contre moi et la plaque contre moi et je la fais tomber sur moi.
Cette fois-ci, il n'y avait pas de risque de ne plus la revoir.
Elle: QU'EST-CE QUE TU FOUS ?
Moi: je te récupère Fantasma.
Elle: Si tu ne me relâches pas, je te foutrai mon poing dans la gueule et mon arme dans tes couilles sales fils de pute, je t'avais dit de ne pas t'approcher de ma famille...
Moi: ce n'est pas ta famille qui m'intéresse. C'est toi.
Ses yeux ne quittaient pas les miens.
Moi: t'a aimé les masques ?
Elle: demande-le à ta mère sale merde dégage tout de suite sinon cette fois-ci, je ne t'enverrais pas qu'un missile.
Moi : on rentre chez moi.
Elle: non. Relève-toi de mon corps frêle sale con.
Bouge merde. J'ai un mec qui attend de me voir et j'ai d'autres chats a fouetté.
Moi: toi voir un mec ? Il s'appelle comment ?
Elle: non mais attends-toi, tu tires sur mon frère et tu crois avoir des droits.
Elle me repousse, se relève. Et ramasse son sac.
Je m'approche à nouveau d'elle et elle sort son arme pour le pointer dans ma direction.
Moi: tuattends quoi fantasma fait toi plaisir. Tire.
Elle: je vais me gêner.
Bonne nuit ❤️
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