Chapitre 16: Toi, moi, et le lit
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J'étais tombé un peu plus loin. Et mon bras avait frappé très fort le métal du barillet derrière moi.
Je n'arrivais vraiment pas à me relever. Mon père était venu vers moi avant même que je n'ai le temps de parler. Il me soulève par le col et me plaque contre le mur.
Alors là, je l'ai réellement mis en colère. C'est la première fois que mon père lève la main sur moi.
J'étais en train de chier dans mon froc tellement j'avais la trouille.
Papa: tu te fous de ma gueule Ramira ?
Moi: je....
Papa: TU LA FERMES. Abdou ramène-la.
Moi: papa.
Papa: tu ne m'appelles pas papa. Beaucoup de gens sont morts pour moins que ça. Ramira.
Moi: ne le tue pas.
Isham: si tu ne t'en vas pas, je te traînerai sur le sol jusqu'à l'aérodrome.
Moi: je t'en supplie. Je t'en supplie. Tu... tu sais... je t'en supplie... je ne supporterai pas de le voir mourrir...
Isham: Ramira.
Moi : TOI LA FERME... JE SUIS TA PUTAIN DE GRANDE SŒUR, SI TU NE FAIS QUE ME TOUCHER JE TE DONNE UNE PUTAIN DE RACLÉ LA TU COMPRENDRAS POURQUOI JE SUIS ALLÉE À L'ARMÉE.
Mon père me jette par terre comme un sac à merde. Mes larmes commencent à couler.
Moi: papa... je t'en supplie...
Papa: Abdou, tu l'as ramène.
Moi: PAPA ? Je te parle ! Ne fais pas ça.
Si tu le touches, considère que je ne suis plus ta fille!
Il se retourne pour me regarder comme s'il ne m'avait jamais vu.
La douleur dans son regard me tuer à mille feux.
Putain, je suis en train de foutre quoi de ma vie. Pourquoi il a fallu que je le rencontre.
Moi: je t'en supplie, maman, t'a choisi, je ne veux pas choisir, je t'aime, je t'aime plus que ma vie, je t'aime plus que maman et tout le monde le sait. Je t'aime plus que tout, mais ne le tue pas. Je t'en supplie, il ne viendra plus aux États-Unis, je ne le verrai plus si tu veux, mais ne le tue pas. Je m'approcherai plus de lui. Je ne le regarderai pas. Je le laisserai derrière moi, mais ne le tue pas
Il avait la main qui tremblait et tout le monde me regardait sous le choc.
Je croise le regard de l'homme pour lequel j'étais en train de me battre allongée sur cette table.
Putain comme je t'aime sale fils de pute.
Comment j'ai pu accepter que mon cœur s'accroche à cette merde. Ce type qui était censé être juste un plan cul.
Je l'aime tellement que ça me broie le cœur. Je t'aime vraiment Damon. Je ne veux toujours pas l'accepter.
Je risquais de ne jamais lui dire. Je ne pourrais pas.
Je saignais encore du bras dû à ma chute.
Papa: dégage.
Moi: papa! Não faça isso comigo, você sabe exatamente por isso que você está me fazendo o que a vovó fez com a mamãe?
Ne me fais pas ça, tu sais exactement ce que c'est pourquoi tu me fais ce que mamie a fait à maman ?
Papa: ce n'est pas le même chose, je n'ai pas essayé de tuer des membres de sa famille. Je ne l'ai jamais fait. Il serait arrivé quelque chose à Isma, tu ne serais pas là à chialer dans mes oreilles.
Moi: tu...
Papa: non ! Je ne veux rien entendre Ramira. Va-t'en. Prends tes affaires de l'appartement et dégage. Ne va sur aucune de mes propriétés. Et je ne veux pas te revoir au Brésil.
Abdou: Rafael, tu n'as pas le droit.
Papa: je suis son père. Je ne vais pas passer ma vie à protéger une conne qui ne veut pas l'être.
Abdou: Rafael...
Papa: il te fera du mal ! Comme je lui en ai fait lorsqu'elle m'a choisi, sauf qu'à la différence nous nous savions que quoiqu'il se passe, nous finirions ensemble. Je t'interdis d'aller chez tes grands-parents. Je ne te fournirai plus de protection, ni de la police brésilienne, ni de mes hommes, et évite le Mexique. C'est claire ?
James: putain Rafael, tu ne peux pas faire ça, Amira à son mot à dire.
Papa: est-ce que je suis clair Ramira?
James: j'appelle Amira, elle a 24 ans, c'est encore un bébé, tu ne peux pas lui faire ça.
Papa: tes comptes seront désormais tous bloqués, RAMIRA LY JE T'AI POSÉ UNE QUESTION.
J'étais sous le choc, je ne portais le nom de ma mère que dans l'armée. Jamais il ne m'a appelé comme ça.
Rick: Ramira vient avec moi, on va essayer de régler ça.
Papa: Rick, tu ne touches pas à ma fille , je t'ai posé une question Ramira est-ce que c'est claire ?
Je ne veux pas répondre. Je n'ai pas envie de répondre.
Je ne peux pas abandonner ma vie. Mes amis, ma maison, cette île au Brésil, mes frères, je ne peux pas.
Papa : les chiens aussi restent avec nous. Va le détacher. Et hors de ma vue.
Je me relève difficilement pour aller sous ses pieds.
Moi: Quando a mãe ia para suas missões e ficamos sozinhos em casa, você me disse que só o amor te fazia aguentar, estou errado que isso me faça aguentar? Por que você me culpa quando sabe que eu não escolhi, por que você me nega quando eu prefiro sofrer vivendo sem ele do que não ter mais você como pai? Porque me parte o coração quando tinha prometido nunca me magoar.
Quand maman allait à ses missions et qu'on restait seul à maison, tu me disais que seul l'amour te faisait tenir, ai-je tort que ça me fasse tenir ? Pourquoi tu m'en veux alors que tu sais que je n'ai pas choisi ? Pourquoi tu me renies tandis que je préfère souffrir en vivant sans lui que de ne plus t'avoir comme père ? Pourquoi tu me brises le cœur même si tu avais promis de ne jamais me faire de mal ?
Papa: Prefiro não fazer guerra a alguém que você ama. Não posso esquecer o seu irmão espalhado nesta cama, cinco dias de coma, não posso esquecer. Eu só matei o pai dele por uma coisa é que ele colocou as mãos na sua mãe e você sabe que mesmo você eu não aceito que você o machuque. Isso é motivo para fazer tanto mal aos meus filhos? Proteger minha família é esse mal? Prefiro proteger três que são leais a mim do que proteger um que me trairá por causa de seus sentimentos.
Je préfère ne pas faire la guerre à quelqu'un que tu aimes. Je ne peux pas oublier ton frère étaler sur ce lit, cinq jours de coma, je ne peux pas oublier. Je n'ai tué son père que pour une chose, c'est qu'il a posé les mains sur ta mère et tu sais que même vous, je n'accepte pas que vous lui fassiez du mal. Est-ce une raison pour faire autant de mal à mes enfants ? Protéger ma famille est ce mal ? Je préfère protéger trois qui me sont loyales que de protéger une qui me trahira à cause de ses sentiments.
J'explose en sanglots en serrant ses jambes. Il se dégage de moi et se dirige vers la sortie. Tonton James s'approche de moi. Et me serre dans ses bras.
James : je vais trouver une solution. Il ne faut pas qu'Amira soit de son côté. Je vais trouver comment faire. Pour l'instant, je te passerai tes codes d'accès pour le compte que ta mère, tu avais gardé et les clés de mon appartement à Paris.
Je le serre encore plus fort.
James me chuchote : il ne peut pas t'en vouloir de l'aimer. Il ne peut pas.
Je vis mon frère sortir les yeux rouges il m'en voulait lui aussi.
Tonton Abdou: on va trouver une solution. Ne reviens pas à la maison encore James va te ramener ton passeport.
Tonton Rick : ma vie ne sera plus si belle si tu n'es pas là sale peste.
Je le prends dans mes bras.
Tonton Rick : quand je disais que tu étais comme ta mère j'avais raison. Il est en colère, mais il se calmera.
Tonton Omar sort du hangar sans se retourner. Ils le prennent comme une trahison. Tonton Omar était la main droite de mon père, il était toujours de son côté et tonton Marco lui m'aurait tué s'il était là.
Rick alla vers Damon.
Rick: aujourd'hui, tu as eu de la chance, tu lui fais un seul truc et je te chercherai jusqu'au fin fond du monde pour te tuer moi-même.
Ils sortent pas sans avoir embrassé mon front à nouveau.
James : il faut du courage pour aller à la guerre ,défier ton père et t'en a. Mais il faut encore plus de courage pour aimer.
Je me dirige vers la table et croise ce regard vert. Il n'arrivait pas à me fixer et moi non plus. J'étais encore en tenue. Je n'ai même pas pu aller déminer qu'on raccourcisse mes vacances.
Je commence à enlever tout ce qui le retenait accrocher à cette table.
Il m'attire tendrement contre lui et colle son front au mien.
Damon: pardonne-moi. Désolé pour tout.
J'éclate en sanglot et me laisse aller contre lui, je pleurais toute ma peur, ma frustration de le voir se faire tuer sans rien faire.
Mais je pleurai plus encore mon père, je pleurai son amour, son attention, notre relation. Je pleurai mon meilleur ami, ma famille, je pleurai la personne que j'ai le plus jamais aimée.
Damon passe ses mains dans mon dos pour me coller contre lui et me serrer plus fort.
Damon: Come odio vederti in questo stato.
Comme je déteste te voir dans cet état.
Il passe ses grandes mains dans mes cheveux et me relève le visage pour m'embrasser les yeux. C'est la première fois qu'il était aussi attentionné avec moi.
Damon: fantasma ça signifie chez moi, mon fantasme, mais pas que, ça signifie celle à qui on voudrait dédier toute notre vie.
J'écarquille les yeux en retenant ma respiration.
Il me là dit le premier soir, le premier soir où nous nous sommes rencontrés.
Je pense qu'il a compris ce à quoi je pensais.
Damon : je l'ai su quand tu as ouvert cette porte fantasma.
Il colle mon front au sien.
Damon: je suis à toi depuis le début.
Je n'arrivais plus à respirer. Mon cœur se remplissait d'un sentiment inconnu. Cette sensation de peur qui m'envahissait, et cette fougue ne combinait pas ensemble.
Il relève les yeux pour me regarder cette fois-ci. Je ne l'ai jamais vu me regarder comme ça. Il embrasse mon nez et passe son pouce sur mes lèvres. Et me serre à nouveau dans ses bras, la tête dans mes cheveux.
Mon corps réagissait à chacun de ses gestes, il répondait à chaque action qu'il faisait.
Il portait encore la même tenue que ce matin.
Je ne veux pas connaître les méthodes de mon père pour l'amener ici. Je ne veux même pas savoir comment il a été kidnappé.
Il ferme les yeux et me prend la main.
Damon: on s'en va.
Je le regarde, hébéter. Mais où part-on ? J'ai une mission bientôt.
Je suis encore perturbé par toute cette histoire.
J'ai besoin d'avoir les idées claires, je ne sais pas ce que je vais faire ni comment le faire.
Je lui prends la main et on sort par la grande allée, il n'y avait que James dehors en train de fumer une cigarette.
James me fait un sourire lorsqu'il voit nos mains coller l'une à l'autre.
James : j'ai ta mère au téléphone.
J'avais une boule subitement dans le ventre.
Je prends le téléphone et répond.
Moi: bonsoir maman.
Elle: ton père s'est pris pour qui a te dégager de nos vies ?
Je souris immédiatement. J'aime cette femme.
Maman: je ne suis pas d'accord avec ton choix, pas après qu'il ait touché à mon fils et mon mari, mais toi non. On a une mission dans trois semaines. Je vais essayer de lui parler.
Moi: il ne me parlera plus jamais.
Maman: Ramira, je savais que tu retournerais dans les bras de cet homme. Je ne suis pas d'accord, mais je ne te ferai pas ce qu'on m'a fait. Je m'occupe de papa, espérons qu'il m'écoute. Je t'aime.
Moi: je t'aime maman.
Maman: je t'appelle pour te tenir au courant pour le boulot. Dit à ce mec que s'il te fait un truc, je lui broie les os. Et je suis sérieuse.
Moi: ne t'inquiète pas, je le ferai avant. Dors bien.
Maman: j'ai deux hommes à tuer ce soir donc tu imagines ma vie.
Moi: je sais.
James : j'ai ton autre passeport, et tes affaires, c'est pas grave. Nana a les chiens. À bientôt la rebelle.
Il m'embrasse le front, sans jamais adresser un regard à Damon. Il ne l'acceptait pas, mais ce n'est pas grave.
Point de vue de Damon
Jamais je n'ai autant été sous le choc. Cet après-midi lorsque j'ai vu trois hommes braquer leurs armées sur moi, j'avais compris que c'était son père. Et qu'il la suivait même quand elle sortait.
Mais lorsqu'elle s'est mis sur moi alors que j'allais me faire découper en deux.
Qui tue les gens d'une manière aussi sadique ?
Je n'arrivais plus à la regarder. J'étais mort de honte. Et je n'ai rien compris à ce qu'il se disait en portugais. Je sais qu'elle se sent mal.
Je ne peux pas me permettre de lui faire du mal, je ne peux pas la voir souffrir, je ne supporte pas de la voir comme ça, en plus c'est ma faute.
Je me détestais et je détestais ma mère pour cette situation.
Je lui ai dit pour fantasma. Je l'ai compris quand je t'ai vu devant ma porte. Mais elle ne sait pas ce qu'il y a en Sicile. Pourquoi je l'ai ramené dans cette maison.
Cette fille pouvait me faire ressentir tout ce qu'elle voulait. La tenir dans mes bras m'a permis de comprendre beaucoup de chose aujourd'hui.
Lorsqu'on arrive devant mon appartement et qu'on sort du taxi, je lui reprends instantanément la main. Ses cheveux blonds tombaient cette fois-ci sur son visage.
Je mourrais d'envie de l'embrasser, mais je voulais lui laisser son espace aussi.
Deux années à broyer du noir pour l'avoir aujourd'hui encore avec moi. Si ce n'est pas le destin je ne comprends pas ce que c'est.
Je vis mes hommes en train de faire les cent pas dans le couloir. Je passe devant eux et vis Isaac, il allait dire un mot lorsque je ferme la porte de ma chambre. Je n'ai aucune envie de l'entendre me dire encore et encore que je fais mal.
Je m'en fous à ce stade.
Je me dirige vers la salle de bain et lui fais couler un bain.
Moi: tu peux aller prendre une douche si tu veux. Je vais parler à mes hommes, je reviens.
Je m'approche d'elle et lui embrasse le front. Avant de sortir en vitesse. Il me fallait une douche froide. Je ne dois pas penser à ça alors qu'elle vient de vivre une soirée épouvantable.
Isaac: tu es malade ? Tu ramènes cette folle qui t'a tiré dessus ici ?
Moi: Isaac, j'entends un seul truc à propos d'elle venant de qui que ce soit, je le fais tuer, je suis clair.
Isaac: Damon ?
Moi: on ne parle pas de fantasma, on ne touche pas fantasma et on ne regarde pas fantasma. Suis-je claire.
Isaac: très claire, on fait quoi alors ?
Moi: on rentre.
Isaac: où ?
Moi: Milan. Ce soir appelle le pilote.
Isaac: Bordel de merde, tu as une famille que tu dirige qui t'attend.
Moi: Isaac, qu'ils essayent juste pour voir. Tant que je vivrai on ne touche pas à une seule mèche de ses cheveux, je ne rigole pas.
Je retourne dans ma chambre et me m'assois sur le lit. Je vais tuer toutes putain de personne qui me dira quoique ce soit.
Ma sœur va me faire chier, mais je m'en fiche aussi.
Il faut juste que je fasse tuer Ray. Que j'élimine cette ordure de ma vie et que c'est fini. J'entre dans la salle de bain et la retrouve en train de pleurer, putain...
Je me dirige vers elle et m'accroupis à côté de la baignoire.
Moi: bébé ?
Elle relève ses yeux, putain de merde, je vais vraiment perdre la tête. Mais complètement!
Ses yeux étaient tellement profonds et si beau, j'adore là voir en brune, mais ce blond-là rendait tellement sexy.
Je rentre dans l'eau avec mes vêtements et me mets derrière elle et la serre contre mon torse.
Sentir sa nudité contre moi ne m'aidait pas, mais à cet instant, je ne pensais à rien d'autre qu'à ce qu'elle se sente bien.
Elle niche sa tête dans mon cou et me serre encore plus fort.
Je tuerai absolument quiconque tenterait de lui faire du mal.
Moi: tu veux bien arrêter de pleurer.
Elle ne me parlait pas. Ramira qui ne parle pas, ne m'insulte pas, ne me crie pas dessus, je n'étais pas habitué.
Je prends l'éponge et lui donne son bain. Lorsque j'arrive sur sa poitrine, je retiens ma respiration.
Je ne peux pas penser à ça, pas aujourd'hui.
Je ne dois pas penser à ça. Mais putain sa peau et son corps me rendent complètement pompette.
Je ferme les yeux et essaye de lui frotter rapidement et je descends sur son ventre et elle retient sa respiration. Elle évitait mon regard. Je lui frotte le ventre avant de descendre entre ses cuisses, je passe légèrement l'éponge, putain, elle était totalement lisse.
Je retiens à nouveau ma respiration et la frotte tendrement avant de lui frotter le dos.
Elle avait toujours son tatouage avec les ailes. Mais le plus surprenant, c'est qu'elle avait un autre tatouage. Un nombre 21. Je ne savais pas ce que ça signifiait. Mais, je rêvais de le découvrir.
Mes doigts parcourent son dos avant que ne la tourne légèrement pour lui la rincer. J'arrive la chasse sur elle et elle se met debout. Je vais vraiment mourir à ce stade.
Je la rince sans m'attarder sur son corps, je risque de lui faire l'amour ici si je ne détache pas mon regard d'elle.
Je prends un peignoir et l'enveloppe avec. J'étais complètement mouillé. Mais ce n'est pas grave, je la porte et la dépose sur le lit. Je vais prendre une douche rapide et enfile un pantalon et un pull avant de me mettre derrière elle et de la serrer dans mes bras à nouveau.
Elle se retourne et me regarde.
Ramira: où allons-nous ?
Moi: chez moi.
Elle hoche la tête.
Moi: tu te sens mieux.
Elle: oui. Tu me regardes comme si tu ne m'avais jamais connu.
Moi: je ne t'ai jamais vu dans cet état.
Elle: j'étais sa préférée. Et je lui ai fait ça.
Je comprenais ce qu'elle ressentait.
Moi: tu dois te changer et on y va.
Elle: d'accord. Damon ?
Moi: oui ?
Elle: je t'ai vu me reluquer arrête.
J'éclate de rire et m'approche d'elle pour lui embrasser le front.
J'ai envie de lui baiser la bouche, mais il faut que je me calme, ce n'est pas le moment.
Dans l'avion, Ramira a dormi pendant tout le vol.
Nous sommes arrivés à Milan le lendemain matin, épuisée. Nous ne nous parlions pas.
Lorsque la voiture monte sur l'allée arrière de la maison, elle me regarde rapidement avant de détourner les yeux. C'est ici que nous avons couché ensemble pour la première fois.
Moi: tout va bien ?
Elle : c'est la dixième fois que tu me demandes, je vais bien.
Moi: très bien mademoiselle Geraldi voici la maison que tu as fait exploser.
Elle éclate de rire.
Ramira: ç'a été rapide la construction.
Moi: il fallait que je récupère ma maison.
Ramira: je te dois combien ?
Moi: je te le dirai plus tard.
Tu m'en dois des choses demoiselle.
Ramira: je ne coucherai pas avec toi si c'est ce à quoi tu aspires.
Moi: je n'ai rien dit pourtant.
Ramira: tu n'as pas besoin de l'affirmer. Je t'observe.
Je vis ma sœur à l'entrée en train de m'attendre. Elle n'était même pas censée être là cette plaie.
Moi: salut Asly. Qui t'a autorisé à rentrer ?
Asly: je devais récupérer des trucs.
Moi: l'avion est encore sur le tarmac, prépare-toi, tu t'en vas tout de suite.
Asly: elle fait quoi ici ?
Moi: elle est avec moi.
Asly: tu vas te faire tuer avec cette fille, tu ne respectes aucune de nos règles, tu ne devrais même pas être le chef.
Moi: destituez-moi si vous voulez ou du moins, essayez, elle reste ici avec moi. Que ça te plaise ou non. Maintenant rentre bien.
Je prends la main de Ramira et l'entraîne à l'intérieur de la maison.
Ramira: on dirait que je ne suis pas la seule à avoir des problèmes. Tu es très bête de m'avoir ramené ici.
Moi : tu peux te taire.
Ramira: c'est stupide. Car on aurait pu aller à Paris.
Moi: et faire quoi à Paris qu'on ne pourrait faire ici.
Ramira: je ne coucherai pas avec toi Damon, je suis en couple même si je le trompe je. Oh putain...
Moi: pardon ?
Même si je le trompe ? C'est quoi ça ?
Ramira: rien.
Moi: tu viens de dire quoi là ?
Ramira: rien, c'est où ma chambre ?
Moi: attend, tu trompes Jackson ?
Ramira: un peu. Où est ma chambre bon sang ça ne te concerne pas.
Moi: ça ne me concerne pas ? APRÈS HIER TOUT CE QUE TU FAIS M'INTÉRESSE. IL S'APPELLE COMMENT ?
Ramira: je ne te le dirai jamais. Et puis tu ne risque pas de le rencontrer.
Moi: Ramira...
Elle: quoi putain ? Tu voulais tromper ta copine avec moi il y a deux jours, tu me veux quoi à la fin ?
Moi: Jackson je m'en fiche, c'est une personne, mais deux putains, je vais te...
Elle: TU VAS ME FAIRE QUOI DIT MOI ?
Elle se rapproche de moi. Et chuchote.
Elle: dis-moi juste ce que tu vas me faire fan-tas-ma.
Elle dit ses mots en me regardant droit dans les yeux.
Moi: je veux le nom de cette personne, non mais attend, tu couchais avec eux deux.
Elle: ce n'est pas exactement ça, je jouais.
Moi: TU QUOI ?
Elle éclate de rire et essaye de sortir du couloir.
Moi: on n'a pas fini, tu as quoi ? Jouais?
Elle : un peu. Je ne couchais pas avec eux, je les laissais me faire jouir et c'est tout. Si je te donne son nom, tu vas vouloir le tuer alors non. Ne me dis pas que tu n'as pas joué deux ans, c'est très long.
Moi: et tu aimais ce qu'ils te faisaient ?
Elle: Jackson un peu, mais l'autre, oh putain, il est très habile.
Je vais vraiment la tuer.
Moi: comment il s'appelle ?
Elle:je ne te dirai rien. Même toi, je joue avec toi quand je veux.
Je m'approche d'elle et la plaque contre le mur.
Moi: quand tu ne faisais que jouait moi je l'ai baise à l'arrache jusqu'à ce quelle boîte en descendant les escaliers. Et qu'elle ne se retourne plus pour venir ici.
Elle serre les dents et me regarde méchamment.
Moi: ça t'aurait plu un minimum, tu aurais couché avec l'un d'eux.
Elle: tu les baisais comme tu dit, mais elle ne revenait jamais, tu sais pourquoi tu ne peux pas te lasser de moi. Car je suis la seule qui reste, qui en veut encore, qui te laisse la baiser et qui te baise en retour. Je ne voulais pas coucher avec eux. C'est toi que je voulais, c'est toi que je veux d'ailleurs et il n'y a qu'à toi que je me donnerai.
Je la regarde sans même savoir quoi lui répondre.
Elle: alors ma chambre ou la tienne ?
Putain, elle va vraiment m'amener en enfer avec elle. Je l'attire contre moi et écrase mes lèvres contre mes siennes. Elle gémit instantanément et respire profondément contre mes lèvres.
Mes bras s'entourèrent autour de ses jambes pour la porter avec moi.
Je taquine ses lèvres et la laisse entre ouvrir la bouche afin de venir caresser sa langue avec la mienne. Elle gémit contre mes lèvres alors que mon pantalon recommençait à se réveiller.
Deux ans. Je n'arrivais même pas à y croire. Ses mains agrippent mes cheveux et elle enfonce sa langue dans ma bouche pendant que je lui rendais son baiser. Je passe ma main sous mon pull qu'elle porte sur elle et lui caresse le dos la faisant cambrer vers moi. Elle gémit encore plus fort lorsque je lui empoigne les fesses et la colle contre moi pour qu'elle sente mon érection.
Putain plus jamais elle n'aura d'autres amants.
Je monte les escaliers, elle toujours dans mes bras et entre dans ma chambre avant de la faire descendre, je ferme la porte.
Elle écrase ses lèvres contre les miennes, putain. Je lui rends son baiser avant de la porter pour la mettre sur le lit.
J'avais ce besoin de la toucher. J'avais besoin de la sentir contre moi.
Je voulais me perdre en elle. Et oublier toutes ses années. Oublier toutes nos conneries.
Je lui retire le pull pour la découvrir avec ses seins ferme, putain, ses tétons qui ne demandaient qu'à ce que je les reprenne entre mes lèvres.
Mais j'avais d'autres idées. Elle ne regarderait plus personne. Ça, c'est une promesse que je me fais.
Je me dirige vers mon tiroir et y sors une huile de massage, et quelque chose que j'avais encore gardé dans son paquet, car je n'ai même pas eu l'occasion de la tester sur elle.
Elle: tu fais quoi ?
Moi: t'ôter l'envie de te laisser toucher par un autre homme.
Elle éclate de rire.
Elle: putain, tu es un homme très jaloux. J'aurai su ça plus tôt, j'aurai fait plus de conneries, tu sais ?
Je m'approche d'elle et la recouche sur le lit.
Elle: la douceur, tu connais Bianchi, c'est mon corps, tu sais ?
Je prends la ceinture de mon pantalon et lui attache les mains avec.
Elle: Damon, c'était pas sérieux, je n'ai pas trompé Jackson. Putain...
Moi: tu veux bien te taire.
Je retire mon pull et reste en pantalon. Avant de m'approcher d'elle et de l'embrasser à nouveau, elle répond à mon baiser sans pouvoir me toucher.
J'ouvre le flacon d'huile, et le déverse sur ses seins. Putain qu'est-ce que je ne donnerai pas pour ses seins.
Je niche ma tête dans son cou et lui embrasse alors qu'elle essayait de me touchée à nouveau, mais sans succès.
Je descends lentement sur sa poitrine et lui embrasse un à un. Avant de m'attarder sur ses seins droits que je prends entre mes lèvres, je les suce durement la faisant gémir. Elle entoure ses jambes autour de moi pour me sentir contre elle.
Je m'attaque à l'autre en le suçant à nouveau, mon autre main caressais son ventre et disparais sous ce boxeur que je lui ai prêté. Lorsque mes doigts caressent la peau de son vagin, elle gémit contre moi à nouveau.
Je lui caresse l'entrée sans pour autant les écarter putain, j'aime la sentir contre ma main.
Ramira: Archie...
Ce n'est plus damon. Elle ne le sait pas, mais j'adore lorsqu'elle m'appelle Damon. Je suis tout à elle quand elle fait ça.
Je glisse mes doigts et insère mon majeur en elle.
Elle: oh bordel... Damon...
Je préfère bébé, moi aussi, j'ai envie de m'enfoncer en toi. Mais patiente.
Je ressors mon majeur enveloppé de sa mouille et la passe sur mes lèvres, elle m'a tant manqué.
J'insère deux doigts en elle et elle se cambre en tirant sur la ceinture pour me toucher.
Je commence à aller et à venir en elle avec mes doigts, putain, c'est si bon de la voir dans cet état. De la voir si vulnérable, je continue de la caresser et relève les yeux pour la fixer.
Moi: plus jamais je ne t'entends me parler de ce mec.
Je la pénètre avec mes doigts et lui caresse le clitoris à nouveau.
Elle gémit de plus belle en détournant le regard. Je retire mes doigts et vais récupérer mon jouet.
Elle: putain...
Elle me regarde me replacer entre ses jambes.
Moi: je crois que ça, beauté, ça c'est à moi.
Dis-je en lui retirant le boxeur.
Elle: déchire-le si tu veux. Mais remets tes putains de mains là où elles étaient.
Moi: elles étaient où je ne comprends pas ? Tu jouais n'est-ce pas ?
Elle: Archie...
J'insère mes doigts en elle pour les retirer aussi vite qu'elles ont entré.
Elle: Damon, putain, je jouais avec eux pas avec toi.
Je me mets entre ses cuisses et de mes doigts, je lui écarte sa fente et y pose mes lèvres, putain, elle est si douce. Ma langue lui donne un premier coup.
Ramira: détache-moi, je t'en prie.
Je l'aspire et la caresse à nouveau avec ma langue en montant et en redescendant. Elle mouillait de plus belle alors que je tournoyais la langue de plus belle et mes mains s'enfonçaient dans ses fesses. Et la soulève presque du lit, je veux qu'elle voit ce que je suis en train de lui faire, je lui mordille la vulve ce qui la fit vriller.
Elle: putain de merde...
Moi: ils te prennent comme ça ?
Elle: putain non !
Je lui assène des coups de langue encore et encore.
Je sens ses jambes qui commençaient à trembler contre moi, non, c'est trop tôt.
J'apporte le vibro entre ses cuisse, le bout était très frais et j'active le bouton. Sa chaleur mélangée à la froideur de cet appareil, putain, j'étais jaloux d'un truc que j'étais en train de diriger.
Je l'insère en elle
Elle: qu'est-ce que c'est ? C'EST... OH PUTAIN... Damon...
J'éclate de rire et lui insère profondément en elle et laisse le vivre, jouer avec elle alors que je rejoignais ses lèvres, elle me rend instinctivement mon cœur baiser pendant que ses lèvres tremblaient encore.
J'ouvre ma braguette qui ne demandait qu'à être libéré. Et me met contre ses lèvres. Je lui retire la ceinture et elle me prend entre ses lèvres putain. Elle enroule sa langue autour de moi et me suce plus profondément.
J'étais trop gros pour elle, mais putain qu'est-ce qu'elle suce bien. Elle me suce à nouveau en enfonçant ses doigts contre mes fesses.
Alors que commence à lui donner des coups de reins entre ses lèvres , elle me caresse les bourses. Putain, je vais jouir dans sa bouche ce n'est pas prévue.
Je me retire sous ses protestations avant de retirer le vibro.
Elle: PUTAIN DAMON ARRÊTE.
Moi: pourquoi tu t'énerves ?
Elle: arrête de retirer et de remettre des trucs en moi.
Je reprends l'huile et lui masse les siens pour descendre sur son ventre avant d'arriver au centre de son amour , je lui masse le vagin lentement en écartant ses lèvres pour y repasser mes doigts. Putain, elle est parfaite son corps est parfait.
Je n'avais plus la patience d'attendre.
Elle : je t'en prie prend moi, j'en ai marre.
Moi: tu veux quoi ?
Elle: mais tu rêves si tu crois que je vais te le redire... oh non... Damon....
Je caressais ma queue contre sa fente si tendrement qu'elle n'arrivait plus à me répondre.
Elle: putain, je te déteste.
Moi: dis-moi ce que tu veux fantasma.
Je continue de la caresser avec ma queue de haut en bas, m'enveloppant de sa moiteur par la même occasion.
Moi: dis-moi?
Elle: baise-moi Damon, ne te retiens pas.
Je la pénètre brutalement, on crie tous les deux ensemble, oh putain. Elle n'a vraiment couché avec personne. Être en elle m'avait tant manqué.
Elle se retient à mes épaules alors que je ressortais lentement pour m'insérer en il elle à nouveau.
Je commence à bouger en elle et aller à sa rencontre putain, c'est tellement bon.
Elle gémit contre moi et cherche mes lèvres qui retrouvent rapidement les siennes.
Je continue à onduler les hanches pour aller à sa rencontre si lentement, putain, c'est vraiment bon. Je prends le vibro que je presse contre son clitoris, elle gémit de plus belle.
Elle: plus vite...
Je m'enfonce plus profondément en elle alors qu'elle hurlait mon prénom. Je commence à lui donner des coups de boutoir, elle se resserre autour de ma queue, putain, c'est si bon.
Je commence à la baiser en la tenant par les hanches et en m'enfonçant en elle plus profondément, mes coups devenaient de plus en plus intenses, je n'ai ressenti ça pour aucune fille de toute ma vie.
J'attire ses fesses au bord du lit et m'enfonce profondément en elle.
Elle: putain.
Je commence à la pilonner. Plus vite, plus rudement, avec des coups de reins plus secs ses seins suivaient les mouvements de mon sexe en elle, putain, c'était un putain de spectacle de théâtre de baiser Ramira et c'était si bon.
Je pourrais faire ça tous les jours, chaque instant.
Moi: tu sens ce que je te fais, putain, tu es la fille la plus baisante, la meilleure, putain, tu as une chatte si étroite, si lisse.
Elle gémit plus fort. J'active le vibro au niveau maximum et m'enfonce en elle. Putain, je ne veux plus arrêter. J'ai envie de la baiser pour la vie.
Je n'ai jamais ressenti ça. Cette obsession, je ne peux pas la laisser partir.
Je ne veux pas qu'elle parte.
Moi: fantasma...
Elle écrase ses lèvres contre les miennes. Et je la sens trembler contre moi.
On jouit ensemble. Alors que nos lèvres étaient scellées, on se goûtait, on se touchait on se caressait.
Je ne la laisse pas finir et la retourne pour qu'elle soit au-dessus de moi. Ses hanches s'entrechoquent avec les miennes. Putain ses reins dansaient sur moi comme les denses orientales. Elle jouait avec mes sens.
Elle gémit de plus belle alors que mes mains entouraient son cou et qu'elle me baisait comme elle en avait envie.
Je retire mes mains de son cou et enfonce mes mains dans son cul et accélère son rythme, elle jouit à nouveau et je la renverse pour me déverser en elle. Je la serre contre moi.
Je n'arrivais pas à y croire. On respirait l'un contre l'autre. Putain.
Pendant vingt minutes, aucun mots ne sortait de ma bouche, putain. Je ferai n'importe quoi pour qu'elle reste mienne.
Je vis mon téléphone vibrer sur la table et vis que c'était Isaac.
Isaac: descend, on a de la visite à la maison.
Moi: tu les as prévenus ?
Isaac: ta sœur.
Moi: j'arrive.
Ramira: il se passe quoi ?
Moi: j'arrive, j'ai un truc à régler.
Je lui fais un smack et rabat la couverture sur elle. J'enfile mon pantalon, un t-shirt et prends mon arme.
J'arrive en bas et vis mes oncles tous en bas en train de m'attendre.
J'avais la tête de quelqu'un qui venait de prendre son pied et je sentais fantasma.
Moi: bienvenue chez moi.
Eux: la fille Geraldi, tu la ramènes chez elle ou nous l'éliminerons.
Moi: mais essayez, venez je n'attends que ça. Vous faites un seul pas et je tuerai chacun d'entre vous.
T. Roberto: tu tuerais ta propre famille, tu es malade Damon.
Moi: je tuerai quiconque oserai toucher à cette femme.
Giorgio: attend, tu es amoureux d'elle ?
Moi: elle est mienne et ce que je vous dis est très simple. Dépassez ce carrelage et je vous tuerai.
Roberto avance, eh, je dégaine mon arme pour lui mettre une balle à la jambe.
Moi: la prochaine sera pour ta tête. Hors de chez moi tout de suite.
Yves: tu es devenu complètement fou DAMON !
Moi: FOU D'ELLE ? Oui. DEHORS TOUT LE MONDE.
Gio: tu auras de nos nouvelles.
Moi: toi, tu n'es même pas un vrai oncle, car tu sautais ma mère sans honte, la femme de ton cousin . Alors, on va faire vite.
Je lui tire une balle entre les yeux et range mon arme.
Moi: Isaac appelle les nettoyeurs, quelqu'un d'autres pour me menacer ? J'ai du travail là-haut.
Roberto : c'est bon.
Je monte les escaliers sans me retourner et la découvre portant mon pull.
Elle: j'ai entendu un coup de feu.
Moi: ça n'est rien, vient là.
Je lui fais un smack et lui retire ce pull.
Moi: on n'a pas fini.
Elle:Damon...
Moi: non plus tard.
Je la retourne et colle ses fesses contre mon jean qui rejoint le sol quelques instants plus tard. Et je m'insère tendrement en elle alors qu'elle m'accueillait comme toujours remplie et désirable.
Je suis amoureux de cette femme.
Plus que je ne le croyais.
Bonne soirée bisous.
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