Chapitre 4: Une fois de plus Rafa
Point de vue de Rafa.
Abdou: notre cargaison a été touchée.
Moi : tu as tué cet homme ?
Abdou: non.
Moi : tue-le-lui et brûle tout ce qui l'entoure, ce n'est pas grave cette cargaison, j'ai besoin d'une arme.
Il me tend la mienne. Satanée cargaison.
Je ne devrais pas être là, plus tôt, entre deux filles ou plongée dans mon lit. Je n'ai absolument rien à faire ici.
Omar : Rafa, il faut trouver une solution rapidement.
Moi : là pour le moment, je voudrais savoir comment ils ont su que nous en avions une.
Je regarde mes hommes, cette saleté sourde dans les oreilles, je vis une nos nouvelle recrue avancer.
Lui : c'est moi, j'ai juste donné quelques détails et j'étais soûl.
Moi : mes balles Omar.
Omar : Rafa attend.
Je les prends dans sa poche et charge mon arme avant de lui tirer dessus, il tombe sur le coup. Laissant sous le choc mes amis.
Ce n'est pas la première fois ni la dernière. D'ailleurs lui sa mort est belle, ils n'ont rien à dire.
Moi : Abdou, gère-moi cette merde. Toute personne impliquée de près ou de loin et si j'apprends que j'ai été duper, je vous tuerai tous.
J'avance vers ma voiture. Sans même que je ne puisse l'arrêter.
Abdou: SNIPER.
La balle frappe mon abdomen alors que mes hommes vont à sa poursuite pour me le ramener. Ce genre de sottises ne m'étais jamais encore arrivée.
C'est comme ça que j'ai atterri dans mon propre hôpital, quand je pense qu'ils soignent les gens avec l'argent sale que je prends le temps de déposer sur la table. Je me réveille pour croiser son regard.
Elle : bienvenue d'entre les morts.
Sa voix !
J'essaye de me contenir, mais rien n'y fais même amocher et clouer dans ce lit, j'ai juste une envie de la faire désespérément mienne.
Quand j'ai compris qu'elle avait un petit ami, j'en étais encore plus heureux, je déteste les novices, au moins, elle sait un peu de chose.
Moi : il faut que tu me trouves toutes les informations possibles sur cette fille.
Abdou: pourquoi tu veux des informations sur elle.
Moi : je n'ai pas confiance. Je veux tout savoir jusqu'à ses parents.
Quelques heures plus tard, les informations étaient tombées. Je me rappelle avoir pris le temps de tout épluché, mais je ne savais pas pourquoi elle ne vivait plus avec son oncle et pourquoi cette adoption a un âge pareil.
Sa mère était à l'armée. Comment je hais l'armée. La police ça va encore. Mais l'armée, ce sont les plus gros chieurs au monde.
Je comprends son tempérament au fur et à mesure de ma lecture.
Elle faisait quoi en foyer. Cela sont là des questions sur lesquelles elle seule pourrait répondre.
Il ne faut pas que je m'intéresse davantage à cette fille. Je dois vraiment la laisser hors de ma vie. D'après ce que j'ai eu comme info, elle est allée à la fac pour ses études et tout le bla bla bla qui va avec.
Je ne dois pas l'embarquer dans ma vie. Elle est belle.
Oui.
Elle est fougueuse ?
Oui, puissance mille.
Elle me plaît ?
Oui, terriblement.
Ai-je envie de lui faire vivre une vie comme ça ?
Non. Donc, on abandonne le cas Laila.
On revient au présent.
Moi : Allez-vous rester ? Où perdre votre travail ?
Elle : je reste. Je vais me changer.
Moi : d'accord.
Elle : j'ai hâte que vous partiez.
Moi : j'ai hâte aussi sauf que je me baladerai exprès juste pour voir votre mine déconfite lorsque vous me voyez.
Elle : je me ferai affecter dans un autre hôpital, je ne veux plus avoir de contact avec vous. Avant de quitter cet hôpital, ayez la gentillesse de me dire pourquoi vous me torturez.
Moi : j'entends ce que vous me dites, mais Amira, ça, vous ne risquez de ne jamais le savoir.
Elle : je vais me changer.
Moi : allez y donc.
Elle sort de la chambre me laissant le souffle coupé. Son bas me perturbe, son regard froid et si tendre à la fois m'emporte comme si toute mon âme était reliée à la sienne.
Abdou et Omar me rejoignent quelque temps plus tard.
Il sourit en me voyant.
Lui : tu vas bien ?
Moi : très bien. J'ai rencontré une femme.
Abdou: je ne pense pas qu'on devrait s'approcher de cette femme. Sa mère est à l'armée.
Moi : était à l'armée.
Abdou: tu vas lui apporter des problèmes et elle les nôtres.
Moi : je veux cette femme.
Omar : parfois, moi, j'aime quelque chose, mais je ne m'y attarde pas.
Moi : ça se voit que tu n'es pas moi.
Omar : Laisse la tranquille s'il te plaît. Rafa, tu n'as pas besoin de te mettre de l'autre côté du mur.
Abdou: écoute nous s'il te plaît.
Moi : je vous écoute.
Ils ne me feront pas lâcher.
Moi : vous l'avez vraiment vu ? Vous l'avez regardée ? Car moi oui, je l'ai observée.
Je la vis arriver dans ma chambre dans sa blouse bleue, elle est trop belle. Beaucoup trop belle.
Moi : elle arrive.
Omar : tu as enquêté sur elle ?
Moi : oui.
Abdou: ce n'est pas un agent. Mais elle ne me rassure pas du tout.
Moi : je sais. Préparez ma sortie, si je ne déteste pas cet hôpital, c'est grâce à elle. Je dois tuer ce fils de pute. Une mort bien tardive comme je les aime. Et par la suite, vous brûlerez son corps et tu l'enverras à Bran, la prochaine fois, il ne s'attaquera plus jamais à moi.
Abdou: tu veux le brûler ?
Moi : oui.
Omar : nous finirons tous en enfer.
Abdou: bon allons y la belle au bois dormant est là.
Elle entre et nous observe à tour de rôle.
Elle : Le docteur Seck me demander de changer votre pansement.
Moi : oui bien sûr.
Elle : vous vous sentez comment ?
Moi : mieux, ce n'était qu'une balle, je m'en vais demain matin.
Elle me fait un grand sourire.
Elle : enfin la torture est finie alors.
Moi : j'ai toute la nuit encore Laila.
Elle me montre ses écouteurs.
Elle : je ne vous écouterai pas.
Moi : oh si vous le ferez. On pourrait arrêter de se vouvoyer, ça m'énerve.
Elle : si ça vous énerve, moi ça fait mon bonheur.
Elle s'approche de moi pour vérifier ma blessure et mes constantes. Une fois fait. Elle s'installe dans son canapé.
Moi : vous avez grandi où ?
Elle : ici au Sénégal. Et vous ?
Moi : ici et au Brésil, je suis née la ba et je suis venue au Sénégal lorsque j'ai eu 15 ans.
Elle : aviez-vous envie de venir ?
Moi : oui, je devais prendre la relève.
Elle : la relève de quoi ?
Moi : pourquoi vivez-vous avec votre petit ami, c'est rare dans ce pays où sont vos parents ?
Elle : ils ne vivent plus à Dakar, donc, eh, c'est cher les loyers, ainsi, on a décidé de vivre ensemble.
Moi : vous l'aimez ?
Elle : oui, je l'aime. Pourquoi je ne vous ai jamais vu dans l'hôpital si vous en êtes le propriétaire.
Moi : vous êtes sûre de l'aimer ?
Je n'ai pas besoin d'être présent pour savoir ce qu'il se passe ici.
Elle : j'en suis sûre. Je peux vous poser une question ?
Moi : allez y ?
Elle : qui vous a tiré dessus et qui êtes-vous réellement.
Moi : je suis le cauchemar des gouvernements, surtout pour les Américains. La personne qui m'a tiré dessus ne sera plus une personne d'ici après-demain.
Elle : vous allez le tuer ?
Moi : oui.
Elle sursaute dans sa chaise.
Elle : et vous me dites ça comme ça.
Moi : oui, autant que vous le sachiez maintenant. Je vous plais Amira.
Elle : je n'ai jamais dit ça, et puis je vais appeler la police.
Moi : essayez à nouveau.
Elle : ma mère est à l'armée. Je lui demanderai.
Moi : elle doit me connaître alors, montrées lui. Vous irez à deux obsèques. Celui de vos parents.
Elle ouvre grandement la bouche sous le choc.
Elle : si vous touchez à mes parents, je vous tuerai de mes propres mains.
Moi : j'ai hâte de voir ça.
Elle me regarde furieuse, je sais qu'elle a envie de me planter un couteau, mais j'aime tellement la voir irritée. Je joue à un jeu dangereux, je ne suis pas un homme très fréquenté ni fréquentable.
Elle se concentre sur son livre sans me regarder.
Elle relève les yeux pour me fixer à nouveau.
Elle : où sont vos parents ?
Moi : mort.
Elle : oh désolé. Les miens aussi, j'ai été adopté.
Moi : donc ça nous fait un point en commun.
Elle : un seul. Avez-vous réellement déjà tuer quelqu'un ?
Moi : c'est une réponse que vous connaissez déjà.
Elle : et vous je vous plais.
Moi : je vous aurais rencontré ailleurs, peut-être à une soirée où autre, même dans la rue ma voiture se serait arrêté. Car oui, vous me plaisez énormément Laila. Et cela devrez vous faire peur.
Nous, nous serions croisés ailleurs, j'aurai tout laissé pour passer une nuit avec elle.
Elle : pourquoi cela me ferait peur ?
Moi : parce que c'est la première fois que je veux autant une femme, je pourrais vous kidnapper.
Elle éclate de rire.
Elle : jamais, vous ne ferez ça, ma famille, vous traquerez sans relâche jusqu'à ce que vous pissiez le sang.
Moi : je n'en ai rien à foutre. Vous croyez que quand on est comme moi, on demande la permission ?
Elle : non mais vous ne me ferez pas ça n'est-ce pas ?
Moi : probablement oui et peut-être que non.
Elle : JAMAIS DE LA VIE JE NE VEUX AVOIR AUCUNE AFFAIRE AVEC TOI.
Moi : Nous, nous, tutoyons maintenant.
Elle : ne me provoquez pas. Vous ne risquez pas d'aimer ce que vous allez voir.
Point de vue d'Amira
Cet homme me stresse, mais je ne me laisserai pas faire comme une conne.
Je sors de la chambre pour rejoindre Ahmed.
Je le retrouve dans la salle de garde.
Dès qu'il le vit, il me serre tendrement dans ses bras.
Lui : tu es revenu mon bébé.
Moi : oui, ça va, on ne s'est pas beaucoup vu aujourd'hui.
Lui : oui, je sais.
Moi : on devrait aller dîner demain.
Lui : pourquoi pas déjeuner, je suis de garde demain.
Moi : sérieux, c'est quoi ses conneries ? Ils nous donnent des horaires tous bidons, c'est horrible.
Lui : ça va avec ton gars tatoué ?
Moi : oui ça va je me débrouille, il partira demain.
Lui : Enfin, tu ne te plaindras plus.
J'éclate de rire et il me prend par la taille pour me coller à lui. Avant de m'embrasser tendrement.
Je sors de là pour rejoindre la chambre de l'autre Imbécile.
Je le retrouve avec une femme à ses côtés.
Moi : euh je vous laisse, si vous avez besoin dites-le-moi.
Lui : vous avez les lèvres légèrement enflées qui vous (a) embrassé ?
Moi : celui qui le doit.
Il sourit tendrement. Purée, il est magnifique.
Lui : cela aurait été moi, vous ne pourriez plus dire un mot, je, vous embrasserai jusqu'à ce que vous n'ayez plus de souffle.
Moi : vous n'inquiétez pas, le mien le fais très bien.
Lui : je vous présente Coumba, une amie.
Moi : une amie ?
Lui : oui Amie.
Moi : votre amie me permettrait-elle de changer votre pansement.
Lui : Coumba s'il te plaît.
Coumba: tu rentres quand bébé ?
Bébé ? Pardon ?
Lui : demain, je quitte cet hôpital. Mais je ne serai à nouveau disponible que la semaine prochaine.
Coumba: d'accord. J'ai hâte de te revoir.
Lui : moi aussi, Issa te raccompagnera, tu as besoin d'argent ?
Coumba: juste un peu.
Lui : Issa t'en donnera aussi. J'ai besoin de me reposer maintenant.
Elle lui fait un smack dégoûtant avant de sortir de la chambre sans un regard.
Lui : on en revient à vous princesse. C'est fini, je te tutoie présentement.
Moi : je ne l'ai pas permis.
Lui : je m'en fous totalement. Parlez-moi de toi, pourquoi as-tu été en foyer ?
Moi : vous enquêtez sur moi.
Lui : oui, je pense que toute personne sensée devrait. Tutoie-moi.
Moi : je ne suis pas une criminelle, pourquoi enquêtez sur moi ?
Lui : parce que je le peux.
Moi : vous parlez moi de vous ? Pourquoi n'êtes vous pas rentrez au Brésil ?
Lui : j'avais des responsabilités.
Moi : pour le foyer, c'est puisque j'ai eu des problèmes avec mon oncle, il m'a sorti de chez lui et j'ai atterri au foyer.
Lui : Quel genre de problèmes.
Moi : le genre sur lequel je n'aime pas m'étaler.
Lui : ton petit ami n'est pas fidèle, tu le savais ?
Moi : je commence à croire que tu es obsédée par moi.
Lui : moi obsédé par vous ? Je vous dis la stricte vérité. Laila, tu n'es pas là seule, pas la seule qu'il embrasse, pas la seule qu'il touche et pas la seule avec qui il couche.
Moi : comment sais-tu cela ?
Lui : j'ai enquêté sur vous deux. Je te l'ai dit Amira, tu me plais. Et j'aime bien ton caractère. Tu fais semblant, je sais que là maintenant, tu me détestes.
Moi : il ne me trompe pas, il n'oserait jamais me faire ça.
Lui : lui en donnez-vous assez ? Lui permettez-vous de vous aimer ?
Moi : cela ne te concerne en rien donc, mêlez-vous de vos putain de fesses et arrêtez de me parler de mon petit ami, cela ne vous concerne pas.
Ce n'est pas possible, Ahmed ne peut pas me tromper, c'est un encore un de ses mensonges.
Moi : Je vais dans la chambre des gardes, appelle-moi si tu es en train de mourir.
Je sors pour rejoindre la chambre d'en face. Qu'il aille se faire foutre avec ses sottises à la con. Ahmed ne peut pas me tromper, je vis avec lui. J'ai laissé mon studio pour vivre avec lui.
Je m'endors quelques heures plus tard, à force de réfléchir...
Je me réveille vers 3 heures du matin lorsque mon biper sonne.
J'accours vers sa chambre et le vit en train de tousser, je ramène rapidement un verre d'eau et lui donne un masque à oxygène.
Moi : vous vous sentez mieux ?
Il hoche la tête, je me retourne pour récupérer rapidement un autre masque à oxygène lorsqu'il me tient par le poignet et tire sur mon bras afin que mon visage soit à quelque centimètres du sien.
Lui : je veux faire partie de ta vie Laila.
Moi : non. Et vous êtes dangereux.
Lui : le danger, c'est excitant.
Je me relève rapidement.
Moi : ne me refaites plus une chose pareille.
Lui : as, tu demandes à ton copain ? Demande-lui qui est Zeynab.
Moi : c'est l'infirmière du troisième, je déteste cette fille, et lui aussi.
Lui : tu veux que je la vire.
Moi : je ne t'ai rien demander toi laisse moi. Et non, tu ne la vires pas.
J'étais sous le choc, cette fille a fait de mes premiers mois une merde pas possible.
Moi : quel âge as-tu ?
Lui : 30 ans et toi 25.
Moi : tu es vieux en fait.
Lui : 30 ans, ce n'est rien du tout.
Moi : vous êtes vieux quand même.
Lui : tu es sérieuse là ?
Moi : oui très sérieuse et je vais aller demander à mon petit ami ce qu'il se passe.
Lui : non, demain là, tu es au travail.
Moi : tu ne me dis pas ce que je dois faire Rafael.
Lui : ouh maintenant, on répète les prénoms. J'adore.
Je m'installe dans le canapé, je m'endors.
Je me réveille quelques heures plus tard. Et je réveille monsieur pour son bain et le préparer.
Je ne lui parlais pas. Et heureusement, il ne m'a pas fait chier ce matin.
Une fois fini. Je l'aide à s'installer dans un fauteuil roulant.
Et Abdou vient dans la chambre.
Moi : bon bah À Dieu.
Lui : À demain soir Laila.
Moi : nous ne nous verrons plus, soyez en sûre.
Abdou: Merci, monsieur, la voiture nous attend.
Je sors de la chambre pour aller chez moi.
J'arrive à la maison, épuisée. J'ai dormi toute la journée. Le soir, j'enchaîne une autre soirée à l'hôpital. J'étais épuisée. Je n'ai même pas pu voir Ahmed.
Le lendemain matin, on se retrouve pour déjeuner.
Moi : tu fréquentes Zeinab?
Lui : de quoi tu parles là ?
Moi : tu sais très bien de quoi je parle.
Lui : non mais je ne comprends rien bébé.
Moi : tu couches avec Zeinab oui ou non ?
Lui : Laila, je peux tout t'expliquer.
Moi : non ça va, merci, je vais déménager. Toi et moi, c'est fini.
C'est normal de rien ressentir comme ça. J'étais énervée, mais rien de plus. En fait, je ne suis pas amoureuse de lui comme je le croyais. Mais je lui faisais confiance, et cela, sincèrement, comme quoi c'est tous les mêmes.
Moi : je vais me chercher un endroit et déménager. Je ne t'en veux pas.
Lui : ne dit pas ça, je suis amoureux de toi.
Moi : quand on aime, on ne trahit pas.
Lui : Laila... s'il te plaît soyons sérieux. Trois ans, tu n'as personnes ici, tu vas te reposer sur qui ? Tu fais la dure, mais tu es une petite fille fragile. Et tu crois qu'en trois ans, je pouvais me retenir de coucher avec quelqu'un d'autre, tu es folle de croire ça.
Moi : ce n'est pas possible que ce soit toi, qui me parles ainsi aujourd'hui.
Lui : je suis honnête quand je dis que je t'aime, mais tu es trop compliqué et problématique.
Je lui donne une grosse gifle.
Moi : ne t'approche plus jamais de moi fils de pute.
Lui : ce n'est pas moi qui ai été trimbalé de foyer en foyer.
Là ça fait mal. Je déteste parler de cette période de ma vie. Je lui faisais confiance. Comme quoi l'autre imbécile avait raison.
Je récupère mes affaires et sort du restaurant. J'avais la tête qui tournait encore sous le choc.
Je pars me changer et faire mes valises. Je mets tout dans un taxi et vais prendre une chambre d'hôtel.
J'étais encore sur mon lit, perturbé de cette situation. Ahmed est un connard. J'aurais dû me venger. Je me change, je vais lui laissez un beau cadeau de bien venue.
J'entre dans l'ascenseur pour aller prendre un taxi et aller saccager son appartement.
Je croise un monsieur en costume qui entre au même moment. J'essaye de réfléchir à qui il est ? Je pense l'avoir déjà vu.
Je le regarde à nouveau. Putain, je l'ai déjà vu à l'hôpital. Je sursaute et l'observe à nouveau. Attend, c'est un des gardes de Rafa.
Je respire bruyamment et essaye de composer le numéro de la police.
Lui : n'essayez pas. Il vous attend.
Il me quoi ?
Trou noir.
Lorsque je me réveille, j'étais dans une énorme chambre avec des baies vitrée. La tête en vrac. Je ne me souvenais de rien.
J'essaye de réfléchir, mais rien n'y fait, il faisait encore nuit. Oh mon Dieu l'ascenseur. Où suis-je. Je me retourne et le vois assis. Je voulais crier, mais aucun son ne quittais ma bouche.
Rafa: bienvenue chez moi Amira. Je t'avais bien dit qu'on se reverrait le soir.
Bisous et désolé du retard de post.❤️
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