Chapitre 36: tout pour nous

5 jours.

Elle ne s'est toujours pas réveillée.

Je n'arrive pas à entrer dans cette chambre, de la regarder et de la voir dans cet état relier à un câble. Sans aucune chance de survie.

Je n'ai jamais vu sa grand-mère aussi calme. Et Isham lui était complètement dévasté.

Je pense que la peur nous fait ressentir ça. La peur nous vide de nos forces. La peur.

On ne sait toujours pas si c'est l'homme avec qui elle était qui lui a tiré dessus ou quelqu'un d'autre.

Je n'ai confiance en personne. Et si je sais qui c'est, je ne risque vraiment pas d'y aller de main morte.

Je me sentais vide. Il n'y avait pas cette lumière. Tout était vide, neutre et terne.

Je ne veux pas la perdre.

Elle aurait tout fait pour qu'on soit ensemble. Je ne veux pas la perdre.

Son travail m'a toujours fait peur et je sais que le mien aussi.

Je ne supporte pas de la voir comme ça. Ses amis faisaient des aller-retour, je ne pouvais pas faire ça.

Sa mère par contre avait maigri. Elle ne mangeait pas. Elle ne dormait pas. Ou sinon quand elle dort, elle rêve qu'elle est morte et elle se réveille en hurlant.

J'ai fini par la comprendre. J'aurais été elle. Je ne sais pas si j'aurai été capable de donner ma fille à un homme comme moi.

Ce n'est pas évident d'apprendre que votre fille aime un délinquant, couche avec et acceptes tout ce qu'il fait.

Je pense que j'aurai péter les plombs à sa place.

J'ai toujours su que je ne méritais pas Amira. Elle est beaucoup trop bienveillante. Elle se bat pour des causes nobles. Sauf quand elle se bat avec moi. Mais elle aime faire du bien autour d'elle.

Elle est magnifique. Elle est intelligente, elle est brave et surtout, c'est une putain de warrior.

Je ne les mérites pas. Mais je ne peux pas la laisser tranquille ni à quelqu'un d'autre. C'est grâce à elle que j'ai eu une seconde chance dans ma vie. C'est mon bonheur avec elle.

C'est la manière dont elle m'aime que ce soit devant tout le monde ou même dans notre intimité. Aucune de mes ex amantes n'était aussi proches de ma personnalité. Elle comprend tout, elle veut tout et elle accepte que je lui fasse tout ce que je veux.

Je veux me marier avec elle, faire pour une fois les choses bien. Je désire la voir rire et faire des châteaux de sable avec nos enfants.

Je souhaite croiser son regard lorsque je rentre à la maison et qu'elle me fasse un bon repas. Je souhaite qu'on promène Thor ensemble. Je convoite une vie que je n'ai jamais eue et qu'elle n'a jamais eu, je souhaite une famille.

Je ne survivrai jamais sans elle. Si elle meurt là, je risque de me jeter sous un pont.

Je ne supporte pas cette douleur qui me comprime la poitrine, putain, j'ai une trouille bleue.

Sa mère s'approche de moi.

Sa mère : le médecin dit que lui parler nous ferait beaucoup de bien. Je... je me suis... excusée. Pour tout ce que je lui ai fait. Elle n'écoute que vous je... je vous en prie... parlez lui... peut-être qu'elle se réveillera... je vous en prie je veux revoir ses yeux se plisser, son sourire quand elle m'appelle maman, je veux qu'elle sache que je vous accepte et que je la couvrirai. Allez la voir...

Moi : d'accord.

J'arrive devant la porte de sa chambre et pousse la porte. La chambre était froide. On entendait le son du monitoring. Je referme la porte et je me retourne pour la voir enfin.

Les yeux fermés. Je m'installe sur la chaise. Et prend sa main dans la mienne et lui embrasse les phalanges.

Moi : qu'est-ce que tu es en train de me faire l'Amy.

Je respire un bon coup.

Moi : je t'aime. Putain, je t'aime tellement que je ne supporte pas de te voir malade. Toi, si pleine de vie, si amusante. Celle qui peut me faire danser dans n'importe quel endroit de la planète. Toi qui combles toutes les peines de mon cœur.
Tu m'as promis dès bébés et une vie ensemble où on n'arrêterait pas de faire l'amour. C'est ta promesse. Je t'en prie, ne t'en vas pas. Il ne me reste que toi. Après la mort de mes parents, je ne pensais pas que j'aimerais à nouveau autant avant de t'avoir rencontré. Ma vie n'est trop nulle et vide se sent si je ne la partage pas avec toi. Je t'en prie revient moi. Fais-moi chier. Fais ce que tu voudras. Tu me manques.
Tu me manques tant Amy. En plus je me suis réconcilié avec ta maman, tu y crois ça. Je pense que nous t'aimons trop pour te faire du mal. Je t'aime.
Putain, j'ai même demandé à Dieu. Tu m'imagines moi faire tout ça, jamais, je n'y aurai cru. Réveille-toi et dit moi qui t'ai fait ça pour que j'aille lui régler son problème. Réveille-toi et ayons notre putain d'histoire d'amour qu'on a repoussé trop longtemps à cause de notre égo et nos disputes.
Je ne peux pas te remplacer, je ne veux pas et je ne le ferai jamais. Il faut que ce soit toi sinon personne. Il faut que tu te battes bébé. Tu dois ouvrir les yeux.
Elle ne bougeait pas et je perdais espoir. Le pire, c'est de se sentir inutile devant l'inconnu, de ne pas savoir que faire. Car il s'agit de la femme qu'on aime. De celle que j'ai choisie et qui m'a choisi.

Je me relève pour marcher un peu dans la chambre. Je me sentais perdu.

Une heure plus tard, j'étais toujours là. Je m'approche de son lit.

Putain, j'en ai marre. Il faut qu'elle se réveille, c'est une torture.

Je lui caresse mes cheveux et lui fait un smack et lui embrasse le front. J'ai vraiment peur.

Je me couche à côté d'elle et la serre dans mes bras.

Je me suis endormie dans son lit, je fus réveillé par des voix.

J'ouvre lentement les yeux et vis une infirmière en train de parler.

Je me retourne et la fixe.
Putain.

Elle avait ouvert les yeux.

Elle me regarde aussi.

L'infirmière : je reviendrai dans cinq minutes.

Moi : bienvenue d'entre les morts.

Elle me fait un petit sourire.

Elle : je t'ai entendue.

Putain, je ne réalisais toujours pas.

Moi : tu es réveillée depuis combien de temps ?

Elle : une heure. Je ne voulais pas qu'on te réveille.

Moi : tu m'as manqué.

Elle : je t'aime.

Je la serre contre moi très longtemps, aucun de nous ne disais un seuls mots. On voulait juste vivre cet instant encore et encore.

Mais lorsque j'ouvre les yeux, je me rends compte que j'étais en train de rêver, mon cœur se brise à nouveau. Je me lève et lui embrasse le front. Je rejoins l'extérieur et vis Isham une cigarette entre les lèvres, je ne pensais pas qu'il fumait. Il me regarde aussi.

Lui : elle déteste quand je fume. Mais là, je ne peux pas supporter toute cette pression. Je ne sais pas comment ça, c'est passer là-haut.

Moi : ce n'est pas ta faute.

Lui : quand elle dit feu d'artifice ou large le colis, on sait que la mission est censée être finie. Parfois sous l'effet de l'adrénaline, on ne se rend même pas compte qu'on est blessé. Je... Elle voulait dès bébés et un mariage en robe blanche... Elle doit se réveiller. C'est ma meilleure amie. Elle ferait tout pour moi... je ne peux pas la perdre. On doit être gradué ensemble.

Moi: je sais Isham je ressens exactement la même chose.

Je sors une clope et l'allume aussi.

Isham: Ce du bas ne savaient pas que nous serions la mais cet homme lui savait. Il était en pleine réunion.

Moi: tu penses qu'il était au courant de tout ?

Isham: oui. Il était au courant. Car Amira ne Met jamais son gilet pare-balles par-dessus comme nous. Elle le met tout le temps en dessous de sa veste et elle ferme le tout. Étant assez mince ça dissimule plus facilement donc personne n'aurait pu savoir à part l'équipe.
J'ai entendu son micro, le mec lui disait et enlève ton gilet. Elle l'a retirée. Il a été prévenu et je ne sais pas par qui...

Je vis sa mère courir pour venir vers nous. Je jette ma cigarette pour l'éteindre.

Moi: il se passe quoi ?

Elle: putain, elle s'est réveillée.

Elle dit putain elle

Je réalise assez rapidement ce qui est en train de se passer. Putain, elle est là.

Enfin!

Je les suis et vois son père et sa grand-mère dans la chambre. Ils n'arrêtaient pas de l'embrasser, le stress me montait au ventre.

Putain enfin.

Abdou s'approche de moi.

Abdou: enfin putain.

Il me serre dans ses bras.

Moi: Putain, j'ai eu si peur.

Abdou: je sais.

Je m'assois sur le canapé d'en face et respire un bon coup.

Ses parents sont resté très longtemps avec elle, après, c'était au tour de ses amis.

Je me retenais de déverser toute ma frustration. Après, j'ai vu Isham dans la chambre et elle lui parlait et son visage se décomposait. Putain de quoi ils parlent.

Ses larmes coulaient et il n'arrêtait pas de lui serrer la main.

Abdou: elle est forte d'avoir survécu à ça.

Moi: elle ne pouvait pas mourir mec. Pas aujourd'hui.

Abdou: tu ne veux pas y aller.

Moi: je veux la laisser respirer un peu. Je veux qu'elle profite des gens qu'elle aime, car je te jure je l'amène avec moi à la fin, elle ne reste pas ici.

Abdou: tu penses qu'elle va vouloir arrêter son travail ?

Moi: non, mais je ne pourrais pas la laisser repartir pour une mission, je vais être en stress chaque seconde de ma vie.

Abdou: elle va refuser de rester à la maison, tu le sais et je le sais.

Moi: putain s'il lui arrive un truc, je vais perdre la tête.

Abdou: je sais. Mais bon.

Isham sort de la chambre et vient vers nous.

Isham: elle te demande depuis tout à l'heure.

Moi: je vais y aller.

J'ouvre la porte et la vie coucher les yeux rouge, elle a dû pleurer aussi. Elle me fait un grand sourire. Et soulève les bras pour que je vienne à elle.

J'avance rapidement et la serre contre moi. Je mets ma tête sur sa poitrine.

Elle: ça fait mal.

Je me décale un peu et la serre très fort contre moi.

Elle: je t'aime moi aussi.

Moi: j'ai eu peur. J'ai eu si peur.

Je relève les yeux et la fixe. Elle passe sa main sur ma joue et efface la larme qui coule sur ma joue.

Elle: Hé, je ne te laisse pas tomber, c'est toi et moi contre le monde.

Moi: Putain, tu ne te fais jamais prendre, ne me refais plus ça.

Elle: je sais. Ça n'arrivera plus promis. Embrasse-moi maintenant.

Je pose doucement mes lèvres sur les siennes et elle répond à mon baiser. Je me couche à côté d'elle et la serre contre moi.

Moi: Putain, je t'aime. Je t'aime tellement. Je ne veux pas te perdre.

J'étais gnangnan, mais je m'en fichais, je veux juste qu'elle le sache que c'est elle.

Moi: tu sais qui t'a fait ça.

Amira: ce n'est pas le gars que je devais choper qui m'a tirés dessus.

Moi: c'est qui ?

Amira: c'est Mae qui m'a tiré dessus. J'ai encore des vidéos de lorsqu'elle couchait avec le gouverneur et c'est bientôt notre graduation, elle pourrait ne pas l'être si je l'utilise.

Moi: elle était au courant de cette mission.

Elle: elle devait faire partie de l'équipe secours, renfort. Quand on a une mission d'une envergure pareille, c'était un gros coup. Il y a une équipe pour atténuer le bordel c'est-à-dire ceux
Qui viennent quand ça déborde.

Moi: oui je sais je le fais aussi.

Elle: voilà donc elle en faisait partie, je m'en foutais, car je savais que je pouvais gérer. Mais ce mec savait que ce serait moi dans son bureau. Notre point de rencontre n'était pas très loin. Et ce genre de tir, je les reconnais, car j'ai tiré trop vite sur le monsieur, il aurait pas pu m'avoir. Et je mets un casque tout le temps. Il m'a demandé d'enlever mon gilet, et cela, peu de personne le savent. Il faut qu'on ait déjà travaillé ensemble pour connaître mon mode opératoire.

Moi: tu veux faire quoi ?

Elle: fait la tuer, je veux me débarrasser d'elle la prison, c'est trop facile, le gouverneur peut la faire sortir et je ne veux pas ça. Isham veut le faire mais il est trop gentil. Je m'en fous de comment. Si elle ne peut pas mourir. Je désire qu'elle ne marche plus jamais ou même qu'elle ne sache plus parler. Elle a essayé de me tuer.

Moi: ok. C'est tout ce que tu veux ?

Elle: tu me ramènes à Washington, j'ai mon compte rendu à faire et on se casse d'ici.

Moi: tu lui as fait quoi à cette folle.

Elle me refait un smack.

Elle: je ne comprends pas, j'étais plus forte qu'elle au boulot, et concernant mon adoption ma mère l'aider à intégrer l'armée. Et quant à ta mission, c'est elle qui était censée la faire.

Je la regarde choquer. Oh non, je n'aurais jamais eu cette relation sinon.

Elle : l'histoire, c'est qu'elle a vu ta photo en premier.

Moi : tu ne m'as jamais dit ça.

Elle : je te voulais pour moi Rafael.

Moi: mais tu savais qui j'étais, ce que je faisais.

Elle: je voulais te rencontrer dès que j'ai vu ta photo. Je te trouvais super beau. Et quand je t'ai vu à l'hôpital, j'ai oublié que j'étais en mission. Je t'ai aimé quand tu as ouvert les yeux dans l'hôpital.

Je l'observe à nouveau. Elle tire sur mes cheveux pour que je l'embrasse.

Elle : je sais que tu as eu peur. Je suis là.

Je l'embrasse tendrement. Et laisse couler ma langue dans sa bouche. Elle m'embrasse encore plus en me mordillant la lèvre inférieure.

Je lui embrasse l'épaule.

Moi: je t'aime.

Elle: je t'aime aussi. Putain, je déteste les hôpitaux, je veux qu'on rentre à la maison.

Moi: raconte-moi pour Maé. Je dois savoir comment faire.

Flashback de Amy.

Je venais de rentrer à la base, j'étais épuisée.

Charles : tu es au courant pour la nouvelle mission ?

Moi : oui laquelle ?

Charles : RID.

Moi : ah Mae m'a envoyé un message pour me dire qu'elle devait faire cette mission et qu'il était beau gosse, c'est vrai ?

Charles : il lui plaît ?

Moi: je m'en fous je n'en sais rien.

Charles : où étais-tu ?

Moi: j'étais allé faire un saut en parachute.

J'enlève mon body et enfile ma tenue de travail et sort de chambre.

Charles: tu veux la faire cette mission ?

Moi: non, je ne lui pique pas ses bons plans, peu être elle veut coucher avec.

Charles: toi aimesaimes personne et tu ne tombes jamais amoureuse, je n'ai aucune envie de la mettre sur une mission ou elle va tomber amoureuse d'un tel ou d'un tel.

Moi: demande à nos supérieurs. Sincèrement, je m'en fous. C'est qui ce mec après tout. Et puis j'ai finis ma dernière mission, il n'y a pas très longtemps.

Charles me montre sa photo.

Charles: c'est un gros poisson à coffrer.

Je regarde la photo. C'est vrai ce que disait Maé.

Charles: je n'ai aucune envie que ça finisse en relation amoureuse. Et tu es d'habitude la plus froide du groupe.

Moi: je n'ai aucune envie d'être amoureuse.

Charles: ce sera toi sur cette mission, je vais parler à Maé.

Moi: ok.

Il s'en va et je me remets en question. Putain.

Je pourrais tenir avec un mec comme ça.

Mae vient me voir une demi-heure plus tard.

Maé: coucou...

Moi: coucou... Charles t'a informé.

Mae: oui, je partirai demain, mais ce sera pour le texas j'y ai une autre mission , tu me reprends sur la mission RID.

Moi: on est tous les deux, ça te pose un problème ?

Maé: non, il me plaisait, c'est tout. Mais va-y et profite.

Moi: ok. Je ne profiterai pas, mais je ferai mon boulot et même si je finis par le kiffer ou qu'il me plaise. Je le ferai coffrer. Les sentiments et l'amour ça n'existe pas pour moi.

Maé: je sais. Tu es aussi froide qu'une glace.

Moi: merci. C'est un compliment que tu me fais. Bon je vais aller retrouver Isham.

Mae: tu commences à prendre ma place là.

Moi: pas du tout. Maé, j'apprends encore donc si ça te dérange tu m'informes et je le dis à Charles, je n'ai jamais dit que je prendrais cette mission, il m'a été donné.

Maé: non ne t'inquiète pas.

Fin flashback.

Point de vue d'Amy

Rafa: sérieux ?

Moi : oui. C'est elle qui était censée être là. Mais je voulais cette mission. Autant, elle m'excitait, autant elle me faisait peur

Rafa: donc c'est toi qui m'as voulu au début.

Moi : je t'ai piqué à Maé, car elle ne t'aura jamais mis en prison. Tu lui plaisais depuis le debut.

Rafa: WAOUH.

Moi : tu as vu.

Rafa: attends-toi, tu es amoureux de moi depuis quand alors.

Moi: depuis que tu as ouvert les yeux à l'hôpital.
Je m'en suis rendu compte un peu tard, mais je savais que je te ferais coffrer. Je ne regarde pas les sentiments moi quand je fais mon boulot. J'ai accepter de t'aimer quand tu n'étais plus une mission pour moi.

Il me serre contre lui une nouvelle fois.

Moi: ça fait beaucoup ?

Rafa: oui. Mais l'essentiel, c'est que ça ait été toi. Car honnêtement Maé ne m'attire en aucun cas. Et aucune femme ne me fait le même effet. J'ai pleuré comme un gosse ses derniers jours.

Moi: sérieux toi pleurer. Les seules fois où j'ai su que tu pleurais c'est lorsque on a perdu le bébé et le jour où tu m'as demandé en mariage.

Rafa: en parlant de mariage, on en a un à fêter. Ne te fais plus tirer dessus.

Moi: j'ai compris bébé. Ma mère m'a dit qu'elle t'acceptait.

Rafa: je sais. Je l'aime bien. Même si on a appris à se connaître que puisque on a compris qu'on pouvait te perdre.

Moi: merci, j'avais besoin de savoir que vous deux tout allait bien.

Rafa: tu vas faire quoi avec ton boulot.

Moi: bah je guéris et je reprends.

Il me regarde de la tête au pied.

Rafa: tu es folle si tu crois que je vais te laisser partir.

Moi: mais t'es fou si tu crois que je vais arrêter.

Je remets mon masque à oxygène et respire un peu avant de le fixer.

Moi: j'adore mon boulot, je ne suis pas prête. Il faudra que tu me mettes en cloque pour que je que je fasse une pause après accouchement, j'y retourne.

Rafa: c'est ce que je compte faire.

Je rigole doucement.

Rafa: mais tu es une malade mentale, tu le sais ça.

Moi: tu crois que tu m'aimes pourquoi, c'est parce que je suis folle que je te rends accro.

Il éclate de rire et reprend ma main.

Rafa: tu m'as vraiment foutu la trouille de ma vie. J'ai eu peur de ne plus te voir. De ne plus te parler, de rire avec toi, de t'embrasser, de te câliner, de profiter.

Moi: mon père m'a dit que tu étais dévastée. Je ne te referai plus ce coup promis bébé. Gilet pare-balles obligatoire.

Rafa: tu vas faire quoi après ?

Moi: bon bah, je serais graduée. Et par la suite bon bah, je dirigerai une équipe un peu plus grande. Et je m'engage. Et si je suis enceinte, j'arrête. En attendant d'accoucher.

Rafa: combien de temps ?

Moi: combien de temps, tu continues ton boulot.

Rafa: je n'ai aucune envie que tu vive ce que j'ai vécu là, je me retire tout doucement, je ne peux pas tout arrêter d'un coup. Il y aura des hommes qui vont gérer le reste pour moi.

Moi: je me retire tout lentement aussi. Mais les soucis c'est que je ne pourrais pas en fait complètement, tu vois un peu.

Rafa: les cinq premières années, j'accepte tes conneries, mais c'est tout.

Moi: d'accord.

L'infirmière rentre dans la chambre.

Elle: excusez-moi. Je dois vous amener faire vos examens, j'ai essayé de vous laisser du temps, mais mon titulaire sera bientôt là.

Rafa: je vais aller faire mes recherches sur le repas du soir. Ne sois plus dans le coma.

Moi: plus jamais.

Rafa: okay. À toute.

Il me fait un petit bisou et sort de la chambre.

Une heure plus tard, j'étais encore dans ma chambre un peu stressée, mais ça allait un peu mieux. J'avais de temps en temps un peu de mal à respirer. Mais sinon ça allait.

Dans deux jours, je devais faire mon compte rendu de toute la mission, je pense que cette fois-ci ça sera en vision. Et j'espère dans deux jours plus voir le visage de Maé. Je lui aurais pardonné pour tout, mais essayer de me tuer ça non.

Je me réveille pour voir Rafa et Isham en grande conversation.

Moi : tout va bien ?

Je me retourne et vois ma mère assise.

Maman : tu te sens comment ?

Moi : je vais bien et papa ?

Maman: il est allé me chercher à manger.

Moi: grand-mère.

Maman : elle est allé régler ses comptes avec ton commandant. Tu te sens bien tes sûrs? Tu veux aller où après, on rentre, je te fais à manger et je te borde comme avant.

Je lui fais un grand sourire.

Moi: maman, tu sais où j'ai envie d'être.

Maman : je sais. Je pourrais venir te voir non ? Tu ne vas pas arrêter de venir nous voire si tu es au bout du monde.

Moi: bien sûre que je viendrai, tu es mon âme sœur maman. Tu es mon numéro un. Arrête de douter.

Maman: il faudra qu'on s'organise.

Rafa: tu vas rentrer avec ta maman bébé. Tu rentres à Milan, il faut qu'on attende trois mois avant de se marier après toutes les bêtises qu'on a faites.

Je regarde ma mère dans l'incompréhension.

Elle: euh, je ne pensais pas que vous le feriez, mais bon. Pour le mariage religieux vu que tous les deux, vous avez euh...

Moi: oui eu des relations intimes.

Elle: voilà pour le mariage religieux, il vous faut vous purifier de tout ça.

Moi: trois mois !

Isham explose en rigolant.

Isham: c'est trop drôle la tête que tu fais Amira. Purée. Mais tu as cru que tu étais au marchand de hot-dog. Tu vas patienter trois mois sans aucun contact avec lui.

Moi: mais...

Rafa: bébé si on doit attendre, on attend, c'est tout.

Moi: donc là, on ne rentre pas chez nous ?

Rafa: euh non soit tu vas à Washington, soit à milan ou aux Hampton chez ta grand-mère.

Isham se tord en rigolant. Il m'énerve.

Isham: putain, je suis trop content enfin. On pourra tous prendre de l'air frais et vivre sans les crises de Rafa et Amira.

Moi: Ibrahima.

Rafa: non ne joue pas à ça je ne vais pas craquer aujourd'hui.

Je l'appelle comme ça que quand j'ai besoin d'un truc.

Isham tombe par terre en se tenant à la porte.

Il m'énerve, son rire résonnait dans toute la chambre. Ma mère commence à rire avec lui.

Rafa: ce n'est pas long ne t'inquiète pas.

Moi : dis-lui d'arrêter de rire, il m'énerve.

Rafa: Isham arrête, Amira n'aime pas ça. C'est bon bébé ?

Moi: sois plus ferme.

Maman : mais non ça suffit. Ne cède pas à ses caprices. Tu vas bien patienter trois mois Amira Ly. Tchip.

Moi: toi aussi tu mets maman.

Je vis abdou ouvrir la porte et entrer.

Abdou: euh il y a un monsieur qui te cherche Amira un certain Jason.

Moi: Isham, tu veux bien lui dire que je ne suis pas encore réveillée.

Abdou: il est à l'accueil.

Moi: okay merci abdou. Maman fait semblant de pleurer et Rafa va dans une autre pièce. Je vais fermer les yeux, je veux savoir pourquoi il est là d'abord. Il est là mark ?

Isham: oui.

Moi: il peut installer une caméra dans ma chambre.

Isham: on a du matos ici. La caméra est déjà installée observe la chambre, tu sauras. Je ne le laisserai pas entrer ne t'inquiète pas.

Ma mère descend les stores et me prend la main. Alors que Rafa et Isham sortaient de la chambre.

Maman : comment tu sais ?

Moi : savoir quoi ?

Maman : comment tu sais que tu l'aimes ?

Moi: je me sens libre avec lui.

Elle me regarde pour que je continue.

Moi: je me sens libre, je peux faire ce que je veux avec Rafael, je me sens moi-même, je respire et je vis pour être avec lui. Tu sais quand tu vois quelqu'un et que tu sens ton cœur et ton cerveau en phase, car vous avez vu la personne que vous attendiez, c'est ce que je ressens quand je suis avec lui. J'ai ce sentiment de vivre toutes les émotions possibles. Il peut m'élever, m'aimer et me détruire qu'avec des mots comme je peux le faire. Puisque je sais qu'il n'aimera jamais comme il m'aime moi. Et que je n'aimerai jamais comme je l'aime lui. Je peux vivre sans lui. Mais je n'ai pas envie de vivre sans lui. Mon univers ne sera jamais le mien s'il n'est pas là.

Maman : c'est beau ce que tu dis. J'ai compris. Ça a mis du temps, mais j'ai compris.

Deux jours plus tard, Rafa était rentré à son hôtel. Pour récupérer quelques affaires avec Abdou, j'étais dans ma chambre en train de dormir avec Isham. Et mark et Clara devait surveiller si tout allait bien. On se méfie de tout le monde surtout en ce moment.

Carla et mark son sortit acheter à manger et Isham ronfler à côté de moi, ses bras me serrait contre lui. Je m'endors à mon tour.

Quelques heures plus tard, j'entends la porte s'ouvrir. Je relève les yeux et vis Maé en face de moi, une arme à la main. Mes amis étaient profondément endormi. Ils doivent être épuisé.

Elle avait un silencieux sur son arme.

Maé: il fallait que je vérifie par moi-même.

Moi : tu vas t'arrêter un jour ?

Maé: tu me la pris. Cet homme qui ne jure que par toi alors que tu l'as trahi, tu me la pris. Tu m'as pris mon poste.

Moi: on me l'a donné, car je le méritais davantage que toi, c'est tout.

Elle: toi, tu ne mérites rien Amira, tu sais que je voulais cette mission, ce boulot, tu aurais pu refuser.

Moi: c'est pour ça que tu cherches à me tuer. Ça va te rendre tout ça ?

Elle: peut-être pas, mais au moins, tu ne seras plus là.

Moi: touche un seul de mes cheveux, tu mourras avant de sortir de cette chambre.

Elle: j'ai fait en sorte d'avoir accès à ton plan, j'ai prévenu ce connard (le terroriste) qui ne m'a cru que lorsqu'il t'a vu dans son bureau. Et tu ne changes pas toujours le gilet pare-balles à l'intérieur. Et malgré cette foutue balle, tu n'es pas morte.

Moi: tu vas faire quoi après avoir atteint ton objectif ?

Elle: je m'en irai loin. Coucher avec le gouverneur, ç'a ses avantages. Je m'en irai loin et je me sentirai très bien sachant que tu n'es plus de ce monde.

Moi: je te comprends, tu sais. Vivre dans l'ombre de quelqu'un. Tu étais mon amie jusqu'à ce que tu commences à me mentir. La jalousie, c'est pour ce que tu veux me faire tuer.

Elle pose son arme sur mon front.

Elle: je m'en fous tant que tu n'es plus sur mon chemin.

Je la regarde, mais elle est timbrée cette fille et Rafa, je pensais qu'il devait s'occuper d'elle.

Je me retourne, mais Isham ne ronflait plus donc il était éveillé, mais il faisait semblant de dormir.

Moi : si tu me tues tu te feras arrêter.

Elle : et tu crois que je ne le sais pas.

Moi : tu dois vraiment te faire soigner.

Je vis Mark se relever lentement et avec un geste très rapide, il lui frappe son arme sur la tête et la fis tomber avant qu'elle n'arrive à se relever, il bloque ses mains dans son dos.

Mark: agent Maé ***** vous êtes en état d'arrestation pour double tentative de meurtre et association terroriste, tout ce que vous pourrez dire sera retenue contre vous. Si vous n'avez pas d'avocat, il vous en sera fourni un.

Carla et Isham se lèvent.

Isham: ça va ?

Moi: oui.

Isham: je récupère la puce et la caméra.

Moi: merci pour tout.

Isham: c'est mon rôle, je te ramène Thor et ton fiancé.

Moi: merci.

Deux mois plus tard.

Les médecins m'ont enfin donné le feu vert pour reprendre une vie normale. Cela fait deux mois que je n'ai plus revu Rafa, nous nous appelons de temps en temps et il me manque tellement que je lui crée des problèmes alors qu'il n'a rien fait. C'est énervant et frustrant.

Mae a été interné dans un centre psychiatrique, pas besoin de la boucherie de Rafa. Je me marie dans un mois et je n'ai même pas de robe. J'étais à Washington et mes parents aussi sont resté avec nous, la mère de Isham est venue de lier dans la délégation, je mangeais tout le temps avec les petits plats qu'on me faisait.

Heureusement que je faisais du sport à côté.

Je venais de finir mon debrief sur ma dernière mission, au lieu de deux jours plus tard ç'a pris deux mois finalement.

Je reprenais une vie normale.
On a décidé tous de ne pas s'engager cette année. Ce fut une année assez dure, très dure, entre les décès, les pertes, les combats, les voyages, le manque, les larmes. On a décidé de se retrouver à la fin après avoir bien profité de notre repos. Je dois être gradué avec Isham et baker. Et Carla sera lieutenant. J'étais assez fière d'elle. Mark lui sera nommé capitaine.

Notre aventure fut longue, mais nous y sommes arrivés.

Rafa me stressait, car je ne savais rien du mariage. Je déteste les mariages. Donc c'est ma mère qui s'est occupé de tout avec Rafael. Je ne voulais rien entendre.

Une semaine plus tard, nous avons été gradés et ma mère n'a jamais été aussi fière de sa vie. Je fais le boulot de mes rêves et j'avais deux familles, ceux du boulot et ma vraie famille.

Abdel a tenté le risque et est allé au Mexique pour revoir celle qu'il avait trahie et après une énormes disputes d'après ce qu'il m'a raconté ç'a fini sous la couette.

On nous appelle l'équipe des briseuses de règles. On fait toujours n'importe quoi.

Quelques semaines plus tard.

Brésil

C'était aujourd'hui. Je vivais enfin le conte de fée que nous raconte tout le monde. Hier a eu mon mariage religieux au Sénégal avec mes oncles et ceux que Rafa a dû chercher de son côté, car il ne connaissait pas beaucoup la famille de son père et sa mère.

Aujourd'hui, je serai légalement à lui.

Je suis arrivé ce matin au Brésil et je me marie actuellement. Hier, j'étais encore en train de préparer la mission à attaquer après nos repos.

Je n'avais pas vu Rafa. Mais la déco était magnifique et si pure. C'est ce que je voulais. Il y avait moins de 25 personnes c'étaient mes amis et ma famille. Celle de Rafa c'est-à-dire ses amis et les autres gardes qui eux étaient posté chacun à son coin. Ils surveillaient tout. Nana était revenue, je ne l'avais pas revu depuis que j'avais trahi Rafa. Et pourtant elle m'a serré contre elle, Vicky et Marco. Nous étions tous là au bon moment.

Après toutes ses guerres entre nous, nos familles, moi qui ne voulaient pas me marier ni avoir d'enfant. Et moi qui ne jure que par Rafa.

Je pensais ne pas être capable d'aimer quelqu'un. J'ai découvert que oui. Eh bien Amy, tu peux aimer qui tu veux.

Mes parents, je l'espère, sont heureux pour moi.
Je suis gradué.
J'ai mon équipe.
J'ai ma famille.
J'ai mes amis.
Et j'ai l'homme que j'aime.

Nous ne voulions pas un buffet. Ou un festin, c'était si simple. Le salon a été décoré pour le dîner et la plage pour le mariage, tout se passait dans la première maison pas dans celle tatouée dans son dos. Ça, c'était notre nid à nous deux. Et nous ne voulions pas le partager.

J'avais mis une robe toute blanche. Pas de strass, pas de paillette. Et mes cheveux étaient bouclés par Pablo et relevée en haut. Un maquillage assez léger et je marchais pied nu sur le sable.

Mon père à pleurer toute la matinée. Hier, nous nous sommes unis devant dieu et j'ai repris la prière.

D'ailleurs, j'apprends à Rafa comment faire. C'est très dur pour lui. Mais tout vient a force de faire des efforts.

Point de vue d'Amira et de Rafa.
Amira
Mon père entouré son bras autour du mien. Et ma grand-mère de l'autre. Ma mère sillonné et le sol de pétale de rose blanche. Mes préférés.

Rafa
Lorsque je la vis sortir de la maison. J'ai cru que j'allais tomber à la renverse. Abdou, Omar, James, Rick et Marco me regardaient du genre, tu veux un mouchoir.

Une larme s'échappe de mes yeux. C'est possible d'aimer une personne au point de ne pas y croire. Elle est si belle, son teint noir, son sourire, elle pleurait en marchant. Je remarque qu'elle est pied nue. Il n'y a qu'elle pour faire ça.

Son sourire s'agrandit lorsqu'elle marche jusqu'à moi. On se connaissait. Nous savions ce que nous voulions. Nous avions combattu nos démons du passé, pas tous, je suis toujours aussi vicieux, mais on fait des efforts.

Son père me tend sa main, que j'accepte.

Lui : je te redonne la main de ma princesse, prend soin d'elle s'il te plaît.

Sa grand-mère: il n'a pas besoin de prendre soin d'elle, il doit prendre soin de lui, car il va épouser une folle.

Tout le monde éclate de rire.

Ils partent s'installer. C'est abdou qui scellerait notre mariage et on enverrait les documents à la mairie. Il a dû demander un brevet et cela lui a été donné ayant fait des études de droit.

Amira.

Il était tellement beau, trois mois. C'était si long. Il m'a manqué. Chaque fibre de mon corps veut cet homme.

Il était si imparfait, mais si parfait pour moi.

Il était si compliqué, mais si compréhensible pour moi.

Il était si dur et si méchant quand il est en colère. Mais je ne pourrais jamais le détester pour ça.

Il est tant de chose et fais tant de chose. Mais c'est lui. Quand la nuit nous enveloppe, c'est lui que je vois.

Quand Le Soleil se couche, c'est de lui dont de rêve. Et si je devais tout recommencer, je le ferais exactement pareille.

On se fixe à nouveau.

Rafa: tu as baissé ta garde.

Je lui souris tendrement.

Moi : tu m'as donné des raisons d'être là et de me battre pour nous.

On n'avait pas écrit de paver de textes. Tout le monde sait combien on s'aime. Ce n'était pas facile, mais aujourd'hui tout est plus beau. Tout est plus réel. C'était Rafael, mon alter égo. Mon double, mon partenaire, ma main droite.

Il est terre de glace. Je ne vais bien qu'avec lui.

Il m'aura fallu deux ans et demi. Une année de guerre et d'amour, une année et séparation et d'amour, une moitié de disputes, de souffrance et d'amour encore. Car j'ai enfin compris. Je l'aime. Je l'aime plus que tout au monde.

Il est cette foutue terre de glace sur laquelle je veux skier.

Il me regarde encore pour essayer de sonder de savoir à quoi je pensais.

Rafa: tu es magnifique.

Moi : tu es très belle aussi.

Point de vue de Rafa

Abdou: on va sauter le bla bla bla.

Je rigole.

Isham: fait vite, on a faim, on n'a pas dormit et j'ai envie de danser .

Abdou: Rafa.

Moi : commence par elle avec Amira, on ne sait jamais.

Amira : vous allez me laissez tranquille.

Rick : abdou n'oublie rien de tout ce qu'on a dit.

Omar : rien de rien.

Abdou: bon Amira, veux-tu prendre Rafa comme légitime époux ?

Amira : oui, je le veux.

Abdou: Rafa veux-tu prendre Amira comme légitime épouse ?

Moi: oui, je le veux.

Abdou: parfait, on a tous écrit des vœux pour vous on en marre donc récité après moi.

Moi et Amira : euh ok.

Abdou: dans la santé comme dans la maladie.

Nous: dans la santé comme dans la maladie.

Abdou: Dans la haine comme dans L'amour.

Nous : Dans la haine comme dans L'amour.

Abdou: dans l'adversité et la diversité.

Nous : dans l'adversité et la diversité.

Abdou: dans la richesse comme dans la richesse.

Nous : dans la richesse comme dans la richesse.

Abdou: dans la guerre comme dans la paix.

Nous : dans la guerre comme dans la paix.

On est terrible à ce point.

Abdou: de ne plus faire chier abdou et Isham qui eux veulent avoir une vie normale.

J'éclate de rire, je n'en pouvais plus.

Nous : de ne plus faire chier abdou et Isham qui eux veulent avoir une vie normale.

Abdou: De ne plus nous mêler à vos histoires.

Nous : De ne plus vous mêler à nos histoires.

Abdou: de ne plus nous faire des scènes Rick, Omar, moi et Marco, on en a marre.

Nous : ok pour ça aussi.

On savait qu'on allait les faire chier, c'est sûr.

Abdou: jusqu'à ce que la mort nous sépare tous.

Nous : jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Abdou: je vous déclare mari et femme. Rafa, tu peux embrasser la mariée.

Amira éclate de rire. Je l'attire contre moi et écrase mes lèvres contre les siennes trois Putain de mois. Sa langue était si chaude et si douce, je ne pouvais pas résister. Je l'embrasse une nouvelle fois lorsque je commence à sentir des goute d'eau tombée sur nous. Oh Putain. Il pleut.

Tout le monde court dans la maison. Alors qu'on s'embrasait encore.

Amira : tu penses à la même chose que moi ?

Moi : oui.

Elle me donne sa main et on commence à danser ensemble sous la pluie. Je me retourne pour voir Isham et abdou assis en train de nous regarder.

Isham: les témoins doivent supporter les mariés, non ?

Moi : oui.

Isham: donc on reste, si vous êtes encore ensemble, c'est grâce à nous.

Amira sourit et lui envoie un baiser en l'air. On continue de s'embrasser, de danser sous la pluie, avec la musique en sono du violon et c'était incroyable.

J'ai ma meilleure amie, mon âme sœur, ma terre de glace. Allons consommer ce mariage ...

Bisous le dernier chapitre ce week-end ❤️❤️❤️

Si j'ai fais des erreurs je corrige encore demain.

Le dernier chapitre sera très long m'en voulez pas si je poste pas tôt je suis épuisée et je me réveille très tôt donc voilà bisous ❤️

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