Je la regarde une nouvelle fois, elle m'embrasse la joue. Et tire sur mon t-shirt pour m'embrasser les yeux et le nez.

Amira : je t'aime. Je t'aime tellement.

Moi : j'existe à travers toi, je vis pour toi, tu es toute ma vie Amy.

Elle me refait un autre smack. Je pense qu'elle essaye encore d'assimiler.

Elle regarde encore autour de nous deux. Et regarde les photos dans des cadres, tous accrochaient au mur.

Elle : tu as eu le temps de prendre tout ça quand ? Je dormais tant que ça ?

Rafa: j'en ai énormément sur mon téléphone.

Elle : oh Putain. Je suis encore sous le choc, cet endroit est magnifique Rafael. Et tu m'as demandé en mariage, tu imagines un peu ce que ça représente.

Je m'assois dans sur le sol en plein milieu des fleurs et l'observe.

Elle est stressé, car depuis tout à l'heure, elle touche son nez ou ses cheveux. Elle sourit, tendrement et touche la photo du jour où nous avions dormi ensemble pour la première fois.

Elle me fait très grand sourire, ce qui creuse ses joues et lui plisse les yeux. Putain, je suis terriblement amoureux de cette femme.

Elle se rend même compte de à quel point elle est belle, d'à quel point elle est sexy et craquante. Je comprends tous ses mecs qui l'aiment. Elle te tient en un sourire.

Sa bouche est bien piquante par contre. Et elle fait du mal à qui elle veut. Mais quand elle aime vraiment, elle fait n'importe quoi comme avec moi.

Je l'entraîne dans toutes mes folies et elle m'entraîne dans toutes les siennes.

Amira : ok si je comprends, on doit se marier ?

Moi : oui.

Amira : je n'aime pas les grands mariages avec festin ou je ne sais quoi ?

Moi : il n'y aura que nos familles. Là, tu part pour combien de temps.

Amira : je dois parfaire mon plan, mais je ne dure pas.

Moi : d'accord pas de soucis. Tu te sens comment depuis tout à l'heure, tu observes les photos.

Amira : mais je n'ai rien vu venir. Je suis choquée, je me suis toujours dit que je n'avais pas de photos de nous deux mais en fait t'en a des tonnes. Et j'aime trop. C'est magnifique. Et je t'aime, purée, je ne cesserai jamais de t'aimer.

Elle se met à ma hauteur et m'embrasse encore.

Je lui prends tendrement la main et lui insère la bague, c'était celle de ma mère, mais j'ai fait modifier la pierre.

Elle : elle est magnifique, je devrais la mettre autour de mon cou au boulot, mais je l'aime énormément. Tu l'as depuis combien de temps ?

Moi : j'ai demandé à la faire refaire le lendemain du jour où nous nous sommes dit que nous nous aimions.

Elle : Mais Rafael...

Moi : je t'avais dit que j'étais prêt je savais ce que je voulais, c'était toi.

Elle monte sur mes jambes et je passe mes mains sous son t-shirt. Elle embrasse mon front.

Amira : je ferai n'importe quoi pour toi.

Moi : je sais.

Je la serre encore plus fort contre moi.

Elle : tu ne m'en veux plus pour l'immunité ?

Moi : non. Tu viens de me sauver la vie, je ne pourrais jamais t'en vouloir. Tu ne te rends même pas compte de ce que tu viens de faire. Elisabeth me demander si je t'avais amené chez un marabout.

Elle éclate de rire et caresse mes cheveux. Ses petits gestes me comblent de bonheur.

Moi : comment tu as fait ? Ils ont dû te demander un truc en retour.

Elle: oui, j'ai des gens à railler de la liste. C'est ce sur quoi on a travaillé pendant des années. Nadia me la servit sur un plateau. Donc en leur rapportant cela, j'ai demandé ton immunité.

Moi: ce que tu dois faire c'est dangereux ?

Elle: oui.

Moi: tu as peur ?

Elle: oui. Ils peuvent te tuer très vite, donc il faut que je sache comment faire, ce n'est pas une mission comme les autres.

Moi: tu sais, on peut faire annuler ça comme ça tu ne le fais pas, je n'ai aucune envie de te voir blesser ou je ne sais quoi.

Elle: je m'en fous de moi. Je veux que tu sois libre. Pour que je puisse porter ton prénom, pour que nos enfants n'aient pas peurs. Pour que tu ne regardes pas derrière toi. Si on décide de se marier tes activités il faudra les réduire, je ne blague pas et je libère mon temps, je ne ferai que des missions importantes. Je veux vraiment qu'on ait une vie ensemble. Je veux que nos enfants grandissent avec leurs deux parents.

Moi: j'en ai parlé à abdou juste avant. On s'est organisé.

Elle: et les entreprises, l'hôpital, les restaurants ?

Moi : tout est en règle. J'ai très bien géré mon argent. Je suis très minutieux côté boulot, ne t'inquiète pas pour ça.

Elle : arrête de découper les gens.

Moi : j'arrête, cette fois, promis.

Elle : jurés.

Moi : promis juré bébé, je n'ai qu'une parole.

Je passe ma main dans ses cheveux pour la coller encore plus à moi. Avant de reprendre ses lèvres contre les miennes. Sa langue était tellement chaude. Elle répond à mon baiser en se frottant très lentement à moi. Je la serre encore plus contre moi.

Et embrasse sa clavicule avant de descendre dans son cou et mes mains passent sous son t-shirt. Je sens ses tétons durcir contre ma main.

Je lui caresse tendrement en les tirant ce qui la fait gémir. J'adore ses seins. C'est une de mes parties préférées de son corps.

Moi : ce soir.

Elle me regarde les yeux remplies de promesse, ce soir, je lui ferai l'amour.

Elle hoche la tête. Et me refait un smack.

Moi : je n'ai pas fini avec mes surprises.

Amira : tu as pleuré.

Moi : non pas du tout.

Elle : je t'ai vu.

Moi : non. Je n'ai pas pleuré.

Elle : je suis ta princesse et tu veux sortir avec moi.

Elle commence à chantonner et à danser.

Elle : ON VA SE MARIER.

Moi : OUI.

Elle saute dans mes bras.

Amira : j'ai envie de danser.

Moi : rien que ça.

Amira : je veux que tu me fasses l'amour, mais pas maintenant, je veux vivre cette journée avec toi. C'est le plus beau jour de ma vie. Tu sais que jamais un homme n'avait été aussi attentionné avec moi. Et puis cette maison. J'avais peur que tu ne m'y amènes jamais.

Moi : il fallait trouver le bon moment.

Elle me relâche et commence à danser, j'étais sous le choc. Elle se lâchait vraiment. Je suis avec une grosse folle, je vous promets.

Je ne comprendrai jamais ses humeurs.

Je sors mon téléphone et mets de la musique. Elle me pointe des doigts et me demande de venir à elle. Je la rejoins et commence à sauter et à danser, elle rigole. Et nous continuons de danser jusqu'à épuisement.

Amira : Putain, je n'ai plus peur du mariage.

Moi: je sais.

Amira: tu as changé ma vie Rafael, toute ma vie. Tu es mon tout.

Putain, j'ai envie de chialer. Je ne sais pas ce qui m'arrive aujourd'hui. Elle le remarque et vient me serrer contre elle.

Elle: je t'aime moi aussi plus que la vie elle-même. Je te choisirai toujours avant qui que ce soit.

Je fais comment pour ne pas chialer. Cette fille me rend tellement meilleur. Et seule ma mère me donnait ce sentiment.

Moi: tu me fais penser à ma mère.

Elle me fait un grand sourire.

Elle: j'aurais voulu la connaître, car elle a mis un fils extraordinaire au monde.

Moi: putain, nous sommes trop gnangnan ce n'est pas nous ça.

Elle me donne une tape sur la tête.

Elle: on fait quoi alors blondinet ?

Moi: je dois me reteindre les cheveux, d'ailleurs, nous allons en ville au salon de Pablo, tu te prends une robe. Et je t'amène dîner.

Elle: à cette heure ?

Moi: oui. Je vais me barbouiller et je reviens.

Quelques instants plus tard, je la retrouve tout excitée portant une de mes casquettes.

Elle: donc on reprend le bateau ?

Moi: oui bébé. Allez donne-moi ta main.

Elle entrelace son auriculaire au mien et nous allons à l'extérieur.

Une fois au salon de Pablo. Elle décide de mettre des extensions et de les lisser.

Amira: tu connais ma taille, pourquoi tu n'irais pas choisir ma robe.

Point de vue Amira.

Nous allons nous marier. Je n'arrive même pas à y croire. J'étais comme sur un nuage.

Je ne m'attendais tellement pas ce qu'il m'amène chez lui. Dans cette maison. Je sais que ça compte énormément pour lui.

Rafa: j'arrive, embrasse-moi.

Il se met à ma hauteur et m'embrasse délicatement.

Rafa: à tout bébé.

Pablo: Rafael, laisse-moi faire mon travail.

Je rigole.

Pablo: cette bague à ton doigt est magnifique.

Moi: merci beaucoup.

Pablo: je n'aurai jamais cru qu'il voudrait se marier un jour.

Moi: ça fait combien de temps que vous vous connaissez.

Pablo : je suis son coiffeur depuis huit ans, il m'a aidé à ouvrir mon salon.

Moi: moi, je n'aurais jamais cru me marier avec lui.

Pablo: j'avais jamais vu Rafael aussi mal en point que lorsque vous vous êtes séparé.

Ça par contre, je n'étais pas au courant.

Moi: on a été séparé plusieurs fois, c'était quel période.

Pablo: il m'a fait savoir que tu avais perdu votre bébé.  Je devais le coiffer, mais je l'ai trouvé effondré et abdou essayait de lui parler. Il a fait un carnage pendant cette période.

Moi: j'étais en dépression aussi.

Pablo: quand vous n'êtes pas ensemble. Vous vous tuez mutuellement. C'est un super type. Il fait tout pour les gens qu'il aime. Il aide des milliers de familles. Mais quand tu n'es pas là, il est sans âme. Pour le connaître depuis plus de huit ans. Je suis très heureux que ce soit vous deux.

Moi : il est l'amour de ma vie.

Pablo me fait un grand sourire.

Pablo: je sais, Rafa n'essayerai jamais d'améliorer son français pour quelqu'un d'autre.

J'éclate de rire.

Moi: son français est super nul.

Pablo: il m'a dit que tu lui avais dit ça et il a décider de suivre des cours, pour l'améliorer. Heureusement que son anglais est top, car je ne sais pas comment vous auriez fait.

Moi: je me pose souvent la question.

Il finit de me coiffer et Rafa arrive avec ma robe accompagnée par James et Rick.

James me fait un câlin.

James: tu vas bien marmotte ?

Moi: super bien JE VAIS ME MARIER.

Il éclate de rire.

Rick: nous sommes au courant.

James: félicitation, vous le méritez tous les deux.

Moi: merci.

Rafa: tu peux aller te changer et te maquiller, tu veux appeler ta mère ?

Moi: cette journée, je ne veux ciné ondes négatives, je l'appellerai demain.

Rafa: comme tu veux.

Je vais me changer et me maquiller, j'en profite pour appeler Isham et Clara.

Clara: waouh, tu es magnifique, tu es où ?

Moi: au Brésil.

Isham: je ne lui avais pas dit.

Moi: merci. J'ai un truc à vous annoncer.

Isham: oh non tu n'es pas enceinte alors qu'on a une mission.

Moi: non pas du tout.

Moi: JE ME SUIS FIANCÉE.

Carla hurle dans le téléphone tandis que Isham me faisait un très beau sourire.

Isham: je savais.

Moi: sérieux ?

Isham: oui. Je suis hyper heureux pour toi, tu le mérites tellement Eagles.

Moi: merci infiniment, je suis si heureuse.

Isham: tu es magnifique.

Moi: merci ma vie. Je vais me changer, je dois sortir dîner aujourd'hui.

Isham: allez bisous.

Moi: vous deux là, faites attention.

Carla: tu n'inquiète pas bisous, on t'aime.

Je raccroche et une fois que j'ai fini de me préparer, je rejoins Rafael qui était dans un sublime costume noir. La robe qu'il m'avait prise était tout simplement magnifique. J'ai beaucoup aimé le côté sobre, mais très élégant.

Rafa: tu es superbe.

Moi : merci bébé toi aussi, tu es très beau.

Je m'approche de lui et lui caresse les cheveux. Il a repris sa couleur.

Moi : t'es beau en blond et en brun, je n'ai pas de choix.

Il me fait un petit sourire.

Moi : nous allons manger où ?

Rafa: il y a un restaurant juste à côté de la plage, nous irons là-bas. Seulement un petit détail, la dernière fois que j'y suis allé une serveuse essayait de me séduire. S'il te plaît, je te connais, ne lui casse pas la gueule, je suis à toi et si tu réussis à te contenir et ne rien faire. Je ferai tout ce que tu voudras.

Moi : tu penses vraiment que je vais me battre surtout aujourd'hui.

Rafa: avec toi, on ne sait jamais. Je dis bien jamais. Tout est mélangé.

J'éclate de rire.

Moi: arrête, je ne vais pas faire la sauvage.

Rafa: si tu le dis. Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas battu d'ailleurs.

Moi: je sais, ça me manque.

Rafa: moi aussi. Mais pas aujourd'hui.

Moi: non pas maintenant. Désormais, on va se battre d'une autre manière.

Rafa: d'une autre manière mademoiselle Ly?

Moi: d'une autre manière, monsieur Diagne. Une lutte endiablée.

Rafa: Une lutte profonde ou moyenne.

Moi: très profonde.

Il éclate de rire.

Rafa: j'aime énormément ce genre de lutte. Ça à commencer en dessous.

Moi: oui mes cuisses te réclame.

Rafa: mademoiselle Ly quelle perversion.

Moi: tu es mon maître.

Rafa: ne t'inquiète pas ce soir ma queue se glissera dans ta moiteur encore et encore jusqu'à ce qu'aucun mots ne puisse plus sortir de tes lèvres.

Moi: tu sais, on peut rentrer maintenant.

Rafa m'embrasse le front.

Rafa: allons dîner cher fiancée perverse.

On marche jusqu'au restaurant où nous fûmes accueillis par deux serveurs qui nous ont installé à une table.

Juste à la table d'à côté se tenait un autre couple de papi, Mamie. Ils étaient super mignon ensemble.

Rafa: ça va tu te sens comment ?

Moi: très bien, je suis contente.

Il m'embrasse à nouveau.

Moi: je vais aux toilettes, j'ai envie de faire pipi, je reviens.

Je vais me soulager et en revenant, je trouve une jeune femme en train de faire les yeux doux à Rafa.

Elle: qu'est-ce que je vous sers monsieur Geraldi ?

Moi: moi.

Elle se retourne pour me regarder longuement.

Elle : euh, excusez-moi, je peux vous aider.

Moi: non, je suis avec lui.

Rafa pousse sa chaise et tapote sa jambe pour que je sois sur ses cuisses.

Elle: oh, je suis désolée, je demandais à monsieur Geraldi ce que vous choisirez.

Rafa: ce sera une moqueca, les tagliatelles aux crevettes et une salade mozzarella. Ça te va bébé ?

Moi: oui.

Rafa: euh en dessert, elle aime bien le chocolat donc un soufflé au chocolat et une mousse au chocolat pour moi. Et enfin pour boire, je prendrai deux cocktails Brazil sans alcool.

Moi: merci beaucoup.

Elle: je vous en prie.

Rafa m'embrasse l'épaule avec un petit sourire.

Elle s'en va en fulminant.

Mais elle est folle ou c'est comment ?

Rafa: je suis fière de toi.

Moi: je t'ai dit que je m'étais calmée.

Rafa: j'ai appelé ton père avant-hier.

Moi: oui mamie m'a informé, mais elle ne savait pas de quoi vous parliez.

Rafa: j'aime beaucoup ta grand-mère, mais j'avais peur qu'elle te le dise.

Flashback de Rafa.

Abdou: tu dois appeler son père avant d'envisager le mariage.

Moi : et après ça se passe comment ?

Abdou: bah le mariage religieux peut se faire au Sénégal. Et toi, tu fais ton mariage civil ici point.

Moi : et je dis quoi à son père, on a fait tout ce que les mariés font. Et je sais très bien qu'on aurait pas dû.

Abdou: qui ne sait pas que vous avez déjà couché ensemble dit moi juste qui ne le sait pas ? Bref appelle-le.

Je contacte son papa quelques instants plus tard et lui fait part de mes intentions de me marier avec sa fille.

Son père : vous lui en avez parlé?

Moi : non, je veux vous demander sa main en premier.

Lui : je suis d'accord depuis très longtemps. C'est vous qu'elle aime, et cela, depuis longtemps, je suis heureuse que vous vous soyez décidé.

Moi : reste plus que je lui pose la question.

Lui : si elle accepte, et je pense qu'elle le fera. Protège-la et si tu lui en veux pour quelque chose, parlez en. Ne la laisse pas se venger, elle est rancunière comme sa mère, fait en sorte qu'elle ne se mette pas dans des problèmes, c'est sa spécialité. Et si rien ne va plus entre vous, ne la déteste pas. Essayez de trouver un point d'entente. Elle ne voudra jamais te quitter et toi non plus donc, prenez soin l'un de l'autre. C'est la femme la plus incroyable que je connaisse et celle que j'aime le plus au monde. Elle va te chercher une dispute à tout-va. Ne la suis pas dans sa folie.

Moi : merci infiniment, j'appliquerai tous vos conseils merci d'avoir accepté.

Fin flashback.

Moi: mon père a dit tout ça ?

Rafa: oui, tu vois que je ne suis pas le seul à penser que tu es folle.

Moi: je sais bien.

On mange dans une super ambiance. Après, il y avait des feux d'artifice et de la musique. Le couple de papi s'approche de nous.

Eux: bonsoir.

Moi: bonsoir.

La femme : on se demandait si ce n'est pas très indiscret, comment vous êtes vous connus. Vous êtes très beau ensemble.

Moi : à l'hôpital, j'étais censée le soigner. Et vous ça fait combien de temps.

Le monsieur : 47 ans.

Rafa: Waouh. Vous vous êtes rencontré comment ?

Le monsieur : j'étais policier et elle deale de la drogue dans un restaurant.

Je regarde Rafa sous le choc.

Le monsieur : je l'ai fait enfermer et six mois après elle est ressortie. Elle a voulu m'attaquer au début, mais nous nous sommes aimés. Et aujourd'hui, nous sommes parents de quatre magnifiques enfants.

Moi: waouh.

La femme : merci. Je vais prier pour que vous ayez nos années, vous êtes sublime.

Moi: merci beaucoup.

Eux: bonne soirée.

Rafa: bonne soirée.

Ils partent et quelques instants plus tard, nous décidons de rentrer chez nous aussi toujours sous le choc.

Rafa: ils ont notre histoire, mais en inversé, je n'arrive pas à y croire.

Moi : moi non plus.

Son téléphone se met à vibrer alors qu'on entrait dans le bateau.

Rafa: tu veux bien voir c'est qui, je vais te chercher de l'eau derrière.

Je prends son téléphone et vis un message de Gabriella en portugais.

Je sors mon téléphone et traduis.

~ Coucou, tu vas bien ? Tu me manques, je voudrais qu'on se revoie ~

Il n'avait pas arrêté de lui parler elle

Moi : tu as un message de Gabriella.

Rafa: Elle veut quoi ?

Moi: tu n'as pas arrêté de lui parler.

Rafa: depuis je ne lui parlais plus.

Moi: elle a écrit tu me manques.

Rafa: si c'est de la jalousie, c'est ridicule Amy vraiment. Notre relation était rapide, je n'ai jamais réussi à coucher avec elle. Elle m'a fait une pipe et point. On s'est embrassé, mais c'est tout. Tu embrassais mark et Abdel et aujourd'hui, tu travailles avec eux, tu m'as vu me plaindre ? Pourquoi tu cherches la petite bête.

Moi: je ne cherche pas la petite bête et je ne suis pas jalouse.

Rafa: jalouse que tu es.

Le bateau s'arrête et nous descendons pour aller chez nous.

Rafa: Amy, tu as été baigné dans quelle eau à ta naissance, car là, je ne comprends pas. Putain ton caractère m'énerve.

J'entre dans la maison et dépose mes affaires à l'entrée.

Rafa: tu vas te taire pendant combien de temps ? Tu veux que je bloque son numéro ?

Moi: oui. Je n'entretiens plus rien avec Abdel et mark, je te promets. Ça m'énerve qu'elle ait eu à te voir et à te toucher.

Rafa: tu penses que ça m'a fait quoi quand tu m'as fait croire que tu avais couché avec Mark. Mais je voulais te tuer. Et lui aussi.

Il essaye de s'approcher de moi.

Rafa: je veux ma Amy.

Moi: ne me touche pas, on discute.

Il s'approche en enlevant sa veste. Son sourire ne le quittait pas.

Rafa: tu ne vas pas m'empêcher de te toucher si ?

Moi: ne me touche pas, on discute. Tu me déconcentres.

Rafa: il n'y a personne à part toi. Je te veux toi. Et je laisserai tout tomber pour toi.

Il s'approche à nouveau jusqu'à ce que je sois complètement plaquer contre le mur.

Rafa: un truc me gêne.

Moi: quoi donc.

Il tire sur la fermeture de la robe qui tombe devant lui.

Rafa: je l'ai choisi pour sa facilité à l'enlever.

Je me retrouve en string devant lui.

Rafa: tourne-toi.

Moi: tu veux faire quoi.

Rafa: tourne-toi Amy.

Je me retourne et il abaisse mon string. Jusqu'à mes chevilles où était encore ma robe. Il me donne une grosse claque contre les fesses me faisant gémir contre lui. Avant de coller son érection contre mon cul.

Rafa: tu me sens là.

Moi: oui.

Rafa: écarte les jambes.

Je les écarte et enjambes la robe et le string restant ainsi en talon. Je ne le voyais pas, je ne savais pas ce qu'il faisait à cet instant.

Il me retourne à nouveau, je le découvre nu. J'ai failli crier quand j'ai vu sa poitrine. Il remarque que je regarde son tatouage. Il avait tatoué des yeux sur son torse. Le choc se lisait sur mon visage.

Mais il ne me laisse pas reprendre mon esprit. Avant de me porter, de me plaquer contre le mur et de s'insérer tendrement en moi.

Rafa: ce sont les tiennes.

Je m'abaisse un peu pour qu'il entre complètement en moi, le faisant grogner.

Rafa: tu me sens là.

Moi: oh... putain... Oui!

Quatre jours plus tard, j'étais de retour à Washington, épuisée et triste, mais nous devions partir le jour même, notre premier homme était en Indonésie.

Et il devait assister à une sorte de rencontre avec un autre terroriste. Deux qui s'allient ce n'est jamais bon pour nous. C'était le mec que Nadia devait choper en premier.

Je ne voulais pas envoyer de missile, car nous ne sommes pas sûrs qu'il soit bien mort.

Alors, nous avons réduit notre champ. Et avec Carla. Nous avons fait en sorte qu'il finisse à l'hôpital. On a mis une bombe sous sa voiture. Mais c'était un truc assez mini qui ne ferait pas fait exploser la voiture et juste après cela, ils ont dû aller à l'hôpital, car ils étaient blessé.

Isham et baker avaient intégré le corps médical.

Donc, ils l'on accueillit et ont demandé à amener le premier au bloc.

Isham: je l'ai en face de moi, tu me donnes l'autorisation ?

Moi : dans la tête, je veux une garantie.

Une de moins.

Moi : fait tomber l'ascenseur.

Il a dû couper les câbles de l'ascenseur et se sont accroché pour sortir par les parois du haut et ainsi sortir de l'ascenseur.

Donc la cible numéro un a été éliminée.

Cible numéro 2 n'était pas trop blessé, mais c'était trop juste pour qu'on le laisse partir. Ainsi j'ai fait ce que je fais de mieux alors qu'il entrait dans sa voiture avec ses gardes du corps, j'étais sur le toit du bâtiment d'en face, je lui ai tiré deux balles dans la tête. Ça, c'était pour Nadia.

Il n'en restait plus que trois sur la liste.

Nous nous sommes séparé pour faire chacun un pays et finir par le dernier tous ensemble. J'ai été obligée de retourner à Bagdad avec Mark et Carla. Isham était avec Elise, Abdel et Baker.

Carla : tu as un visuel ? Les fenêtres sont blindées.

Moi: je sais. Isham, tu t'en sors comment ?

Isham: il y a eu contact, ont la trouvé en pleine fête chez lui. Élise la abattue, mais après, on a dû se battre pour sortir de là.

Moi: combien de mort ? Et les caméras.

Isham : douze ton plan a marché. Les caméras détruites. Et nous leur avons laissé une belle surprise.

Moi : vous avez fait quoi ?

Isham: on a sorti les civiles et nous avons fait exploser toute la maison. Ils y avaient des personnes kidnappées dans la cave. Ils ont été remis aux policiers.

Moi : bien. Tu as une photo ?

Isham: oui.

Moi : envoie. Vous avez entendu monsieur ?

Le secrétaire d'État: oui capitaine Ly. Beau boulot.

Moi: Gingle, Odéon et Arès ont été éliminés.
Les preuves vienne de, vous êtes envoyé. C'est bon mark ?

Mark: oui, c'est bon.

Moi: Carla fait exploser le conduit.

Ce qui devait durer quatre jours dura  deux semaines et je n'ai pas parlé à Rafael pendant deux semaines.

Nous savions que ces vitres étaient blindées. On a donc mis une minibombes dans le conduit d'aération pour faire penser qu'il y avait une coupure d'électricité, ou un problème technique.

Moi: ils auront besoin d'air pour respirer la fumée remplie l'appartement.

Je vis ses hommes ouvrir les fenêtres en attendant. Et je le vis lui, cet homme, on a tellement cherché à l'avoir et ce fut tellement dur.

Je me couche par terre pour avoir un bon visuel et plus de stabilité.

Je mets le silencieux de mon arme et vise sa direction.

Vise en premier la tête et ensuite le cœur . Une fois finis, je range mon arme et ferme les rideaux. Une demi-heure plus tard, nous étions prêts pour retourner à Washington afin de préparer le dernier coup de grâce.

Une fois à Washington, je n'ai eu aucun moment pour respirer. Je vis un message de Rafa.

~ tu veux bien me dire si t'es vivante ?~

~ je suis vivante bébé, je t'aime, je terminerai demain ~

J'arrive à la base et vis mon équipe en train de m'attendre.

Moi : il se passe quoi ?

Isham: il est sur notre sol. L'équipe de reconnaissance la fait suivre et il est ici au États-Unis.

Moi: quelle ville ?

Isham: il est à Chicago.

Moi: ok et pourquoi vous paniquez ?

Isham: on a des règles ici, on ne fait pas ce qu'on veut.

Moi: mets-moi en rapport avec le directeur James.

Lui: capitaine Ly.

Moi: je demande autorisation pour un missile sur le sol américain.

Lui: c'est impossible.

Moi: notre homme est à Chicago.

Lui: putain.

Moi: ici, je dois réorganiser tout mon plan, il n'était pas censé venir chez nous.

Lui: où est-il ?

Isham: dans une maison à côté de la forêt et nous pensons qu'il y a fabrication de bombes.

Lui: vous pouvez entrer et finir cette mission en combien de temps ?

Moi: trois minutes.

Mark: cinq, il faut qu'on sache combien d'hommes il a ?

Moi: Carla, combien sont-ils ?

Carla: 9 il n'a pas pris un gros cortège pour ne pas être le centre de l'attention.

Moi: je peux l'avoir. Mais je ne risquerai pas la vie de mon équipe, je veux savoir si je fais une demande de missile, je l'aurai oui ou non ?

Lui: laissez-moi passer des coups de fils.

Moi: appelez le secrétaire d'État et le ministère à La Défense. On ne peux pas le laisser partir.

Lui: je sais très bien.

Une heure plus tard.

Lui: vous avez l'autorisation. Il y a des maisons à proximité ?

Moi : oui. Une seule.

Lui: la police locale les feront sortir.

Isham: je viens de voir, ils habitent new York ça n'est qu'une maison de vacances.

Lui: ok bonne chance.

Moi: si on survit. On demande tous une pause.

Lui: de quelle durée.

Moi: nous vous dirons une fois finis.

Je raccroche.

Moi: on a un avion a préparé préparer vous appelez vos familles, dites-leur que vous les aimez. Je ne vous garantit pas que nous rentrerons tous demain matin.

J'envoie un message à Rafa, car je n'arrivais pas à le joindre.

Moi~ je t'aime et prépare-toi, on a des bébés à faire ~

Nous arrivons à Chicago vers 3 heures du matin. Et nous nous dirigeons directement vers la maison. Nous étions tous en tenues.

Moi : lunettes d'éclairage.

Carla: ok.

Moitâchons de mériter notre salaire.

Nous avions tous mis un silencieux. Et nous entrons dans la maison. En deux groupes.

Moi: Isham en bas ?

Isham: cible neutralisée.

Moi: Carla ?

Carla: avec mark, on a fini l'arrière-cours.

Je monte avec Baker et vous voyons deux hommes dans un bureau, je reconnais très facilement son visage. Baker tire sur l'autre alors que j'entrais dans le bureau.

Lui : vous faites un seul pas et je fais exploser toute la maison.

Carla : Amira sort de là, nous sommes dans les voitures.

Moi : ok.

Lui : retirez votre gilet tout de suite.

Sa main était sur un bouton, je compris aisément ce qui se passait. Je ne finirai pas comme Nadia. J'ai un mariage, des enfants à avoir. J'ai des parents qui m'aiment.

Je retire mon gilet et fait semblant de le mettre par terre avant de le cribler de balle. Je sens une balle entrer en contact avec mon corps. Je ne savais même pas de quel côté c'était entré. Je le vis s'écrouler devant moi. La tête en sang, j'étais sûre de l'avoir tué.

Je sens quelqu'un me porter, je remarque que c'était Baker.

Baker: oh putain, il t'a (eu).

Moi : c'est grave.

Baker me regarde sous le choc. Ok c'est grave.

Il sort rapidement de la maison.

Moi : Charle feu d'artifice.

Charles : feu d'artifice dans quatre minutes.

Baker entre dans la voiture.

Carla: oh mon Dieu. Tu as une balle dans la poitrine. Non! Eh ferme pas les yeux, je t'en supplie.

Moi: dis-lui qu'il mérite d'être aimé.

Isham: C'EST QUOI IL SE PASSE QUOI.

Point de vue de abdou.

J'ai reçu un appel de Isham. Et je ne savais pas trop comment le dire à Rafa.

Moi: il faut qu'on parte pour Chicago tout de suite.

Rafa: passeport ?

Moi: c'est bon, je l'ai.

Rafa: elle est morte, c'est ça ?

Moi: je n'en sais rien. Il faut qu'on aille sur place.

Il se lève comme un robot, je ne l'avais jamais vu aussi calme. Cela en était bizarre.

Il n'a pas dit un seul mot pendant tout le vol. Une fois à Chicago après avoir fait tamponner nos passeports. On rejoint l'hôpital directement.

Je vis sa mère à l'entrée, elle venait d'arriver aussi. Nous aussi, nous étions en Italie, mais pas à milan.

Je vois Isham et le reste du groupe sur le sol couvert de sang.

Rafa: c'est son sang. Oh mon Dieu. Oh Mon Dieu. Oh Mon Dieu.

Rafa essayait de se reprendre, mais rien n'y fait. Je ne l'ai jamais vu dans cet état.

Carla s'approche de nous.

Carla: elle est au bloc, je... je n'avais plus de pouls lorsqu'on est arrivée ici.

Les parents d'Amira étaient aussi désemparés que nous. On pouvait voir à quel point cette situation leur étaient douloureuse.

Point de vue de Rafael.

Je ne savais plus ce que je ressentais. La boule dans ma gorge m'empêchait de parler.

Le médecin sortit plusieurs heures plus tard.

Il s'approche de nous tous.

Lui : la Balle a perforé son poumon et votre fille avait des problèmes respiratoires ça ne fut pas facile, mais on a essayé de le remettre en état. Je ne peux pas vous garantir qu'elle se réveillera. Peu de personne se réveille dans ce genre de situation. Elle est comme en mort cérébrale, je suis sincèrement désolée.

Je me suis écroulé sur le sol de même que sa mère et j'ai laissé mes larmes couler.

Les crie de sa mère étaient comme une fusée dans mon cœur. J'avais mal. J'avais tellement mal.

Je ne peux pas la perdre. Je ne vivrai pas dans un monde dans lequel elle n'est pas. Je ne peux pas vivre sans elle. C'est ma raison d'être.

J'étais sous le choc. Isham se lève pour sorti de l'hôpital. Je pense qu'il ressent la même chose.

Abdou: Rafa...

Moi : je ne peux pas la perdre.

Abdou: je sais.

Moi : je ne survivrai pas.

J'éclate en sanglot et sa mère s'approche de moi avant de me serrer contre elle et nous pleurons ensemble la femme qu'on aime le plus sur cette planète.

Je sais qu'il y a un dieu là-haut. Je ferai tout pour changer. Je sais que je l'ai fait dévier. Car elle, elle croit en vous. Je vous en supplie, ne me la prenez pas.

Elle ne peut pas partir. Elle m'a promis un mariage et pleins de bébé. Je refuse qu'elle parte.

Bisous et bonne journée ❤️

Eh ne m'en voulez pas ça ne se finit pas ici. On avait besoin d'un peu de drame.

Il reste deux chapitre pour la fin. ❤️ merci pour tout. Je commence à écrire l'autre chapitre demain in shaa Allah. ❤️