Chapitre 28: Rafael

Point de vue d'Amira...

Nous venions d'atterrir à Barcelone.

On a un mois de vacances cette fois-ci. Donc, nous avions décidé de nous faire des vacances en Europe.

Abdel était censé venir avec nous, mais il s'est finalement désisté. D'ailleurs je l'ai quitté, mais il refuse de l'accepter et cela dure trois mois. Il nous rejoindra en France.

Nous sommes restés bons amis. Ces temps-ci mon béguin du moment est mark. Bonté divine comment il est bien fait mark. Quel homme !

Je partageais ma chambre avec Carla. Isham avec Élise et mark avec Baker. À qui j'ai voulu mettre une grosse raclée après les funérailles de Nadia.

Mais il s'est excusé et comme je suis gentille. Je lui ai pardonné. Mais je n'en avais vraiment pas envie. Je voulais qu'il souffre donc je lui faisais la misère au boulot. C'est à cause de Mark qu'il est là sinon je ne l'aurai même pas invité.

Arrivée à notre hôtel, nous avions décidé de sortir, Le Soleil allait se coucher et nous voulions aller sur la Ramblas de Barcelone. C'était le coin le plus animé avec le plus de monde.

J'avais pris une arme au cas où et je m'étais fait super belles.

Nous rejoignons les hommes à l'extérieur.

Mark : tu es magnifique.

Moi : merci beaucoup.

Nous sommes allé manger à la Fonda avant d'aller dans un bar sur la grande route. Nous pouvions nous installer à l'extérieur.

Isham: tu es magnifique.

Moi : merci à tous, mais je le sais.

Je devais appeler le docteur C ce soir pour ma séance habituelle.

Carla : vous pouvez mettre de la musique ?

Le serveur : d'accord.

Ils mettent une chanson de Rosalia. Et je m'approche d'eux.

Carla : je te défis de danser Amira.

Moi : je suis nulle en danse.

Isham: c'est complètement faux.

Moi : je n'ai pas envie de danser.

Isham: depuis ton retour de milan, tu es calme.

J'ai revu ma mère. Après plusieurs mois, j'ai revu ma mère. Elle ne m'a pas parlé durant tout mon séjour. Et je ne sais vraiment pas quoi faire. J'ai passé de très bonnes vacances avec mon père. Mais j'ai compris qu'avec celle qui me sert de mère. Nos relations étaient définitivement mortes.

Je me lève et mark me prend la main. Nous commençons à danser. Dire que je ne ressentais pas des crépitements dans le ventre. Et que Mark ne me faisait pas d'effet serait un énorme mensonge.

J'étais en manque. En manque énorme de l'autre là, dont je ne veux pas dire le nom. Donc j'essaye d'éviter de trop penser à cet imbécile.

Les relations sexuelles auxquelles Rafael m'avaient habitué étaient marqués dans chaque fibre de mon âme.

Après mes règles, j'avais une libido débordante. Une envie qui me rendait malade. Il me manque. Il me manque beaucoup trop.

Je n'arrive pas à croire que j'avais renoncé à lui. Je n'arrive pas à croire que nous ne sommes plus ensemble. Qu'il m'a quitté, qu'il m'a abandonné après tout ça. Je ne veux plus me remettre avec lui-même après tout ce que je ressens.

Même si je l'aime plus que je ne devrais. C'est malsain.

Cette façon qu'il a de contrôler mon corps, mon âme, mon cerveau.

Mais tout ça, j'avais appris à le camoufler. Merci au docteur C.

Mark me prend par les hanches et continue de danser avec moi. Je me retourne pour faire face à face. Ses mains caressent mon dos. Et je me retourne pour croiser ses yeux. Oh mon Dieu. L'effet cristal de ses yeux tire au gris. Il était tellement beau.

Il est vraiment beau que j'en avais le souffle coupé.

Il me tend la main et je lui rends un sourire. Je remarque qu'il était accompagné dans la voiture.

Quelles étaient les chances pour qu'on se retrouve ici.

Je ne laisserai pas mes sentiments prendre le dessus, jamais...

Je continue de danser avec mes amis.

Baker: Nous pourrions aller à la plage le soir, il doit y avoir moins de monde.

Moi : oui, on pourrait faire ça.

Point de vue de Rafael.

J'étais en panique. Putain de merde, elle a vraiment changé. Elle est vraiment belle.

Je suis dans la merde. Foutu jusqu'à la moelle. Putain. Je n'ai jamais senti mon corps réclamer une femme comme ça de toute ma vie.

J'ai ramené Gabriella chez elle. Et je lui ai commandé un dîner. J'avais envie de la revoir. Je voulais juste m'enfermer dans un coin pour ne plus ressentir tout ça. Mes sentiments me faisait me perdre encore plus.

Putain il faut que je la récupère.

Abdou: elle est en couple, tu penses ?

Moi : abdou la ferme.

Abdou: putain, elle doit être en couple. Tu as vu comment elle dansait avec ce mec.

Moi : tu crois que je suis aveugle ? Putain mec arrête de me chercher.

Omar : Quand on cherche, on trouve. C'est toi qui l'a quitté personne ne t'a demandé de le faire.

Moi : vous pensez peut-être que je ne suis pas au courant.

Omar : je m'en fiche. Le jour là, nous t'avions tous prévenue. Tu es têtue comme une mule. Tu lui as balancé toutes tes pensées morbides et tu l'as quitté comme un con. Elle portait ton bébé et elle l'a perdu, tu n'as pas cherché à comprendre. Donc ne pleure pas, tu l'as perdue et c'est devenue une bête de meuf.

Je lui donne un gros coup de poing qu'il me rend direct.

Omar : Imbécile.

Moi : connard.

J'étais énervée. Putain, elle est HEUREUSE avec un grand H. Très heureux. Elle est magnifique, elle a prie du poids, ses yeux sont pétillants. Et elle me rend complètement dingue.

Moi : j'ai besoin de savoir ce qu'elle fait James.

James : elle est déjà surveiller par Tyrique et Logan.

Moi : elle fait quoi ?

James: Ils sont à la plage.

Moi: on peut avoir un visuel, qu'il filme, je veux voir ce qu'elle fait.

Abdou: tu es un obsédé Rafa, je ne sais pas si tu y crois. Mais tu es un putain d'obsédé, elle t'a demandé de la laisser tranquille.

Moi: je l'aime Putain, tu comprends ça. JE L'AIME ELLE ET UNIQUEMENT ELLE.

Abdou: mais elle a renoncé à toi.

Moi : je sais, j'ai été un gros con. Mais tu comprends pas, c'est elle que je vois. Elle que je veux, elle que je sens. Ces dernières années ont été assez horribles comme ça. Et tu le sais, vous savez tous que c'est la seule lumière qu'il y a eu dans ma vie. Et que j'ai trop peur, de l'aimer comme je devrais sans la faire souffrir, car je ne comprends pas qu'elle puisse m'aimer moi. Je découpe des gens, des pères de famille, des fils, et elle m'aime mal gré tout, donc, laissez-moi tranquille, car je veux me battre pour elle.

James : bon les gars, on a eu ce qu'on voulait. Activer la caméra.

Moi: attend vous faites exprès ?

Omar : il te fallait un peu de motivation sale con.

Moi : putain et j'ai parlé comme ça devant vous. Merde vous m'énervez.

Abdou: il la dit, les gars, monsieur est très très très amoureux. Gabriella, tu la vires.

Moi : pas encore. Je dois réfléchir comment je pourrais l'utiliser.

James me tend son téléphone. Je le dépose sur la table et je la vis assise sur ce mec. Il était assez baraqué et à sa façon de la regarder c'est sûr qu'il est raide dingue amoureux d'elle.

Et puis ça m'énerve pourquoi ils ont tous l'œil sur elle comme ça.

Elle rentre un peu plus à tard à son hôtel. Mais là, je ne pouvais pas savoir ce qu'il se passait.

Point de vue d'Amira.

Docteur C : qu'à tu ressentis lorsque tu l'as vu ?

Moi : honnêtement ou je dois mentir ?

Docteur : Amira, je suis sérieux.

Moi: je voulais traverser la route et ouvrir sa voiture. Lui sauter dessus devant sa copine et nous serions rentrés là où il est je n'en sais rien. Et je lui aurai laissé faire de moi ce qu'il voulait.

Docteur C : certaines pensées sont normaux Amira, mais c'est malsain si tu ne te sens pas mieux.

Moi : j'ai accepté de ne plus être avec lui. J'ai accepté ça. Je sais que je n'ai pas envie d'être avec lui. Mais il y aura toujours une partie de moi, qui veut se faire déshabiller par cet homme.

Docteur C : cette envie charnelle d'être avec cet homme, c'est parce que tu l'aimes. Mais te mérite-t-il ? Est-ce qu'il a le droit de venir dans ta vie comme ça. Il faut que tu comprennes que le fait de vous suivre comme ça, cet asservissement que vous avez l'un pour l'autre vous fait du mal.

Moi : je sais, je suis comme une drogue.

Docteur C : addictive on dit.

J'éclate de rire.

Docteur C : qu'à tu ressentis après ?

Moi : il est beau , très beau. Il m'a tendu la main. Et je me suis senti comme une grosse gamine.

Docteur C : pas en tant que ton médecin, mais en tant que ton ami. Si tu entres dans une chambre avec cet homme, tu vas faire n'importe quoi.

Moi : je le sais très bien. Mais je refuse de me donner à lui, je veux le faire payer toutes ses conneries.

Le lendemain matin, je me réveille épuisée. Je me change et descends au restaurant d'en face pour bruncher. En attendant que les autres me rejoignent.

Je sors mon téléphone et vis un message de ma grand-mère.

Grand-mère~ pourquoi tu ne m'as pas dit que tu n'étais plus avec mon cher et tendre Rafael~

Je ne voulais pas lui dire, elle aime beaucoup trop Rafael maintenant et c'est très énervant. Car je vais devoir lui expliquer détails par détails.

Je vis quelqu'un s'asseoir à ma table. Je remarque ses mains. Je reconnaîtrai toujours cette main.

Je ne voulais pas relever les yeux. Pas croiser le sien. Pas avoir le corps aussi enflammé que désormais.

Je relève les yeux et croise enfin son regard.

Rafael : bonjour mon amour.

Mon cœur battait irrégulièrement dans ma poitrine.

Moi : tu veux quoi ?

Ses yeux étaient intensément encré aux miennes.

Rafael : toi Amira.

Moi : mes amis arrivent te voir ici ne t'aidera pas.

Je serre les cuisses pour dissimuler ce déferlement de sensations que je ressens.
Il m'observe comme s'il regardait un film.

Rafa: tu es très belle.

Moi : je le sais déjà. Ce n'est pas une nouveauté. Dis-moi ce que tu veux ?

Rafael : tu m'as souris hier.

Moi : et ? Je n'étais même pas prête à te voir ici. Je suis en vacances lève-toi et va-t'en.

Il passe sa main dans ses cheveux qui étaient légèrement mouillés, il vient de prendre une douche, je crois.

Rafael : Amy.

Moi : tu n'as pas marre de nous deux. De cette relation à la con, de ces sentiments autodestructeurs. Lâche-moi. Et fais ta vie.

Rafael : je ne pourrais jamais faire ma vie sans toi.

Moi : il faut que tu comprennes que je suis passé à autre chose.

Rafael : je te veux toi.

Je vis mark et les autres arriver.

Rafael : tu l'aimes ce type ? Tu ressens quoi pour lui ?

Moi : pourquoi tu me demandes ça ?

Rafael : parce que je veux savoir, tu as passé la soirée sur ses jambes et il te serrait beaucoup trop.

Moi : cela ne te concerne pas. Monsieur, s'est fini entre nous.

Rafael : je regrette mon comportement.

Moi : non. Et je n'en ai absolument rien en foutre de tes regrets, je te conseille de te lever si tu ne veux pas aller en prison, Isham ne t'aime pas beaucoup.

Rafael : tu m'aimes.

Moi : non.

Rafael : tu mens, regarde-moi.

Je le fixe dans les yeux.

Moi : je suis trop intelligente pour me laisser séduire à nouveau par toi.

Rafael : je le sais. Tu penses que je t'aime pourquoi ?

Mark s'approche de nous Rafa celui fait un grand sourire. Isham et baker eux étaient très choqués.

Mark : euh Amira, tu nous présentes.

Moi : un ami, Ibrahim.

Rafa: je veux te récupérer.

Moi : tu es loin dans la liste. Devant beaucoup de gens. Ton opération récupération il faut oublier.

Rafa: si tu es avec lui pourquoi tu ne l'embrasses pas.

Moi : c'est ça qu'on appelle être vraiment idiot, je n'ai plus rien à te prouver. Tu n'es plus personne pour moi. Et je te répète tes phrases, tu es beaucoup trop dure à aimer ça te chercher quelqu'un d'autres.

Isham: Rafa.

Rafa: Isham.

Isham: je pensais avoir été assez claire.

Rafa: comme tu vois je n'écoute jamais les conseils qui me sont donnés.

Isham: Amira ?

Moi : je vais bien, Rafael va-t'en.

Il me regarde dans les yeux. Purée ne me regarde pas comme ça.

Rafa: Dîne avec moi ce soir.

Moi : non.

Rafa: tu as faim et je sais ce que tu aimes, comment tu te nourris. Je le sais. Dîne avec moi. Je veux qu'on discute.

Moi : non.

Rafa: À ce soir.

Moi : pourquoi tu me dis ça ?

Rafa: ça te rappelle quoi quand je te dis à ce soir.

Il se lève et remet ses lunettes, merde, il est beaucoup trop beau.

Rafa: Mon univers n'est pas le mien si tu n'es pas là.

Il se lève et entre dans sa voiture avant de partir. Je prends une grande inspiration.

Isham me regarde dans les yeux. Je hoche la tête pour lui dire que tout va bien. Je n'aurais jamais cru être aussi forte. À croire que le docteur C, m'aide bien.

Mark : euh vous nous expliquez ?

Moi : euh désolé, mais c'est juste un ancien ami. Je n'ai aucune envie d'en parler.

Isham: je sais. Bref on mange quoi ?

Moi : j'ai envie de toast au saumon.

Point de vue de Rafael.

Elle et son équipe de garde du corps m'énerve. Il faut que je trouve un chemin. Un moyen d'y arriver. De me débarrasser de tous ces gens.

Si je tue un de ses gens, elle va me tuer et ne va jamais vouloir se remettre avec moi. Mais cette situation était insupportable.

Je voulais être avec elle. Et je ferai n'importe quoi pour cela.

Le soir je la vis en compagnie, de son Mark là. Ils allaient dîner dans un restaurant. Mais cette fois-ci que tous les deux. Il avait les doigts entrelacés.

Un peu plus tard, je la regarde manger alors que j'étais encore dans ma voiture. Cet imbécile lui prend la main et lui dit des trucs que je n'entends pas.

Il lui embrasse l'épaule. Elle est trop belle, beaucoup trop sexy.

Il n'a pas le droit de l'embrasser comme ça. J'ai cru mourir lorsque ses lèvres s'écrasent sur les siennes, Amira s'installe sur ses jambes et l'embrasse encore plus intensément. J'ai envie de la tuer, pourquoi elle fait ça ?

Elle se remet à sa place avec un petit sourire.

Abdou: non !

Moi : si.

Abdou: purée Rafa...

Je sors de la voiture et rejoins Amira à l'extérieur. Je me mets derrière son dos.

Moi : il faut qu'on parle tout de suite.

Elle : Mark, tu me laisses 10 minutes, je reviens.

Mark, alors il s'appelle comme ça.

Mark : ok.

Elle : merci, je règle ce problème et je reviens.

Comme ça, c'est moi le problème ? Conn...
On n'insulte pas la femme qu'on aime Rafa calme-toi.

Elle se lève et me suis à l'extérieur.

Elle : tu me veux quoi ?

Moi : il faut qu'on discute pas une discussion de 5  minutes, une vraie putain de discussion.

Elle : tu es sérieuse là ? Tu es jalouse, c'est pour ça que tu es là.

Moi : je suis jaloux et purée dit moi, tu as couché avec ce mec ou quoi ?

Elle me regarde dans les yeux.

Elle : oui.

Moi : PARDON ?

J'étais sous le choc. Elle n'a pas pu faire ça. Elle n'a pas pu coucher avec ce type. Laisser quelqu'un la toucher. Je pense que je n'ai pas eu aussi mal depuis plusieurs mois.

Je suis sous le choc.

Amira : il y a que toi qui ne veux pas tourner la page.

Moi : non, je refuse de tourner la page, car c'est toi que je veux. Putain, mais tu ne te rends pas compte.

Amira : Putain toi-même, et puis me rendre compte de quoi ? TU M'AS QUITTÉ. TU M'AS VRAIMENT QUITTÉ RAFAEL. J'AI TOUT LAISSÉ POUR TOI ? JE T'AI CHOISI TOI PUTAIN TU TE RENDS COMPTE.

Moi : je sais et je regrette ce que j'ai fait.

Amy : c'est fini nous deux.

Moi : je ne renoncerai pas à toi.

Amy : je l'ai fait, laisse-moi tranquille, j'essaye de me réparer de toi.

Moi : je refuse de te laisser partir, je n'aime que toi. Je ne sais pas pour toi, mais tu es mon âme sœur Amira, tu es celle que j'aime le plus au monde.

Amy : fou moi la paix.

Elle avance pour retourner dans ce restaurant. Je la porte et la jette sur mon épaule. En lui claquant les fesses.

Amira : MAIS TU ES UN MALADE...

Moi : tu vas m'écouter de gré ou de force.

Bisous Guys 💗

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