Chapitre 20: Les révélations.
Je vis James devant la porte.
Moi : euh, il se passe quoi ?
James : je dois te ramener. Mais avant, il faut que tu te nourrisses. Et j'ai des petits détails à te demander.
Je descends les escaliers suivit par lui.
James : tu te fais à manger toi-même. Rosa t'en veut un peu.
Moi : je sais cuisiner, et puis vraiment, je m'en fiche. Je n'ai pas d'excuse à lui donner. Bref, tu voulais savoir quoi ?
James : tu es toujours aussi insolente, je pensais que votre guerre là te changerais un peu.
Moi : je n'ai pas changé. Vous avez de la viande ? Du steak, je dois préparer à manger à Thor
James : dans le congélateur.
Je sors la viande et le laisse décongeler.
Thor commence à aboyer lorsqu'il vit Omar entrer.
Moi : assis Thor.
Omar : elle a le droit de rester ici la traîtresse ?
James : elle mange. Elle fait à manger à son chien et elle retourne dans la cave.
Omar : Amira, Ou agent, espionne, je t'appelle comment ?
Moi : comme tu le sens, je suis ce que je suis. Je n'ai pas honte.
Omar : en plus. Elle est toujours aussi insolente.
James : elle a tabassé Rick.
Omar : on sait tous que Rick n'aime pas se battre. Bref, il est là ?
James : il est avec la blondinette.
Omar : bordel, je déteste cette fille. Les questions avec Roberto ?
James : il n'y a rien sur Rafa.
Omar : et vous pensez qu'elle ne va pas nous trahir à nouveau ?
Moi : je n'ai plus de mission sur vous. Votre dossier est bouclé. Si je voulais vous faire enfermer, je l'aurais fait aujourd'hui même.
Je mets le steak dans la poêle. Et le fais saute en mettant un peu de sel.
Je fais du riz à côté avec des brocolis. Je lui fais une jolie gamelle, féculent, légume, protéines.
James : putain, il mange mieux que moi.
Je me fais une autre assiette. Mais moi, je m'étais faite des pains toaster avec de l'avocat et des œufs.
James : tu pourrais me faire une assiette ?
Moi : non. Tu n'es pas censée bien m'aimer. Je n'ai pas été correcte avec vous.
Omar : ça, c'est sûr. Putain Rafa laisse cette fille rentrer et vient ici.
James : tu as utilisé quelle arme lorsque nous étions à Washington.
Moi : c'est une PGM, c'est la meilleure pour le sniper. En plus quand on tire la trajectoire doit être beaucoup plus droite, de ce fait même les yeux fermés, tu sais sur quoi tu tires. Sur qui tu tires et si la personne est morte ou pas. Désolé, mais vous vendez des armes très performantes, pourquoi ne pas l'utiliser. Le silencieux, c'est cool, mais on peut l'utiliser sur une grande arme. Et une petite, la mobilité est plus simple. Cherchez-vous une PGM, c'est rapide et je peux viser à 1500 mètre, parfois 2000 mètre et jamais, je n'ai raté une cible.
James : je peux demander à Rafa de te laisser une heure de plus de, te laisser une heure, je veux améliorer mon tir. Et je pense qu'on a une PGM dans l'entrepôt.
Omar : c'est l'ennemi James, ne l'oublie pas.
Moi : je serai ravie de le faire.
Je continue de manger tranquillement lorsque je vis l'autre la descendre. Son slip dépassant et portant une chemise de Rafa. Les cheveux en bataille. Il a couché avec elle.
Elle s'approche de moi.
Elle : tu peux me servir un verre d'eau.
Moi : les verres sont dans le placard et tu as les bouteilles sur le plan.
Elle : je veux que ce soit toi qui me serves.
Je la regarde de haut en bas. Je vais vraiment lui niquer sa race si elle ne bouge pas d'ici. Déjà qu'elle m'énerve depuis l'histoire du bureau là.
Moi : et si je ne te sers pas ?
Elle : tu es la femme de ménage.
J'éclate de rire.
Moi : Thor debout.
Il relâche steak et me regarde.
Moi : tu vas faire vite de te servir de l'eau et de dégager de cette cuisine sinon je lance mon chien à ta poursuite et je ne lui donne que de la viande, te manger ne ferait que le rassasier.
Elle : je n'ai pas peur des chiens, tu faisais quoi dans le bureau avec mon homme ?
Moi : ton homme ?
Elle : oui. Tu fais sûrement partie de ses salopes qui lui courent après.
James : bon ça suffit.
Putain, je ne suis pas patiente. Je lui donne un gros coup de poing dans la figure. Elle relève le visage en saignant du nez. Je lui empoigne les cheveux.
Et la tire vers Thor.
Moi : Thor, ouvre la gueule ?
Il s'approche d'elle comme s'il allait lui sauter dessus en aboyant.
Moi : tu disais quoi, c'est qui la salope ?
Elle : pas toi, arrête je t'en prie, oh mon Dieu, arrête.
Ces cris alertes Rafa qui descend les escaliers en peignoir.
Rafa: relâche-la. Tout de suite.
Moi : non.
Rafa: relâche la Amira. Et vous, putain, vous ne les séparez pas.
Omar : je ne l'aime pas.
James : ça manquait de piquant dans la maison.
Rafa: relâche la grosse folle.
Je la laisse tomber sur le côté et m'installe à table à nouveau pour savourer mes toasts.
Moi : Thor, retourne à ta gamelle tout de suite.
Il me fait un petit son triste. Moi aussi, je voulais que tu l'attaques.
Rafa l'aide à se relever.
Rafa: putain, tu lui as cassé le nez.
Moi : sérieux ?
Rafa: Amira SI TU TOUCHES À NOUVEAU À MA COPINE, JE TE FERAI VIVRE UN ENFER.
Moi : qu'elle ne me cherche plus.
Rafa: Omar, appelle un médecin.
Il me regarde avec un petit air. Il avait l'air amusé, pas fâché.
Une demi-heure plus tard. Le médecin était en retard. Donc Omar l'amène à l'hôpital.
Rafa: tu es une vraie sauvage, quel est ton problème ?
Moi : c'est toi mon problème.
James quitte la cuisine nous laissant tous les deux.
Rafa: Amira, je suis en couple avec cette fille...
Moi : je m'en fous, tout à l'heure quand t'avais ta main dans mon short, tu ne pensais pas à elle. Et ne me touche plus comme ça pour aller coucher avec une autre quelques minutes plus tard.
Rafa: non mais tu te prends pour qui ?
Moi : toi, tu te prends pour qui ?
Rafa: Rafael, tu as réfléchi à mes questions ?
Moi : et toi, tu as réfléchi.
Rafa: j'ai posé la question d'abord.
Moi : c'est toi que je vois quand je le regarde, c'est toi que je vois quand il me caresse, c'est toi que je vois lorsqu'il m'embrasse et c'est à toi que je pense dès que je mets un vibro en moi. C'est à toi que je pense lorsque je mouille et c'est toi que je veux tout le temps, chaque seconde de ma vie.
Je le laisse la bouche ouverte et prend mon chien pour descendre les escaliers afin d'aller dans la cave.
Il pense quoi ?
Je ne vais pas passer ma vie à me cacher de ce que je ressens. Je ne sais pas si je l'aime, je n'en sais rien.
Mais je sais une chose s'est lui que je veux dans ma vie et je m'en fiche si ça dérange les gens de mon boulot.
Je vais parler à ma mère. Cette situation devient beaucoup trop pesante.
Je me couche dans le lit Thor à côté de moi. J'essaye de me rendormir. Mais j'entends du coup de feu.
Je me relève rapidement et vois James devant la grille.
James : lève-toi, il y a deux intrus dans la maison.
Moi : je fais quoi ?
James : lève-toi. Je dois te déplacer.
Moi : je peux aider si tu veux ?
James : Rafa m'a dit de ne pas te laisser prendre une arme.
Je le suis avec Thor. Je monte les escaliers pour aller dans la chambre de Rafa en attendant qu'ils terminent.
James : reste ici et ne sort pas. Prends cette arme si quelqu'un entre ici, tu auras de quoi te défendre. Mais tu dis à Rafa que tu me la prises, pas que je te l'ai donné.
Moi : okay.
Il sort me laissant avec. Je me mets à la fenêtre et vois le type de l'autre côté de la cour.
Pourquoi leurs armes sont petites comme ça. Bande d'idiot.
Je commence à chercher dans la chambre de Rafa s'il avait une arme. Je trouve sous le lit mon caisson. Attend, il est allé chez moi ? Il avait mon arme chez lui, pourquoi ?
Je le prends et me mets à la fenêtre.
Moi : Thor reste calme.
Je tire sur le fauteuil et m'installe. Je vise le monsieur et lui tire dessus.
Je vis l'autre de l'autre côté de l'arrière-cour. Rafa était juste à côté de la fontaine.
Je tire sur l'autre mec. Il relève les yeux et regarde vers moi. Je sors ma tête de la fenêtre, il me fait un petit sourire.
J'ai eu un sourire. Putain, il m'a fait un sourire.
Je hurlais en moi. Mais bon, montre lui que ça ne te fait rien, calme-toi.
Moi : allez Thor, on a dégagé les intrus. On retourne dormir.
Je descends les escaliers et les vis entraient en même temps.
Rafa: merci, tu vas où avec cette arme.
Moi : c'est la mienne, tu l'as prise chez moi, je ne pensais même pas que tu irais dans mon appartement en Barbade.
Rafa: j'étais parti te chercher des habits, j'ai vu ton caisson sur le lit et je l'ai prise. Tu l'aimes plus que tes habits.
Moi : je l'aime plus que toi en tout cas.
Il me fait un petit sourire en coin et s'accoude dans le mur.
Rafa: comme ça tu m'aimes ?
Moi : je n'ai jamais dit ça ne rêve pas trop.
Il rigole et s'approche de moi.
Moi : non. Arrête. Je ne suis pas ta catin là qui s'écrase pour toi quand tu le veux.
Rafa: je plains ton petit ami.
Moi : ce n'est pas ton problème. Je dois appeler Isham.
Rafa: pourquoi. J'entendis la sonnerie de mon téléphone dans sa poche.
Rafa le sort et me le montre, je vis que c'était Abdel.
Rafa: c'est ton mec.
Moi : donne-moi ce téléphone.
Lui : non. Tu as tabassé ma copine.
Moi : je t'ai sauvée la vie tout à l'heure.
Lui : je sais. Mais non.
Il décroche et le mets en haut-parleur.
Abdel : bébé ?
Rafa: bonjour,
Abdel : euh bonjour, c'est qui ?
Rafa: et vous vous êtes qui ?
Je lui arrache le téléphone.
Moi : bonjour bébé.
Abdel : bonjour Amira, je parlais à qui là ?
Moi : c'est un vendeur du shop. Je lui ai laissé mon téléphone à charger, car je n'avais plus de courant chez moi.
Abdel : ah d'accord. Tu peux parler là où non ? Il y a un problème.
Moi : donne-moi deux minutes. Je te rappelle.
Je raccroche rapidement le téléphone.
Moi : c'est important, il faut que tu t'en ailles.
Rafa: dans ma propre maison.
Moi : je dois vraiment lui parler Rafa. C'est important.
Rafa: tu n'as rien à lui dire à ton petit con là.
Moi : tu es encore plus con que lui. Laisse-moi lui parler.
Il me regardait tellement mal. Je m'approche de lui et lui fais une bise sur la joue.
Putain, j'ai envie de lui donner une galoche digne de ce nom. D'enlever son foutu t-shirt et son pantalon... Et de faire pleins de cochonneries dans ce couloir.
Je rappelle Ahmed. Il s'installe dans un du canapé.
Rafa: je ne bouge pas d'ici.
Moi : Abdel, je t'écoute.
Abdel : il y a eu un petit problème, les vacances se finissent dans deux semaines.
Moi : il s'est passé quoi ?
Abdel : une de nos espionnes nous a informées de la construction d'une bombe qui devait rentrer dans le sol américain. On doit aller régler ce problème avant même qu'il ne quitte la base.
Moi : c'est ce à quoi je pense.
Abdel : malheureusement oui.
Moi : et je devrais donner l'ordre ?
Abdel : oui.
Moi : pourquoi pas les autres ?
Abdel : tu vas être à la tête de cette opération.
Moi : mais putain de merde comment tu sais ça.
Abdel : je suis un espion bébé.
Moi : je commence à réfléchir. Je te ferai signe demain et cherche une ligne sécurisée, arrête de m'appeler sur WhatsApp.
Abdel : ok. Bon, je te tiens au courant.
Il raccroche.
Moi : Rafa, il faut vraiment que je m'en aille d'ici.
Rafa: la blague. Après-demain, j'organise un bal.
Moi : un bal, mais tu es malade ?
Rafa: je fais ce que je veux.
Moi : tu es réellement un enfant. Putain un bal. Rafa, il faut absolument que je parte, j'ai trop de choses à faire.
Rafa: on s'en fiche, j'ai envie de danser un peu.
Gros con. Il m'énerve. Il m'énerve. Il m'énerve.
Je vis Omar entrer dans le salon.
Omar : c'est toi qui as tué ses deux gars ?
Moi : oui.
Omar : Rafa lève-toi, on a du ménage à faire.
Moi : vas-y, tuez des gens, les découper et prendre ton pied.
Rafa: regarde-moi.
Je relève la tête pour le fixer.
Rafa: je ne prends mon pied qu'avec toi.
Pourquoi mon corps ne sait pas se calmer quand il est à côté de moi.
Il s'approche de moi. Et m'embrasse la joue avant de suivre Omar.
Je n'ai pas revu Rafa de la journée et même le lendemain, il n'était pas là. Je me suis réveillé le jour du bal, épuisé, à force de réfléchir. Il me manquait. Putain toutes les parcelles de mon âme demande à être avec lui. Il n'y a que James qui venait discuter avec moi. Et à force, je ne savais plus que faire.
James : tu vas rester ici à te morfondre.
Moi : je ne me morfonds pas.
James : hier, c'était le jour où ses parents sont morts, il reste seul ce jour-là. Je pense que vous êtes amoureux l'un de l'autre et vous ne voulez pas l'assumer à cause de vos deux mondes différents.
Moi : je ne l'aime pas. Bref, et ce bal ?
James : je t'ai trouvé une robe et quelque maquillage. Apprête-toi. Je vais m'occuper de Thor et s'il te plaît fais-toi pardonner, je ne l'ai jamais vu aussi heureux que lorsqu'il est avec toi.
Moi : arrête de me dire tout ça James tu es le seul que j'aime bien ici. Je ne veux pas penser à tout ça. Merci pour la robe et tout ça. Pourquoi il y a un masque.
James : il n'y a que nous qui avons un masque, les autres invités n'en n'ont pas.
Moi : pourquoi ?
James : Rafa a fait un gros ménage avant-hier pour les deux mecs qui sont venus à la maison. Je ne t'en dirai pas plus, et toi te concernant, il ne veut pas qu'on voit ton visage.
Bizarre.
Le soir.
Je mets la robe et me maquille. Avant de me
Faire une coiffure super simple. Thor était couché dans mon lit.
James le prend avec lui et je le suis dans le jardin. Je vis Rafa entourer par plusieurs personnes.
Il était tellement beau, super bien habillé. Il avait mis un costume noir et son masque ne cachait qu'une seule partie de son visage.
J'avance à côté de James. Il y avait une musique très douce qui passait, certains étaient en train de danser. Alors que certaines femmes se trémoussaient devant lui. La décoration était magnifique. Il y avait énormément de rouge et de noir.
Moi: euh, je vais rester ici. Je ne les connais pas, je ne veux pas être celle qui dérange.
James : essaye de profiter, je vais rejoindre les garçons.
Je me dirige vers le bar, et demande un honeymoon.
Quelques instants plus tard, je vis un monsieur s'approcher de moi.
Lui : bonjour ?
Moi : je ne parle pas portugais.
Lui : ah, vous parlez français ?
Moi : ah, vous comprenez français ? (dégage petit con)
Lui : je m'appelle Marcel.
Moi : Elsa.
Marcel : ravie de, vous rencontrer Elsa, vous êtes très jolie.
Moi : vous n'avez pas vu tout mon visage.
Marcel : je n'en ai pas besoin.
Moi : je vous conseille de vous en aller si vous ne voulez pas que l'on vous fasse du mal, c'est un conseil d'amis.
Marcel : je peux danser avec vous ?
Moi : non.
Je vis Rafa danser avec une femme.
Moi : finalement oui.
Il me prend la main et j'entoure mes bras autour de son cou. Alors que ses mains me tenaient par les hanches. Il m'énerve. Pourquoi il danse avec elle.
Nos yeux se croisent enfin. Son regard ne quittait pas le mien. Je n'arrivais plus à bouger avec ce con qui me tiens les hanches.
J'en ai tellement marre de cette guerre ridicule. Il dit quelque chose à la femme avec qui il est et arrête de danser avec elle pour venir vers moi.
Oh mon Dieu.
Il s'approche de nous.
Rafa: Marcel, relâche-la.
Marcel : Rafael ? Euh, elle est tienne ?
Rafa: ne t'approche plus d'elle compris ?
Marcel : je m'excuse, ça ne se reproduira plus.
J'étais sous le choc, quel trouillard. Non mais il y a que moi qui lui tient tête ou quoi ?
Il me prend par le bras pour que je le suive.
Moi : lâche-moi. Tu me fais mal. Lâche-moi.
Il se retourne avant de me jeter sur son épaule. Dans mon cœur, c'était un feu d'artifice. Mais il fallait que je garde la face.
Moi : arrête, ESPÈCE DE GROS CON, ARRÊTE TOUT DE SUITE.
Il monte les escaliers pour aller dans sa chambre, je remarque que nous sommes suivi par Omar, abdou, Rick et James, c'est quoi ça.
Il me dépose dans la chambre et se retourne pour voir ses amis.
Moi : il se passe quoi ici ?
Rafa : vous faites quoi ici les gars ?
Moi : TOI SALE CON QUI T'A AUTORISÉ À ME RAMENER DANS TA CHAMBRE. J'ÉTAIS TRÈS BIEN DANS MA DANSE.
Abdou: la ferme. Juste tait toi, ferme-la.
Rafa: mais...
Abdou: toi aussi ferme-la. Nous en avons marre. Super marre de vous deux. Soit, vous avez une vraie conversation, vous vous dites ce que vous ressentez, soit on vous enferme ici.
Rick : vous faites pitié, putain cette tension sexuelle entre vous est insupportable, on le sent tout le temps, merde déshabillé, vous faites vos bêtises et laissez-nous tranquille.
Moi : toi, tu n'as pas de vergogne.
Omar : tu n'as pas gagné Rick, c'est ce con qu'il lui a dit que même si tu le tapais il ne devait pas riposter, car il ne veut pas que madame soit blessé.
Moi : tu m'as électrocuté et tiré cela ne t'a rien fait.
Rafa: je devais te faire payer. Et toi, tu m'as trahis et tiré dessus, sorcière.
Abdou: vous ne sortez pas d'ici. Réglez ça. Libérer vous et libérer nous de cette pression. Et merde, vous êtes les seuls cons qui ne voient pas que vous êtes amoureux l'un de l'autre.
Je me retourne pour regarder Rafa. Il me fixe également. Moi, je ne suis pas amoureuse si ?
Rafa: je ne l'aime pas moi.
James : les gars, on les laisse ici.
Abdou: tant que ça ne sera pas régler la porte restera fermé.
Rafa: mais vous n'êtes pas sérieux ? Je suis votre patron. Et en plus c'est ma fête.
Abdou: on t'a dit quoi la ferme.
Ils sortent et ferme la porte derrière nous.
Je ne suis pas amoureuse de lui ? Non ? Où ? Putain...
Non...
Attendez... ce n'est pas vrai...
Moi : tu es amoureux de moi ?
Rafa: tu es amoureuse de moi ?
Moi : c'est moi qui ai demandé en premier.
Rafa: je m'en fous, tu m'aimes ?
Moi : euh non.
Rafa: moi, je t'aime.
Oh mon Dieu. Je n'arrivais plus à respirer. Tout mon sang s'était glacé et mon cœur battait irrégulièrement.
Il m'aime.
Non, je ne le crois pas. Rafa n'aime personne.
Moi : je ne te crois pas.
Rafa: tu ne peux pas y croire où tu ne veux pas y croire.
Moi : tu ne peux pas m'aimer après tout ce que je t'ai fait. En plus ce sont des mensonges.
Rafa: TU ES CONNE OU TU FAIS EXPRÈS.
Moi : ne me traites pas de conne.
Rafa: tu es débile regarde-moi.
Je le fixe à nouveau.
Rafa: mais putain tes aveugles, tu ne vois pas comment je te regarde, comment je me contrôle quand je suis avec toi ? Putain, j'ai peur de t'embrasser, car si je le fais, je risque de ne plus m'arrêter. Mais PUTAIN TU ES AVEUGLE. MERDE TU CROIS QUE JE TE SUIS PARTOUT OÙ TU VAS POURQUOI ? TU M'OBSÈDES AMIRA.
Il avait crié tellement fort que je n'arrivais plus à bouger. Il était rouge de colère.
Rafa: je refuse d'être le seul à le dire. Tu vas ouvrir ta bouche aujourd'hui. Sinon c'est définitivement fini, je te laisse partir et il y a plus rien entre nous, plus jamais. J'en ai marre.
Moi : tu ne peux pas m'aimer, je... oh Mon Dieu... je n'ai... jamais aimer quelqu'un... à part ma famille.
J'éclate en sanglot. Je n'arrivais pas à y croire. Ce n'est plus moi là, je ne peux pas l'aimer, lui, on est de deux mondes différents.
Rafa: Amira... dégage. Sort d'ici.
Moi: tu ne comprends pas.
Rafa: COMPRENDRE QUOI ? QUOI ? QUE TU AS RÉUSSI, TU AS GAGNÉ AMIRA, je crève pour toi. Et toi sale putain d'égoïste, tu n'aimes personne. Et EFFACE TES LARMES À LA CON ET DÉGAGE DE CHEZ MOI.
Moi : Tu comprends pas, Si je te donne cette partie de moi ça veut dire que je t'appartiens. Cela veut dire que tout ce que je veux dans ma vie se rapporter à toi. Si je te dis que je t'aime, ça signifie que tu peux faire de moi ce que tu désires, je suis toi. Ça signifie que je ne peux plus vivre sans toi, si je te dis que je ressens ce que tu viens de me dire ça signifie que je laisse tomber les armes. Que tu es celui que j'ai choisi, si je te dis que je t'aime, tu vas avoir du pouvoir sur moi et tu vas me faire souffrir.
Rafa: je t'ai déjà fait du mal. Tu m'en as déjà fait, tu veux qu'on continue sur cette lancée ?
Moi : non.
Rafa: Dit le, Amira.
Moi : je t'aime Rafael, depuis le premier jour, quand tu as ouvert les yeux dans cet hôpital.
Bisous ❤️
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