Chapitre 2

On va commencer par le début de cette histoire, finalement se perdre ne vas pas nous aider.

(J'espère que vous comprendrez le concept du livre. )
SM❤️❤️

Je déteste les hôpitaux, ce froid, cette odeur, et pourtant je ne suis qu'en première année de médecine.

Mon cœur et Mon corps étaient tendu.

Je n'étais qu'une interne sur une intervention.

Je ferme les yeux en respirant fort. Le couloir était rempli par plusieurs hommes, eux tous en costume, je ne comprenais pas qui était cet homme, mais il me semble qu'il est très important.

J'entre dans le bloc et aide du mieux que je peux.

Docteur Ilyâs: vous pouvez aller informer la famille, je vais refermer.

Moi : d'accord, je vous remercie de m'avoir pris sur ce cas.

D. Ilyâs: vous êtes douée Laila.

Moi : merci.

Une boule dans le ventre, je rejoins le couloir.

Je m'approche d'un des gardes.

Moi : bonjour, vous êtes un membre de la famille.

Lui : je suis son garde du corps et meilleur ami.

Moi : j'ai vraiment besoin de parler à un membre de sa famille.

Lui : il est fils unique, dites-moi, je vous en prie.

Moi : euh moi votre ami a été gravement touché, nous avons réussi à enlever la balle. Il est toujours ici, on doit le garder le temps qu'il guérisse, mais il survivra.

Lui : je vous remercie.

Il me fit un grand sourire et va informer les autres. Qui est ce monsieur.

Quelques heures plus tard, me voilà en train de vérifier ses constantes.

Il était métis, une bouche rose, des traits fine, son visage tireraient presque vers la perfection. Ça se voyait qu'il était grand et musclé.

Je sens  qu'il se réveille tout doucement.

Moi : bienvenue d'entre les morts monsieur.

Je vais vérifier si toutes ses constantes étaient bonnes.

Moi : vous vous sentez comment ? Je suis le docteur Sow.

Lui : vous êtes très jeune pour être médecin.

Moi : je suis interne, j'ai prévenu votre frère de votre état.

J'évitais ses yeux, c'est la première fois que je voyais un homme métisse avec des yeux comme ça.

Lui : appelez mon soi-disant frère et expliquez-moi ce que j'ai.

Moi : je lui ai déjà dit donc, la balle a perforé votre abdomen, mais on a réussi à l'enlever. Vous irez mieux dans quelques semaines, il faudra revenir pour faire le point.
J'aimerais savoir dois-je contacter la police suite à votre blessure.

Lui : je suis la police.

Moi : ce n'est pas comme si votre nom était inscrit dessus.

Lui : je suis la police docteur Sow.

Moi : okay si vous l'affirmez. Je vais appeler mon supérieur, je ne suis désormais plus sur ce cas.

Lui : c'est vous que je veux comme Medecin.

Moi : je suis une première année, monsieur ma place n'est pas ici. J'appelle mon supérieur, soyez plus prudent la prochaine fois les balles ça tue.

Je sors de là rapidement, son regard me donnait froid dans le dos, dépêche d'aller dans la salle réservée au interne ou je trouve mon petit ami.

Lui : tu fais quoi ici, tu étais sur le cas VIP.

Moi : je me suis défait du cas, il me fait peur. Ainsi, j'ai bipé docteur Seck.

Lui : il te fait peur ? Il est dangereux.

Moi : à voir ses tatouages et son regard, moi, il me fait froid dans le dos.

Lui : okay. Allez vient là.

Je le laisse me prendre dans ses bras. Il m'embrasse tendrement.

Moi : je rentre chez moi, j'ai fini ma journée.

Je vis m'ont bipé, je cours rejoindre rapidement le docteur Seck.

Moi : il se passe quoi ?

Docteur Seck: ce patient vient de me virer de son cas et demande à ce que ce soit vous qui restiez cette nuit.

Moi : j'ai fini, ça fait deux nuits que je suis de garde, je rentre chez moi.

Docteur Seck: Laila, tu es en première année, fait tes preuves, demain, tu prends ta journée.

Moi : j'ai peur de cet homme.

Docteur Seck: je comprends votre peur, mais il est là, le patient veut que ce soit vous.

Je souffle bruyamment.

Putain de merde.

Je me mets devant la porte et vis qu'il était assis sur son téléphone.

Lui : ah, vous êtes là.

Moi : vous avez demandé à me voir donc il ne faudra pas abuser.

Je m'installe dans le canapé avec mon livre.

Lui : vous pouvez m'appeler Abdou?

Moi : je ne suis pas votre bonne, de ce fait, je vais lire mon livre et vous allez vous taire.

Lui : vous êtes virée.

J'éclate de rire.

Lui : tu es virée. Cet hôpital-là, il est à moi. Le directeur et tout ce personnel, votre salaire, c'est moi qui le mets sur la table, alors c'est soit vous faites ce que je vous demande, soit vous êtes virée.

Je ne voulais pas être virée. Je ne pense pas pouvoir vivre sans boulot.

Il était tellement calme que cela en était déconcertant. Il s'assoit sur le lit et son regard se pose sur moi. Il me détaille de la tête au pied.

Lui : et le pire, c'est qu'elle est hyper négligée.

Moi : je pense qu'il vous faudra un miroir afin que vous voyiez à quel point vous êtes laid.

Je mentais bien sûr, car sa beauté était imprudente, terrible et sexy, il me perturbait sur tous les sens du terme et j'essayais de me convaincre que j'avais un mec dans ma vie, mais son regard perturbait tout mon être.

Je respire lentement et me lève pour sortir, ses gardes du corps remplissaient l'allée.

Moi : Bonsoir qui est Abdou ?

Il relève la tête et son regard me terrifie.

Lui : il demande à me voir ?

Moi : oui.

Il se lève et marche jusqu'à la chambre.

Moi : je vous laisse si vous avez besoin de moi cliquer sur le bouton à côté de votre lit.

Lui : appelle-moi Rafa. Et non, je préfère que vous restiez. Excusez-moi de vous avoir tutoyée tout à l'heure.
. Rafa ce prénom lui correspond tellement. Sa beauté me laissant sans souffle.

Moi : je dois aller prévenir mon petit ami qu'il doit rentrer sans moi.

Lui : oh, vous avez un petit ami.

Moi : tout le monde ne se tire pas une balle dans mon monde.

Lui : demandez lui de vous rejoindre ici.

Moi : je ne m'enfuis pas, ne me dites pas que vous êtes fan de moi.

Lui : je ne le suis pas.

Moi : okay, je l'appelle.

J'appelle rapidement Ahmed.

Moi : bébé, tu peux me rejoindre au troisième, on doit parler vite fait. Je ne peux pas rentrer à la maison aujourd'hui.

Quelques minutes plus tard, je le vis venir vers moi.

Il m'embrasse tendrement.

Moi : salut toi.

Lui : salut bébé. On ne rentre pas ensemble ?

Moi : non, je dois rester avec ce patient.

Lui : oh d'accord donc tu as ta journée de demain ?

Moi : oui, je passe la journée avec toi, ça te va.

Lui : oui.

Il me fait un dernier bisou et sort, je ferme la porte de la chambre et croise le regard de Rafa et Abdou. Je pars m'installer dans le canapé.

Abdou: elle sait qui vous êtes pour faire ça ?

Rafa: elle n'en a rien à foutre.

Moi : vous voulez boire quelque chose, cher patron de l'hôpital ?

Rafa: écartez les jambes, peut-être que vous goûtez, ça me rassasiera.

J'étais tellement sous le choc que je ne bougeais pas.

Moi : ne me parlez plus jamais comme ça.

Abdou: on a trouvé le tireur, il est là où il doit être.

Rafa: parfait, je m'occuperai de lui moi-même.

Abdou: d'accord quand sortez-vous ?

Rafa: dans trois jours, je dois assister au mariage d'Omar.

Abdou: Rafael... ce n'est pas sûr.

Rafa: si, quand j'aurai buté ce mec, je m'en occuperai.

Moi : je peux aller aux toilettes ?

Lui : allez y.

J'avais les jambes qui tremblaient, buter ça veut dire tuer non ? Oh mon Dieu. Mon cœur battait vraiment fort. J'entre rapidement dans une cabine et compose le numéro de la police.

Un homme décroche : bonsoir.

Moi : bonsoir monsieur, j'ai un meurtrier dans mon hôpital.

L'homme : où êtes-vous ? Mettez vous en sécurité, nous arrivons.

Moi : je suis interne à l'hôpital ******

Lui : on va faire au plus vite.

Dix à 15 minutes plus tard, j'entends les sirènes, je fais semblant comme si de rien n'était dans la chambre.

Rafa: c'est elle qui a appelé la police.

Abdou: si c'est vous qui avez appelé mademoiselle sow, vous devrez assumer jusqu'au bout.

J'avais donné le numéro de chambre tout.

Les trois policiers viennent jusqu'à la chambre et ouvrent la porte. Ils s'arrêtent net comme s'ils avaient vu la mort.

L'un d'entre eux : on s'excuse monsieur, nous ne savions pas qu'il s'agissait de vous.

Rafa: qui vous a appelé ?

Lui : une interne, mademoiselle Sow.

Tout mon sang se glace, quel sheytan cet homme.

Moi : vous attendez quoi pour l'arrêter.

L'un des policiers : Monsieur, cela ne se reproduira plus.

J'étais tellement sous le choc qu'aucun mot ne sortait de ma bouche, je sentais encore son regard sévère sur moi.

Dans quoi tu t'es embarqué Laila Amira Sow. Je vais m'évanouir ici. Mes parents ne sont pas à Dakar, ils vivent à Abidjan et moi, je suis ici, je vis avec mon petit ami depuis quelques jours.

Je ne peux pas me mettre dans une situation bizarre aujourd'hui.

Abdou: je vous accompagne messieurs.

Il sort avec les policiers.

Et, ferme la porte.

Moi : euh... je... je vais... aller voir si vos résultats sont là.

Lui : euh euh euh beu beu beu. Viens ici Amira.

Moi : d'où vous connaissez mon deuxième prénom.

Lui : je connais qui je veux connaître.

Moi : vous me faites peur.

Lui : je sais, je le sens jusqu'ici. Qu'est-ce qui vous fait peur.

Moi : tout votre regard, vous me dévisagez depuis tout à l'heure.

Lui : vous êtes belle.

Moi : il faut vraiment que je demande à un autre médecin de rester sur votre cas.

Lui : vous êtes très belle. Ensuite, l'homme avec qui vous êtes ne vous mérites pas.

Moi : je vais sortir un peu.

Lui : n'essaye plus jamais d'appeler la police. Car comme je te disais, la police, c'est moi. Donc reste à ta place, soigne-moi et aide-moi à me rétablir. Suite à cela, je verrai que faire de vous.

Moi : je suis fille unique. J'ai ma maman qui est une Française, mon papa est Toucouleur, ils sont heureux, je suis heureuse, je ne vis avec mon copain que depuis très peu, ne me tuez pas. J'ai une vie... je suis comblée... J'aime mes patients, je veux faire des traumas. Ne me faites pas de mal.

Il éclate de rire et se relève tout doucement et vient vers moi.

Moi : vous ne devez pas bouger.

Il se mit en face de moi, j'étais comme une enfant prise en cage. J'étais encore sous le choc.

Moi : vous êtes grand.

Lui : grand et beau.

Moi : je n'ai pas dit ça.

Lui : grand et beau, tu n'arrêtes pas de me fixer. De baisser les yeux, de battre les cils sans faire exprès, tu te retournes deux fois pour voir si je suis bien là et si je ne me t'observe pas. Tu mords ta lèvre inférieure. Ton mec ne te fait pas les mêmes effets que moi. Donc depuis tout à l'heure, je te regarde, tu es en train de lire sans lire, car tu essaies de te dire si j'ai mis des lentilles ou si ce sont des vrais. C'est du vrai et depuis que je suis entrée dans cet hôpital qui est le mien en passant, j'ai compris que je vous voulais. Reste à savoir quand je m'infiltrerai dans votre vie.

Moi : j'aime mon homme.

Lui : mais votre homme ne vous rend pas fiévreuse.

Il retourne dans son lit me laissant la bouche sèche.

Lui : dormez bien Laila si le canapé n'est pas confortable, venez dans mon lit.

Moi : ce n'est pas la peine. C'est à moi de vous surveiller.

Lui : je ne dors pas le soir voir très peu, je vais vous surveiller, vous n'avez rien à surveiller de mon côté.

Moi : comment ça ? Vous devez vous reposer.

Lui : dormez Laila, je n'arriverai pas à dormir.

Moi : je... vous ramène du somnifère ?

Lui : je n'arrive pas à dormir, car je m'imagine où plus tôt, je réfléchis à si je devrais vous embarquer dans ma vie. Tant qu'à faire, on passe au tutoiement.

Moi : je n'en veux pass.

Il me fait un grand sourire.

Lui : dormez Laila. Le loup est déjà dans la bergerie, ne cherchez pas un autre monstre. J'en suis déjà un.

Bisous, donnez-moi vos avis, bisous ❤️

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