Chapitre 12: tu ne l'a pas vu venir ça.
Point de vue de Rafa.
Je n'arrivais pas à croire qu'elle m'avait suivi dans mes folies, encore moins qu'elle me soit revenue.
Cette femme est géniale. Elle me surprend tous les jours de toutes les manières possibles.
Je la regarde étendue sur mon lit, sa petite bouille, elle dormait encore. Elle doit être crevée. Je l'ai ramené vers 20 heures chez moi et elle dormait encore.
Je la laisse sur le lit et rejoins Rosa en bas, ma gouvernante.
Rosa : c'est la première fois que tu viens avec une femme ici.
Moi : je sais rose.
Rosa : tu lui fais confiance ?
Moi : non.
Rosa : tes hommes lui font confiance ?
Moi : non.
Rosa : et si elle te trahit.
Moi : Marco fera le ménage.
Rosa : tu nous as manqué ici, il était temps que tu reviennes.
Moi : je suis heureux d'être ici.
Quelques heures plus tard, je la vis descendre les escaliers, elle est si jolie.
Elle était habillée d'un jogging et d'un de mes t shirt qui d'ailleurs était trop grand pour elle. Ses extensions relevées en haut de sa tête, elle s'approche pied nu vers nous.
Elle : bonjour.
Moi : bonjour bébé, je te présente rosa, c'est celle qui m'a éduqué. Limite c'est la seule famille qui me reste.
Rosa : je suis ravie de faire votre connaissance.
Elle : moi aussi, c'est un grand plaisir, et je suis ravie que vous compreniez français.
Elle sourit.
Rose : je n'ai pas toujours vécu au Brésil.
Elle : vous êtes comme sa nana ?
Rose : oui, mais nous sommes deux, c'est avec ma sœur qu'il est au Sénégal et avec moi ici.
Amira : je suis vraiment contente, nana est géniale, je suis ravie de faire votre connaissance.
Rose : moi aussi, et une première qu'il ramène une femme ici.
Amira sourit et me fait des bisous sur la joue.
Moi : tu veux manger quelque chose ?
Elle : oui, j'ai super faim.
Rose lui fait une assiette. Je vis abdou et les autres venir vers nous.
Abdoul : putain ça m'avait manqué.
Rose : toi aussi tu nous as manqué.
Abdou: avec les mecs, on sort prendre un verre aujourd'hui.
Moi : je viendrai.
Abdou: d'accord, tu vas bien Amira ?
Amira : super bien, je peux rester ici ce soir ?
Abdou: oui, tu peux rester avec Rosa.
Point de vue d'Amira.
Rafa: je vais passer la journée avec Laila je vous laisse tout installer.
Abdou: tu as besoin de quelqu'un.
Rafa: non, je vais essayer une sortie normale même si je n'ai pas une vie normale.
Abdou: okay. Les gars, on va aller s'installer. Tu vas aller les voir ?
Rafa: oui, j'irai les voir.
Je pars me changer pour mettre un pantalon et un t-shirt avec des baskets pour rejoindre Rafael en bas.
Cette nuit...
Je n'ai plus de mots pour définir tout ce que j'ai ressenti, c'était la nuit la plus intense de toute ma vie. Jamais on ne m'a regardé comme ça de toute ma vie. Ça me rappelle le jour où ma mère m'a adopté.
Aujourd'hui, je suis attachée à cet homme comme si ma vie en dépendait. Je ne sais pas quoi faire, ni comment me comporter. Cette situation est assez bizarre
Je le rejoins et il m'embrasse directement. J'ai tout le temps envie de me faire déshabiller par cet homme, vous pensez que c'est normal ?
Rafa: tu vas bien, tu n'as pas trop mal ?
Moi : ça va ne t'inquiète pas.
Rafa: tu parles toujours de te marier et autres ?
Moi : oui bien sûr.
Il me regarde super mal. Avant d'avancer en me tirant la main. À ses côtés, on dirait une petite fille qui est avec son grand frère.
Rafa: mes parents ont été enterrés juste à côté, j'aimerais aller les voir, tu peux rester dans la voiture. D'ailleurs, tu as parlé de moi à ta mère.
Moi : oui, je voudrais que tu la rencontres. Elle est incroyable. C'est une vraie battante.
Rafa: pourquoi elle a attendu tes 15 ans pour t'adopter ?
Moi : parce que je ne voulais pas, au début, je n'avais pas confiance. Mais au fil et à mesure du temps, je la croyais. Et je lui ai dit que j'étais prête. Que je voulais qu'elle soit ma maman. Et je l'ai aimé de toutes mes forces, c'est toute ma vie. Elle me comprend mieux que qui que ce soit. Elle ne me juge jamais.
Rafa: elle sait qu'on a couché ensemble ?
Moi : elle me tuerait si elle était au courant de ça. Je ne pourrais jamais lui dire ça.
Rafa: heureusement, je n'ai de comptes à rendre à personne. Tu sais que tu as toujours le droit de partir.
Moi : je sais.
Il me prend la main et on marche dans la rue comme si nous avions toujours été ensemble.
Rafa: nous sommes en couple.
Je m'arrête net pour le fixer.
Moi : Quoi ?
Rafa: nous sommes à deux maintenant. Ça te pose un souci ?
Moi : euh... non...
Rafa: tant mieux, car je ne te laisse pas le choix. Embrasse-moi.
Moi : toi embrasse-moi.
Rafa: si tu me fais attendre, je ne risque pas seulement de t'attacher les pieds et les mains.
On marchait dans la rue comme des touristes. C'était magnifique. Il y avait la mer juste à côté de chez lui.
Moi : j'ai hâte que tu le refasses.
Il me regarde surpris.
Rafa: tu as aimé hier ?
Moi : j'ai adoré. Cet endroit, c'est quoi, eux, ils n'ont pas de gêne de se caresser devant les gens, de se toucher comme ça.
Rafa: non, c'est pour cela que je voulais que tu voies ça. Tu as des palpitations et du plaisir avant même que ton partenaire ne te touche. Et quand tu as écarté les jambes, tu étais déjà mouillé, putain, j'ai perdu la tête, j'avais envie de te prendre encore et encore, de m'enfuir en toi et de ne plus m'échapper.
J'écrase mes lèvres contre les siennes. Il me tire pour me plaquer durement contre lui, putain, il était en train de bander.
Rafa: j'ai envie de toi.
Moi : il n'y a pas d'endroit et nous sommes loin de la maison.
Lui : il y a un motel derrière toi.
Moi : tu veux vraiment me faire l'amour dans un motel.
Rafa: sinon dans les toilettes du restaurant, sinon dans l'eau, ont fait semblant de se baigner, mais choisis vite, car je n'ai pas de temps.
Moi : putain, tu n'es pas croyable. Je refuse que tu me fasses l'amour.
Il se baisse, je ne comprends rien, il me porte sur son épaule encore une fois. Et entre dans le motel. Le monsieur en face le regarde surpris.
Rafa: Eu quero um quarto, por favor, coloque-o em nome de Geraldi. (Je veux une chambre s'il vous plaît mettez l'au nom de Géraldi).
Rafa me donne une grosse claque aux fesses. Putain, il croit que ça ne fait pas mal.
Rafa: merde pourquoi tu as mis un pantalon.
Il me plaque durement contre le mur dès qu'on entre dans la chambre et me retire mon jean en même temps que mon slip avant qu'il ne baisse son panache. Il me pénètre durement. Purée. Il va me tuer vraiment.
Mes jambes se resserrent autour de lui. Il me continue à me prendre encore et encore alors que mes cris emplissaient la pièce. Sa bouche retrouve ma mienne. Sa langue était tellement chaude et ses bras me maintiennent si fermement.
Il grogne en ondulant les hanches.
Je jouis quelques instants plus tard dans ses bras et il me suit.
Après un bon bain et avoir réglé la chambre, on sort du motel comme si de rien était.
Il me reprend la main et nous retournons dans le centre-ville.
Rafa: au cas où tu ne savais pas, on appelle ça un coup rapide.
J'éclate de rire.
Moi : j'ai compris.
Rafa: j'aime bien te voir rigoler.
Moi : je suis heureuse.
On passe devant un restaurant et nous voyons les gens autour en train de danser.
Rafa: tu veux danser avec moi ?
Moi : bien sûr.
J'ai passé une si belle journée, le soir, je l'ai laissé sortir avec ses amis et je me suis assise dans le jardin avec Rose.
Rose : je suis heureuse qu'il vous ait rencontré.
Moi : merci beaucoup. Je suis moi contente d'être avec lui.
Rose : il ne vous fait pas confiance ? Il a raison de ne pas vous faire confiance ?
Moi : je pense bien que oui. Je suis qui je suis et il est qui il est, il faudra du temps pour qu'on puisse dire confiance.
Rose : mais il tient à vous.
Moi : moi aussi.
Rose : Rafa peut être très dure avec lui-même. Il est complexe et incompréhensible. Beaucoup de personnes le savent. Mais il ne tient pas la main d'une femme dans la rue. Il n'utilise jamais le nom de sa mère pour un motel, il ne rigole pas à en perdre l'haleine. Ça, il le fait avec vous, et vous seule. Donc ne lui faites pas de mal. Car si vous lui en faites, il vous traquera, il traquera votre famille. Et vous finirez à la morgue. Et c'est la façon la plus simple que j'ai pour être honnête avec vous.
Je lui fais un petit sourire. Je sais. Elle essaye de le préserver, j'aurai fait la même chose si j'avais un fils, un frère, ou même pour mon père.
Un mois plus tard, nous étions rentrés à Dakar. C'étaient les meilleures vacances de ma vie.
Rafa: était un autre homme, il était incroyable avec moi. Il m'écoutait lui raconter ma vie même s'il ne parlait pas beaucoup de lui. J'appréciais sa présence. Ses mots. Il me défendait. Nous rigolions ensemble, nous nous disputions, nous nous bagarrions.
Ça devenait trop fort entre nous, beaucoup trop fort. J'avais peur, j'avais la trouille au ventre pour tout ce que je suis en train de ressentir.
Rafa: nous allons en ville aujourd'hui. Juste tous les deux. Je veux acheter des chemises et manger une gaufre.
Moi : on peut rester ici et y aller demain.
Rafa: arrête marmotte, habille-toi. Nana va de dire que nous sommes des nymphos à force de te faire l'amour tout le temps. Lève-toi.
Nous arrivons en ville vers 14 heures.
Rafa: tu veux acheter quelque chose ?
Moi : non ça va.
Il me prend la main et entrelace nos doigts.
Rafa: nous repartons dans trois mois, tu as réfléchi à tout ça.
Moi : oui, j'ai beaucoup réfléchi.
Rafa: tu veux quelle genre de relation, je ferai à ta manière. Mais je refuse que tu me quittes.
Moi : une relation à distance. Je n'en sais rien et toi ?
Rafa: réfléchis et dit moi. Je ne me vois pas faire l'amour à une autre personne ou passer mes journées avec quelqu'un d'autre.
Il me serre contre lui. On entre dans le restaurant de gaufres.
Nous nous installons face à face.
Rafa: il faut que je te parle d'une information importante. Et je veux que tu sois honnête avec moi.
*** : FORCES SPÉCIALE VEUILLEZ ÉVACUER CE RESTAURANT.
Putain.
Il va être arrêté. J'étais sous le choc. Aucun mots n'arrivait à sortir de ma bouche.
Je le regarde dans les yeux. Le sourire ne quittait pas ses lèvres.
La femme derrière nous.
*** : monsieur Rafael Ibrahim Diagne, vous êtes en état d'arrestation.
Son regard ne quittait pas le mien. Nous étions sortis sans gardes. Je le regarde encore.
Rafa: calme-toi. Rick, tu as le viseur, terre de glace a trahi le nord. Appelle mes avocats et reunis toute l'équipe, oui Omar sait, je sais je ne savais pas qu'elle le ferai aujourdhui. Rick ecoute moi j'étais sortis pour des putains de chemise pas pour que terre de glace fasse cela.
Je ne comprenais rien. Je regarde sa main, il avait une oreillette.
Rafa: vise-la s'il te plaît. Ok combien à l'extérieur ? Quatorze, ils sont peu. Dit à Abdou d'appeler James, le départ est pour aujourd'hui, il comprendra.
Moi : Rafa.
Rafa: non, dis-le.
Je vis le viseur rouge sur moi. Putain de merde, Rick est tireur d'élite et je ne l'ai jamais su.
Il sait. Il a compris. Il savait, il savait et il ne m'a pas tuer. Il savait qui j'étais. Il était trop calme. Ce n'est pas normal.
Sa main quitte la mienne. Je me retourne pour croiser le regard de ma meilleure amie.
Maé: lève-toi Ami.
Moi : si je bouge, il tire.
Rafa: Marco, tu m'entends ? Oui, tu as du ménage à faire.
Mon ventre se retourne mes parents. Il va faire tuer mes parents.
Rafa: dis-le. Je veux que ça vienne de toi. Je savais qui tu étais. Mais je ne pensais pas que tu irais au bout de ton plan.
Moi : tu ne comprends pas.
Mae: récupère ton putain de badges Ami.
Je prends mon insigne.
Isham: ton arme.
Il me tend mon arme que je récupère.
Rafa: non ne tire pas, ne la tue pas.
Il était toujours en train de leur parler. J'ai enfin compris quand il parlait en mots codés. Quand il disait terre de glace, il parlait de moi. Je ne l'ai jamais compris. Il parlait de moi.
Rafa: dis-le et je me lèverai, tu me mettras les menottes et tu seras félicité.
Moi : je suis l'agent fédéral des forces spéciales Amira Sow, vous êtes en état d'arrestation pour contrebande, meurtres à répétition, trafic de drogue et d'arme...
Je prends une grande inspiration. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça.
Rafa: déclares-le. Tu as oublié une charge.
Moi : et pour kidnapping sur un agent des forces spéciales. Vous devez garder le silence, tout ce que vous pourrez dire sera retenu contre, vous avez le droit de prendre un avocat si vous n'en avez pas un état vous en fournira un. Vous serez jugés au Sénégal en vue du lieu d'arrestation, et extrader aux États-Unis pour crime international.
Il se lève et me regarde de la tête au pied, son sourire ne le quittait pas et c'est ce qui me faisait peur.
Rafa: RICK JE T'INTERDIS DE TIRER. Libérez le périmètre.
Je n'arrive pas à croire qu'il savait.
Rafa: laisse-la, je la tuerai moi-même.
Bisous 🌊
Ce n'est pas un rêve. C'est très réel.
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