Chapitre 27

Jazz





Toutes les émotions passèrent sur mon visage à l'entente du récit de Karen. De la surprise à la peur en passant par le soulagement.

- Et depuis nous avons sa demeure perdue en pleine forêt, cet homme qui nous surveille ne nous mâche pas d'une semelle.

Je lui jetais un coup d'œil à la dérobé et constatais qu'il ne bougeait pas d'un poil.

- Il semble avoir reçu des ordres. Lui dis-je.

- M'en parles même pas. Sinon toi tu te sens bien chez Mr Salvatore ?

- Oh euh oui ça va..ça va.

Karen pencha sa tête les sourcils plissés.

- Même si tu es noire j'aperçois quelques rougeurs mademoiselle..

Je ris.

- Quelle folle tu fais! C'est juste que..je me sens différente avec lui. Je ne sais pas je fais tout mon possible pour l'éviter, je me mets dans la tête qu'il n'est pas un homme pour moi et pourtant.. Dis je en repensant au moment où il m'avait plaqué contre le mur.

- Jazz tu ne fais rien de mal tu sais.

- Je te demandes pardon? Si ça se trouve ce sont des personnes pas nettes! Lucciano qui a une pièce remplie d'arme et Juan qui a pour animal de compagnie une tigresse.

- Quoi? Une tigresse? Comment tu fais pour y vivre toi?

- Elle est belle et très gentille Tsuyu je peux te l'assurer.

- Mon Dieu tu es devenue aussi tarée qu'eux. Dit-elle d'une voix cassée.

- Mais non Karen. Quoiqu'il en soit je suis heureuse de te revoir après tout ce temps.

- Moi aussi Jazz tu m'as tellement manqué.. Je ne sais vraiment pas quand est-ce que nous serons sorties de cette affaire.

- Sûrement quand ils l'auront réglé. Répondis-je en soupirant.

- Je ne vois vraiment pas qui peut nous en vouloir et pourquoi.

Puis je me souvins d'une quelque chose.

- Karen..si je ne me trompes pas c'est lorsque tu as parlé de mademoiselle Doloress que Lucciano a fait les gros yeux non?

- Hum oui..tu veux dire que- Oh mon Dieu il se pourrait que ce soit elle ?

- Je n'ais aucune certitude mais je crois bien que oui Karen. Je n'ais pas senti cette femme depuis qu'elle m'avait menacé dans les toilettes le jour du gala de Lucciano.

- C'est une psychopathe.

- Je te l'accorde.

Les deux hommes revinrent de leur petite réunion à l'écart et nous rejoignent à la table.

- Mesdemoiselles nous avons pris une grande décision. Commença Lucciano.

Il jetta une œillette à son ami qui était resté en retrait.

Lucciano posa ses coudes sur la table et croisa les bras.

- Mademoiselle Lee avait évoqué plus tôt lorsque nous étions encore chez moi qu'elle avait l'impression que nous ne sommes pas ce que nous prétendons être, n'est-ce pas ? Demanda t-il à Karen.

Cette dernière fuya son regard en hochant positivement la tête.

- Mais ne le prenez pas mal Mr Lucciano elle a juste émit une hypothèse et je crois que c'est une erreur de sa part. Dis-je pour la défendre.

Lucciano sourit.

- Elle a raison mademoiselle Johanson.

- Co..comment ça ? Balbutia Karen en regardant à tour de rôle Lucciano et Juan.

Bien vrai que je les soupçonnais moi aussi, je ne pensais pas qu'ils allaient nous révéler leur face cachée de sitôt..à moins que la situation ne soit en train de leur échapper ? Oh seigneur ne me donnez pas raison. Je vous en prie ne me dîtes pas que Lucciano et mon hôte sont des..

- Nous sommes des mafieux pour faire court. Des membres de la première mafia de cette ville. Trancha Juan d'une voix volontairement effrayante.

Karen éclata de rire.
Nos regards fusèrent vers elle avec incompréhension.

Au fur et à mesure qu'elle constatait leur sérieux, son rire s'estompait.

- Jazz ils sont sérieux ?

- Je crois bien que oui Karen. Lui répondis-je moins choquée qu'elle avant de la voir devenir toute blanche.

- Karen ? KAREN !?

Trop tard. Mon amie s'était évanouie.

- Mademoiselle Lee!

Mon cœur commençait à doubler ses battements. Karen s'évanouissait très rarement. Seulement lorsqu'on lui annonce une nouvelle trop lourde pour son petit cœur.

- Mr elle ne va pas se réveiller si vous l'appelez juste! Il faut de l'eau de l'eau !

- Portare l'acqua rapidamente!! Hurla Lucciano aux personnes qui s'étaient attroupées autour de nous.

Un serveur apporta une grosse cuvette d'eau froide.
J'en versai en quantité suffisante sur son visage pendant plusieurs minutes avant qu'elle daigne reprendre connaissance.

- Je vais l'amener dans mon bureau pour qu'elle se repose. Informa Lucciano visiblement inquiet.

- Dans votre bureau ? Demandais-je en le suivant.

C'est vrai que nous ne sommes plus à l'hôtel et sans Juan et Lucciano, Karen et moi n'avons plus d'abri. Par conséquent je ne peux aller quelque part avec mon amie.

- Laissez le partir mademoiselle Johanson. Me dit Juan qui n'avait pas trop parlé jusqu'ici.

- Mais il-

- Elle est entre de bonnes mains je vous le promets.

Je me resigna donc à les suivre. Juan m'invita à me rasseoir ce que je fis. Nous avions changé de place. La table qu'il a choisi était plus isolée et espacée des autres. C'était calme. On entendait que la musique douce ou sensuelle à souhait en fond sonore.

Honnêtement, je ne savais pas vraiment quoi lui dire. Nous ne nous sommes pas parlé depuis la voiture.

Il s'assit à son tour en face de moi et me fixait comme il savait bien le faire.

- Juan je-

- Jazz je-

Je ris, gênée. Lui restait impassible ce qui avait le don de me faire taire. J'ai l'impression que quelque chose le tracasse mais il n'a pas l'air d'en parler.

- Je t'écoutes. Me dit-il en croisant ses mains sur la table.

- Oh je voulais simplement te remercier de m'avoir hébergé sous ton toît ces derniers jours.

- C'est tout à fait naturel. Dit-il d'un ton calme.

Il l'est vraiment où c'est juste une façade ?

- Ce n'est pas naturel. Toi et Lucianno n'étiez pas obligé de le faire et pourtant vous nous avez hébergé.

Il se redressa sur sa chaise en inspirant.

- Comme vous insistez.

J'inclinais légèrement la tête pour seule réponse.

J'essayais de regarder autre chose que lui mais son regard insistant me ramenait toujours à lui.
J'avais l'impression qu'il lisait en moi tellement ses yeux étaient perçants.

- Je peux savoir pourquoi vous me fixez à ce point ?

Un blanc s'installa. Le regard fixé, assit comme une statut, Mr Salvatore avait tout d'un homme préoccupé.

- Je me demandais quelque chose dolce mia. S'enquit-il d'une voix qui sonnait faible.

- Qu..quoi donc Juan ? Rétorquais-je.

- Pourquoi vous ne m'évitez pas alors que vous savez que je suis un sanguinaire ?








































































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Désolée pour cette absence vraiment je m'excuse. J'espère que ce chapitre et les suivront vous plairont. Votez et commentez bisous♡>

Jessy♡

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