La béatitude n'est pas le prix de le vertu, mais la vertu elle-même.L'ethique
Petit chapitre du dimanche, surtout n'hésitez pas à ma dire ce que vous en pensez !!! Et Un ENORME merci à tous ceux qui me lisent car aujourd'hui on a atteint les 2K <3 <3
Se motiver soi-même de se bouger pour s'assumer, c'est pas mal, mais le mieux c'est de tenir au courant les personnes directement concernées. Donc ma mère et Louis.
Le blond ne reste pas long, il s'en va en me disant de ne pas me prendre la tête pour les déguisements de ce soir, il s'en occupe, tout ce que j'espère, c'est qu'il ne va pas me prendre un truc trop con, du genre pirate où une autre merde dans le genre.
Le pied, c'est qu'il me prenne un truc qui me cache bien, ouais pas fière le branleur.
Je souffle en entrant dans la cuisine, il faut absolument que j'en parle à l'unique femme de ma vie, faut être lucide y'aura des retombées et y'aura des choses que je ne supporterais pas. Je deviendrai fou si on s'en prend à Louis, je sais qu'il
peut se défendre qu'il n'est pas en sucre, encore heureux vu toutes les fois ou je lui bave dessus.
Bref !
J'ai toujours en mémoire la foi avec son ex, j'ai beau faire, mais l'image qu'il m'a renvoyée ce jour la va me rester un moment dans mon crâne, mes trois pauvres neurones l'ont imprimé et le nouveau-né lui, il est dans son monde plus accro aux choses peu catholique qu'a tout autre chose.
Je flippe aussi pour les autres, c'est bien connu, on tape là ou ça fait mal, et mes amis sont importants pour moi.
Quand je passe le pas de la porte de l'antre de la maîtresse de maison, je regarde son mari, qui est bien tranquillement posé sur le rebord de la table, il lui déblatère, je ne sais quelle connerie. Quand le grand chauve se rend compte de ma présence, il se la ferme ce qui fait retourner ma sainte mère dans ma direction.
Elle me sourit, j'aime l'unique petite fossette qui creuse sa joue, je regarde son mari à son tour.
J'effleure de mon index ma cicatrice au-dessus de l'œil.
- Laurent pourrais-tu faire deux trois courses pour ce soir ? Lui demande sa femme avec un sourire enjôleur.
Y'a pas à dire, je sais de qui je tiens quand je veux obtenir quelque chose.
Il ne lui répond que par un hochement de tête et il se lève pour se barrer. Je ne m'assois et me détends que quand j'entends le moteur de sa voiture s'éloigner.
Du menton, elle me montre ma chaise, bien sûr comme le fils à sa mère que je suis, je vais m'y visser sans plus attendre. Elle se met devant moi avec deux bières et un café.
- Merci. Je lui dis en abîmant une fois de plus le rebord de sa table. Tu sais ce soir y'à la soirée au lycée, j'y vais avec tout le monde. Elle opine du chef et porte sa tasse aux lèvres. Je vais m'afficher ce soir. Je finis en prenant une grande rasade, c'est bête, mais je me sens tout petit
en ce moment, vulnérable.
J'aime pas.
- Bien. Elle finit par dire au bout d'une interminable minute de silence. Tu sais que le lycée forme les futurs requins et conards de ce merveilleux monde ?
- ' Sais. Je lui réponds le plus simplement du monde, en même temps si on prend exemple sur les doubles notre enceinte devrait recevoir une médaille. 'Man, j'crois que ça partira en couille. Je lui confesse.
- Je le pense aussi. Nouvelle gorgée. Tu te sens prêt ? Elle me demande âpres avoir reposé sa tasse pratiquement vide, avant que je lui réponde, elle prend ma bière et s'en verse dans le fond de son jus de chaussette. Elle le fait de temps en temps, elle dit que c'est bon pour ses cheveux.
C'est peut-être pour ça que les miens sont pas mal ?
- J'en ai besoin.
- Tu grandis trop vite Adam, ou es donc passé mon grand qui venait me voir les yeux mouillés par ce que j'ai eu le malheur de laver le fouet avant que tu ne le lèches ?
Je me marre doucement, c'est vrai que pour moi quand j'étais gosse la pire offense était de mettre son matériel à gâteau au lave-vaisselle sans que je ne fasse de prélavage méticuleux. Les gâteaux de ma mère sont les meilleurs, Puis le sucre et moi, c'est une histoire d'amour.
Si le sucre était une femme, elle s'embrasserait, elle ne se baiserait pas.
- S'il y a des histoires que feras-tu ?
- Y'en aura forcément 'man. Elle fronce les sourcils. Regarde à la base j'enchaîne les nanas tout le monde connaît le moi plus accros à ses joints et bières et qui se tape une bonne pouffe de temps en temps pas moi. Je me montre avec ma main gauche en finissant ma phrase.
- Le Adam sage et monogame. J'opine du chef. Écoute, tu veux mon approbation ? Et bien, tu la. Je relève les yeux et plante mes iris dans les siennes. Ça compte pour toi alors fais ce dont tu as besoin pour te sentir bien dans tes pompes, on sera toujours là. Elle finit en finissant ma bière au passage, j'ouvre la seconde.
- Tant que toi, tu es là, c'est bon pour moi. Je lui dis le plus sincèrement du monde.
C'est vrai tant qu'elle est là ça va.
- Je ne serais pas seul et tu le sais. Je commence à me reculer sur ma chaise, mais elle me rattrape par le bras. Que tu le veuilles où non ton père arracherait la tête à qui conque oserait te faire du mal, c'est ce qu'il a fait avec les deux cons.
Normalement, je lui sortirais une ou deux répliques bien senties, mais franchement là, je n'ai pas envie.
Je lui réponds que je sais en haussant les épaules.
- Tu en as parlé à Louis ? Elle me demande en jouant avec une bouteille vide.
- Pas encore, je voulais t'en parler avant. Je finis en haussant les épaules une nouvelle fois. Pour les heures de colle et renvois. Je fais le moulin avec ma main. Bryan m'a dit qu'il ne me lâcherait pas.
- Ça, tu n'as pas besoin de me le préciser, là ou l'un est l'autre n'est pas loin ! Bon va lui demander quand même, il est un peu concerné. Pour se moquer de moi, elle rapproche son pouce et son index. Pour le reste, on gérera.
Je souris comme un bien heureux, la remercie et pars dans ma piaule pour appeler Louis. Y'a pas à dire, j'ai la meilleure mère du monde, un peu névrosé quand il s'agit des chaussures, mais pour le reste, elle est hors limite.
J'ne me prends pas la tête à tourner autour du pot avec lui, je lui demande et tout ce qu'il trouve à me répondre, c'est un hurlement à sa mère lui disant qu'il risque de chopper une ou deux heures de colle régulièrement quand on sera de retour au lycée.
Moi, bien sûr, je me marre.
On a parlé au moins une bonne heure, de tout et surtout de rien.
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Je souffle toutes les trois minutes et tourne comme un en cage dans ma chambre, Bryan m'a dit qu'il arrivait, c'était il y a un bon gros vingt minutes. Histoire d'en rajouter un peu, j'ai mal au bide. Je me frotte le visage avec mes deux mains et prends mon portable pour écrire un message à la belle brune.
« T'sé quoi ? Ce soir, c'est mon début en société.
Je parie que tu te rends fou là tout d'suite maintenant ? Aller souffle ! On se retrouve ce soir ! »
J'envoie valser mon portable sur mon lit quand mon meilleur ami se souvient enfin qu'il devait se ramener.
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- Ça caille ! Il râle en passant le pas de ma chambre les bras chargés de fringues en tout genre. Il balance le tout sur mon portable et enlève ses chaussures.
C'est devenu un instinct de survie.
- C'est quoi ça ? Je lui demande en pointant le bordel qui jonche mon lit.
- Fais pas ta prude et fouille avant que je prenne les plus beaux trucs. Il me dit en fouillant.
Au bout d'une grosse heure, j'en ai ma claque, marre d'essayer de retirer et de recommencer encore et encore. J'me suis arrêté sur jean, large, déchiré aux genoux et son haut assorti, en gros, je ressemble à un gothique avec des tendances Grunge. Bien sûr, le blond à prix un truc du même genre avec sa blonde franchement ça donne.
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Plus le temps passe, plus mes tripes font la fête, le blond à beau me dire que tout ira bien moi, je flippe un Max.
On rejoint la petite bande devant le lycée, il y a déjà un monde fou, le fait d'être noyé dan la masse me calme un peu.
Juste un peu.
Le sportif a investi dans du maquillage spécial zombi, remarque, il ne s'est pas fait arnaquer, Jess s'est transformée en "Mystique" des X-Men, elle l'a toujours trouvée ultra-sexy, elle lui rend bien. La blonde ressemble à une groupie d'un groupe de rock et Louis à un gangster classe. Son pantalon à pince noir assorti à sa veste sans parler de sa chemise blanche font de lui le nouvel Al Caponne.
Les kilos en moins, le sex-appeal en plus.
Il est planté droit comme un I devant moi, dans toute sa splendeur, on va former un drôle de duo tous les deux. Je baisse le nez et souffle tout ce que je peux, le blond place une de ses grosses paluches sur mon épaule.
- Pense à rien vieux, t'en fou de tout ça, tout ce qui compte, c'est nous six.
- Ouais... À deux ? Je lui demande toujours en chuchotant à quelques pas des autres, j'ai beau lui parler, je ne quitte pas des yeux mon homme de Vitruve. Ses yeux noirs sont encrés dans les miens un léger rictus étire ses lèvres vers le haut.
- À deux. Il me répond à deux pas de nos amis, au passage, il me pousse dans les bras de la seule personne qui me rend dingue.
Un quart de seconde, il plonge son regard d'ébène dans le mien, il me demande silencieusement si je gère. J'opine du chef, il sourit. Il enlève son chapeau melon le place sur mon crâne en me reprochant de lui, quand nos bouches se touchent, je m'envole dans un univers qui n'apparient qu'a nous.
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Plusieurs moments dans la soirée, des regards mauvais m'ont fait froid dans le dos. Certaines nanas sont venues nous voir et quand elles ont vu que, oui, je ne suis plus dispos, elles sont parties soit en nous insultant soit avec un regard de haine où dégoûté.
Ça ne me gêne pas ni fait mal, âpres tout être mis à mal par une traînée je trouve ça comique. Louis à des radars à la place des yeux, quand un mec faisait des trucs crades dans mon dos, il leur rendait bien. Si, moi, je voyais quelqu'un faire un truc qui me déplaisait, j'étais prêt à lui rentrer dedans, Idriss est souvent venu se mettre entre moi et la proie, tout comme mon meilleur ami. Ça ne m'a pas empêché deux trois sales coups quand même, souvent aidé du blond.
Branleur un jour, branleur toujours.
En fait, j'ai commencé à me détendre vraiment quand les trois-quarts étaient bourrés, faut absolument que je trouve le gars qui a forcé sur l'alcool du punch.
Ce n'est qu'à partir de ce moment-là que j'ai profité.
Louis aussi.
Pour la première fois en dix-sept ans, je me suis senti heureux et calme et sans être défoncé.
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Au petit matin, j'ai dit à ma mère que je ne rentrais pas à la maison que je dormais chez Louis.
Les heures qui ont suivi, on n'a pas beaucoup dormi, par contre j'ai pris de pleins fouets toute l'affection que Louis me porte. C'est plus fort que les mots, plus forts que n'importe quelle déclaration. Surpassé, j'me suis laissé faire, il m'a montré tout ce que je suis pour lui. Bien plus puissant que n'importe quel baratin il m'a incrusté, à force de caresses et baisé, dans le crâne que je suis aussi son homme de Vitruve.
Mon quatrième neurone est comblé, moi aussi. Comme dans les mauvaises comédies de sitcom à l'eau de rose, j'ai sombré dans le sommeil dans ses bras le sourire aux lèvres.
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