Autant prévenir tout de suite ce n'est pas un chapitre très "actif" et si vous ne le lisez pas ce n'est pas grave il n'est pas très important dans le déroulement des extras. Bon sur ce bon dimanche ;)

Je suis sur que je pourrais écrire un guide sur l'art et la manière de se ridiculiser devant ses mômes. Ce matin Louis avait envie de m'emmerder, en même temps ça lui prends souvent, il s'est tout simplement poser dans l'embrasure de la porte de la salle de bain et quand j'ai voulu passer il a mit son pied en face de lui. En gros il me barrait le passage et histoire d'en rajouter un peu il a croiser ses bras sur son torse et a affiché son putain de sourire qui me donne envie de l'étriper sur le champ.

Bref un vraie bonheur ce mec. Et forcement 'faut que ce soit mon mari.

J'me suis pas pris la tête j'ai continué a avancer en me disant qu'il allait bien finir par virer, mais encore une fois je me suis planté, il a pas bouger d'un poil. Du coup on s'est retrouvé dans une position assez bizarre, moi a moitié étalé sur sa jambe les bras accrochés au portant de la salle de bain me tirant vers elle et lui dans la même position mais en tirant a l'extérieur. Forcement je beuglais et lui il se foutais de moi et au moment ou j'ai pris un peu d'élan pour enfin aller me laver les dents mon fils a ouvert sa porte et a vu le vol plané le plus merdique de l'histoire. Car ouais, Louis a été surpris donc c'est relâché et avec l'élan que j'avais pris, j'ai atterri direct dans la douche la tronche la première.

Un se foutait de moi et l'autre a refermé sa porte et moi je douillais et glissais contre la faïence ...
Y'a des jours comme ça ou 'faut rester couché.

Quand ma fille ma vue avec mon bleue qui pars du front et qui descend sur la joue elle a juste regardé son frère qui, bien sur lui a tout balancé. En partant elle m'a demandé si je voulais du fond de teint, j'ai vraiment eu envie de la massacrer et encore plus quand l'autre grand dadet qui me sert de mari s'est royalement taper un fou rire.

Un vrai bonheur la vie de famille ... Ouais mon cul oui !

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Aujourd'hui je retrouve les gamins au stade du lycée il y à des sélections et deux des mômes avec qui je boss doivent faire leurs preuves, je serais le seul a les encourager.

J'trouve ça deguelasse.

Bryan est déjà sur place, je pense qu'il a fait son petit repérage en tout cas il m'a demandé pas mal d'infos sur deux trois branleurs plus ou moins connu au bataillon.

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- C'est normal ça ? Il me demande en montrant son visage.
- J't'expliquerais quand tu sera grand. Je lui répond en lui donnant une accolade.
- Tu sais si tu as besoin je peux te trouver le numéro pour les femme battu. Ce grand con de blond a du mal a finir sa phrase car il se fou de moi.

Je grogne dans mon coin jusqu'à que les sélections commencent.

Il y à deux gosses a moi qui sont sur le terrain, Syd et Julien, eux aussi passent de foyer en foyer mais ils se sont calmés depuis peu, ils n'ont pas spécialement une histoire de merde juste un mauvais divorce et des parents négligents, du coup ils ont compensé en faisant des conneries. Le pire dans tout ça, enfin ce que je trouve le plus triste, c'est qu'ils sont devenue peureux pas lâche mais trouillard. Ils ont peur d'eux même, peur de décevoir encore de déranger.

Ils se sont rencontré en garde a vue et depuis ils ne se sont pas lâché, j'aime bien ces deux gamins la. Y sont pas méchant juste paumé.

- Je pense que tes deux mioches peuvent être recrutés par le lycée Ouest. Me dit mon meilleur ami.
- Surement, j'espère pour eux.
- Si c'est le cas ils devront changer de lycée et donc ils ne viendront plus.
- Ils n'ont plus besoin de moi, tu sais. Je finis avec une pointe de fierté.
-Le boulot est finit avec eux. Ce n'est pas une question mais une constatation il les a vus grandir lui aussi.

Sur le terrain tout le monde écoute les dernière recommandations du coach, j'en profite pour aller voir les deux branleurs.

- Syd, Julien, vous avez une chance avec le lycée Ouest, faut tout donner.
- Tu connais nos prénoms ?
- Si tu savais tout ce que je connais sur toi Julien tu terminerais sur le cul. Ils me regardent avant de se sourire. Aller lâchez rien!
- En fait t'es pas un si gros naze que ça. Me dit Syd en mettant son casque.
J'me marre en les aidant a mettre leurs équipements, comme le ferait un père, et leurs dit de décamper vite fais.

Tout le long des sélections je leurs ai beuglé des indications, les ai encouragé et surtout insulter le moindre con qui leurs faisait une crasse.

Comme l'avait dit Bryan les deux gars s'en vont.

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- Si tu oses dire quoi que ce soit je te fou dans une activité de groupe. Je grogne contre Anthony quand il passe le pas de la porte du gymnase. Il a tout de suite fermé son bec mais j'ai bien vue qu'il avait du mal a se retenir de se foutre de moi.
Pour toute réponse il lève les mains vers moi et se dirige vers les vestiaires pour se changer.

Cette aprés-midi c'est boxe, en fait c'est boxe avec lui depuis presque dix jours.

Il passe aussi pas mal de soirées avec nous, je ne pense pas que ces notes vont beaucoup bougé, vu le bordel qu'ils foutent dans le salon, mais au moins il renoue avec le genre humain.

Je rage comme un dingue quand je vois ma fille lui lancer des regards de midinette mais pour le moment il ne les voit pas plus que ça, il a d'autre truc a faire. D'autre truc a régler avant de s'autoriser a être heureux et rendre heureux quelqu'un.

Dés le début j'ai pris contact avec son éducateur, déjà pour le prévenir qu'il passe ses soirées avec nous et pour en savoir un peu plus. Tout ce que j'ai pu apprendre c'est qu'il se fait beaucoup la malle dés qu'il peu il se casse et ne revient que le lendemain au mieux a pars ça c'est pas un gosse a problème.

Forcement du con tu ne le vois pas... Le gars au bous du fil n'a pas spécialement apprécié ma remarque, comme-ci j'en avais quelque chose a foutre.